Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Présidentielle 2024 : le Parti socialiste va soutenir la candidature d’Amadou Ba

    SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Présidentielle 2024 : le Parti socialiste va soutenir la candidature d’Amadou Ba

    Dakar, 14 sept (APS) – La direction du Parti socialiste (PS) a déclaré, jeudi, à Dakar, avoir pris la décision de soutenir la candidature du Premier ministre, Amadou Ba, à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    La décision a été prise par le secrétariat exécutif national du PS et annoncée aux journalistes par le député Abdoulaye Wilane, porte-parole de ce parti politique membre de Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle).

    Selon M. Wilane, le Parti socialiste a également demandé à ses militants de soutenir le choix qu’a fait Macky Sall en misant sur Amadou Ba.

    ‘’Le secrétariat exécutif national du Parti socialiste engage tous ses militants et sympathisants à rester solidaires […] pour une victoire éclatante [du] candidat Amadou Ba’’, a-t-il dit.

    Les socialistes déclarent ‘’saluer le choix porté par le président de la République, Macky Sall, également président de la coalition Benno Bokk Yaakaar, sur monsieur Amadou Ba comme candidat de la majorité présidentielle’’, a ajouté Abdoulaye Wilane.

    Le PS dit soutenir la candidature du Premier ministre en raison de ‘’son parcours administratif exceptionnel’’, de ‘’ses états de service’’, de ‘’ses compétences’’ et de ‘’l’espoir’’ qu’il ‘’suscite sur les plans national et international’’.

    Le secrétariat exécutif national du Parti socialiste considère sa décision comme ‘’l’aboutissement d’une démarche concertée au sein de la conférence des leaders de Benno Bokk Yaakaar’’.

    Macky Sall, président de Benno Bokk Yaakaar, avait reçu de cette coalition le mandat de désigner, parmi ses leaders et les militants des partis membres, son candidat à la prochaine élection présidentielle.

    Samedi dernier, il a déclaré avoir choisi le Premier ministre parmi d’autres candidats à la candidature, dont Abdoulaye Daouda Diallo, Mame Boye Diao et Aly Ngouille Ndiaye.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Évaluation des politiques publiques : un atelier pour affiner les compétences des attachés parlementaires

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Évaluation des politiques publiques : un atelier pour affiner les compétences des attachés parlementaires

    Dakar, 14 sept (APS) – Un atelier de formation de deux jours s’est ouvert jeudi à Dakar, à l’initiative du ministère du Travail, en vue du renforcement des compétences des attachés parlementaires en matière d’évaluation des politiques publiques, a constaté l’APS.

    ‘’L’objectif de cet atelier de formation est de renforcer les compétences des attachés parlementaires dans les procédures, la méthodologie et les outils d’évaluation des politiques publiques’’, a expliqué Seynabou Mbaye, la directrice des relations avec les institutions au ministère du Travail.

    L’atelier est organisé dans le cadre des ‘’instructions présidentielles’’ visant à ‘’rénover le service public’’ et à faire ‘’en sorte que les agents publics aient aussi bien une claire conscience des attentes placées en eux qu’un profil […] susceptible de satisfaire aux besoins complexes et nombreux du moment’’.

    ‘’L’État du Sénégal s’est engagé, depuis les années 1990, dans un processus d’élaboration et de mise en œuvre de politiques, de stratégies et de programmes intégrés’’, a rappelé Mme Mbaye pour parler de l’importance de cette formation dispensée aux attachés parlementaires.

    Elle a évoqué ‘’la nécessité’’, pour les bénéficiaires de la formation, ‘’de développer de nouvelles aptitudes et de disposer des nouveaux outils’’ d’évaluation des politiques publiques.

    Les résultats attendus du travail de l’Administration publique en général l’oblige à ‘’modifier radicalement [ses] façons de faire’’, a souligné Seynabou Mbaye, laissant entendre que c’est également valable pour les attachés parlementaires.

    En tant qu’employés de l’État, ‘’nous devons nous adapter à la nouvelle dynamique de la modernisation de l’Administration publique […] et aux nouvelles tendances comme l’introduction de nouveaux outils permettant un suivi-évaluation plus efficient et efficace des résultats des actions publiques et des coûts de leur réalisation’’, a-t-elle poursuivi.

    Les bénéficiaires de la formation à dispenser durant l’atelier doivent, comme tous ceux qui sont au service de l’État, ‘’veiller à ce que les moyens mobilisés permettent de produire les effets attendus de nos politiques sectorielles et d’atteindre les objectifs […] assignés’’, a recommandé la directrice des relations avec les institutions.

    DOB/AB/ESF/MTN

  • SENEGAL-COMMERCE / L’ASEPEX et la CCIAD scellent un partenariat pour accroître les exportations sénégalaises

    SENEGAL-COMMERCE / L’ASEPEX et la CCIAD scellent un partenariat pour accroître les exportations sénégalaises

    Dakar, 14 sept (APS) – L’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) ont signé une convention de partenariat, dans le but d’aider les entreprises sénégalaises à accroître leurs exportations, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    L’accord de partenariat a été signé par Zahra Iyane Thiam Diop, la directrice générale de l’ASEPEX, et Abdoulaye Sow, le président de la CCIAD, en présence de leurs collaborateurs et de plusieurs opérateurs économiques.

    ‘’Cette convention de partenariat vient à son heure et ouvre des perspectives prometteuses. En le matérialisant, nous nous engageons à instaurer et à développer une coopération mutuellement avantageuse’’, a souligné Mme Diop.

    Le partenariat scellé va aider l’ASEPEX et la CCIAD à ‘’remplir de manière satisfaisante [leurs] missions statutaires respectives au profit des opérateurs économiques et des populations’’, a-t-elle ajouté.

    ‘’La formalisation d’un partenariat entre la CCIAD et l’ASEPEX constitue pour nous […] une nouvelle approche dans la gestion de nos relations avec les institutions publiques poursuivant des objectifs similaires dans l’appui aux entreprises’’, a dit Abdoulaye Sow.

    Il précise que la convention de partenariat signée ‘’traduit en actes un partenariat qui existe depuis plusieurs années’’ entre les deux parties.

    ‘’Améliorer sensiblement le déficit de notre balance commerciale’’

    ‘’Cette convention de partenariat me semble nécessaire et indispensable’’, d’autant plus que le Sénégal et d’autres pays africains ont manifesté ‘’une réelle volonté’’ de ‘’créer un marché continental unique pour les biens et les services, avec une libre circulation des personnes et des investissements’’, a expliqué le président de la CCIAD.

    La démarche de la chambre consulaire de Dakar et de l’agence publique chargée des exportations est salutaire dans un contexte où les dirigeants du continent ont pris l’engagement de ‘’promouvoir le commerce intra-africain, de réduire la dépendance vis-à-vis des marchés étrangers, d’améliorer la compétitivité et d’ouvrir la voie à l’établissement d’une union douanière en Afrique’’, a souligné Abdoulaye Sow.

    À son avis, la convention de partenariat va aider les petites et moyennes entreprises sénégalaises à évoluer vers ‘’un modèle économique durable’’ leur permettant d’avoir des produits compétitifs destinés à l’exportation.

    ‘’Nous osons espérer que la synergie de nos actions permettra d’améliorer sensiblement le déficit de notre balance commerciale’’, a poursuivi le président de la CCIAD, estimant que la chambre de commerce de Dakar et l’ASEPEX, chargées toutes les deux du ‘’développement à l’international’’ des entreprises sénégalaises, ‘’ont toutes les raisons de travailler en synergie, afin de booster [les] exportations’’ du pays.

    Une ‘’quinzaine économique’’ des chambres de commerce du Sénégal à Doha

    Le partenariat noué va faciliter la participation du Sénégal à l’exposition internationale d’horticulture prévue à Doha, au Qatar, du 2 octobre 2023 au 28 mars 2024, selon Zahra Iyane Thiam Diop.

    ‘’L’ASEPEX, chargée d’organiser la participation du Sénégal, fera de Doha une plateforme d’opportunités aussi bien pour le secteur privé que pour les structures publiques et parapubliques’’, a-t-elle assuré.

    Mme Diop soutient également que ‘’les conditions sont réunies pour […] une participation remarquable’’ du Sénégal à cette exposition internationale horticole.

    Une ‘’quinzaine économique’’ dédiée aux chambres de commerce de toutes les régions du Sénégal se tiendra à Doha, sous la direction de l’ASEPEX, pendant l’exposition, a-t-elle annoncé.

    ‘’L’ambition de l’ASEPEX est de faire de Doha un rendez-vous économique d’une dimension internationale au bénéfice des acteurs économiques’’, a ajouté sa directrice générale, promettant de signer d’autres conventions de partenariat, avec le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal et l’Union nationale des chambres des métiers sénégalaises notamment.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIETE / Langues nationales : Macky Sall recommande une ‘’pratique régulière’’ dans l’administration, les écoles et les médias

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-SOCIETE / Langues nationales : Macky Sall recommande une ‘’pratique régulière’’ dans l’administration, les écoles et les médias

    Dakar, 13 sept (APS) – Le président de la République a demandé au gouvernement, mercredi, de veiller à ce que les langues nationales fassent l’objet d’‘’une pratique régulière’’ dans les administrations, les médias, les programmes scolaires et universitaires.

    S’exprimant en Conseil des ministres, Macky Sall ‘’a demandé au Premier ministre de renforcer la mise en œuvre de la politique nationale d’alphabétisation, à travers une meilleure connaissance et une pratique régulière, par l’écrit et l’oral’’.

    Il veut que cette mesure soit appliquée ‘’dans les administrations et les programmes scolaires et universitaires’’, en vue de la maîtrise, par les Sénégalais, des ‘’langues nationales codifiées’’.

    ‘’En outre, le chef de l’État a invité le ministre de l’Éducation nationale et le ministre de la Communication à développer […] des programmes d’apprentissage et de vulgarisation des langues nationales’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall recommande que cette mesure soit mise en œuvre ‘’avec le concours des médias publics et privés’’.

    Il a tenu à ‘’féliciter’’ et à ‘’encourager les acteurs et autres opérateurs en alphabétisation, qui travaillent au quotidien sur le terrain, pour la vulgarisation de nos langues nationales’’.

    Ils contribuent au ‘’développement du système éducatif et à la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble’’, a souligné M. Sall.

    ‘’Le chef de l’État a rappelé au gouvernement la place primordiale de l’alphabétisation dans le système d’éducation et de formation, dans la bonne appropriation des politiques publiques’’ également, ajoute le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-ORGANISATIONS / Participation des femmes à l’intégration régionale : Amadou Mame Diop reçoit la visite d’une mission de la CEDEAO

    SENEGAL-POLITIQUE-ORGANISATIONS / Participation des femmes à l’intégration régionale : Amadou Mame Diop reçoit la visite d’une mission de la CEDEAO

    Dakar, 13 sept (APS) – Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, a reçu la visite, mercredi, à Dakar, d’une délégation de la CEDEAO venue se concerter avec lui de ‘’la participation active des femmes dans le processus d’intégration régionale’’, annonce un communiqué de l’institution parlementaire sénégalaise.

    ‘’Le parlement de la CEDEAO organise cette mission […] pour garantir une participation active des femmes dans le processus d’intégration régionale’’, explique la même source.

    Elle précise que la délégation dirigée par Edwin Snowe comprend huit députés et trois membres du secrétariat du parlement de la CEDEAO. Ils sont au Sénégal depuis lundi, pour quatre jours.

    ‘’La mission vise également à s’imprégner des conditions de travail des acteurs du centre de la CEDEAO pour le développement du genre’’, ajoute le communiqué de l’Assemblée nationale sénégalaise.

    ‘’L’objectif’’ de la mission est également de ‘’permettre au genre de remplir pleinement son rôle’’ au sein du parlement local, ajoute la même source.

    Amadou Mame Diop a rappelé ‘’l’importance de la question du genre, qui est une préoccupation essentielle dans nos États’’, lit-on dans le communiqué.

    Selon le texte, M. Diop a évoqué avec les membres de la mission ‘’les mesures importantes adoptées par le Sénégal’’ pour ‘’encourag[er] la scolarisation et la formation de la femme’’.

    ‘’Parmi celles-ci, il y a la loi sur la parité intégrale adoptée en mai 2010’’, souligne le texte, selon lequel le président de l’Assemblée nationale a dit ‘’être en phase avec la CEDEAO en ce qui concerne la promotion du genre’’.

    ‘’Nul doute que la mission contribuera à renforcer la prise en charge de la question du genre dans nos différents États’’, rapporte le communiqué en citant Amadou Mame Diop.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-MONDE-ENFANCE / La Banque mondiale et l’Unicef s’inquiètent de la hausse du nombre d’enfants en extrême pauvreté

    SENEGAL-MONDE-ENFANCE / La Banque mondiale et l’Unicef s’inquiètent de la hausse du nombre d’enfants en extrême pauvreté

    Dakar, 13 sept (APS) Trois cent trente-trois millions d’enfants vivent en situation d’extrême pauvreté dans le monde, au moment où la lutte contre la pauvreté chez les plus jeunes a été ralentie par la pandémie de Covid-19 et des crises socioéconomiques, déclarent la Banque mondiale et l’Unicef dans un rapport conjoint parvenu mercredi à l’APS.

    ‘’Il y a sept ans, le monde a formulé la promesse de mettre fin à l’extrême pauvreté infantile, d’ici à 2030. Les crises aggravées, dues aux conséquences du Covid-19’’, ainsi qu’‘’au changement climatique et aux chocs économiques ont bloqué les progrès et laissé des millions d’enfants dans une pauvreté extrême’’, affirme dans le document la directrice générale de l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, Catherine Russell.

    À l’échelle mondiale, les enfants représentent plus de 50 % des personnes en situation d’extrême pauvreté, alors qu’ils ne représentent qu’un tiers de la population mondiale, signale le rapport publié jeudi 7 septembre.

    ‘’Un enfant sur six dans le monde […] vit avec moins de 1.305,05 francs CFA (2,15 dollars américains) par jour’’, affirment les deux institutions multilatérales en le déplorant.

    ‘’Un monde où 333 millions d’enfants vivent dans l’extrême pauvreté […] est tout simplement intolérable’’, s’est indigné Luis-Felipe Lopez-Calva, le directeur de la Banque mondiale chargé de la pauvreté et de l’équité.

    ‘’Mettre fin à la pauvreté des enfants est un choix politique’’, rapporte le document en citant M. Lopez-Calva, qui appelle les États à ‘’redoubler d’efforts pour que tous les enfants aient accès aux services essentiels, notamment à l’éducation, à la nutrition, aux soins de santé et à la protection sociale, tout en s’attaquant aux causes profondes de l’extrême pauvreté’’.

    Catherine Russell : ‘’Nous ne pouvons pas laisser tomber ces enfants maintenant’’

    L’Afrique subsaharienne est la région ‘’la plus touchée’’ par l’extrême pauvreté des plus jeunes, avec un taux de 54,8 % des cas en 2013 et de 71,1 % en 2022, selon le rapport.

    ‘’Contrairement aux autres régions du monde, qui ont toutes enregistré ces dernières années un déclin de la pauvreté infantile, l’Afrique subsaharienne l’a vu grimper, poussée par la croissance démographique rapide, la Covid-19, les conflits et les catastrophes liées au climat’’, signale la même source.

    Les données contenues dans le rapport ‘’semblent éloigner l’objectif ambitieux que s’était fixé l’ONU d’éradiquer l’extrême pauvreté des enfants, d’ici à 2030’’, constatent la Banque mondiale et l’Unicef.

    ‘’Nous ne pouvons pas laisser tomber ces enfants maintenant’’, a dit la cheffe de l’Unicef.

    Les deux institutions recommandent à leurs États membres de ‘’donner la priorité à la lutte contre la pauvreté des enfants et à adopter une série de mesures, notamment l’expansion des programmes universels d’allocations familiales’’.

    Il s’agit, selon la Banque mondiale et l’Unicef, de concevoir des portefeuilles de politiques publiques pour aider les nombreux ménages, ceux qui ont des enfants en bas âge et ceux qui vivent dans des zones rurales notamment.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 13 septembre 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 13 septembre 2023

    Dakar, 13 sept (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 13 septembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a demandé au Conseil d’observer une minute de silence et de prières en solidarité avec les gouvernements et peuples marocains et libyens suite au tremblement de terre et aux inondations survenus respectivement au Maroc et en Libye.

    Le Chef de l’Etat a également présenté ses condoléances aux familles des 02 personnes décédées lors d’incidents à Khossanto dans la région de Kédougou. Abordant l’intégration de l’Afrique comme membre de plein droit du G20, le Chef de l’Etat a salué la décision en réitérant ses remerciements à l’organisation et à ses pays membres pour leur soutien à la candidature africaine qu’il avait initiée et portée lors de sa présidence en exercice de l’Union africaine.

    Le Président de la République a saisi l’occasion pour féliciter le Président en exercice de l’Union africaine et tous ses collègues africains pour ce succès continental dans le cadre des efforts communs pour la réforme de la gouvernance économique et financière mondiale.

    Poursuivant sur la rentrée scolaire et universitaire 2023- 2024 et la consolidation de l’excellence de notre système éducatif, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de la culture de performance dans le système éducatif national qui doit rester une priorité de l’action gouvernementale.

    A cet effet, le Président de la République a demandé au Gouvernement de faire figurer l’éducation et la formation en première place dans le PAP 3 en cours de formulation avant de rappeler des efforts importants consentis par l’Etat, depuis 2012, pour : (i) recruter des personnels enseignants et améliorer significativement leurs rémunérations ; (ii) élargir la carte scolaire et universitaire avec la construction d’infrastructures pédagogiques et sociales modernes, dans toutes les régions.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de coordonner la publication, avant la rentrée scolaire et universitaire, d’un document-bilan de l’action consolidée de l’Etat dans l’Education, la Formation professionnelle, l’Enseignement supérieur et la Recherche ; domaines qui contribuent fortement à la consolidation d’un capital humain de qualité.

    Le Président de la République a souligné, en outre, la nécessité de réguler les formations et leurs coûts, dans les établissements scolaires et universitaires publics et privés ; et d’actualiser les curricula de formation qui doivent être en adéquation avec les priorités de l’Etat, les besoins des entreprises, ainsi que l’émergence du numérique et d’une économie renforcée par l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières.

    Dès lors, le Chef de l’Etat a rappelé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et au Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, l’impératif de préparer, avec l’ensemble des acteurs, les prochaines rentrées scolaire et universitaire pour consolider une Ecole et un Système d’enseignement supérieur et de recherche de standard international, au service de l’employabilité des jeunes et de la transformation structurelle de l’économie, conformément au PSE.

    Revenant sur la redynamisation de la politique d’alphabétisation dans les langues nationales, le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour féliciter et encourager les acteurs et autres opérateurs en alphabétisation qui travaillent au quotidien, sur le terrain, pour la vulgarisation de nos langues nationales, contribuant ainsi au développement du système éducatif et à la préservation de notre commune volonté de vivre ensemble.

    A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la place primordiale de l’alphabétisation dans le système d’éducation et de formation et dans la bonne appropriation des politiques publiques.

    A ce titre, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de renforcer la mise en œuvre de la politique nationale d’alphabétisation à travers une meilleure connaissance et une pratique régulière, par l’écrit et l’oral, dans les administrations et les programmes scolaires et universitaires, de nos différentes langues nationales codifiées.

    En outre, le Chef de l’Etat a invité le Ministre de l’Education nationale et le Ministre de la Communication, à développer davantage, avec le concours des médias publics et privés, des programmes d’envergure pour l’apprentissage et la vulgarisation des langues nationales.

    Enfin, le Président de la République a demandé, au Ministre de l’Education nationale de veiller à la bonne organisation de la 48e édition de la Semaine nationale de l’Alphabétisation prévue du 08 au 14 septembre 2023.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants :

    • la bonne tenue du Grand Magal de Touba : en demandant au Gouvernement d’accélérer l’exécution des projets d’hydraulique et d’assainissement et d’amélioration du cadre de vie dans l’agglomération de Touba – Mbacké, au regard du développement urbain notable des localités polarisées.

    • les préparatifs du Maouloud : en demandant au Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions logistiques et sécuritaires, en relation avec les communautés religieuses, les ministères et services de l’Etat impliqués, en vue d’assurer un déroulement, dans les meilleures conditions, de cet évènement religieux important sur l’étendue du territoire national.

    • la stabilité sociale et du développement inclusif des zones intégrant des sites d’exploitation minière : en demandant au Premier Ministre, et aux Ministres en charge des Mines, des Forces armées, de l’Intérieur, des collectivités territoriales et l’équité sociale et territoriale, de prendre toutes les mesures préventives sous la forme de Plan d’action, en rapport avec les acteurs territoriaux et les entreprises minières, afin d’asseoir : (i) la concertation permanente (notamment avec les jeunes des localités concernées s’agissant de la répartition des emplois dédiés) ; (ii) la sécurisation des personnes et des biens ; (iii) le développement économique et social inclusif des différentes zones minières du Sénégal.

    Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation du 17 au 23 septembre 2023 à New York, à la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, et à des rencontres en marge de l’Assemblée.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • la réunion sur les perspectives de croissance ;

    • la réunion sur le Programme spécial de désenclavement (PSD) ;

    • l’audience avec la mission du FMI ;

    • le suivi de la gestion des inondations.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;

    • le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement a fait une communication sur le recensement des cas d’occupation de voies naturelles de drainage d’eaux pluviales et de zones humides à Dakar ;

    • le Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entreprenariat a fait une communication sur le processus de structuration du PSE Priorités Jeunesse 2035.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret modifiant les articles R.76 et R.80 du décret n° 2021-1196 du 20 septembre 2021 portant partie réglementaire du Code électoral.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Abdoul Wahab HAIDARA, Conseiller aux Affaires étrangères principal, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en Inde, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Ranil Wickremesinghe, Président de la République Socialiste Démocratique du Sri Lanka, avec résidence à New Delhi ;

    • Monsieur Cheikh Issa SALL, précédemment Directeur général de l’Agence de Développement municipal, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, poste vacant ;

    • Monsieur Abdourahmane BALDE, Juriste-Fiscaliste, est nommé Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Lat Diop, appelé à d’autres fonctions ;

    • Monsieur Chérif BALDE, Physico-Chimiste, Professeur titulaire des Universités, est nommé Directeur général du Laboratoire national de référence dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (LNR-BTP) ;

    • Monsieur El Hadj Ibrahima DIALLO, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Sécurité et de la Santé au Travail à la Direction générale du Travail et de la Sécurité sociale du Ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions ;

    • Monsieur Youssouf MANE, Ingénieur- urbaniste, est nommé Directeur du Développement urbain durable, de la Planification urbaine et de la Réglementation au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, poste vacant.

    Fait à Dakar, le 13 septembre 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-TURQUIE-FINANCE / La Haute Autorité du waqf et son homologue turque signent un mémorandum d’entente (communiqué)

    SENEGAL-TURQUIE-FINANCE / La Haute Autorité du waqf et son homologue turque signent un mémorandum d’entente (communiqué)

    Dakar, 12 sept (APS) – La Haute Autorité du waqf (HAW) du Sénégal et la direction générale chargée des waqf en Turquie ont signé un mémorandum d’entente en vue d’‘’une coopération fructueuse’’ dans ce domaine, a appris l’APS mardi de la partie sénégalaise de ce partenariat.

    ‘’Cet accord de partenariat décline les contours d’une coopération fructueuse dans le domaine du waqf. Le Sénégal compte notamment s’appuyer sur la riche expérience de la République de Turquie, qui a réussi à faire du waqf un moteur de développement économique et d’inclusion sociale depuis le 15e siècle’’, affirme le directeur général de la HAW, Racine Ba, dans un communiqué.

    ‘’La cérémonie de signature du mémorandum s’est tenue en marge de la participation de la Haute Autorité du waqf à la 11e édition de la conférence internationale sur le waqf, organisée […] à Istanbul en Turquie’’, lundi 11 septembre, ajoute la même source.

    Elle rappelle que le waqf est l’investissement d’une aumône, dans le but de la rendre perpétuelle et profitable à la société.

    La HAW est une autorité administrative indépendante. Elle est rattachée au ministère des Finances et du Budget.

    Son rôle est de vulgariser le waqf au Sénégal, de contrôler et de superviser les waqf privés, et de promouvoir le développement des waqf publics, selon ses dirigeants.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le mouvement ‘’S’unir pour demain’’ propose la candidature de l’entrepreneur Mamadou Yattassaye

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le mouvement ‘’S’unir pour demain’’ propose la candidature de l’entrepreneur Mamadou Yattassaye

    Dakar, 12 sept (APS) – Le mouvement « S’unir pour demain » a décidé de porter la candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 du chef d’entreprise Mamadou Yattassaye, dans le but de « bâtir un avenir meilleur » pour le Sénégal en cas de succès, a-t-on appris de son coordonnateur, Ousmane Senghor.

    « Après des discussions approfondies et une évaluation minutieuse de certaines candidatures, notre [mouvement] estime que Mamadou Yattassaye incarne la vision, l’intégrité et la capacité nécessaires pour un avenir meilleur, qui sera en parfaite harmonie avec notre désir de changement », a dit M. Senghor lors d’un point de presse.

    Le mouvement « S’unir pour demain » regroupe des mouvements et organisations de jeunes cadres soucieux d’ »unité, de « prospérité » et de « justice sociale » pour le Sénégal, selon son coordonnateur.

    « Entrepreneur et administrateur de société, notre candidat est doté en même temps d’une longue [expérience] en matière de politiques publiques et d’une compréhension profonde des défis » liés à la gestion du pays, a souligné son coordonnateur.

    « Sa vision pour l’avenir du pays est en phase avec nos aspirations en matière de citoyenneté, de prospérité, d’équité et de justice sociale », a ajouté Ousmane Senghor, invitant la jeunesse à soutenir « activement » la candidature de M. Yattassaye.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE-PATRONAT / Les entreprises victimes des émeutes de juin n’ont obtenu ‘’aucun dédommagement’’, selon Baïdy Agne

    SENEGAL-ECONOMIE-PATRONAT / Les entreprises victimes des émeutes de juin n’ont obtenu ‘’aucun dédommagement’’, selon Baïdy Agne

    Dakar, 11 sept (APS) – Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, déplore que les entreprises victimes des émeutes de juin dernier au Sénégal n’aient obtenu ‘’aucun dédommagement’’ de l’État.

    ‘’Le calme est revenu, y compris d’un point de vue financier pour les entreprises qui ont été touchées. Le seul problème pour ces entreprises, c’est qu’elles n’obtiennent aucun dédommagement, ni de l’État ni de la CEDEAO, [au moment où] ils appliquent des sanctions aux autres pays’’, a regretté M. Agne dans une interview accordée à Jeune Afrique et à RFI.

    ‘’Le sort des entrepreneurs n’est pas pris en compte’’ à la suite des émeutes consécutives à une condamnation judiciaire de l’opposant Ousmane Sonko, en juin dernier, a soutenu le président du CNP.

    Le Conseil national du patronat a déploré la perte de centaines de milliards de francs CFA dans de nombreux secteurs, après ces violentes manifestations.

    ‘’Des entreprises du secteur privé du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt des activités économiques quasi généralisé pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CA ont été perdus en investissements et en chiffres d’affaires’’, avait déclaré M. Agne, quelques jours après les émeutes.

    Parlant à Jeune Afrique et à RFI, il a relevé l’incapacité du secteur privé sénégalais à absorber le nombre de personnes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. ‘’Nous avons des populations jeunes. Au Sénégal, chaque année, à peu près 200.000 personnes arrivent dans le monde du travail. Or, la capacité du secteur privé aujourd’hui n’est pas suffisante pour les absorber’’, a souligné le président du CNP, l’une des plus grandes organisations patronales du pays.

    ‘’Pour le Sénégal, dans la relation d’État à État, on ne peut pas dire que le pays soit anti-France. Dans le secteur privé, nous n’avons pas de problèmes non plus parce que beaucoup d’entreprises françaises sont membres de notre organisation et nous avons les mêmes préoccupations dans l’environnement des affaires, dans nos discussions avec les administrations fiscales, douanières…’’ a répondu Baïdy Agne à une question relative au ‘’sentiment anti-français’’ en Afrique.

    ‘’En revanche, a-t-il signalé, on peut lire une volonté claire des Africains à être un peu plus souverains, à avoir une plus grande maîtrise de leur économie, de leur pays et de ce qu’ils font.’’

    Le président du CNP, président-directeur général, actionnaire ou investisseur de plusieurs entreprises plaide pour une plus grande implication du secteur privé local dans l’exécution des projets de l’État.

    ‘’Je pense que tout le monde est pour une préférence nationale. Sur les marchés, nous devons l’intégrer. Cela ne signifie pas donner carte blanche à la non-compétence, mais dans le contexte actuel, et, surtout dans des projets structurants, il faut que l’on puisse impliquer le secteur privé local’’, a dit M. Agne.

    ‘’Je suis favorable à cette solution’’, a-t-il insisté. ‘’On peut s’attendre à terme à une préférence panafricaine, continentale. Ainsi, l’Afrique sera plus forte face aux investisseurs venus d’autres continents.’’

    ESF/AKS