Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-POLITIQUE / Une assemblée générale du Collectif des maires adjoints, dimanche

    SENEGAL-POLITIQUE / Une assemblée générale du Collectif des maires adjoints, dimanche

    Dakar, 2 août (APS) – Le Collectif des maires adjoints du Sénégal va tenir une assemblée générale, dimanche 6 août à 9 heures, au Grand Théâtre de Dakar, selon un communiqué reçu de son coordonnateur national, Babacar Mbaye.

    Les membres dudit collectif vont discuter du rôle des maires adjoints dans la politique de décentralisation et le développement des terroirs, a expliqué le texte.

    Plus de 2.000 adjoints des maires vont prendre part à l’assemblée générale, selon Joseph Diab, un membre du collectif.

    Les maires vont participer à cette rencontre, qui aura lieu « sous le haut patronage » du président de la République, Macky Sall.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-VIOLENCE / Hann-Bel Air : deux morts dans l’attaque d’un minibus par un cocktail Molotov  

    SENEGAL-SOCIETE-VIOLENCE / Hann-Bel Air : deux morts dans l’attaque d’un minibus par un cocktail Molotov  

    Dakar, 1er août (APS) – Un cocktail Molotov lancé contre un minibus du réseau de transport AFTU a fait deux morts, mardi, dans la commune de Hann-Bel Air, à Dakar, a appris l’APS de Tamsir Niang, le chef de cabinet du maire de ladite localité.

    ‘’Après avoir été mis au courant de l’événement par le maire, je me suis rendu sur le lieu. J’ai vu deux corps complètement calcinés dans le minibus’’, a dit M. Niang.

    Il affirme ne pas connaître le bilan exact de l’attaque.

    SG/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Arrestation d’Ousmane Sonko : le F24 dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme’’

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Arrestation d’Ousmane Sonko : le F24 dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme’’

    Dakar, 1er août (APS) – Le mouvement F24, réagissant à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, l’un de ses dirigeants, dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme entamée depuis plusieurs mois’’ contre le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Le F24 condamne avec la dernière énergie l’arrestation arbitraire […] de l’un de ses membres, M. Ousmane Sonko, ainsi que toutes les mesures liberticides prises dans ce contexte, telles que la suspension de l’Internet des données mobiles, les restrictions de la circulation et les interdictions des manifestations’’, déclare ce mouvement constitué de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, ses dirigeants disent apporter leur soutien au Pastef-Les patriotes.

    Ils exigent aussi ‘’la fin des poursuites contre Messieurs Ousmane Sonko et Aliou Sané, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques’’.

    ‘’Le F24 invite le président Macky Sall à mettre un terme à la spirale de la violence répressive’’, lit-on dans le communiqué.

    Ses leaders disent regretter que ‘’le président Macky Sall et son gouvernement restent sourds aux appels à la désescalade, à l’apaisement et à la fin des restrictions des espaces de liberté’’.

    ‘’Conformément à sa charte, le F24 réaffirme sa détermination à s’opposer à tous les artifices juridico-politiques visant à entraver arbitrairement la participation de ses membres à la prochaine élection présidentielle, ainsi que son engagement inébranlable à défendre les acquis démocratiques et les libertés publiques’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Désescalade et apaisement, vérité et dialogue sont à privilégier pour préserver la stabilité de notre cher pays. La violence et la manipulation ne feront pas céder les citoyens […] qui useront de tous les moyens légaux pour une élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée’’, préviennent les leaders du mouvement.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction, lundi 31 juillet.

    Il est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Quelques heures après l’annonce de son inculpation et de son placement sous mandat de dépôt, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.

    M. Sonko est candidat à l’élection présidentielle de 2024.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des manifestations tenues à Ziguinchor, à la suite de son placement sous mandat de dépôt et de la dissolution de Pastef-Les patriotes, selon le ministre de l’Intérieur et des sources hospitalières.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Pastef-Les patriotes promet de recourir aux voies légales pour faire annuler sa dissolution

    SENEGAL-POLITIQUE / Pastef-Les patriotes promet de recourir aux voies légales pour faire annuler sa dissolution

    Dakar, 1er août (APS) – Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, va user des ‘’voies légales’’ pour faire annuler la décision du président de la République relative à sa dissolution, a déclaré son bureau politique national.

    Cette formation politique a été dissoute par un décret du chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, lundi 31 juillet.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, ce qui ‘’a entraîné de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’, a écrit M. Diome dans un communiqué.

    ‘’Pastef-Les patriotes n’a […] pas encore reçu une quelconque notification de sa dissolution. Et dès que nous la recevrons, nous l’attaquerons par les voies légales, car ce décret est d’une illégalité flagrante’’, a déclaré le bureau politique national du parti d’Ousmane Sonko, dans un communiqué.

    Il dénonce en même temps une mesure ‘’antidémocratique’’ et dit considérer sa dissolution comme ‘’un acte administratif abusif et illégal’’.

    ‘’La seule chose qui vaille, c’est la participation’’ de son leader et ‘’porteur du projet Pastef’’, Ousmane Sonko, ‘’à la présidentielle de 2024’’, soutient le parti.

    Cette formation politique a été ‘’légalement constituée’’ et s’acquitte de ‘’toutes [ses] obligations légales’’, soutient son bureau politique national.

    ‘’Pastef n’a jamais commis une infraction et n’a jamais fait l’objet de poursuites’’ judiciaires, arguent ses dirigeants.

    L’annonce de la dissolution du parti est survenue quelques heures après que son leader, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des manifestations tenues à Ziguinchor à la suite de son inculpation et de la dissolution de son parti.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’avocat Juan Branco, visé par un mandat d’arrêt du Sénégal, séjourne à Dakar (médias)

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / L’avocat Juan Branco, visé par un mandat d’arrêt du Sénégal, séjourne à Dakar (médias)

    Dakar, 30 juil (APS) – Plusieurs médias sénégalais ont annoncé la présence, dimanche à Dakar, du Français Juan Branco, un membre du pool d’avocats de l’opposant Ousmane Sonko faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice locale.

    M. Branco a pris la parole lors d’une conférence de presse donnée par les avocats de M. Sonko, dans un hôtel proche du centre-ville de Dakar.

    Ses ‘’gardes du corps’’ l’ont emmené après qu’il a fini de s’adresser à la presse, rapportent des journalistes présents à cette conférence de presse.

    Son client, Ousmane Sonko, a été arrêté vendredi et placé en garde à vue.

    Il sera poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et vol d’un téléphone portable, a annoncé, samedi, le chef du parquet de Dakar, Abdou Karim Diop.

    Ce dernier a déclaré, le 14 juillet, avoir ouvert une information judiciaire et requis un mandat d’arrêt international concernant Juan Branco.

    ‘’Après avoir revu la compilation des déclarations, écrits et posts […] du sieur Juan Branco, il a été relevé des éléments qui, manifestement, sont de nature à engager sa responsabilité pénale’’, avait écrit le procureur du tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

    Dans un communiqué, Abdou Karim Diop affirmait avoir ‘’décidé de l’ouverture d’une information judiciaire contre [l’avocat français] pour plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’. ‘’Un mandat d’arrêt international a été requis à son encontre.’’

    Juan Branco a été expulsé du Sénégal en mars dernier. Venu défendre Ousmane Sonko dans son procès pour diffamation contre le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, il avait traité le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, de ‘’tyran’’ et avait lancé ‘’un appel à l’insurrection’’ dans le pays, a déclaré en mars le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    M. Branco a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall, pour ‘’crimes contre l’humanité’’.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client, Ousmane Sonko, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Macky Sall juge ‘’ridicule’’ le dépôt de la demande d’enquête le concernant en même temps que d’autres personnalités sénégalaises.

    ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’, a-t-il soutenu lorsque le journal Le Monde l’a interrogé sur ce sujet.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE-DECISIONS / La CEDEAO annonce plusieurs sanctions contre les putschistes au Niger

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE-DECISIONS / La CEDEAO annonce plusieurs sanctions contre les putschistes au Niger

    Dakar, 30 juil (APS) – Les dirigeants des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont annoncé dimanche avoir pris plusieurs mesures visant les auteurs du coup d’État mené mercredi au Niger.

    Ils se sont réunis à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria, sous la présidence de Bola Ahmed Tinubu, le président nigérian, qui exerce actuellement la présidence tournante de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation régionale.

    Les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont décidé, selon un communiqué de l’organisation, de la ‘’fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger’’.

    Ils ont également pris la décision d’instituer ‘’une zone d’exclusion aérienne de la CEDEAO sur tous les vols commerciaux à destination et en provenance du Niger’’.La ‘’suspension de toutes les transactions commerciales et financières entre les États membres de la CEDEAO et le Niger’’, ainsi que le ‘’gel de toutes les transactions de services, y compris les services publics’’, font partie des mesures prises.

    Le ‘’gel des avoirs de la République du Niger dans les banques centrales de la CEDEAO’’ et ‘’des avoirs de l’État nigérien et des entreprises publiques et parapubliques dans les banques commerciales’’, de même que la ‘’suspension du Niger de toute assistance financière et de toutes les transactions avec toutes les institutions financières, notamment la BIDC et la BOAD’’ font partie des sanctions prises par la CEDEAO.

    L’organisation régionale annonce également l’‘’interdiction de voyager et [le] gel des avoirs pour les responsables militaires impliqués dans la tentative de coup d’État’’.

    ‘’Il en est de même pour les membres de leur famille et les civils qui acceptent de participer à toute institution ou gouvernement mis en place par ces responsables militaires’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Mohamed Bazoum demeure le président légitime élu et le chef de l’État de la République du Niger’’

    La CEDEAO ‘’appelle l’UEMOA (dont fait partie le Niger) et tous les autres organismes régionaux à mettre en œuvre cette décision’’.

    Elle affirme avoir ‘’rappelé’’, au cours de son sommet extraordinaire, ‘’le principe de tolérance zéro pour les changements anticonstitutionnels de gouvernement’’.

    L’organisation ouest-africaine tient à ‘’affirmer que […] le président Mohamed Bazoum demeure le président légitime élu et le chef de l’État de la République du Niger reconnu par la CEDEAO, l’Union africaine et la communauté internationale’’.

    ‘’À  cet égard, seuls les actes officiels du président Bazoum ou de ses représentants dûment mandatés seront reconnus par la CEDEAO’’, soutient-elle, ajoutant ‘’condamner avec la plus grande fermeté la tentative de renversement de l’ordre constitutionnel au Niger et la détention illégale [de] Mohamed Bazoum’’ et ‘’des membres de sa famille et de son gouvernement’’.

    Les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO lancent un appel ‘’à la libération immédiate et au rétablissement du président Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président […] du Niger, ainsi qu’au rétablissement intégral de l’ordre constitutionnel’’ dans ce pays.

    Ils disent ‘’rejeter toute forme de démission qui pourrait émaner [du] président Mohamed Bazoum’’.

    Ses pairs et les autres personnalités ayant pris part au sommet extraordinaire affirment ‘’considérer la détention illégale’’ de M. Bazoum ‘’comme une prise d’otage’’. Ils disent ‘’tenir les auteurs de la tentative de coup d’État pour seuls et entiers responsables de [sa] sécurité’’, de celles ‘’des membres de sa famille et de son gouvernement’’ également.

    ‘’Prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel’’ au Niger, y compris ‘’l’usage de la force’’

    La CEDEAO fixe un ultimatum d’une semaine aux auteurs du coup d’État pour le respect de toutes ces mesures.

    ‘’Au cas où les exigences de [la CEDEAO] ne seraient pas satisfaites dans un délai d’une semaine’’, il reviendra à ses chefs d’État et de gouvernement de ‘’prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel [au] Niger’’.

    ‘’Ces mesures peuvent inclure l’usage de la force. À cet effet, les chefs d’état-major de la CEDEAO doivent se réunir immédiatement’’, déclare l’organisation régionale.

    Elle a prévu de nommer et d’envoyer ‘’immédiatement’’ au Niger un représentant spécial du président en exercice de l’organisation, qui sera chargé de ‘’transmettre’’ ses décisions aux putschistes.

    Les présidents du Bénin, Patrice Talon, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, de la Gambie, Adama Barrow, du Ghana, Dankwa Akufo-Addo, et de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, ont pris part au sommet extraordinaire consacré au Niger.

    Macky Sall, le président sénégalais, son homologue togolais, Faure Gnassingbé, ainsi que des représentants d’autres pays membres de la CEDEAO et d’institutions internationales, dont Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine, ont participé au sommet.

    Le général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle nigérienne, s’est présenté, lors d’une allocution prononcée à la télévision publique du Niger, vendredi, comme le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, l’organe mis en place par les militaires pour diriger le pays.

    Cette annonce acte le renversement de l’ordre constitutionnel et l’instauration d’un régime militaire.

    Habitué aux coups d’État, le Niger a réussi une transition démocratique en 2021, avec l’arrivée au pouvoir de l’ancien ministre et ex-député Mohamed Bazoum.

    ESF

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Un protocole d’accord met fin à la grève des travailleurs du réseau de transport AFTU

    SENEGAL-TRANSPORTS / Un protocole d’accord met fin à la grève des travailleurs du réseau de transport AFTU

    Dakar, 30 juil (APS) – L’Association des professionnels pour le financement du transport urbain (AFTU) et le Collectif des travailleurs de l’AFTU ont signé un ‘’protocole d’accord’’ mettant fin à la grève des transports assurés par des bus appartenant à des privés à Dakar, a-t-on appris dimanche des parties concernées.

    Sur la base du ‘’présent protocole d’accord, les représentants des travailleurs décident de suspendre la grève’’, lit-on dans l’accord signé samedi, dont une copie est parvenue à l’APS.

    L’accord a été signé par le coordonnateur du Collectif des travailleurs de l’AFTU, le président de l’AFTU, Mbaye Amar, et un représentant de la direction générale du travail et de la sécurité sociale, Alioune Fall.

    Le secrétaire général du Cadre unitaire des syndicats des transports routiers du Sénégal et le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD), Thierno Birahim Aw, l’ont également signé.

    ‘’Les parties conviennent d’une revalorisation des salaires’’, est-il écrit dans le document.

    ‘’Ainsi, ajoute la même source, les salaires nets du personnel roulant sont portés à 130.000 francs CFA pour les chauffeurs, et 100.000 francs CFA pour les receveurs. Ces montants incluent un forfait d’heures supplémentaires.’’

    Le protocole d’accord ajoute qu’‘’en complément de ces salaires, le chauffeur et le receveur bénéficient d’une ‘ration journalière’ fixée respectivement à 3.000 et 2.000 francs CFA’’.

    ‘’En ce qui concerne le personnel mutualisé de CAPTRANS (le centre d’appui à la professionnalisation des transports, l’organe de gestion et d’exploitation des bus AFTU), les parties conviennent de traiter la revalorisation de leurs salaires dans le cadre de sa restructuration à finaliser dans un délai d’un mois’’, annonce le document.

    Dans le protocole d’accord, ‘’les employeurs s’engagent à ne pas poursuivre en justice, ni sanctionner les grévistes pour des raisons liées à la grève’’.

    Les membres de l’AFTU et leurs employés ‘’conviennent que les points inscrits sur la plateforme revendicative et non traités dans le présent protocole seront examinés dans un délai d’un mois’’.

    Ils se mettent d’accord en même temps que le protocole d’accord entre en vigueur dès sa signature.

    Le Collectif des travailleurs de l’AFTU, qui assure une bonne partie des transports à Dakar, a observé une grève de trois jours au moins au cours de cette semaine.

    Sa ‘’revendication principale port[ait] sur l’amélioration des conditions de travail, à travers la régularisation, l’affiliation aux institutions de prévoyance sociale, ainsi qu’une augmentation des salaires’’, précise le protocole d’accord.

    Selon la même source, les négociations ayant abouti à la signature de l’accord ont eu lieu sous la présidence du directeur général du CETUD, un organisme public chargé de l’organisation et de la régulation des transports dans la région de Dakar.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le projet PSE Priorité jeunesse, objet d’un atelier prévu mardi

    SENEGAL-ECONOMIE / Le projet PSE Priorité jeunesse, objet d’un atelier prévu mardi

    Dakar, 30 juil (APS) – Un ‘’atelier d’orientation stratégique’’ consacré au projet PSE Priorité jeunesse se tiendra mardi à 9 h 30, à l’hôtel Radisson Blu, à Dakar, selon un communiqué du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent.

    Le ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat, la délégation de l’Union européenne au Sénégal, l’Agence belge de développement et les agences spécialisées des Nations unies vont y prendre part.

    ESF

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Le consulat du Sénégal à Dakhla rapatrie, ce dimanche, 191 Sénégalais du Maroc

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Le consulat du Sénégal à Dakhla rapatrie, ce dimanche, 191 Sénégalais du Maroc

    Dakar, 30 juil (APS) – Cent quatre-vingt-onze Sénégalais seront rapatriés du Maroc ce dimanche, après avoir tenté vainement de se rendre en Europe en pirogue, a annoncé à l’APS le consulat du Sénégal à Dakhla.

    ‘’Cent quatre-vingt-onze compatriotes, candidats à l’émigration irrégulière, qui étaient logés dans les centres d’accueil et d’hébergement de Dakhla et d’Argoub, vont quitter le Maroc vers 10 h, ce matin, pour rentrer au bercail’’, affirme la même source.

    ‘’Leur arrivée à Saint-Louis est prévue lundi en fin de matinée’’, ajoute-t-elle.

    Les autorités du Sénégal ont entamé le rapatriement, depuis mercredi, à partir du Maroc, de 477 migrants sénégalais, selon la même source consulaire.

    ‘’Hier, samedi 29 juillet 2023, annonce-t-elle, 71 compatriotes à bord d’une pirogue en provenance de Saint-Louis ont été secourus par la marine royale marocaine et débarqués dans le port militaire de Dakhla.’’

    Dix-sept d’entre eux, dont une femme, ‘’sont présentement hospitalisés à l’hôpital régional de la ville (Dakhla). Leur état de santé est stable’’, ajoute le consulat du Sénégal à Dakhla.

    ‘’Les 54 autres sont logés dans le centre d’accueil et d’hébergement de Khassam, à Dakhla’’, affirme-t-il.

    ESF

  • SENEGAL-JUSTICE / Le journaliste Pape Alé Niang placé en garde à vue pour appel à l’insurrection

    SENEGAL-JUSTICE / Le journaliste Pape Alé Niang placé en garde à vue pour appel à l’insurrection

    Dakar, 30 juil (APS) – Le journaliste Pape Alé Niang, directeur du site d’information Dakar Matin, a été arrêté samedi et placé en garde à vue pour des faits d’appel à l’insurrection, a appris l’APS de son avocat, Me Moussa Sarr.

    Il a été auditionné par la section de recherches de la Gendarmerie nationale.

    Pape Alé Niang a été arrêté à la suite d’un live Facebook qu’il a fait après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko.

    Il a passé plusieurs mois en détention entre novembre 2022 et janvier 2023.

    Niang, critique envers le pouvoir, avait bénéficié d’une liberté provisoire tout en étant sous contrôle judiciaire, avec une interdiction de s’exprimer sur son dossier et de quitter le territoire.

    ESF