Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Cent soixante-neuf ressortissants sénégalais seront rapatriés du Maroc, ce week-end

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Cent soixante-neuf ressortissants sénégalais seront rapatriés du Maroc, ce week-end

    Dakar, 31 août (APS) – Cent soixante-neuf ressortissants du Sénégal séjournant irrégulièrement à Dakhla (Maroc) depuis mi-août seront rapatriés par voie terrestre au cours de ce week-end, a annoncé à l’APS une source diplomatique sénégalaise, jeudi.

    « Ils quitteront le Maroc, le samedi 2 septembre, et arriveront à Saint-Louis, le lendemain dans l’après-midi », précise la même source, sous le sceau de l’anonymat.

    Cinq Sénégalais « en convalescence » ont été rapatriés du Maroc, ce jeudi, « par voie aérienne », et « un autre le sera demain, vendredi », a-t-elle ajouté.

    Après le rapatriement des 169 Sénégalais prévu samedi, « seuls deux compatriotes parmi ce groupe seront encore à Dakhla en raison de leur état de santé », précise la même source.

    Ces deux Sénégalais sont hospitalisés à Agir, au Maroc. Ils regagneront leur pays « dès que leur santé le leur permettra », poursuit la même source.

    Au cours de ce mois, les autorités sénégalaises et leurs homologues marocaines ont rapatrié du Maroc des centaines de citoyens du Sénégal qui tentaient de se rendre en Europe en passant par ce pays d’Afrique du Nord à l’aide de pirogues.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les autorités priées d’accorder ‘’des grâces exceptionnelles’’ aux personnes détenues pour des délits mineurs ou des raisons politiques

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les autorités priées d’accorder ‘’des grâces exceptionnelles’’ aux personnes détenues pour des délits mineurs ou des raisons politiques

    Dakar, 31 août (APS) – La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) invite les autorités sénégalaises à accorder « des grâces exceptionnelles » aux citoyens détenus pour des délits mineurs et ayant déjà été jugés, et de remettre en liberté les personnes arrêtées pour l’expression de leur opinion ou leur participation à des manifestations.

    S’exprimant au nom de SOS/Paix, lors d’une conférence de presse, Moundiaye Cissé, l’un de ses dirigeants, a souhaité que les autorités du pays accordent « des grâces exceptionnelles » à tous les citoyens détenus pour des délits mineurs et ayant déjà fait l’objet d’un jugement, « afin d’apaiser le climat politique très tendu » au Sénégal.

    « Nous demandons à l’État d’accorder la liberté provisoire aux citoyens en détention préventive pour des délits mineurs liés aux manifestations et à l’expression de leur opinion », a déclaré Malick Diop, le président de la Plate-forme des acteurs non-étatiques, une organisation membre de SOS/Paix.

    Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’organisation non gouvernementale 3D (Démocratie, droits humains et développement), et les autres leaders d’organisations membres de SOS/Paix exhortent en même temps les détenus refusant de s’alimenter à « cesser la grève de la faim ».

    L’association d’organisations de la société civile a prévu, selon ses leaders, de rencontrer le ministre de la Justice et son collègue chargé de l’Intérieur pour leur demander de faire libérer les détenus.

    SOS/PAIX, constituée d’une vingtaine d’organisations, a également lancé un appel au « calme » et au « respect de l’État de droit » à l’endroit des jeunes.

    Ses dirigeants invitent par ailleurs les citoyens sénégalais à aller retirer leur carte d’électeur, qui est un « moyen efficace d’expression de la souveraineté populaire ».

    « Médiation »

    SOS/Paix appelle les leaders politiques et les militants des partis politiques à « adopter un comportement responsable » et à « cesser la diffusion de messages de nature à compromettre la stabilité sociale » du pays.

    Le regroupement d’organisations de la société civile va poursuivre sa « médiation », afin de « préserver la paix et la cohésion sociale, qui font du Sénégal un modèle démocratique ».

    Selon la plateforme des Forces vives du Sénégal F24, qui est constituée de partis politiques, d’organisations syndicales et de la société civile, quelque 1.062 personnes ont été placées en détention « pour leur opinion ou leur appartenance politique ».

    Beaucoup d’entre elles ont été arrêtées lors de manifestations interdites par les autorités administratives ou au cours des violences consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko – lui aussi est placé en détention – à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », dans le procès pour viol et menaces de mort que lui a intenté la demoiselle Adji Sarr.

    CN/LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / D’importantes rencontres d’Abdoulaye Baldé avec des dirigeants et des hommes d’affaires américains, selon l’APIX

    SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / D’importantes rencontres d’Abdoulaye Baldé avec des dirigeants et des hommes d’affaires américains, selon l’APIX

    Dakar, 31 août (APS) – Le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé, a pris part à la 123e conférence de l’Alliance des hommes d’affaires afro-descendants des États-Unis d’Amérique et de la diaspora, a appris l’APS de l’agence sénégalaise chargée des investissements et des grands travaux de l’État.

    Cette alliance constituée de la ‘’National Black Chamber of Commerce’’ et de la ‘’National Business Association’’ a tenu à faire de l’APIX l’‘’hôte de marque’’ de cette conférence, selon un communiqué de l’agence gouvernementale que dirige M. Baldé.

    ‘’En plus d’un grand panel sur le développement des affaires en Afrique, auquel a participé l’APIX, un ‘VIP Board Room’ s’est tenu. Entre projection de films sur les opportunités d’investissement au Sénégal et un exposé sur les avantages de l’environnement des affaires, marqué par un code des investissements favorable et une bonne législation sur les zones économiques spéciales, l’APIX a démontré que le Sénégal est devenu pour les investisseurs une destination incontournable’’, ajoute la même source.

    ‘’En même temps, à travers des rencontres B to B’’, Abdoulaye Baldé, ‘’par un plaidoyer fort, a pu convaincre de hautes personnalités, dont la vice-secrétaire d’État pour les Affaires en Afrique, madame Joy Basu, et la directrice du commerce, madame Terri Bach, que les États-Unis, dans leur politique de délocalisation des activités industrielles, devraient mettre l’accent sur la destination africaine en général, et sénégalaise en particulier’’.

    Le communiqué signale que M. Baldé ‘’a mis l’accent sur l’opportunité que constitue la ZLECAF (la zone de libre-échange continentale africaine), eu égard au boom démographique que connaît le continent’’.

    Selon le texte, il a ‘’également fait remarquer que le Sénégal, en termes d’avantages comparatifs, n’a rien à envier aux autres pays qui font un clin d’œil à l’investissement américain’’.

    ‘’C’est d’ailleurs pour tout cela qu’à l’issue du ‘VIP Board Room’, la [National Black Chamber of Commerce] et la [National Black Business Association], regroupées autour de la [Black National Alliance], ont pris date avec le Sénégal pour un roadshow qu’ils organisent dans la période du 3 au 12 novembre 2023 à Dakar’’, annonce le communiqué.

    ‘’Une visite d’immersion’’

    Le texte ajoute que le directeur général de l’APIX a effectué ‘’une visite d’immersion’’ en Alabama aussi, pour comprendre les origines de ce particularisme autour du renforcement du pouvoir des Afro-Américains des États-Unis dans le monde des affaires.

    À cette occasion, il a ‘’fait comprendre toute l’opportunité que constitue le marché africain pour les investisseurs en général, et particulièrement les investisseurs afro-américains’’.

    ‘’Les liens historiques entre cette communauté et l’Afrique sont un gage de solidarité économique’’, souligne le communiqué.

    Selon l’APIX, Abdoulaye Baldé a rencontré Derrick Brent, le sous-secrétaire d’État au Commerce, chargé de la Propriété intellectuelle, et Joan Hill, le chef du bureau fédéral pour le Développement des affaires.

    ‘’Cette rencontre a permis’’ à la partie américaine de ‘’rappeler les efforts que le gouvernement Biden a entrepris pour raffermir les relations d’affaires entre les États-Unis et le Sénégal, par la mise en place de fonds d’appui aux PME, ainsi que d’un fonds destiné aux projets ayant un caractère marqué pour la protection de l’environnement’’.

    Les autorités américaines rencontrées ont ‘’insisté sur le fait que les États-Unis s’orientent de plus en plus vers un encouragement des investissements en direction de l’Afrique’’.

    De même ont-elles fait part de leur disponibilité à ‘’soutenir les actions de notre pays visant à attirer ces investissements’’, écrit l’APIX.

    Une usine d’engrais de Petrosen

    Son directeur général ‘’a rappelé que le gouvernement’’ sénégalais ‘’ne ménage aucun effort pour attirer les investissements directs américains’’.

    ‘’Il a insisté sur le fait que les initiatives de l’APIX dans le développement des zones économiques spéciales vont aussi dans le sens de faciliter l’installation des entreprises américaines au Sénégal’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Auparavant, rapporte-t-il, un panel modéré par notre compatriote Mama Faye, du groupe Taaru Majeur, a permis de débattre des opportunités en Afrique.’’

    Lors de leur visite, le directeur général de l’APIX et ses collègues qui l’accompagnaient ont ‘’joué pleinement [leur] partition avec l’exposition des différents projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets effectué à l’occasion du forum ‘Invest in Senegal’’’, qui a eu lieu en juillet dernier à Diamniadio (ouest).

    C’est ainsi que des organismes publics du gouvernement américain, dont Prosper Africa, ont fait part de leur intention de participer à de gros projets comme celui d’une usine d’engrais de Petrosen’’, la Société des pétroles du Sénégal, a-t-on appris de l’agence sénégalaise.

    ‘’Exim Bank America aussi a dit sa disponibilité à accompagner les investisseurs américains dans leurs activités en Afrique, notamment au Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall demande au gouvernement d’accélérer les programmes en vue de l’achèvement des travaux publics

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall demande au gouvernement d’accélérer les programmes en vue de l’achèvement des travaux publics

    Dakar, 30 août (APS) – Le président de la République a demandé aux membres du gouvernement de veiller à ‘’l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions’’, en vue de l’achèvement des travaux publics en cours, avant le 2 avril.

    « Le chef de l’Etat a indiqué à chaque ministre l’impératif de la prise en charge des tâches régaliennes au quotidien et de la mobilisation des administrations et des structures parapubliques placées sous sa tutelle autour de l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, Macky Sall « a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale durant la période allant de septembre 2023 au 2 avril 2024 ».

    En juillet dernier, il a déclaré qu’il transmettra le pouvoir à son successeur, le 2 avril 2024, à la suite de l’élection présidentielle du 25 février.

    « Dans le contexte de l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent et de la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2024, le président de la République a demandé au Premier ministre de veiller à l’adoption prochaine, en Conseil des ministres, du PAP 3 sur la période 2024-2028 », écrit le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Le PAP 3 est la troisième phase du Plan Sénégal émergent, qui sera mise en œuvre de 2024 à 2028, après les phases 1 et 2, qui se sont déroulées de 2014 à 2018 et de 2019 à 2023.

    Le communiqué du Conseil du ministre annonce également que le chef de l’État a invité le gouvernement à « finaliser » la publication des résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

    S’agissant du volet social, ajoute la même source, « le président de la République a réaffirmé l’impératif de veiller au déploiement optimal des marqueurs d’équité sociale et territoriale ».

    Il s’agit de la réception des travaux en cours du PROMOVILLES, le Programme de modernisation des villes, « dans plusieurs communes prioritaires ciblées », de ‘’la mise en œuvre adéquate du Programme national de bourses de sécurité familiale et de la carte d’égalité des chances’’.

    Il s’agit aussi de « l’intensification de l’exécution des projets d’électrification et d’hydraulique rurale » et de « la réalisation des pistes de production, avec le PUDC, le PUMA et le Programme spécial de désenclavement (PSD) ».

    « Finaliser »la réhabilitation des chemins de fer entre Dakar et Tambacounda 

    « Concernant le PSD, le chef de l’État a demandé au Premier ministre et au ministre en charge des Infrastructures de proposer un sous-programme d’urgence de routes et pistes prioritaires à réaliser d’ici à mars 2024 », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon le texte, Macky Sall a tenu à « souligner […] l’impératif de finaliser les travaux de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, de la deuxième phase du TER (sur l’axe Diamniadio-AIBD) et du BRT, projet dont la fonctionnalité doit être assurée avant fin janvier 2024 ».

    Il a également été demandé aux membres du gouvernement concernés de « finaliser » la réhabilitation des chemins de fer entre Dakar et Tambacounda (est).

    Le chef de l’État a demandé au ministre des Pêches et de l’Économie maritime de veiller à la « finalisation » des travaux du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou (ouest) et d’assurer le suivi de la construction du port multifonction de Ndayane (ouest) et de ses « aménagements connexes ».

    La consigne présidentielle a été donnée au même ministre de faire pareillement pour « l’exploitation fonctionnelle du port de Ndakhonga (région de Fatick), en relation avec le port autonome de Dakar et les partenaires de l’État »

    « En outre, poursuit le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’État a rappelé l’importance de veiller à la réception fonctionnelle des infrastructures aéroportuaires prévues dans le cadre du Programme de reconstruction des aéroports régionaux, avec la mise en service de l’aéroport de Saint-Louis et la réception des travaux des aéroports de Ourossogui (région de Matam), de Tambacounda, de Kédougou, de Kolda et de Ziguinchor, en plus de l’extension de la piste actuelle de Sédhiou ».

    Macky Sall a rappelé également au Premier ministre, à la ministre de la Santé et de l’Action sociale, et à sa collègue chargée de l’Économie, ‘’l’urgence de veiller à la réception, dans les délais, des travaux de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, de l’ex-hôpital Aristide-Le-Dantec, de l’hôpital de Tivaouane, de l’hôpital de Matam […] et du Centre national d’oncologie de Diamniadio’’.

    « Par ailleurs, le chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’accélérer la mise en œuvre du programme de construction de 100. 000 logements », note le porte-parole du gouvernement.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Le CETUD et l’AGEROUTE rassurent les riverains après un « incident » survenu sur le chantier du BRT

    SENEGAL-TRANSPORTS / Le CETUD et l’AGEROUTE rassurent les riverains après un « incident » survenu sur le chantier du BRT

    Dakar, 29 août (APS) – Le CETUD et l’AGEROUTE tiennent à rassurer les populations à la suite de ce qu’ils considèrent comme un « incident » survenu sur le chantier du BRT à Grand-Yoff et rejettent l’existence d’un « dérapage » à ce sujet.

    « À la suite de l’incident survenu lors des essais statiques du BRT, à hauteur de Grand-Yoff, ce mardi 29 août 2023, le CETUD, l’AGEROUTE et Dakar Mobilité tiennent à rassurer le grand public », affirment ces trois structures dans un communiqué.

    « L’incident mineur est issu d’une manœuvre d’insertion d’un bus BRT de gabarit exceptionnel (19 mètres) dans la circulation générale », ce qui a « conduit à un accrochage avec une bordure de trottoir, qui ne peut être qualifié en aucun cas de dérapage », soutiennent-elles.

    Le CETUD, l’organisme public chargé des transports urbains de la région de Dakar, l’AGEROUTE, l’agence chargée de l’entretien des routes, et Dakar Mobilité précisent que les « essais » en cours sur le chantier du BRT « ont notamment pour objectif d’éviter ces situations lors de l’exploitation » du Bus Rapid Transit.

    Le but des essais effectués sur cette infrastructure de transport de masse en construction dans la région de Dakar est, selon le communiqué, de garantir son « fonctionnement optimal » après sa mise en service prévue en décembre prochain.

    « Nous sollicitons de nouveau l’implication active des populations riveraines pour libérer les emprises du BRT de toutes les occupations irrégulières, afin de garantir le déroulement des tests dans les meilleures conditions de performance et de sécurité », ajoutent les trois structures.

    Des médias ont signalé l’incident en question en précisant qu’il n’a engendré aucun dommage corporel ou matériel.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 entretient les Nations unies de la situation d’un millier de détenus, dont Ousmane Sonko (communiqué)

    SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 entretient les Nations unies de la situation d’un millier de détenus, dont Ousmane Sonko (communiqué)

    Dakar, 29 août (APS) – La plateforme des Forces vives du Sénégal F24 annonce avoir remis au bureau régional à Dakar du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) un « mémorandum sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal » et l’avoir entretenu du « traitement réservé à l’opposant Ousmane Sonko [et à] 1.062 autres citoyens détenus pour leur opinion ou leur appartenance politique ».

    « Une délégation de F24 conduite par son coordonnateur, Mamadou Mbodj, a rencontré, ce mardi 29 août 2023, le bureau régional du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, représenté par monsieur Ayeda Robert Kotchani »,  déclare la plateforme dans un communiqué parvenu à l’APS.

    « Etaient présents à cette rencontre Aliou Sané, Yolande Camara, Me Abdoulaye Tine, Aminata Touré et Fatou Blondin Diop », affirment ses leaders.

    Le communiqué de la plateforme réunissant des partis politiques et des organisations de la société civile ajoute que le représentant régional du HCDH, Ayeda Robert Kotchani, accompagné de plusieurs membres de l’institution, « a salué l’initiative avant de recevoir des mains du coordonnateur de F24 le mémorandum sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme au Sénégal ».

    Ce document a été « produit » par ladite plateforme, précise la même source.

    Elle ajoute que « la délégation a aussi, par une lettre, attiré l’attention de la représentation diplomatique du traitement réservé à l’opposant Ousmane Sonko [et à] 1.062 autres citoyens détenus pour leur opinion ou leur appartenance politique ».

    Des rencontres avec des institutions internationales, des représentations diplomatiques et des guides religieux

    « Cette rencontre marque le démarrage d’une série » que la plateforme F24 aura « avec des institutions internationales, des représentations diplomatiques et des guides religieux », affirme le communiqué.

    Ousmane Sonko, arrêté le 28 juillet, a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant placé sous mandat de dépôt le 31 juillet est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti.

    « Pastef […] a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko, aujourd’hui en grève de la faim en prison, était classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire.

    Pastef-Les patriotes et d’autres formations politiques constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Des investissements record d’IFC pour les pays africains (communiqué)

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Des investissements record d’IFC pour les pays africains (communiqué)

    Dakar, 28 août (APS) – La Société financière internationale, la branche chargée du secteur privé à la Banque mondiale, déclare avoir investi 11,5 milliards de dollars US, près de 7.000 milliards de francs CFA, dans 40 pays, entre juillet 2022 et juin dernier, ‘’soit le volume de financement annuel le plus important jamais opéré sur le continent’’.

    ‘’Entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, IFC a investi 11,5 milliards de dollars dans 40 pays, soit le volume de financement annuel le plus important jamais opéré sur le continent’’, annonce-t-elle dans un communiqué parvenu à l’APS.

    La Société financière internationale, plus connue de son sigle en anglais, IFC, ajoute avoir contribué à l’accélération de la transition énergétique du continent, au développement d’une industrie manufacturière plus verte et durable, et à l’accroissement du commerce intra-africain.

    Avec ce ‘’montant record’’ en matière d’investissement, au cours de son dernier exercice budgétaire, selon le communiqué.

    ‘’Ces investissements visent également à renforcer les petites entreprises et à stimuler la production alimentaire locale, y compris dans des environnements difficiles comme les régions fragiles et touchées par des conflits’’, ajoute la Société financière internationale.

    Elle affirme dans le détail avoir investi 1,12 milliard de dollars dans le financement du commerce en Afrique, 876 millions de dollars dans la transition énergétique du continent et 1,98 milliard de dollars destinés aux petites entreprises, pour les aider à ‘’se développer’’ et à ‘’créer des emplois’’.

    IFC a également investi 1,76 milliard de dollars pour renforcer la connectivité numérique, le développement des tours de télécommunication, l’accès au haut débit et à l’Internet mobile.

    Trois milliards et demi de dollars – des 11,5 milliards – sont allés à des financements à court terme, tandis que 3,1 milliards de dollars ont été mobilisés auprès d’autres investisseurs.

    ‘’Un secteur privé résilient, inclusif et plus vert’’

    Par ailleurs, 40 % des financements d’IFC pour son propre compte ont été consacrés à la lutte contre le changement climatique, et 48 % alloués à des pays à faible revenu, fragiles ou touchés par un conflit.

    ‘’Dans un contexte mondial difficile comme celui dans lequel nous évoluons actuellement, où les économies subissent les ondes de choc de crises multiples, nous nous engageons à redoubler d’efforts pour soutenir le développement d’un secteur privé résilient, inclusif et plus vert’’, a déclaré Sérgio Pimenta, vice-président d’IFC pour l’Afrique.

    La Société financière internationale cherche à ‘’fournir des infrastructures et des solutions numériques tout en luttant contre l’insécurité alimentaire et le changement climatique’’ en Afrique, ajoute le communiqué en citant M. Pimenta.

    ‘’Soutenir plus d’innovations et de financements dans le secteur privé pour faire face au changement climatique, combler les inégalités entre les sexes et accompagner l’essor de la prochaine génération d’entrepreneurs sont autant de priorités à l’agenda de nos activités de l’année écoulée’’, a-t-il poursuivi.

    IFC rappelle avoir octroyé un financement de 242 millions d’euros, environ 146,7 milliards de francs CFA, à Sococim Industries, l’un des principaux fabricants de ciment au Sénégal.

    Au cours du dernier exercice, l’Initiative d’IFC sur la fragilité en Afrique a apporté son soutien à 18 projets de services-conseil axés sur le développement des capacités du secteur privé dans les marchés les plus embryonnaires et fragiles, selon le communiqué.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le mouvement ALSAR propose la candidature de Mamadou Racine Sy

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : le mouvement ALSAR propose la candidature de Mamadou Racine Sy

    Dakar, 25 août (APS) – And Liguey Sénégal ak Racine (ALSAR), un nouveau mouvement politique, a déclaré, vendredi, à Dakar, avoir investi l’homme d’affaires Mamadou Racine Sy candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Le mouvement ALSAR recommande fortement la candidature de Mamadou Racine Sy à la présidence de la République du Sénégal’’, a annoncé Mamadou Hady Ly, son coordonnateur.

    ‘’Cette candidature est une demande sociale. Elle est d’autant plus nécessaire […] qu’elle est portée par des personnes du troisième âge, des femmes et des jeunes, qui voient en Mamadou Racine Sy le candidat de l’espoir’’, a ajouté M. Ly lors d’un rassemblement de cette organisation.

    Les membres de ce nouveau mouvement politique invoquent les ‘’services éminents’’ que l’homme d’affaires, président-directeur général de l’hôtel King Fahd, homme d’affaires de premier plan et membre de conseils d’administration de plusieurs entreprises ‘’a rendus à la nation sénégalaise’’.

    Le Sénégal a besoin d’un dirigeant capable d’‘’aplanir les clivages qui fissurent la cohésion nationale’’ et de ‘’cimenter le pacte social républicain’’, affirme ALSAR, considérant Mamadou Racine Sy comme le profil idéal pour y arriver.

    M. Sy est également présenté par ses partisans comme ‘’le candidat d’une économie tournée vers l’émergence’’.

    Maire de Podor (nord), il dirige le conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal et est administrateur d’autres sociétés.

    ‘’En tant que capitaine d’industrie, Mamadou Racine Sy a certainement toutes les qualités requises pour perpétuer la dynamique de performance économique initiée par le président Macky Sall’’, a soutenu Adja Mame Fama Camara, la présidente de l’association des femmes du mouvement ALSAR.

    DOB/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en relief les assises des médias et la désignation du candidat de BBY pour la prochaine présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en relief les assises des médias et la désignation du candidat de BBY pour la prochaine présidentielle

    Dakar, 25 août (APS) – Les assises de la presse et les candidatures à la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 sont les sujets les plus commentés par les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    ‘’Les jeunes reporters listent les maux qui gangrènent la profession’’ de journaliste, lit-on dans Sud Quotidien.

    ‘’Les assises nationales des médias ont été lancés […] Après l’installation des six commissions, les acteurs de la presse sénégalaise vont travailler pendant trois mois pour trouver des solutions, les meilleurs pour le secteur’’, note WalfQuotidien.

    L’Observateur affirme que ‘’le but est très clair’’. Il s’agit de ‘’faire en sorte d’avoir une presse plus professionnelle’’ et de ‘’trouver des solutions aux difficultés économiques que rencontrent les médias’’, explique-t-il.

    ‘’Nous vivons dans une précarité totale’’, a déclaré une représentante de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) en s’adressant, selon L’As, aux patrons des entreprises de presse.

    ‘’La presse ose l’exorcisme’’

    Prenant part à cette rencontre, Mactar Silla, ancien directeur général de la RTS, estime, selon Tribune, que ‘’les médias doivent être le catalyseur de l’émergence’’ à laquelle aspirent l’économie sénégalaise.

    ‘’Qu’on s’arrête, qu’on se regarde dans les yeux et qu’on pointe du doigt les manquements et obsolescences de notre [profession], afin d’imaginer des solutions pérennes’’, note L’info en citant le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Ahmadou Bamba Kassé.

    ‘’La presse ose l’exorcisme’’, titre Le Soleil, ajoutant qu’‘’enfin, les assises vont pouvoir se tenir’’.

    ‘’La presse sera correcte lorsque les jeunes reporters seront mieux [traités]’’, a déclaré la représentante de la CJRS.

    Macky Sall, que les leaders des partis membres de BBY ont laissé le soin de désigner le candidat de ladite coalition, doit faire ‘’un choix à hauts risques’’, selon Kritik’.

    ‘’Si Macky Sall tire le mauvais choix pour maintenir les chances de son [camp] de rempiler au pouvoir, ce sera la catastrophe pour ses lieutenants’’, avertit-il.

    Source A évoque les ‘’restrictions’’ figurant dans le nouveau code électoral en vertu duquel ‘’les candidats à la candidature de Benno [n’étant pas été] choisis par Macky Sall ne peuvent pas présenter des candidatures indépendantes’’.

    ‘’En modifiant en douce l’article 57 du code électoral, pouvoir et opposition ont voulu empêcher toute rébellion interne à l’approche d’une élection’’, explique Source A.

    ‘’Par conséquent, ajoute le journal, tout responsable politique ayant choisi de quitter [sa formation politique] pour être candidat à la présidentielle devra […] louer un parti.’’

    WalfQuotidien évoque la ‘’lenteur intrigante’’ de la désignation du candidat de BBY.

    ‘’Les choses se compliquent davantage pour Ousmane Sonko’’

    ‘’Le Premier ministre, Amadou Bâ, semble être le candidat le mieux indiqué de Benno pour la présidentielle de 2024 […] Mais avec l’interférence d’autres postulants et la longue attente, la position du président Macky Sall laisse une once d’espoir à ses rivaux’’, commente-t-il.

    Sud Quotidien affirme que ‘’l’explosion du nombre de candidatures aux antagonismes affichés au sein du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République, et la détermination de certains membres des partis alliés à prendre leur destin en main […] menacent l’ambition de [Macky Sall] de voir sa coalition unie’’.

    ‘’Le candidat de Benno Bokk Yaakaar doit […] être un fédérateur’’, rapporte Le Soleil en citant la députée Adji Mergane Kanouté.

    Elle ajoute que le leader que se choisira BBY ‘’ne doit être pas être dans un carcan, ni être clanique’’. BBY peut bien trouver une ‘’candidat consensuelle’’, soutient Mme Kanouté.

    Les quotidiens évoquent aussi les nouvelles poursuites judiciaires visant Ousmane Sonko, à qui l’agent judiciaire de l’État va réclamer des ‘’réparations’’ pour les conséquences des manifestations survenues au cours des derniers mois.

    L’annonce faite par les avocats de l’agent judiciaire de l’État font croire à Tribune que ‘’Macky Sall lorgne le patrimoine [d’Ousmane] Sonko’’.

    ‘’Les choses se compliquent davantage pour l’opposant Ousmane Sonko. L’État du Sénégal s’est constitué partie civile dans son dossier et a mis en place un pool d’avocats pour réclamer des dommages et intérêts au maire de Ziguinchor’’, lit-on dans L’As.

    ‘’Il est à rappeler qu’au cours des diverses manifestations, affirme L’Observateur en citant les avocats défendant les intérêts de l’État, des biens publics ont été la cible des casseurs.’’

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les assises de la presse et d’autres sujets dans les quotidiens de ce jeudi  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les assises de la presse et d’autres sujets dans les quotidiens de ce jeudi  

    Dakar, 24 août (APS) – Les quotidiens abordent des sujets très variés pour leur livraison de ce jeudi, qui vont des assises de la presse sénégalaise aux rapports qu’entretient la société civile avec la politique.

    Il sera procédé, à partir de ce jour, à une ‘’radioscopie du quatrième pouvoir’’, les médias, note Sud Quotidien.

    Le but des assises de la presse est de ‘’faire en sorte que nous ayons une presse plus professionnelle’’, explique au journal le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, Mamadou Thior.

    ‘’Il est bon, quand vous faites un travail, de vous arrêter de temps en temps pour faire le point’’, ajoute Thior.

    ‘’Attaques et menaces contre des journalistes, précarité des entreprises de presse et environnement économique non viable, arrestations, difficiles conditions de travail, non-respect des règles d’éthique et de déontologie pour certains, problématique de la gouvernance des médias, baisse de la qualité, etc. La presse souffre de plusieurs maux au Sénégal’’, constate Sud Quotidien.

    Le Quotidien pose la question de savoir si on peut vraiment sauver les médias sénégalais. ‘’Sommes-nous encore capables de leur insuffler du panache et de la superbe au cœur d’une société de misère morale et intellectuelle, qui produit du fait divers comme vie politique et vous sert de l’obscurantisme en guise d’aventure spirituelle ?’’ s’interroge-t-il.

    ‘’Quand bien même de talentueux journalistes rempliraient les salles de rédaction, quelle sorte d’actualité pourraient-ils bien fournir à un public d’ignares, d’incultes et de paresseux de la comprenette ?’’ se demande encore Le Quotidien.

    ‘’Le contrôle judiciaire se dessine pour Ousmane Sonko’’

    Bés Bi Le Jour annonce, pour sa part, que 59 migrants partis de Mbour (ouest) sont portés disparus depuis deux semaines.

    ‘’Huit membres de ma famille ont embarqué dans cette pirogue’’, déclare une Mbouroise au journal en parlant de l’embarcation dont on est sans nouvelle des passagers.

    L’info note, à la suite d’un atelier consacré à la politique gouvernementale de lutte contre la migration irrégulière, que ‘’l’État veut arrêter l’hémorragie’’.

    ‘’Le jeu trouble de la société civile’’, titre Kritik’. ‘’Des politiciens encagoulés, des opposants qui se cachent derrière le rideau citoyen, des manipulateurs et des calculateurs froids, qui surfent sur les conflits politiques pour un positionnement social’’, observe Kritik’.

    Il estime que ‘’la société civile n’a plus bonne presse au Sénégal, même si son rôle vanté de vigie reste une garantie réelle pour [le] pays’’.

    L’As s’est entretenu avec l’administrateur de Gaïndé 2000, une entreprise spécialisée dans la digitalisation de l’économie. Ibrahima Nour Eddine Diagne explique en quoi l’intelligence artificielle est à la fois ‘’une menace’’ et concentre d’‘’énormes opportunités’’.

    ‘’Le contrôle judiciaire se dessine pour Ousmane Sonko’’, déclare Tribune, faisant état d’une ‘’médiation du khalife général des mourides’’, laquelle ‘’devrait aboutir à la mise sous contrôle judiciaire’’ de l’opposant arrêté depuis près d’un mois.

    ‘’Nos bâtiments sont-ils sûrs ? Personne ne sait’’

    WalfQuotidien relaye les commentaires faits par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo sur l’arrestation d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti. ‘’Hier, en conférence de presse, l’ancien président ivoirien […] n’y est pas allé avec un bouquet de fleurs […] Au contraire !’’ lit-on dans le journal.

    ‘’Tout le monde a fait son tour chez le coiffeur Gbagbo, qui a tondu en rafales’’, ajoute WalfQuotidien en relayant les critiques faites par l’ancien chef d’État à Mohamed Bazoum, l’ex-président nigérien, à Alassane Ouattara et à Macky Sall.

    L’Observateur s’est intéressé aux candidatures à la candidature de Benno Bokk Yaakaar, la majorité présidentielle. ‘’Il est fort à parier que la coalition Benno Bokk Yaakaar va connaître des candidatures dissidentes’’, affirme-t-il.

    ‘’Tourner le dos au candidat qui sera choisi par le président Macky Sall et faire cavalier seul serait un énorme risque à prendre pour les [autres] candidats à la candidature de Benno Bokk Yaakaar’’, prévient L’Observateur.

    Le Soleil annonce l’arrestation de trois femmes soupçonnées d’avoir commis des actes de ‘’sabotage’’ sur le réseau d’assainissement de Touba (centre).

    ‘’Nos bâtiments sont-ils sûrs ? Personne ne sait […] Avec des matériaux bas de gamme, une main-d’œuvre non qualifiée, on se retrouve avec des bâtiments dont les fissures sont cachées par des carreaux’’, commente Le Quotidien à la suite de la mort de cinq personnes dans l’effondrement d’un bâtiment à Rufisque (ouest).

    ESF