Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • MAURITANIE-SENEGAL-FINANCES / Ousmane Sonko déclare avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur les ‘’dérapages’’ financiers     

    MAURITANIE-SENEGAL-FINANCES / Ousmane Sonko déclare avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur les ‘’dérapages’’ financiers    

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé, lundi, à Nouakchott, avoir reçu le rapport de la Cour des comptes sur les ‘’dérapages volontairement cachés’’ des finances publiques par Macky Sall et certains de ses collaborateurs.

    ‘’J’ai reçu hier le rapport de la Cour des comptes. Bientôt, les choses seront claires. Les Sénégalais connaîtront bientôt l’étendue du gaspillage’’, a déclaré M. Sonko lors d’une rencontre avec des Sénégalais vivant en Mauritanie.

    En août dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en cause la gestion des finances publiques de son prédécesseur, Macky Sall.

    Il avait dénoncé ‘’des dérapages volontairement cachés’’ et ‘’une évolution incontrôlée de la masse salariale, de la dette et des intérêts de la dette’’.

    Il a été demandé à la Cour des comptes de vérifier les ‘’dérapages’’ présumés.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/MTN

  • MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : les ressortissants du Sénégal réclament la création d’une école sénégalaise à Nouakchott

    MAURITANIE-SENEGAL-MIGRATION / Mauritanie : les ressortissants du Sénégal réclament la création d’une école sénégalaise à Nouakchott

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 14 jan (APS) – Des dirigeants d’associations de ressortissants sénégalais vivant en Mauritanie ont réclamé au Premier ministre, Ousmane Sonko, lundi, à Nouakchott, l’ouverture d’une école sénégalaise dans cette ville et une assistance judiciaire à ceux d’entre eux vivant dans les prisons de ce pays voisin.

    Selon Assane Guèye et Ngoné Ndione, deux des dirigeants de ces associations, la satisfaction de la première revendication permettra aux Sénégalais de mieux scolariser leurs enfants.

    Ils ont salué la promesse faite par le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale, de créer une ‘’haute autorité’’ chargée des Sénégalais vivant à l’étranger et de prolonger de cinq à dix ans la durée de validité des passeports sénégalais.

    Ousmane Sonko a rencontré des centaines de Sénégalais au palais des Congrès de Nouakchott, à l’occasion de sa visite de travail en Mauritanie.

    Les dirigeants des associations de ressortissants sénégalais établis en terre mauritanienne souhaitent aussi qu’une assistance judiciaire soit apportée à leurs compatriotes vivant dans les prisons de la Mauritanie. ‘’Nous vous demandons de veiller à ce que les Sénégalais emprisonnés, dont certains sont condamnés à la prison à vie, soient assistés par des avocats’’, a dit Ngoné Ndione.

    ‘’Nous demandons aux Sénégalais de respecter les lois des pays où ils vivent’’

    Un délégué des Sénégalais de Nouadhibou a réclamé la nomination d’un consul général sénégalais pour cette ville, en remplacement du consul honoraire.

    ‘’Nous n’avons jamais vu une autorité sénégalaise à Nouadhibou. L’ancien président Abdoulaye Wade est le seul dirigeant sénégalais à avoir rendu visite à ses compatriotes dans cette ville’’, a-t-il affirmé, se réjouissant de l’annonce de la visite d’Ousmane Sonko à Nouadhibou, ce mardi.

    La communauté sénégalaise de ladite ville, la plus grande du pays après Nouakchott, a demandé aussi au Premier ministre de mettre à sa disposition une ambulance.

    Ngoné Ndione souhaite que les bus de Sénégal Dem Dikk assurent régulièrement le transport des passagers entre la Mauritanie et le Sénégal.

    Répondant aux doléances des ressortissants sénégalais vivant en Mauritanie, Ousmane Sonko a promis de ‘’faciliter leur séjour et leur établissement’’ dans ce pays. ‘’Cela se fera dans le respect de la souveraineté et des lois des pays où vivent les ressortissants sénégalais’’, a affirmé M. Sonko.

    ‘’Nous n’acceptons pas que des injustices soient infligées à des Sénégalais, nous ne voulons pas que leurs droits soient violés. Nous demandons aussi aux Sénégalais de respecter les lois des pays où ils vivent’’, a recommandé M. Sonko à ses compatriotes.

    ‘’Quoi que vous puissiez dire, vous vivez en paix en Mauritanie. Personne d’entre vous n’est torturé ici. Vous êtes biens accueillis ici’’, leur a-t-il dit, ajoutant : ‘’Nous devons respecter et bien traiter les étrangers vivant parmi nous.’’

    Le Premier ministre déclare que ‘’c’est difficile pour [le gouvernement] de savoir combien de Sénégalais vivent en Mauritanie’’. Des efforts seront fournis pour savoir combien ils sont, a-t-il assuré.

    ‘’Avec la Mauritanie, nous devons avoir de bonnes relations’’

    ‘’Nous ne sommes pas ici pour des raisons politiques. Nous sommes ici en tant que Premier ministre du Sénégal. Nous sommes ici au nom de tous les Sénégalais’’, a-t-il précisé en s’adressant à ses compatriotes, parmi lesquels les militants de Pastef, le parti au pouvoir, étaient présents en nombre.

    ‘’Nous avons opté pour le panafricanisme, ce qui nous emmène à commencer notre politique de coopération par les voisins’’, a rappelé Ousmane Sonko, ajoutant : ‘’Avec la Mauritanie, nous devons avoir de bonnes relations.’’

    Il s’est réjoui de l’‘’ouverture’’ et de la ‘’disponibilité des autorités mauritaniennes’’ envers leurs homologues du Sénégal.

    En plus de leur proximité géographique, le Sénégal et la Mauritanie partagent des ressources naturelles, dont le gisement de gaz naturel situé sur leur frontière maritime commune, qu’ils ont décidé d’exploiter ensemble, a-t-il dit.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/MTN

  • MAURITANIE-SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : un comité technique mixte sera mis en place pour superviser les travaux, selon Ousmane Sonko

    MAURITANIE-SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Pont de Rosso : un comité technique mixte sera mis en place pour superviser les travaux, selon Ousmane Sonko

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 13 jan (APS) – Un comité sera créé par la Mauritanie et le Sénégal pour travailler à l’achèvement de la construction du pont de Rosso, situé à la frontière des deux pays, en vue de sa livraison d’ici à juillet 2026, a annoncé le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lundi, dans la capitale mauritanienne.

    Le comité sera chargé de ‘’lever les dernières équivoques’’ liées à la réalisation de cette infrastructure, a dit M. Sonko lors d’une réunion avec son homologue mauritanien, Mohamed Ould Diay.

    Selon lui, les travaux du pont ont atteint un taux d’exécution de 30 %.

    D’une longueur de 1,5 kilomètre, le pont de Rosso enjambera le fleuve Sénégal pour relier le sud de la Mauritanie au nord du Sénégal. Son coût global est de 88 millions d’euros, soit 57,7 milliards de francs CFA.

    Les travaux de construction de cet ouvrage ont été lancés en 2021 par les présidents mauritanien et sénégalais.

    ‘’Une intensification des relations bilatérales’’

    S’exprimant en présence de plusieurs ministres sénégalais et mauritaniens, Ousmane Sonko a salué le ‘’partenariat stratégique’’ noué par les deux pays autour du gisement de gaz naturel Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé sur la frontière du Sénégal avec la Mauritanie. ‘’GTA, qui symbolise notre partenariat stratégique autour du gaz et du pétrole, est un exemple de réussite de partenariat Sud-Sud porté de surcroît par deux pays voisins’’, a dit Ousmane Sonko.

    Une réunion interministérielle de coordination du projet d’exploitation de ce gisement s’est tenue les 19 et 20 décembre 2024 à Nouakchott, a rappelé M. Sonko.

    Plusieurs rencontres bilatérales se sont déroulées en 2024 entre les deux pays, à Dakar et à Nouakchott, ainsi que plusieurs visites officielles, dont le premier voyage à l’étranger du président Bassirou Diomaye Faye, réservé à la Mauritanie.

    Tout cela doit pousser la Mauritanie et le Sénégal à parler désormais d’une ‘’seule voie’’, selon Ousmane Sonko.

    ‘’Je vous disais tantôt (…) que nos deux pays doivent désormais ne parler que d’une seule voix’’, a-t-il affirmé en présence de Mohamed Ould Diay et de plusieurs ministres sénégalais et mauritaniens.

    ‘’Je vous renouvelle (…) mon entière disponibilité à œuvrer avec vous au renforcement des liens d’amitié fraternels unissant nos deux peuples et à la consolidation du partenariat stratégique qui existe entre nos deux pays’’, a poursuivi Ousmane Sonko, saluant ‘’une intensification des relations bilatérales sénégalo-mauritaniennes sous l’impulsion des présidents Bassirou Diomaye Diakhar Faye et Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani’’.

    La Mauritanie et le Sénégal ont, ‘’au fil des années, établi de solides rapports de confiance basés sur le respect mutuel, ce qui leur a permis de relever les nombreux défis qui se sont dressés devant eux’’, a souligné M. Sonko.

    ‘’Sincérité’’

    ‘’Votre présence aujourd’hui parmi nous, tout en attestant de la profondeur des liens historiques qui unissent nos deux pays frères, traduit avec force la solide volonté de nos dirigeants respectifs […] à toujours œuvrer au renforcement de nos relations bilatérales, à diversifier et à élargir les cadres de coopération entre nos deux pays’’, a affirmé Mohamed Ould Diay.

    Il estime que ‘’rien n’illustre mieux la sincérité de cette volonté commune que l’honneur fait à la Mauritanie d’avoir été choisie par […] le président Bassirou Diomaye Faye comme destination de son premier voyage à l’extérieur, après sa brillante élection’’.

    Les deux pays ont en commun ‘’un islam sunnite et tolérant, porté par des chefs et d’éminents érudits’’, selon le chef du gouvernement mauritanien.

    La Mauritanie et le Sénégal ont contribué à la réalisation ‘’de grands projets’’, dont l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), a-t-il rappelé.

    L’OMVS est considérée dans le monde comme un modèle de gestion des bassins hydrographiques, a-t-il dit en se réjouissant du projet commun d’exploitation du gisement gaz naturel de GTA et de la construction du pont de Rosso à la frontière des deux pays.

    ‘’Une complémentarité qui enrichit et fortifie’’

    Le Sénégal et la Mauritanie sont dans ‘’une complémentarité qui enrichit et fortifie nos deux nations’’, a poursuivi Mohamed Ould Diay, exhortant Dakar et Nouakchott à ‘’renforcer [leurs] relations bilatérales et à explorer le moyen le plus à même de les […] diversifier’’.

    Ousmane Sonko est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée essentiellement à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, il est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, chargé des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    ESF/ASG/ADL

  • MAURITANIE-SENEGAL-COOPERATION / Ousmane Sonko à Nouakchott pour une visite de travail sur l’énergie, les transports, la sécurité et la migration

    MAURITANIE-SENEGAL-COOPERATION / Ousmane Sonko à Nouakchott pour une visite de travail sur l’énergie, les transports, la sécurité et la migration

    De l’envoyé spécial de l’APS, Souleymane Faye

    Nouakchott, 12 jan (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est arrivé dimanche soir à Nouakchott pour une visite officielle de deux jours consacrée essentiellement à l’énergie, aux transports, à la sécurité et à la migration, lundi 13 et mardi 14 janvier, a constaté l’APS.

    Pour cette visite également dite d’amitié et de travail, le chef du gouvernement est accompagné de plusieurs ministres, dont Yassine Fall, chargée de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, et Jean Baptiste Tine, celui de l’Intérieur et de la Sécurité publique.

    Birame Souleye Diop, le ministre chargé de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Yankhoba Diémé, celui des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et Fatou Diouf, la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, y prennent part.

    La délégation conduite par Ousmane Sonko comprend aussi les directeurs généraux de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux, Bakary Séga Bathily, et de la Société des pétroles du Sénégal, Alioune Guèye.

    Elle a été accueillie à l’aéroport international de Nouakchott par plusieurs personnalités mauritaniennes, dont le Premier ministre, Moctar Ould Diay.

    ‘’Saisir toutes les opportunités d’investissement’’

    Des Mauritaniens et des ressortissants sénégalais sont sortis en nombre pour accueillir Ousmane Sonko et les ministres qui l’accompagnent. Des militants de Pastef habillés aux couleurs du parti au pouvoir étaient également présents.

    Au cours de sa visite, ‘’le Premier ministre va rencontrer le patronat mauritanien, en présence des acteurs du privé sénégalais, pour les encourager à créer des joint-ventures et à saisir toutes les opportunités d’investissement’’, indiquent des documents des deux gouvernements.

    Il va rencontrer le président mauritanien, Mohammed Ould Cheikh El Ghazouani, au second jour de sa visite, mardi 14 janvier, au palais présidentiel.

    M. Sonko ‘’compte aborder avec son homologue mauritanien certains dossiers stratégiques dans les domaines, entre autres, de l’énergie, des transports, de la sécurité et des conditions de séjour et d’établissement’’, précise la Primature du Sénégal.

    Le programme de la visite comprend des réunions ministérielles bilatérales prévues lundi 13 janvier au matin, selon des documents reçus des deux parties.

    Ces discussions porteront sur le projet de création d’un secrétariat sénégalo-mauritanien chargé de la coopération et du développement, la migration irrégulière, les conditions de séjour et d’établissement des ressortissants sénégalais et mauritaniens entre les deux pays, et la construction du pont de Rosso.

    Des ‘’échanges économiques et commerciaux très modestes’’

    Un entretien entre Ousmane Sonko et son homologue de la Mauritanie est prévu le même jour, de même qu’une réunion élargie aux ministres des deux pays.

    Le programme national de développement ‘’Sénégal 2050’’ sera présenté à des investisseurs des deux pays.

    Seront évoqués aussi ‘’les échanges économiques et commerciaux qui sont très modestes’’, entre les deux pays, ‘’au regard de l’énorme potentiel de coopération existant de part et d’autre’’.

    Le Premier ministre mauritanien, Moctar Ould Diay, et son homologue du Sénégal, Ousmane Sonko, à l’aéroport international de Nouakchott

    ‘’De 43,1 milliards de francs CFA en 2019, les flux commerciaux entre les deux pays se sont établis à 67,4 milliards en 2023’’, indique la Primature du Sénégal.

    Elle annonce une rencontre du Premier ministre avec la communauté sénégalaise vivant en Mauritanie.

    Sont attendues de la visite d’Ousmane Sonko en Mauritanie ‘’des retombées positives, qui contribueront au raffermissement des liens d’amitié et de solidarité unissant les peuples sénégalais et mauritanien’’.

    Un ‘’partenariat stratégique’’

    ‘’La coopération entre le Sénégal et la Mauritanie […] a connu un net regain de dynamisme depuis l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye’’, affirme le gouvernement sénégalais.

    Il rappelle que M. Faye, élu en mars dernier, a effectué trois visites officielles en Mauritanie, et son homologue mauritanien est allé deux fois au Sénégal au cours de la même période.

    ‘’De nombreuses visites ministérielles ont également eu lieu durant cette période, parmi lesquelles celles des ministres de l’Agriculture et de l’Élevage, du Pétrole, de l’Energie et des Mines, des Pêches, ainsi que des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens’’, ajoute le gouvernement.

    De nombreux Mauritaniens et des Sénégalais vivant en Mauritanie à l’accueil d’Ousmane Sonko

    Le premier forum économique sénégalo-mauritanien s’est tenu les 30 septembre et 1er octobre 2024 à Dakar, une rencontre suivie de la 13e session de la grande commission mixte de coopération entre les deux pays, les 4 et 5 novembre 2024 à Nouakchott.

    ‘’Ces différentes visites et rencontres témoignent d’une intensification sans précédent de la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie, sous l’impulsion des plus hautes autorités des deux pays’’, souligne la Primature du Sénégal.

    Elle signale que ‘’cette dynamique très positive s’opère dans le cadre du partenariat stratégique autour du gaz et du pétrole, symbolisé par le GTA (le gisement de gaz naturel situé sur la frontière maritime des deux pays), qui demeure un exemple de réussite d’un partenariat Sud-Sud, de surcroît porté par deux pays voisins’’.

    ESF/AB

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Air Sénégal veut diversifier ses activités et restaurer son équilibre financier avant la fin de l’année, selon son directeur général

    SENEGAL-TRANSPORTS / Air Sénégal veut diversifier ses activités et restaurer son équilibre financier avant la fin de l’année, selon son directeur général

    Dakar, 11 jan (APS) – La compagnie Air Sénégal s’est lancée dans une entreprise de diversification de ses activités en même temps qu’elle s’apprête à desservir les villes de Kédougou (sud-est), Ourossogui, Saint-Louis (nord) et Tambacounda (est), à négocier un moratoire de sa dette et à restaurer son équilibre financier avant la fin de l’année, a annoncé à l’APS son directeur général, Tidiane Ndiaye.

    ‘’Air Sénégal aspire à retrouver son équilibre financier d’ici à la fin de l’année’’, a assuré M. Ndiaye.

    Dans une interview donnée à l’APS, il annonce que la compagnie nationale de transport aérien a acquis quatre avions de type LET L-410 de 19 places destinés aux vols domestiques, ceux effectués à l’intérieur du pays.

    Ces avions ‘’vont nous permettre de transporter des passagers à Saint-Louis, Kédougou, Tambacounda et Ourossogui’’, a dit Tidiane Ndiaye, affirmant que sept vols de la compagnie arrivent chaque semaine à Cap Skirring, dans la région de Ziguinchor (sud).

     

    Selon son directeur général, Air Sénégal cherche à diversifier ses activités, dans le cadre du projet de hub aérien que tentent de construire les autorités sénégalaises.

    ‘’Pour que la compagnie puisse gagner de l’argent, nous sommes en train de réfléchir à sa diversification, avec l’aide des autorités. Il faut, pour cela, mener diverses activités’’, a expliqué M. Ndiaye, soulignant qu’‘’il ne peut pas y avoir un hub aérien sans une compagnie très forte’’.

    ‘’Transporter des passagers seulement ne peut pas faire gagner de l’argent’’, a-t-il soutenu.

    Les dettes d’Air Sénégal s’élèvent à ‘’une centaine de milliards de francs CFA’’, a dit Tidiane Ndiaye. ‘’La compagnie perdait 3,6 milliards de francs CFA par mois, ce qui faisait plus de 40 milliards par an […] La dette est là !’’

    Il rappelle que ‘’la compagnie a entamé des discussions avec ses partenaires’’ en vue du paiement de ses dettes. ‘’La compagnie a bien réduit son déficit et nous travaillons, avec nos partenaires, à une sorte de moratoire…’’

    ‘’Des partenariats très forts’’

    Air Sénégal a noué des partenariats avec plusieurs compagnies aériennes, celles d’Afrique de l’Ouest pour la plupart, selon son directeur général. ‘’La compagnie ne desservant plus l’Afrique centrale, elle a signé des accords commerciaux avec Air Côte d’Ivoire, ASKY Airlines, Air Burkina, etc. Aujourd’hui, un passager disposant d’un billet d’Air Sénégal peut voyager avec ASKY, la Royal Air Maroc, Air France, et vice versa […] Les compagnies entretiennent des partenariats très forts’’, a-t-il dit.

    Tidiane Ndiaye déclare avoir fait de la régularité des vols, de la maintenance des avions et de la concentration des dessertes en Afrique de l’Ouest les bases de la relance de la compagnie nationale.

    Nommé à la tête d’Air Sénégal en août dernier, M. Ndiaye dit avoir remarqué que seuls 35 % des vols étaient réguliers et s’effectuaient sans retard. Près de six mois après sa nomination, il espère avoir trouvé des solutions à certains problèmes de la compagnie nationale.

     

    Seuls cinq des huit avions d’Air Sénégal fonctionnent actuellement, les trois autres étant en maintenance, selon M. Ndiaye.

    L’un des piliers de la relance de la compagnie consiste à concentrer les vols en Afrique de l’Ouest en supprimant la desserte de certaines villes européennes, a-t-il dit.

    À ce jour, Paris est la seule ville européenne où atterrissent les avions de la compagnie nationale sénégalaise, qui assure 10 vols par semaine à destination d’Abidjan, sept vols par semaine pour Bamako et Ouagadougou.

    Selon Tidiane Ndiaye, Air Sénégal a 14 destinations en Afrique. Il a annoncé l’ouverture prochaine d’autres destinations, dont Niamey, la capitale du Niger.

    CS/ESF/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens abordent des sujets économiques en priorité

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens abordent des sujets économiques en priorité

    Dakar, 10 jan (APS) – Les quotidiens se préoccupent surtout de l’actualité économique pour leur édition de ce vendredi, le journal EnQuête évoquant des ‘’tensions’’ du marché international à l’origine d’une ‘’équation complexe’’ pour les autorités sénégalaises.

    ‘’Les ménages peinent à voir l’impact sur le marché [local] de l’enveloppe de 53 milliards de francs CFA destinée à alléger le coût de la vie’’, affirme le même quotidien, ajoutant : ‘’Face aux tensions, les grossistes contournent la loi en alimentant un commerce parallèle lucratif.’’

    ‘’Après avoir réduit l’opposition à sa plus simple expression, Ousmane Sonko et son gouvernement devraient faire face à leur adversaire le plus coriace : le coût de la vie’’, poursuit EnQuête.

    L’As estime, faisant allusion au président de la République et au Premier ministre, que ‘’la méthode Sonko-Diomaye inquiète’’.

    Il signale, sur la base d’un texte rendu public par des ‘’agents de l’État’’, ‘’des projections fantaisistes’’ sur le plan budgétaire, des ‘’contre-performances des finances’’, un ‘’manque de transparence de la loi de finances’’ et une ‘’politisation outrancière de l’administration’’.

    ‘’Trois sociétés nationales dans un état critique’’, titre Libération en parlant du groupe La Poste, de la Société nationale de recouvrement et de la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État.

    Ces trois entreprises du secteur public sont confrontées à une ‘’situation de dégradation [de leurs] capitaux’’, affirme le journal, disant avoir consulté un document officiel qui en fait état.

    ‘’La période des vaches maigres’’

    Confronté à la ‘’grogne’’ des conducteurs de deux-roues, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ‘’mise sur le dialogue et la concertation, tente de calmer la colère’’, tout en restant ‘’intransigeant sur l’application de la mesure’’, observe Le Quotidien.

    Ce ministère a demandé aux conducteurs des véhicules à deux roues ayant un cylindre supérieur à 49 centimètres cubes de les faire immatriculer pour des raisons de sécurité, une mesure que dénoncent certains d’entre eux.

    Certains véhicules à deux roues ne peuvent pas être immatriculés, car, entrés au Sénégal en pièces détachées, ils ne sont pas pourvus d’un certificat de mise à la circulation, selon un expert du transport logistique et de la sécurité routière interrogé par L’Observateur.

    ‘’Il faut une négociation politique autour de cette affaire’’, propose le même expert.

    ‘’Malgré la bronca, les autorités […] n’entendent pas reculer’’, note Yoor-Yoor, laissant entendre qu’elles tiennent à ce que tous les véhiculés concernés soient immatriculés.

    Le Soleil consacre sa une à la filière lait local. ‘’La période des vaches maigres’’, titre-t-il.

    ‘’À l’heure de l’objectif proclamé de souveraineté alimentaire, le lait local fait face à de nombreux défis qui plombent son essor’’, constate Le Soleil, ajoutant que cette filière ‘’subit la loi des importations de l’Union européenne’’.

    Le ‘’silence intrigant’’ d’Abdoulaye Daouda Diallo

    Le directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodian, signale l’existence d’‘’agents fictifs’’, de ‘’clients politiques et [de] familles entières casés’’ par cette société nationale.

    ‘’Je veux révolutionner le Port autonome de Dakar’’, promet M. Bodian, dont les propos sont relayés par le quotidien Yoor-Yoor.

    Sud Quotidien est surtout intéressé par l’engagement de la Première Dame en faveur d’une ‘’éducation inclusive’’ des filles. ‘’Je m’engage solennellement à porter le plaidoyer pour la promotion de l’éducation des filles au Sénégal et dans le monde’’, rapporte Sud Quotidien en citant Marie Khone Faye.

    L’Observateur parle du ‘’silence intrigant de l’homme qui aspirait à devenir le dauphin de Macky Sall’’, l’ancien ministre Abdoulaye Daouda Diallo.

    ‘’Son mutisme suscite autant de scepticisme que de mystère, quant à son avenir politique’’, commente le journal.

    WalfQuotidien est d’avis que l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall, est confrontée à ‘’une mort programmée’’, ‘’ce qui semble résulter de la combinaison de plusieurs facteurs, dont [sa] non-structuration, l’absence de dauphin’’, ainsi que ‘’la ‘transhumance’, le pouvoir personnel et les violations des droits de l’homme’’.

    ‘’Le problème de l’APR, c’est de n’avoir pas eu le temps de former un dauphin, car, à peine né, le parti est arrivé au pouvoir’’, a dit un analyste politique à L’Observateur.

    ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS-DISTINCTION / Le Prix international du transport durable attribué au CETUD pour son système de Bus Rapid Transit

    SENEGAL-TRANSPORTS-DISTINCTION / Le Prix international du transport durable attribué au CETUD pour son système de Bus Rapid Transit

    Dakar, 9 jan (APS) – Le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) déclare avoir remporté le Prix international du transport durable (STA) 2025, qui récompense ses ‘’efforts’’ visant à ‘’promouvoir une mobilité durable et inclusive’’ à l’aide de son Bus Rapid Transit (BRT) entièrement électrique.

    Selon un communiqué du CETUD parvenu à l’APS, cette distinction est décernée par l’Institute for Transportation and Development Policy (ITDP), qui est basé à New York.

    ‘’L’ITDP et le comité du Prix international du transport durable sont fiers d’annoncer que Dakar […] est le lauréat […] 2025’’, lit-on dans le communiqué.

    Il ajoute que ‘’le Conseil exécutif des transports urbains durables recevra le STA à Dakar, lors d’une cérémonie diffusée en direct en février 2025’’.

    L’ITDP aussi annonce sur son site Internet avoir attribué cette distinction au CETUD. Le BRT ‘’est particulièrement important pour le Sénégal’’, souligne-t-il.

    ‘’C’est formidable que Dakar [soit] à l’honneur cette année, à l’occasion du 20e anniversaire du STA’’, rapporte le site Internet de l’ITDP en citant Heather Thompson, le président-directeur général de l’institut new-yorkais.

    Dakar y est décrite comme une ‘’ville diverse et dynamique’’, qui investit dans des transports publics de qualité pour créer de nouveaux modèles de mobilité.

    ‘’L’innovation fait partie intégrante du BRT de Dakar. Nos véhicules entièrement électriques, nos gares routières alimentées par l’énergie solaire et nos systèmes intelligents s’alignent sur les tendances mondiales en matière de durabilité, ce qui fait de Dakar un leader du transport vert en Afrique’’, rapporte le communiqué en citant Thierno Birahim Aw, le directeur général du CETUD.

    L’Institute for Transportation and Développment Policy est présenté dans le document reçu à l’APS comme une organisation mondiale à but non lucratif, qui travaille avec des villes du monde entier mettre en œuvre des systèmes de transport de haute qualité.

    Le comité du Prix du transport durable est composé de représentants de la Banque asiatique de développement, du Centre d’excellence pour le transport rapide par autobus, de la Banque de développement de l’Amérique latine, de la Banque mondiale et d’autres organisations.

    Le BRT a coûté 419 milliards de francs CFA, dont 69 % fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires économiques et financiers, a dit à l’APS, en décembre 2023, l’ingénieur polytechnicien Khadim Niang, chargé de la réalisation de cette infrastructure de transport.

    Avec une centaine de bus articulés, le Bus Rapid Transit réduit d’une heure trente minutes à quarante-cinq minutes la durée moyenne du trajet entre les villes de Dakar et Guédiawaye, soit 18,3 kilomètres, selon M. Niang.

    Ses bus traversent 14 communes d’arrondissement. Le Bus Rapid Transit est un moyen de transport de masse qui existe dans une petite poignée de villes, dont Bogota (Colombie), Dar es Salam (Tanzanie) et Lima (Pérou), que des ingénieurs sénégalais ont visitées pour mieux élaborer le BRT de Dakar.

    Le CETUD et l’AGEROUTE, l’agence nationale chargée de la construction, de la réhabilitation et de l’entretien de routes et des ponts, ont supervisé sa construction. Le BRT a été mis en service en mai dernier.

    ESF/SBS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / La mise en place des pôles-territoires est une urgence, selon le président de la République

    SENEGAL-ECONOMIE / La mise en place des pôles-territoires est une urgence, selon le président de la République

    Dakar, 9 jan (APS) – Le président de la République a déclaré considérer comme une urgence la mise en place des huit pôles-territoires du pays, qui sont, à ses yeux, les ‘’épicentres du succès de la politique économique et sociale’’ de l’État.

    ‘’Le chef de l’État a […] souligné l’urgence de préparer la mise en place opérationnelle des pôles-territoires, épicentres du succès de la politique économique et sociale du Sénégal’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 8 janvier.

    Ces futures espaces économiques doivent être associés à ‘’des projets emblématiques à lancer dans chaque entité, en cohérence avec l’agenda national de transformation’’, le programme national de développement ‘’Sénégal 2050’’ à mettre en œuvre dans les prochaines années, a dit Bassirou Diomaye Faye.

    La capacité à générer des emplois sera la priorité du gouvernement, lors de l’exploitation des pôles-territoires, selon chef de l’État.

    ‘’Dans cette perspective de revitalisation des territoires, l’employabilité et l’emploi des jeunes devront constituer des priorités’’, a-t-il dit.

    ‘’Il s’agira d’accélérer la réalisation des centres de formation professionnelle, ainsi que l’optimisation des dispositifs de promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes et des femmes’’, a expliqué M. Faye.

    Le gouvernement a décidé de développer huit pôles-territoires en tenant compte des spécificités écologiques, environnementales ou économiques des zones où ils seront mis en œuvre.

    Le président de la République a demandé au gouvernement, lors du Conseil des ministres, d’‘’intensifier le développement de l’économie sociale et solidaire’’ et de veiller à une ‘’adoption urgente du projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique des femmes’’.

    ‘’Le président de la République a appelé à la mise en place effective d’un cadre innovant de suivi-évaluation de la mise en œuvre [du programme] ‘Sénégal 2050’‘’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets économiques et politiques dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets économiques et politiques dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi

    Dakar, 8 jan (APS) – L’actualité économique, judiciaire et politique domine l’édition des quotidiens parvenus mercredi à l’APS.

    Un juge du parquet financier a pris une ordonnance destinée à faire vérifier par un cabinet d’audit et d’expertise ‘’si les activités des entreprises Tida et Itta sont compatibles avec le contrat’’ qu’elles ont signé avec le Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), annonce Libération.

    C’est la nouvelle étape d’une instruction judiciaire, car, rappelle le même journal, Mamina Daffé, un ancien coordonnateur du PRODAC, et Ibrahima Cissé, le gérant de la société Tida, sont placés sous mandat de dépôt depuis novembre dernier pour des faits présumés d’escroquerie sur les deniers publics, de faux et d’usage de faux en écriture privée, blanchiment de capitaux, etc.

    Le PRODAC est un programme public créé lorsque Macky Sall dirigeait le pays, dans le but de générer de nombreux emplois agricoles dans plusieurs régions.

    ‘’Le juge financier cherche notamment à savoir s’il y a ou non un délit de surfacturation’’, affirme Source A avec précision.

    Le même journal ajoute que le but de l’ordonnance prise par le magistrat est de savoir aussi ‘’si les entreprises Tida et Itta sont aptes ou pas à exécuter le marché’’ que leur a attribué le PRODAC.

    Des ‘’connexions douteuses’’

    Source A parle d’une ‘’décision forte du juge financier’’. L’Observateur estime qu’il s’agit d’‘’un développement important’’ de ‘’l’affaire PRODAC’’.

    Il annonce qu’un expert-comptable a été désigné par un juge d’instruction pour ‘’éclaircir les zones d’ombre liées au détournement de deniers publics estimés à plus de 682 millions de francs CFA’’.

    Le journal EnQuête dévoile des ‘’connexions douteuses’’ à Air Sénégal. ‘’Après ses sorties contre le personnel de la compagnie qu’il juge pléthorique, le directeur général d’Air Sénégal est accusé à son tour de conflit d’intérêts et de ‘manquements graves’ liés à la gestion de l’entreprise’’, déclare le même journal.

    Il affirme avoir vainement tenté d’entrer en contact avec l’intéressé pour recueillir sa version des faits en question.

    ‘’Sangomar dépasse les attentes’’, titre L’As, concernant la production de pétrole brut de ce champ situé à une centaine de kilomètres au sud de Dakar.

    La production annuelle de pétrole brut du champ de Sangomar s’élève à environ 16,9 millions de barils, soit 5,2 millions de barils de plus sur la quantité initialement prévue pour l’année 2024, a déclaré, mardi, le ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    ‘’Fleuron de l’industrie pétrolière sénégalaise, Sangomar a confirmé en 2024 son rôle central dans le paysage énergétique’’, note L’As.

    Le Quotidien évoque les divergences survenues au sein du Pastef, après que des militants du parti au pouvoir ont contesté les nominations de certaines personnalités à des postes à responsabilités.

    ‘’Ce qui fait la force de Pastef, qui l’a conduit au pouvoir, est en train de devenir sa propre faiblesse’’, lit-on dans Le Quotidien.

    ‘’C’est comme s’il devait y avoir une […] gestion collégiale de l’État avec le parti et […] ses activistes’’, ajoute-t-il.

    Un membre du Forum civil – une organisation indépendante – interrogé à propos des divergences entre les autorités du pays et certains militants de leur parti parle d’une ‘’crise de confiance’’ entre les deux parties.

    ‘’De la fermeture à la déchirure’’

    ‘’Non seulement la diplomatie est un domaine réservé du président de la République, mais le parallélisme des formes voudrait que ce soit le chef de l’État sénégalais qui réponde à son homologue français.’’ Par ces mots, WalfQuotidien relaye une réaction de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye au commentaire fait par son successeur actuel, Ousmane Sonko, qui a démenti le président français.

    Selon Emmanuel Macron, la France et le Sénégal se sont mis d’accord sur la fermeture des bases militaires françaises se trouvant sur le territoire sénégalais.

    M. Sonko soutient que le départ annoncé des soldats positionnés par la France au Sénégal est une décision souverainement prise par l’État sénégalais.

    ‘’De la fermeture à la déchirure’’, note Le Soleil en faisant allusion à la polémique consécutive à la décision du Sénégal de fermer les bases militaires étrangères se trouvant sur son territoire avant la fin de cette année.

    Le Soleil fait remarquer que ‘’les pages de l’histoire de la présence militaire française sont en train de se tourner’’. ‘’Dans la douleur dans certains cas. Pour preuve, la dernière passe d’armes verbale entre certains États africains et le président Emmanuel Macron’’, observe-t-il.

    ‘’Quand le Sénégal avance à reculons’’, titre Sud Quotidien, concernant la ‘’rationalisation’’ annoncée de l’effectif des partis politiques.

    Il rappelle que ‘’la question de la rationalisation des partis politiques et leur financement […] a toujours buté sur des divergences presque irréconciliables’’.

    ‘’C’est une arlésienne de la vie politique sénégalaise’’, lit-on dans Le Soleil, selon lequel il existe 348 partis politiques au Sénégal.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Washington déclare avoir investi environ 315,5 milliards de francs CFA en dix ans dans l’économie sénégalaise   

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Washington déclare avoir investi environ 315,5 milliards de francs CFA en dix ans dans l’économie sénégalaise  

    Dakar, 7 jan (APS) – Les États-Unis ont investi ‘’plus de 500 millions de dollars’’ – environ 315,5 milliards de francs CFA, selon le cours actuel du dollar – au Sénégal au cours des dix dernières années, précisant que cet investissement n’a rien à voir avec ceux du Millenium Challenge Corporation (MCC), a appris l’APS de la cheffe de la section économique et commerciale de l’ambassade américaine au Sénégal, Katherine Musgrove Ketchum.

    ‘’Le Sénégal est un partenaire clé de la Development Finance Corporation […], qui a investi environ 500 millions de dollars [américains], depuis 2014, dans des secteurs économiques au Sénégal, notamment l’énergie, la santé, l’agroalimentaire et le soutien aux entreprises’’, a dit Mme Ketchum.

    ‘’Et, bien sûr, il y a les financements du MCC’’, a-t-elle ajouté dans un entretien avec l’APS, précisant que ce montant ne prend pas en compte les investissements du Millenium Challenge Account, qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de francs CFA.

    La Development Finance Corporation est l’institution chargée du financement du développement du gouvernement américain, dans le secteur privé notamment.

    Selon Katherine Musgrove Ketchum, une cinquantaine d’entreprises américaines font partie du secteur privé exerçant ses activités au Sénégal.

    ‘’Se rencontrer périodiquement pour discuter d’importants sujets’’

    La commission mixte de coopération sénégalo-américaine, qui a tenu sa première réunion en novembre dernier à Washington, va accroître les opportunités d’investissement entre les deux pays, selon Katherine Musgrove Ketchum.

    ‘’C’est une plateforme destinée à la promotion de la coopération économique bilatérale. Elle va accroître les opportunités d’investissement et renforcer les liens […] entre les deux pays’’, a-t-elle dit en parlant de ladite commission.

    Cette instance offre aux États-Unis et au Sénégal l’opportunité de ‘’se rencontrer périodiquement pour discuter d’importants sujets’’, assure Katherine Musgrove Ketchum.

    Mme Ketchum espère, par ailleurs, que la visite effectuée dans la Silicon Valley en septembre par le président sénégalais va donner naissance à des partenariats entre des entreprises de cette zone industrielle américaine. ‘’Nous avons l’espoir que la visite du président Bassirou Diomaye Faye dans la Silicon Valley donnera plusieurs résultats positifs […] Cette visite a ouvert de nouvelles voies de collaboration, en particulier dans la technologie, l’infrastructures numériques et de l’entrepreneuriat.’’

    ‘’Sa visite pourrait générer des partenariats entre les entreprises de la Silicon Valley et les entreprises sénégalaises […] Le président Faye a rehaussé le profil du Sénégal dans la Silicon Valley, ce qui peut pousser des investisseurs américains à s’intéresser aux potentialités du Sénégal’’, a-t-elle poursuivi.

    ‘’Nous espérons que [sa visite] conduira à une augmentation des investissements, à plus d’innovations et à davantage d’emplois’’, a insisté Katherine Musgrove Ketchum.

    ESF/ASG