Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-TRANSPORTS / La grève des transporteurs de l’AFTU paralyse le déplacement des Dakarois

    SENEGAL-TRANSPORTS / La grève des transporteurs de l’AFTU paralyse le déplacement des Dakarois

    Dakar, 24 juil (APS) – Une grève de trois jours de l’Association de financement des professionnels du transport urbain (AFTU) a paralysé les transports à Dakar, ont constaté des reporters de l’APS, lundi.

    Seuls quelques-uns des centaines de minibus Tata assurant le transport des Dakarois étaient stationnés à la gare routière Petersen, dans le centre-ville de Dakar, à la fois destination et point de départ de milliers de passagers.

    ‘’Il faut aller voir les voitures Ndiaga-Ndiaye’’, lance Ibrahima Anne, un chauffeur de la ligne 27 de l’AFTU. Son interlocuteur, Mamadou Woury Diallo, n’était pas encore au courant de la grève.

    ‘’La situation est difficile pour les chauffeurs, les transporteurs, et les populations surtout. Personne ne gagne. Ce sont les passagers qui en souffrent le plus. Depuis ce matin, on note un afflux de passagers. Pour les trajets à 200 francs CFA, il leur arrive de payer même 400 francs. En plus, les passagers perdent beaucoup de temps’’, explique le transporteur en grève.

    Il dit désapprouver le mot d’ordre de grève de trois jours, qu’il est contraint d’observer. ‘’Je voulais vraiment travailler aujourd’hui mais il y a des risques d’agression […] Je déplore qu’une infime partie puisse prendre en otage tout un secteur. Malheureusement, certains transporteurs les suivent sans connaître les raisons de la grève’’, s’indigne M. Anne.

    Des piquets de grève se chargent, selon lui, de veiller au respect du mot d’ordre par les transporteurs membres de l’AFTU.

    Les exploitants des Ndiaga-Ndiaye profitent de la grève pour gagner plus d’argent que d’habitude, les passagers étant nombreux à avoir été laissés en rade par le personnel de l’Association de financement des professionnels du transport urbain.

    ‘’La grève m’a vraiment pris au dépourvu’’

    Serigne Fallou Diaw, un usager des bus Tata, est obligé de se bousculer pour trouver un siège dans un Ndiaga-Ndiaye, du nom d’une catégorie de voitures assurant une bonne partie du transport urbain.

    ‘’La grève m’a vraiment pris au dépourvu. Je suis venu à Dakar pour faire des courses. À la gare routière, j’ai constaté que les bus de la ligne 27 étaient en grève’’, raconte cet étudiant de l’université Alioune-Diop de Bambey (centre).

    À la gare routière de Colobane, près du centre-ville de Dakar, les passagers se disputaient les sièges des Ndiaga-Ndiaye.

    ‘’Le sort des transporteurs de [l’Association de financement des professionnels du transport urbain] nous préoccupe’’, dit Assane Ndiaye, déplorant les conditions de travail du personnel de cette frange du transport urbain.

    ‘’Nous constatons un afflux de passagers depuis ce matin. C’est à notre profit’’, sourit-il, se réjouissant du plein régime auquel tourne l’activité des exploitants Ndiaga-Ndiaye en raison de la grève de l’AFTU.

    Mbayang Ndiaye se désole de la hausse des prix du transport dans les ‘’cars rapides’’, son moyen de transport habituel. ‘’Nous sommes en train de vivre le calvaire. Les prix du transport ont augmenté’’, s’inquiète la jeune dame rencontrée à la gare routière de Colobane, un sac en main.

    Elle dit avoir payé 200 francs CFA entre Sandaga et Colobane, un trajet dont le tarif habituel n’est que de 100 francs.

    D’un air inquiet, Abou Ba guette l’arrivée de la ligne 30 de l’AFTU. Dont l’arrivée est peu probable à cause de la grève.

    ‘’J’étais au courant de la grève’’, dit M. Ba, un peu surpris tout de même de ne pas trouver de minibus. Il envisage d’emprunter les motos-taxis, aux tarifs beaucoup élevés que ceux des bus et des Ndiaga-Ndiaye, pour regagner son lieu de résidence.

    CN/LBD/ESF/SBS/OID

  • SENEGAL-MIGRATION-ACCIDENT / Quinze migrants meurent dans le naufrage d’une pirogue au large de Dakar

    SENEGAL-MIGRATION-ACCIDENT / Quinze migrants meurent dans le naufrage d’une pirogue au large de Dakar

    Dakar, 24 juil (APS) – Quinze personnes présentées comme étant des migrants ont trouvé la mort dans le chavirement d’une pirogue au large de Dakar, ont annoncé lundi la Gendarmerie nationale et la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).

    L’embarcation a chaviré dans la nuit de dimanche à lundi, selon les mêmes sources.

    Un gendarme interrogé sur la plage où a échoué la pirogue a fait état de plusieurs rescapés.

    Cette même source, qui a requis l’anonymat, signale que deux des rescapés sont ‘’aux mains de la Gendarmerie nationale’’.

    D’autres rescapés, dont le nombre n’est pas déterminé, ont pris la fuite, a-t-elle ajouté.

    Un agent de la BNSP s’exprimant également sous le sceau de l’anonymat a confirmé la mort de 15 personnes.

    Selon la Gendarmerie nationale, les passagers étaient des ‘’candidats à la migration’’. Ne donnant aucune information relative à leur nationalité, elle dit avoir ouvert une enquête.

    Martial Ndione, un responsable de la BNSP, a dit que les corps des personnes décédées dans l’accident maritime avaient été acheminés dans plusieurs établissements hospitaliers de la région de Dakar : l’hôpital militaire de Ouakam, l’hôpital universitaire national de Fann, l’hôpital Dallal Diam et le centre de santé de Yeumbeul.

    ‘’Les recherches ont été momentanément suspendues à cause de la pluie’’, a-t-il dit aux journalistes.

    ‘’Nous sommes entre colère et frustration parce que la migration continue d’[engendrer des] conséquences incalculables dans notre société’’, a réagi Boubacar Sèye, le président de l’organisation Horizon sans frontières, chargée des questions migratoires.

    M. Sèye, après s’être rendu sur la plage où a échoué la pirogue, estime qu’‘’avec ce nouveau drame, c’est tout le pays qui est endeuillé’’.

    AFD/ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le choix du candidat de BBY à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le choix du candidat de BBY à l’élection présidentielle

    Dakar, 24 juil (APS) – Les sujets politiques, la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle de 2024 notamment, sont les plus commentés par les quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’Sur qui du quatuor Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Mohammed Boun Abdallah Dionne et Aly Ngouille Ndiaye va tomber le choix du chef de Benno Bokk Yaakaar ?’’ se demande L’As.

    L’une de ces quatre personnalités sera désignée par le leader de BBY, Macky Sall, rapporte L’As en citant Ben Yahmed.

    Mais, ajoute le même quotidien, ‘’des membres fondateurs de l’APR (le parti politique de Macky Sall) votent ADD’’, Abdoulaye Daouda Diallo.

    ‘’Le temps risque de faire défaut au candidat de la majorité présidentielle. À quelques jours du début des opérations de parrainage des candidats et à sept mois de la présidentielle, les Sénégalais ignorent qui va défendre les couleurs de Benno Bokk Yaakaar’’, fait remarquer WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Macky Sall traîne les pieds.’’

    Sud Quotidien évoque la complexité du choix à faire par le leader de BBY en affirmant que puisqu’il s’agit de ‘’choisir’’ ou de ‘’désigner’’, ce qui ‘’revient au même’’, le candidat de Benno Bokk Yaakaar ‘’n’aura aucune espèce de légitimité’’.

    ‘’En imposant son imam ou son curé, le président Macky Sall œuvre à l’implosion de sa moquée ou de sa chapelle’’, ajoute Sud Quotidien, estimant que le choix aurait été plus simple pour Macky Sall d’organiser une primaire que d’‘’imposer sa volonté par la désignation de son suppléant’’, après qu’il a décidé de ne pas être candidat.

    ‘’Complexité d’une équation à une seule inconnue’’, titre Le Soleil, ajoutant que ‘’le parti du président Macky Sall est face à son destin’’. ‘’Le choix du candidat […] divise les militants’’, constate-t-il, notant qu’‘’il sera difficile, voire impossible, de trouver un candidat qui fasse l’unanimité’’.

    EnQuête évoque l’opération de ‘’blanchiment moral’’ dont, selon lui, l’ancien ministre Karim Wade est l’objet. ‘’Premiers reflets du bout de tunnel pour Karim Wade ! Son retour dans le jeu électoral, avec celui de Khalifa Sall, était le point le plus attendu du dialogue national’’, écrit-il.

    ‘’Je suis contre leur réintégration dans le jeu’’

    EnQuête rappelle que ‘’les conclusions de ces discussions (le dialogue national) ont été matérialisées par la modification, par l’Assemblée nationale, des articles L.28 et L.29 du Code électoral, ce qui permettra une réhabilitation des droits civiques et politiques des personnes bénéficiaires d’une grâce présidentielle et ayant purgé leur peine’’, Khalifa Sall et Karim Wade notamment.

    ‘’On ne peut pas confier notre pays à des gens qui ont été condamnés pour détournement de deniers publics’’, note Libération en citant le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall.

    ‘’Je suis contre leur réintégration dans le jeu’’, soutient M. Sall dans une interview publiée par Bés Bi Le Jour.

    Le même journal s’est entretenu avec un spécialiste des finances publiques, qui propose d’autoriser la Cour suprême du Sénégal à juger les ministres lorsqu’ils sont mis en cause dans des délits financiers.

    ‘’Aujourd’hui, tous les ministres sont des ordonnateurs de crédit. Il faut permettre à la Cour suprême de juger directement les ministres comme cela se fait dans d’autres pays’’, propose le spécialiste.

    Les quotidiens évoquent aussi le différend opposant Bibo Bourgi à l’État du Sénégal, après qu’une juridiction française a ordonné le paiement d’une amende de 138 milliards 239 millions 86 mille 396 francs CFA, par les pouvoirs publics sénégalais, au profit de ce citoyen franco-sénégalais.

    ‘’Aucun bien appartenant au Sénégal n’a été saisi’’, a soutenu Mamadou Moustapha Ba. Kritik, qui cite le ministre des Finances et du Budget, ajoute que ‘’toute mesure d’exécution forcée sur les biens de l’État est impossible’’.

    ‘’Il a porté plainte, en tant que citoyen français, contre l’État du Sénégal, pour le préjudice qu’il déclarait subir. Et la juridiction de son second pays nous demande de lui allouer une fortune’’, se plaint Le Quotidien.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une conférence de presse de l’IFC et du groupe Baobab, mardi

    SENEGAL-ECONOMIE / Une conférence de presse de l’IFC et du groupe Baobab, mardi

    Dakar, 19 juil (APS) – Le groupe Baobab et la Société financière internationale (IFC) vont donner une conférence de presse, mardi à 16 heures, au Radisson Blu, à Dakar, selon un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Cette conférence sera l’occasion d’assister à la signature du contrat de partenariat entre l’IFC et le groupe Baobab’’, affirme la même source.

    Olivier Buyoya, le directeur régional de l’IFC à Dakar, Ruben Dieudonné, le directeur régional de la zone UEMOA du groupe Baobab, et Mamadou Cissé, le directeur général de Baobab Sénégal, vont intervenir à la conférence de presse.

    La Société financière internationale est la branche chargée du secteur privé à la Banque mondiale.

    Le groupe Baobab est une institution de microfinance.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les opposants Birame Souleye Diop et El Hadji Malick Ndiaye libérés, selon leur avocat   

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les opposants Birame Souleye Diop et El Hadji Malick Ndiaye libérés, selon leur avocat   

    Dakar, 19 juil (APS) – Les opposants Birame Souleye Diop et El Hadji Malick Ndiaye, membres de la direction de Pastef-Les patriotes, ont été libérés mercredi après plusieurs jours de détention, a appris l’APS de leur avocat, Moussa Sarr.

    ‘’El Hadji Malick Ndiaye a été entendu cet après-midi par le juge d’instruction du premier cabinet [du tribunal de grande instance de Dakar], puis inculpé. Il est poursuivi pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et diffusion de fausse nouvelle’’, lit-on dans une note reçue de Me Sarr.

    Selon la même source, M. Ndiaye, secrétaire à la communication de Pastef-Les patriotes, a été ‘’mis en liberté provisoire’’, après avoir été inculpé.

    ‘’Le juge d’instruction du premier cabinet a ordonné la libération de Birame Souleye Diop’’, annonce une note d’information reçue de Me Moussa Sarr.

    M. Diop, numéro 2 de Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, dirige le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi à l’Assemblée nationale.

    Il a été déféré au parquet le 7 juillet pour des faits présumés de diffamation contre un chef d’État étranger et d’actes et manœuvres de nature à discréditer les institutions de la République.

    Birame Souleye Diop était également poursuivi en justice pour des faits de nature à saper les relations diplomatiques de l’État.

    Il était soupçonné d’avoir accusé les présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Ouattara, de faits d’empoisonnement sur leurs adversaires politiques ou leurs proches.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-TRAVAIL / L’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire continue de réclamer ses fonds communs

    SENEGAL-TRAVAIL / L’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire continue de réclamer ses fonds communs

    Dakar, 18 juil (APS) – L’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire demande aux pouvoirs publics, dans un communiqué parvenu mardi à l’APS, de ‘’mettre en place les fonds communs du secteur primaire’’.

    Ses dirigeants affirment avoir fait le bilan de leur grève de quarante-huit heures de la semaine dernière.

    ‘’Les secrétaires généraux [des syndicats membres de l’intersyndicale] ont vivement remercié les travailleurs […] qui ont scrupuleusement respecté le mot d’ordre de grève’’, lit-on dans le communiqué.

    L’organisation syndicale soutient que ‘’l’engagement et la détermination des travailleurs du secteur primaire ne souffrent aucun doute’’. Elle promet de ‘’mener à bout le combat jusqu’à la satisfaction totale de [ses] revendications’’.

    Ses dirigeants appellent ‘’l’État à respecter le protocole d’accord’’ qu’il a signé avec eux.

    ‘’Nous avons toujours montré notre […] volonté de trouver des solutions’’ lors des négociations, affirme l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire.

    Elle envisage de ‘’dérouler des plans d’action durant le mois d’août, avec des grèves’’, si elle n’est pas satisfaite des réponses du gouvernement à sa plateforme revendicative.

    Ses dirigeants invitent les pouvoirs publics à poursuivre avec eux les négociations.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-OUGANDA-DIPLOMATIE / Les dirigeants ougandais et sénégalais décident d’entamer des négociations sur toutes les questions d’intérêt commun (officiel)

    SENEGAL-OUGANDA-DIPLOMATIE / Les dirigeants ougandais et sénégalais décident d’entamer des négociations sur toutes les questions d’intérêt commun (officiel)

    Dakar, 18 juil (APS) – Les présidents ougandais et sénégalais, Yoweri Museveni et Macky Sall, ont demandé à leurs ministres d’entamer des négociations sur toutes les questions d’intérêt commun dans les domaines politique, économique, environnemental, touristique et des ressources naturelles, a-t-on appris mardi de la présidence du Sénégal.

    Leur volonté d’entretenir des relations dans tous ces domaines a été exprimée lors d’une visite officielle du dirigeant sénégalais à Entebbe, en Ouganda.

    ‘’Les deux présidents ont [demandé à leurs] ministres compétents d’entamer et de mener à bien des négociations sur toutes les questions en suspens d’intérêt commun dans les domaines politique, économique, environnemental, touristique et des ressources naturelles’’, affirme un communiqué reçu de la présidence du Sénégal.

    Yoweri Museveni et Macky Sall ont demandé aux ministres et aux hauts fonctionnaires des deux pays de mettre l’accent sur ‘’la valeur ajoutée et le renforcement de la coopération dans le secteur des hydrocarbures, à la suite de la découverte d’importantes quantités de gaz et de pétrole dans les deux pays’’.

    À Entebbe, ‘’les deux chefs d’État ont eu des entretiens en tête à tête, au cours desquels des questions bilatérales, continentales et internationales d’intérêt commun ont été abordées’’, lit-on dans le communiqué.

    Les deux dirigeants ont évoqué ‘’les relations historiques et solides, fondées sur des liens politiques, économiques, sociaux et culturels, qui existent entre les deux pays et remontant aux années de lutte pour la liberté, contre le colonialisme’’.

    Ils ont passé en revue les relations bilatérales entre l’Ouganda et le Sénégal, rapporte le communiqué, ajoutant que MM. Museveni et Sall ‘’se sont félicités de leur état actuel et de leur dynamisme’’.

    De même ont-ils ‘’réaffirmé leur ferme engagement à renforcer ces très bonnes relations’’.

    Pour ‘’une cessation immédiate et globale des hostilités’’ au Soudan 

    ‘’Les deux chefs d’État ont […]  exprimé leur soutien total au processus de Nairobi et à la feuille de route de Luanda visant à normaliser les relations politiques entre les partenaires de la région’’, les Grands Lacs, ajoute la même source.

    ‘’Aussi ont-ils noté avec satisfaction la réponse positive de l’Union africaine à la tenue d’un sommet quadripartite de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe), de la Communauté d’Afrique de l’Est, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, afin de coordonner et d’harmoniser les interventions des acteurs en RDC’’, ajoute la même source.

    En ce qui concerne le Soudan, Yoweri Museveni et Macky Sall ‘’ont réitéré leur soutien à la ‘feuille de route de l’UA pour le règlement du conflit’ dans ce pays, qui prévoit, entre autres, la mise en place d’un mécanisme de coordination pour harmoniser les efforts diplomatiques des acteurs régionaux et internationaux’’.

    Selon le communiqué, cette ‘’feuille de route’’ prévoit en même temps, concernant le Soudan, ‘’une cessation immédiate et globale des hostilités, une réponse humanitaire efficace, la protection des civils et des infrastructures civiles et la reprise d’un processus de transition politique crédible et inclusif vers un gouvernement démocratique dirigé par des civils’’.

    Macky Sall et son homologue ougandais ‘’ont promis d’œuvrer sans relâche en faveur d’un règlement pacifique du conflit entre la Russie et l’Ukraine, tout en appelant à des engagements plus constructifs et à un dialogue continu de la part des deux parties, avec le soutien de la communauté internationale’’.

    ESF/ASG/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale va examiner des projets de loi, dont un relatif à la Constitution, jeudi

    SENEGAL-POLITIQUE / L’Assemblée nationale va examiner des projets de loi, dont un relatif à la Constitution, jeudi

    Dakar, 17 juil (APS) – Les députés vont se réunir en séance plénière, jeudi à 9 heures, pour examiner plusieurs projets de loi, dont un portant révision de la Constitution, a-t-on appris de la direction de la communication de l’Assemblée nationale.

    Ils vont également procéder à l’examen d’un projet de loi modifiant la loi portant Code de procédure pénale.

    Le gouvernement a annoncé il y a près de deux semaines avoir examiné et adopté en Conseil des ministres plusieurs textes législatifs et règlementaires, dont un projet de loi portant révision de la Constitution.

    Il avait également déclaré avoir adopté des projets de loi modifiant le Code électoral et le Code pénal.

    Ni le gouvernement ni la direction de la communication de l’Assemblée nationale n’avancent aucune raison relative à la révision de la Constitution et à la modification du Code de procédure pénal.

    Mais ces changements sont attendus depuis la tenue du dialogue national lancé fin mai par le président de la République, Macky Sall, car une amnistie des faits à cause desquels certains leaders politiques ne sont plus éligibles est envisagée.

    LBD/ESF

     

  • SENEGAL-UNIVERSITES / La finale nationale du concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ prévue jeudi à Dakar

    SENEGAL-UNIVERSITES / La finale nationale du concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’ prévue jeudi à Dakar

    Dakar, 17 juil (APS) – La Coordination des écoles doctorales du Sénégal va organiser, jeudi prochain à 9 heures, à l’UCAD 2, la neuvième édition de la finale nationale du concours ‘’Ma thèse en 180 secondes’’, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Cette édition permettra de sélectionner le candidat ou la candidate du Sénégal pour le concours international prévu à Rabat, au Maroc, le 5 octobre 2023’’, explique le communiqué.

    Le ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et l’Agence universitaire de la Francophonie prennent part à l’organisation du concours. Ce dernier ‘’sera l’occasion pour les candidats de faire en trois minutes un exposé clair, concis et convaincant, dans un langage accessible, de leur projet de recherche’’, précisent les organisateurs.

    Le communiqué affirme que l’objectif du concours national est de promouvoir l’activité scientifique, de stimuler la recherche et de favoriser le dialogue science-société.

    Des doctorants des universités publiques sénégalaises vont y participer.

    CN/ESF

  • SENEGAL-FRANCE-JUSTICE / Le parquet de Dakar émet un mandat d’arrêt international contre Juan Branco, l’avocat français d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-FRANCE-JUSTICE / Le parquet de Dakar émet un mandat d’arrêt international contre Juan Branco, l’avocat français d’Ousmane Sonko

    Dakar, 14 juil (APS) – Le parquet de Dakar a annoncé vendredi avoir ouvert une information judiciaire et requis un mandat d’arrêt international concernant l’avocat français d’Ousmane Sonko, Juan Branco.

    ‘’Après avoir revu la compilation des déclarations, écrits et posts […] du sieur Juan Branco, il a été relevé des éléments qui, manifestement, sont de nature à engager sa responsabilité pénale’’, affirme le procureur du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, dans un communiqué.

    ‘’Aussi le procureur a-t-il décidé de l’ouverture d’une information judiciaire contre le susnommé pour plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, ajoute le chef du parquet de Dakar.

    Il déclare ensuite qu’‘’un mandat d’arrêt international a été requis à son encontre’’.

    M. Branco a été expulsé du Sénégal en mars dernier alors qu’il venait défendre Ousmane Sonko dans son procès pour diffamation contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, parce qu’il a traité le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, de ‘’tyran’’ et a lancé ‘’un appel à l’insurrection’’ dans le pays, a déclaré en mars le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Il était reproché à l’avocat français d’avoir publié, ‘’avant son arrivée à l’aéroport international Blaise-Diagne (au Sénégal), un post sur les réseaux sociaux dans lequel il traitait […] le président de la République, Macky Sall, de tyran et faisait également un appel à l’insurrection dans notre pays’’, avait soutenu M. Diome dans un communiqué.

    ‘’Diversion’’

    Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé au cours de cette semaine avoir effectué un signalement aux autorités judiciaires, après la révélation par l’avocat de l’identité de fonctionnaires de l’ambassade de France au Sénégal.

    Selon le site Internet du journal Le Monde, le ministère français reproche notamment à M. Branco d’avoir publié les noms de plusieurs agents de l’Etat, ainsi que leur numéro de téléphone, adresses électroniques et numéro de matricule.

    Ce signalement ‘’confirme que les informations que l’on a révélées sont vraies’’, a réagi l’avocat à la décision du ministère français des Affaires étrangères.

    Juan Branco a déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre le président sénégalais Macky Sall pour ‘’crimes contre l’humanité’’.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client, Ousmane Sonko, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Macky Sall juge ‘’ridicule’’ le dépôt de la demande d’enquête le concernant en même temps que d’autres personnalités sénégalaises.

    ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’, a-t-il soutenu lorsque le journal Le Monde l’a interrogé sur ce sujet.

    ESF/ASG/OID