Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’assemblée générale de l’UMS

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’assemblée générale de l’UMS

    Dakar, 21 août (APS) – L’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) est l’un des sujets les plus commentés par les quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’Personne n’est au-dessus de la loi […] Il n’est permis à aucun justiciable de guider l’action judiciaire en imposant au juge une quelconque décision’’, note Kritik’ en citant le président de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf.

    ‘’La perception que les citoyens ont de la justice a beaucoup évolué’’, ajoute M. Diouf, qui a été réélu président de l’UMS.

    L’Union des magistrats du Sénégal se défend des nombreuses arrestations survenues au cours des derniers mois en arguant, selon Tribune, qu’‘’aucun magistrat n’est à l’origine des faits reprochés aux citoyens’’ devant être jugés par ses membres.

    Lors de l’assemblée générale, les magistrats et le garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, ont discuté de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, selon Bés Bi Le Jour. ‘’Je loue le courage et la sérénité des magistrats’’, a dit M. Fall en parlant de ceux d’entre eux ayant eu à juger des leaders politiques.

    La ‘’faillite des politiques d’emploi’’

    ‘’Nous ne devons pas entrer dans le jeu politique […] La justice doit […] se limiter à réguler la société’’, rapporte Bés Bi Le Jour en citant le président de l’UMS. ‘’La justice solde ses comptes’’, titre EnQuête, ajoutant que  ‘’le ministre de la Justice est revenu sur les critères d’affectation et de nomination des  magistrats, qui sont fortement décriés’’.

    ‘’Il est temps que des critères clairs et objectifs soient définis pour avoir une meilleure lisibilité de l’évolution de nos carrières […] Le bureau [de l’UMS] invite les membres du Conseil supérieur de la magistrature à jouer pleinement leur rôle et à veiller à ce qu’aucun magistrat ne soit affecté à la suite d’une décision rendue en toute indépendance’’, écrit EnQuête en citant Ousmane Chimère Diouf.

    Le garde des Sceaux argue, selon Sud Quotidien, qu’‘’on ne peut pas partir d’un cas concernant un politicien pour dire que la justice n’est pas indépendante’’.

    Le président de l’UMS, lui, cité par le même journal, estime que ‘’la justice doit […] éviter de jouer un rôle actif dans un permanent jeu politique fait d’instabilité et de polémiques, en se limitant à réguler la société’’.

    ‘’Passe d’armes entre les magistrats et le garde des Sceaux’’, titre WalfQuotidien, selon lequel ‘’le management [de la justice] irrite’’ les premiers.

    ‘’Pour la première fois, lors de l’assemblée générale tenue ce week-end à Saly-Portudal, le président de l’Union des magistrats du Sénégal aborde en public la question des affectations [par consultation] à domicile. Selon lui, cette pratique, qui viole le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature et le statut des magistrats, est de plus en plus contestée par ses collègues’’, note WalfQuotidien.

    En ‘’prenant acte’’ de la revendication de l’UMS, ‘’le ministre de la Justice lui oppose le refus de certains magistrats de servir à l’intérieur du pays et les demandes pressantes introduites par des voies officieuses’’, ajoute le même journal.

    Concernant les autres sujets, WalfQuotidien estime que la ‘’faillite des politiques d’emploi’’ est à l’origine de la recrudescence de la migration irrégulière. ‘’Ils n’ont plus foi aux dirigeants et à leur politique d’emploi’’, affirme le journal en parlant des migrants essayant de se rendre en Europe à l’aide de pirogues.

    ‘’La raison et le réalisme politique’’

    L’Observateur relaye la déclaration de candidature à l’élection présidentielle de l’homme d’affaires et maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup.

    ‘’Gérer un État est plus facile que gérer une entreprise’’, soutient M. Mboup.

    Le Soleil annonce que le Conseil constitutionnel a débouté les députés du groupe Yewwi Askan Wi, qui l’avaient saisi en vue de l’annulation de la loi permettant à Khalifa Sall et à Karim Wade d’être candidats à l’élection présidentielle, malgré les condamnations judiciaires dont ils font l’objet.

    ‘’Ils n’ont pas obtenu gain de cause’’, observe-t-il.

    Libération annonce l’arrestation de Yacine Diagne, une militante du MOGIP, le Mouvement des femmes de Pastef-Les patriotes, le parti d’Ousmane Sonko, qui a été dissous par le président de la République, Macky Sall.

    Arrêtée pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, Mme Diagne a été placée en garde à vue, selon le même journal.

    L’info déclare que ‘’le chef de l’État a déjà coché le nom d’Amadou Ba parmi la dizaine de candidats à la candidature’’ de Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle.

    ‘’Un choix qui lui serait dicté par la raison et le réalisme politique’’, commente le journal.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-RENCONTRES  / L’ARCADE tire un bilan positif de ses ‘’samedis de l’économie’’

    SENEGAL-ECONOMIE-RENCONTRES / L’ARCADE tire un bilan positif de ses ‘’samedis de l’économie’’

    Dakar, 20 août (APS) – L’Africaine de recherche et de coopération pour l’appui au développement endogène (ARCADE) s’est réjouie, samedi, à Dakar, de l’impact de ses conférences ‘’Les samedis de l’économie’’ sur les politiques publiques en Afrique.

    ‘’Je pense que cette célébration du 10e anniversaire des ‘samedis de l’économie’ donne une idée de l’impact qu’a eu ce forum dans la gouvernance politique africaine’’, a dit le président de l’ARCADE, l’économiste Demba Moussa Dembélé.

    L’impact de cette série de conférences organisées à Dakar se mesure à ‘’la pertinence de certains thèmes mais, surtout, à la qualité des intervenants’’, a souligné M. Dembélé.

    Réunis à la librairie L’Harmattan, à Dakar, les membres de l’ARCADE fêtaient le 10e anniversaire des ‘’Samedis de l’économie’’, en même temps qu’ils commémoraient la mort survenue il y a cinq ans du célèbre économiste franco-égyptien Samir Amin (1931-2018). La fondation Rosa-Luxembourg, qui prend part à l’organisation de ces conférences inaugurées en mars 2013, a participé à la rencontre.

    ‘’Parmi les thématiques discutées lors des précédents panels, il y a la déconstruction du discours néolibéral, le développement et la démocratie, la question du franc CFA, l’importance de la recherche dans le développement, le financement de l’éducation, la problématique de l’emploi…’’ a rappelé M. Dembélé.

    Selon lui, ce cycle de conférences contribue à la ‘’déconstruction du discours néolibéral sur le développement de l’Afrique et […] du système capitaliste’’.

    Ces rencontres économiques aident aussi à ‘’promouvoir, au Sénégal et en Afrique, des politiques alternatives capables d’amorcer un véritable développement autocentré du continent’’, a ajouté le président de l’ARCADE.

    L’économiste Ndongo Samba Sylla, l’un des animateurs de ces conférences, a loué la dimension intellectuelle de Samir Amin, décédé le 12 août 2018 à l’âge de 86 ans.

    ‘’Le professeur Samir Amin fut un intellectuel d’une grande envergure’’, a dit M. Sylla, chercheur à la fondation Rosa-Luxembourg.

    LBD/ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE  / Voici le nouveau décret fixant le SMIG et le SMAG

    SENEGAL-SOCIETE-ECONOMIE / Voici le nouveau décret fixant le SMIG et le SMAG

    REPUBLIQUE DU SENEGAL

    Un Peuple – Un But – Une Foi

    Décret n° 2023-1710 fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et le salaire minimum agricole garanti (SMAG)

    LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,

    VU la Constitution ;

    VU la loi n° 97-17 du 1 décembre 1997 portant Code du Travail, notamment en son article L. 109, modifiée ;

    VU le décret n° 2022-1774 du 17 septembre 2022 portant nomination du Premier Ministre ;

    VU le décret n° 2022-1775 du 17 septembre 2022 portant nomination des ministres et fixant la composition du Gouvernement ;

    VU le décret n° 2022-1777 du 17 septembre 2022 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères ;

    VU le décret n° 2022-1803 du 26 septembre 2022 relatif aux attributions du Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions ;

    SUR le rapport du Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions,

    DECRETE : Article premier. – Le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) des travailleurs relevant des professions soumises au régime de la durée légale hebdomadaire de travail de quarante heures est fixé à 370,526 francs CFA.

    Article 2. – Le salaire minimum garanti des travailleurs relevant des entreprises agricoles et assimilées est fixé au taux forfaitaire horaire de 236,865 francs CFA.

    Article 3. Entrent dans le décompte du salaire minimum garanti, les avantages en nature ayant le caractère de complément de salaire, mais en sont exclues les sommes versées à titre de majoration pour heures supplémentaires ou de remboursement de frais.

    Article 4. Lorsque la fourniture de la ration journalière de vivres est assurée au travailleur, en application des dispositions de l’article L.107 du Code du Travail, par les soins de l’employeur, celui-ci pourra retenir sur sa paie, à titre de remboursement du coût de cette nourriture:

    – pour la ration journalière, une somme, pour la journée de travail, équivalant au maximum à deux (2) fois le taux horaire minimum agricole garanti ;

    –  pour un seul repas, une somme, par journée de travail, équivalant au maximum à une (1) fois le taux horaire minimum agricole garanti.

    Article 5. – Sont abrogées toutes dispositions contraires au présent décret et notamment le décret n° 2019-103 du 16 janvier 2019 fixant les salaires minima interprofessionnel et agricole garantis.

    Article 6. Les dispositions du présent décret prennent effet à compter du 1er juillet 2023.

    Article 7.- Le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre du Travail, du social et des Relations avec les Institutions sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel.

    Fait à Dakar, le 07 août 2023

    *Le document a été signé, naturellement, par le Président de la République, Macky SALL, et le Premier Ministre, Amadou BA. Mais des difficultés techniques nous empêchent de reproduire leur signature.

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’administration des prisons assure offrir une bonne prise en charge médicale aux détenus en grève de la faim, dont Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’administration des prisons assure offrir une bonne prise en charge médicale aux détenus en grève de la faim, dont Ousmane Sonko

    Dakar, 18 août (APS) – La direction générale de l’administration pénitentiaire sénégalaise assure avoir pris « toutes les dispositions nécessaires » pour offrir « une meilleure prise en charge médicale » aux prisonniers Mouhamadou Samba Djim, dit Hannibal, Cheikh Bara Ndiaye et Ousmane Sonko.

    Ces mesures ont été prises « avec le concours des services de santé de l’hôpital Principal de Dakar », où ils ont été admis.

    « À la date du 18 août 2023, ils sont au nombre de trois au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar », précise un communiqué du service de communication de la direction générale de l’administration pénitentiaire.

    La même source « tient à préciser que toutes les dispositions nécessaires sont prises, avec le concours des services de santé de l’hôpital principal de Dakar, pour offrir aux malades une meilleure prise en charge médicale ».

    Mouhamadou Samba Djim, incarcéré à la prison de Rebeuss, à Dakar, depuis le 14 février, a entamé une grève de la faim, le 28 juillet, selon le communiqué.

    « Il a été transféré, le 10 août 2023, au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar, après un malaise constaté à l’infirmerie de l’établissement pénitentiaire », lit-on dans le texte.

    Surnommé Hannibal, Mouhamadou Samba Djim est un Sénégalais qui vivait au Canada, selon plusieurs médias.

    Il est présenté également comme un militant de Pastef-Les patriotes, le parti d’Ousmane Sonko, dont le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution, le 31 juillet dernier.

    M. Djim est accusé d’avoir commis des actes de nature à occasionner des troubles politiques graves.

    Cheikh Bara Ndiaye, placé en détention depuis le 9 juin, est « affaibli par un refus de s’alimenter », affirme la direction générale de l’administration pénitentiaire.

    « Il sera transféré aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar à la suite d’un malaise, le 4 août 2023 », ajoute-t-elle.

    Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur de la chaîne privée Walf TV, est accusé d’appel à l’insurrection et d’actes de nature à compromettre la sécurité publique.

    « Des mouvements insurrectionnels »

    L’opposant Ousmane Sonko, placé sous mandat de dépôt depuis le 31 juillet à la prison de Sébikhotane, dans la région de Dakar, présente « une faiblesse générale liée à son refus de s’alimenter », selon le communiqué de l’administration des prisons.

    « Il a été évacué le 6 août au pavillon Teranga de l’hôpital Principal de Dakar. À la suite d’un malaise survenu dans la nuit du 16 au 17 août 2023, aux environs 1 heure 42 minutes, il sera transféré au service de réanimation de l’hôpital Principal de Dakar », explique la même source.

    Le maire de Ziguinchor (sud), ancien député, a été arrêté le 28 juillet.

    Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.

    L’opposant, placé sous mandat de dépôt le 31 juillet, est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    « Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko s’était classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’était fait réélire à l’issue de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature élue le 31 juillet 2022.

    ESF/BK

  • SENEGAL-JAPON-COOPERATION-EQUIPEMENTS / Le Japon offre des équipements au centre de formation technique Sénégal-Japon (ambassade)

    SENEGAL-JAPON-COOPERATION-EQUIPEMENTS / Le Japon offre des équipements au centre de formation technique Sénégal-Japon (ambassade)

    Dakar, 18 août (APS) – Le centre de formation professionnelle et technique (CFPT) Sénégal-Japon de Dakar a reçu de l’ambassade du Japon au Sénégal un don d’équipements d’une valeur de 2 milliards 475 millions de francs CFA, a-t-on appris vendredi du donateur.

    La cérémonie de remise des équipements offerts à ce centre pour augmenter ses filières de formation et renforcer la qualité de ses prestations a eu lieu le même jour.

    Mariama Sarr, la ministre sénégalaise chargée de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Izawa Osamu, y ont pris part, selon la même source.

    « Ces équipements sont le fruit d’un don de 495.000.000 yens, soit environ 2 milliards 475 millions de francs CFA. Ils sont destinés aux filières climatisation industrielle, transformation des métaux et mécanique », précise l’ambassade du Japon au Sénégal.

    Les diplômés du CFPT Sénégal-Japon « contribuent au transfert de technologies et des méthodes de travail apprises » dans ledit établissement « à l’industrie sénégalaise », affirme-t-elle.

    Selon la représentation diplomatique japonaise au Sénégal, ce centre de formation symbolise « le pont de l’amitié entre le Japon et le Sénégal, pour renforcer le dynamisme des relations économiques entre les deux pays ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Un atelier d’information du ministère du Pétrole et des Énergies, vendredi

    SENEGAL-ECONOMIE / Un atelier d’information du ministère du Pétrole et des Énergies, vendredi

    Dakar, 17 août (APS) – Le ministère du Pétrole et des Énergies va tenir un atelier d’information et de partage avec les membres de la commission chargée de l’énergie et des ressources minérales à l’Assemblée nationale, vendredi à 9 heures, à l’hôtel Radisson Blu, à Dakar.

    ‘’Cet atelier sera l’occasion pour le ministère de partager avec les honorables députés les informations sur l’état d’avancement du programme d’accès universel à l’électricité, ses composantes, le planning d’exécution des activités et les contraintes’’, affirme un communiqué dudit département ministériel.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une table ronde sur la collecte et l’utilisation des données foncières, vendredi

    SENEGAL-ECONOMIE / Une table ronde sur la collecte et l’utilisation des données foncières, vendredi

    Dakar, 17 août (APS) – L’Agence nationale de la statistique et de la démographie va organiser une table ronde sur la collecte et l’utilisation des données foncières, vendredi à 9 heures, à l’hôtel Terrou-Bi, à Dakar, selon un communiqué parvenu à l’APS.

    Cette initiative fait partie du projet ‘’Indicateurs désagrégés sur la sécurité des droits fonciers pour des politiques et actions qui ne laissent personne de côté en Afrique’’.

    CN/ESF

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Une convention de partenariat signée pour le renforcement des compétences des collectivités territoriales sénégalaises

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Une convention de partenariat signée pour le renforcement des compétences des collectivités territoriales sénégalaises

    Dakar, 16 août (APS) – Le Centre national de la fonction publique locale et de la formation (CNFPLF) a signé avec le Campus franco-sénégalais (CFS) en vue du « renforcement des compétences des collectivités territoriales » sénégalaises, a-t-on appris mercredi des deux partenaires.

    « Une étape cruciale pour le développement local durable a été franchie aujourd’hui avec la signature solennelle d’une convention-cadre de partenariat entre […] le Centre national de la fonction publique locale et de la formation et le Campus franco-sénégalais. Cette alliance marque un tournant décisif pour les collectivités territoriales sénégalaises », affirment le CNFPLF et le CFS dans un communiqué conjoint.

    L’accord a été signé lundi dernier par Abdou Khadre Ndiaye, le directeur général du CNFPLF, et le professeur Serigne Maguèye Guèye, le directeur général du CFS, selon le texte.

    Par cet accord, les deux parties « réaffirme[nt] leur engagement résolu envers […] le renforcement des compétences des collectivités territoriales du Sénégal ».

    « Fruit d’une réflexion approfondie, cette collaboration stratégique s’articule autour de la création d’une synergie dynamique pour appuyer les collectivités territoriales », ajoute le communiqué.

    « Le partenariat officiellement scellé […] résulte de discussions fructueuses et d’efforts coordonnés entre les deux institutions », soulignent le CNFPLF et le CFS.

    Ils expliquent que « ce partenariat […] concerne trois axes majeurs de collaboration.

    « En premier lieu, il vise à renforcer les compétences des acteurs locaux, avec des programmes de formation spécialement conçus pour répondre aux besoins des collectivités territoriales. Ces programmes fourniront aux élus et aux acteurs territoriaux les connaissances et compétences essentielles à une gestion publique efficace en mettant l’accent sur le développement local et durable », précise les deux partenaires.

    « Deuxièmement, ajoutent-ils, il favorise la recherche appliquée et l’innovation, à travers le développement de solutions novatrices face aux défis spécifiques des collectivités territoriales, afin de proposer des réponses concrètes et pratiques aux enjeux spécifiques auxquels ces collectivités sont confrontées ».

    Le CNFPLF et le CFS affirment enfin que « le partenariat a pour objectif d’accompagner les collectivités territoriales dans la planification de projets de développement local durable à long terme en leur fournissant une expertise académique et technique ».

    ESF/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le ministère de l’Économie rencontre le secteur privé, jeudi

    SENEGAL-ECONOMIE / Le ministère de l’Économie rencontre le secteur privé, jeudi

    Dakar, 16 août (APS) – Le ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération annonce vouloir tenir un atelier de concertation avec les acteurs du secteur privé, jeudi 17 août, au King Fahd Palace, à Dakar.

    L’atelier fait partie des activités menées par ledit ministère en vue de l’élaboration du troisième plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent.

    ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Quatorze mille tonnes d’oignon attendues d’ici au 25 août, selon Abdou Karim Fofana   

    SENEGAL-CONSOMMATION / Quatorze mille tonnes d’oignon attendues d’ici au 25 août, selon Abdou Karim Fofana   

    Dakar, 11 août (APS) – Le Sénégal va importer 14.000 tonnes d’oignon entre le 11 et le 25 août, pour parer à la pénurie dont cette denrée alimentaire fait l’objet, a déclaré le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana.

    ‘’Abdou Karim Fofana a annoncé l’arrivée de 7.000 tonnes d’oignon, vendredi 11 août, et d’autres 7.000 tonnes attendues d’ici au 25 août, afin de réguler le marché’’, rapporte un communiqué du service chargé de la communication de son ministère.

    ‘’C’est une situation cyclique, contre laquelle des mesures sont prises, une situation qui concerne beaucoup de produits, dont le sucre et le riz’’, a dit M. Fofana, concernant ‘’la spéculation’’ dont les prix de l’oignon font l’objet.

    Selon lui, 2.500 tonnes d’oignon ont été importées la semaine dernière, pour atténuer la pénurie.

    Même si ‘’l’Inde vient de suspendre ses exportations de riz’’, le Sénégal, lui, ‘’arrive à avoir un quota’’ de ladite céréale, ‘’grâce à ses bonnes relations diplomatiques avec ce pays’’, a signalé le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, également porte-parole du gouvernement.

    Selon le service de communication de son ministère, Abdou Karim Fofana a donné ces assurances lors de l’émission ‘’Pencoo’’ de la RFM, dont il était l’invité, ce vendredi.

    ‘’Les changements climatiques ont fortement impacté les récoltes. En Inde, par exemple, les inondations ont considérablement réduit la production [de riz], ce qui a conduit à la suspension des exportations. C’est le même cas de figure pour l’oignon’’, a-t-il expliqué.

    De 200.000 tonnes en 2012, la production d’oignon sénégalaise est maintenant de 400.000 tonnes par an, selon M. Fofana.

    Cette quantité ‘’couvre largement les besoins, mais notre pays reste confronté au manque d’infrastructures de stockage’’ de sa production agricole, a-t-il souligné.

    ‘’En attendant la prochaine saison prévue au mois de janvier au Sénégal, nous avons autorisé les importations d’oignon. Avec le concours des ministères de l’Agriculture et des Affaires étrangères, la tension va s’estomper d’ici à la célébration du Magal’’ prévue début septembre, a assuré le porte-parole du gouvernement.

    Une pénurie d’oignon a entraîné la flambée des prix de cette denrée fortement consommée par les ménages.

    ESF/OID