Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / BFEM : des examinateurs se satisfont des conditions du déroulement des épreuves

    SENEGAL-EDUCATION-EXAMENS / BFEM : des examinateurs se satisfont des conditions du déroulement des épreuves

    Dakar, 12 juil (APS) – Les présidents de jury des centres d’examen du lycée John-Fitzgerald-Kennedy et des cours Anne-Marie-Javouhey, à Dakar, saluent le ‘’bon déroulement’’ des épreuves de l’examen du brevet de fin d’études moyennes (BFEM).

    ‘’L’examen se déroule dans de bonnes conditions. Pour le moment, il n’y a aucun incident. Les élèves ont commencé les épreuves à temps’’, a assuré Abdou Aziz Sow, le président du jury numéro 1 du centre d’examen des cours Anne-Marie-Javouhey.

    ‘’Nous avions peur qu’il y ait des problèmes dans la supervision des épreuves, à cause de la coïncidence de l’examen du BFEM avec le second tour de l’examen du baccalauréat. Mais fort heureusement, tout se passe bien’’, a expliqué M. Sow.

    Le centre d’examen des cours Anne-Marie-Javouhey est composé de deux jurys réunissant 398 candidats répartis dans 16 salles de classe.

    ‘’C’est un centre mixte. Outre les candidats de cette école, le centre reçoit aussi des candidats du collège privé David-Diop’’, a précisé Ndèye Yacine Faye, la présidente du jury numéro 2.

    ‘’Le centre d’examen du lycée John-Fitzgerald-Kennedy réunit 220 candidats, dont 189 filles venues du collège Kennedy’’, a dit la présidente de jury, notant deux absences parmi les candidats.

    Selon le ministère de l’Education nationale, 189.361 candidats ont entamé ce mercredi l’examen du BFEM. Il y avait 180.257 candidats en 2022.

    CN/LBD/ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-TRAVAIL / Après la pandémie de Covid-19, la reprise normale de l’activité se confirme en 2022

    SENEGAL-TRAVAIL / Après la pandémie de Covid-19, la reprise normale de l’activité se confirme en 2022

    Dakar, 12 juil (APS) – La ‘’reprise normale de l’activité’’ s’est confirmée en 2022, les deux précédentes années ayant connu une forte baisse engendrée par la pandémie de Covid-19, a-t-on appris de la direction générale du travail et de la sécurité sociale (DGTSS).

    ‘’La situation du marché du travail en 2022 confirme la reprise normale de l’activité, tant au niveau de l’administration du travail que des entreprises’’, constate la DGTSS dans son Rapport annuel des statistiques du travail 2022.

    ‘’Au regard du rapport, de bonnes dynamiques sont notées, malgré un contexte économique négativement impacté par le conflit opposant la Russie et l’Ukraine’’, observent les auteurs du document.

    Parmi les indicateurs qui illustrent cette évolution positive, il y a les contrats de travail déposés dans les inspections du travail et de la sécurité sociale (ITSS).

    Pour ces contrats, ‘’il est noté une augmentation de 3,32 %’’, puisque leur nombre est passé de 69.866 en 2021 à 72.268 en 2022.

    Les contrôles effectués par les ITSS dans les entreprises ont augmenté de 75,19 % en s’élevant à 5.112 en 2022. Il y a eu 2.918 contrôles en 2021.

    Malgré la confirmation de la reprise normale de l’activité, ‘’le comportement du marché du travail est mitigé, concernant les ouvertures d’établissements et les emplois ainsi générés’’, relève la direction des statistiques du travail de la DGTSS.

    ‘’Dans une approche comparative entre 2022 et 2021, les ouvertures d’établissements ont subi un repli de 2,41 %, tandis que pour les emplois induits par ces ouvertures, une croissance de l’ordre de 3,65 % est enregistrée’’, ajoutent les auteurs du rapport.

    De 1.785 en 2021, le nombre d’établissements ouverts est tombé à 1.742 en 2022.

    De 8.511 emplois générés en 2022, on est passé 8.211 en 2021.

    ‘’D’un autre côté, une baisse de 16,51 % est relevée sur les contrats de travail des travailleurs déplacés visés par la DGTSS’’, le nombre de contrats de travail augmentant de 1.087 en 2021 à 1.302 en 2022.

    ‘’Un autre point d’attention est celui de la mise en place d’un système d’information intégré ayant pour ambition de mettre en synergie l’ensemble des systèmes d’information des acteurs intervenant dans le domaine du travail et de la sécurité sociale’’, souligne le rapport.

    ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail explose en 2022

    SENEGAL-SOCIAL / Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail explose en 2022

    Dakar, 12 juil (APS) – Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail au Sénégal est passé de 1.217 en 2021 à 3.629 en 2022, avec une hausse de 198,19 %, a-t-on appris de la direction générale du travail et de la sécurité sociale (DGTSS).

    En ce qui concerne le « climat social, le nombre de conflits individuels a suivi une trajectoire ascendante en atteignant le taux de 198,19 % par rapport à 2021 », écrit la direction des statistiques du travail, un organe de la DGTSS.

    Les conflits collectifs gérés par les inspections du travail et de la sécurité sociale (ITSS) ont baissé en revanche de 18,82 % en passant de 85 en 2021 à 69 en 2022, indique le Rapport annuel des statistiques du travail 2022.

    En 2022, détaille ce document, les tentatives de conciliation concernent 3.629 travailleurs, à savoir 3.023 hommes et 606 femmes.

    Les conflits ayant abouti à une conciliation totale opposent 1.961 travailleurs à leur employeur, soit 54,04 % de l’ensemble.

    Les tentatives de conciliation n’ayant pas connu de succès, 43,59 % de l’ensemble, opposent des employeurs à 1.582 travailleurs.

    Enfin, 86 travailleurs (2,37 % de l’ensemble) ont vu leur conflit se solder par une conciliation partielle.

    En 2022, ajoute le rapport, 1.040 des 3.629 conflits individuels enregistrés concernent des travailleurs appartenant à la branche construction, soit 28,66 %, 635 employés sont de la branche commerce, soit 17,50 %, 376 travailleurs sont actifs dans les services administratifs et d’appui, soit 10,36 %. Il y a, parmi d’autres, 223 agents de la branche activités extractives, soit 6,14 %.

    Dans des proportions plus faibles, des conflits individuels ont aussi été notés dans les branches activités d’hébergement et de restauration, avec 183 cas, soit 5,04 %.

    « Il y a lieu de faire remarquer que tant dans le cas des conflits individuels que dans celui des conflits collectifs, le taux de règlement à la suite de l’intervention des ITSS avoisine 55 % », affirment les auteurs du rapport.

    Ils constatent qu’ »au total, des dynamiques favorables et moins favorables ont été constatées au cours de l’année 2022, en particulier lorsqu’on se réfère à la situation du marché du travail en 2021″.

    ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La bataille de succession à Benno Bokk Yaakaar à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La bataille de succession à Benno Bokk Yaakaar à la une

    Dakar, 12 juil (APS) – Les quotidiens continuent de relayer la bataille de succession ouverte au sein de Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour le choix de son candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Le président Macky Sall […] a du pain sur la planche. Des noms sont avancés, dont ceux d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mahammed Dionne, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’Antoine Diome, qui manœuvrent pour le remplacer. D’autres prétendants sont en embuscade pour porter la candidature beige-marron’’, lit-on dans Tribune.

    Plus de 10 responsables de l’Alliance pour la République, le parti politique du chef de l’État, sont candidats à la candidature de BBY, selon le même journal.

    Bés Bi Le Jour parle d’un ‘’duel fratricide’’ entre Amadou Ba, le Premier ministre, et le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, en vue de la succession de Macky Sall.

    ‘’Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo, les deux principales personnalités pressenties, s’affrontent’’, note-t-il.

    Selon Source A, la direction du Parti socialiste s’est livrée à une violation de ses ‘’textes’’ en matière d’investiture d’un candidat à l’élection présidentielle.

    ‘’Aminata Mbengue Ndiaye [et] certains responsables du parti, dont Abdoulaye Wilane, Ali Mané et Aïda Sow Diawara, ont décidé de donner carte blanche à Macky Sall pour le choix d’un candidat’’, affirme le journal.

    Source A ajoute que le bureau politique du Parti socialiste, ‘’qui ne s’est pas réuni’’, est l’instance habilitée à choisir le candidat de ladite formation politique ou celui de Benno Bokk Yaakaar.

    Sud Quotidien est d’avis que ‘’le choix du candidat de la majorité présidentielle […] ne sera pas si simple pour le président de la République, Macky Sall’’.

    WalfQuotidien évoque ‘’la dépendance des alliés envers Macky Sall’’. ‘’Hors de la coalition Benno Bokk Yaakaar, point de salut […] semble être la conviction des alliés du président Macky Sall’’, écrit-il, estimant que ‘’le moment est propice pour eux de reprendre leur indépendance’’, après que le président de la République a décidé de ne pas être candidat en 2024.

    ‘’Ça ne va plus entre le Bayern et Sadio Mané’’

    L’Observateur et Le Quotidien se préoccupent de l’investiture d’Ousmane Sonko.

    ‘’Alors qu’Ousmane Soko est frappé d’une inéligibilité pour l’élection présidentielle de février 2024, à la suite de sa condamnation à deux ans de prison ferme, dans le dossier l’opposant à Adji Sarr, Pastef-Les patriotes a décidé de l’investir officiellement, ce que des spécialistes […] qualifient de coup de communication’’, lit-on dans L’Observateur.

    ‘’Le Pastef reste déterminé à présenter Ousmane Sonko à la présidentielle alors que son leader est écarté par l’article L29 du Code électoral’’, signale Le Quotidien.

    Selon les leaders de Pastef-Les patriotes, l’investiture du candidat Ousmane Sonko est prévue samedi 15 juillet. Mais ils ne disent pas où se tiendra le meeting d’investiture, selon Le Quotidien.

    Il est question d’émigration clandestine aussi dans les quotidiens.

    Libération considère Kafountine, une commune située dans le sud du Sénégal, comme un ‘’lieu de départs et de drames’’ pour les migrants.

    C’est de cette localité que plusieurs embarcations transportant des migrants portés disparus seraient parties depuis plusieurs jours, selon plusieurs journaux.

    ‘’Greenpeace Afrique met en cause les politiques publiques’’, rapporte Kritik’.

    Des chalutiers venus d’autres pays ‘’détruisent l’environnement, épuisent les stocks de poissons, privent les pêcheurs artisanaux de leurs moyens de subsistance et contribuent à la détresse économique’’, affirme Kritik’ en citant l’organisation non gouvernementale.

    Ces chalutiers, de cette manière, poussent ‘’de nombreuses personnes à prendre des risques énormes, dans des voyages périlleux, à la recherche d’une vie meilleure’’, dénonce Greenpeace Afrique.

    ‘’La saison des drames’’, titre EnQuête, ajoutant : ‘’Les tragédies se multiplient en mer, et l’annonce de la disparition de 300 migrants provoque l’effroi.’’

    Selon le même journal, la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, a démenti l’information faisant état de la disparition en mer de migrants partis du Sénégal.

    ‘’Ça ne va plus entre le Bayern et Sadio Mané’’, titre Le Soleil.

    Le club allemand ‘’envisage de se séparer de pas moins de sept [joueurs] parmi lesquels Sadio Mané’’, annonce le journal.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Lancement des activités commémorant la création d’And Jëf Xarebi, samedi

    SENEGAL-POLITIQUE / Lancement des activités commémorant la création d’And Jëf Xarebi, samedi

    Dakar, 11 juil (APS) – Des membres d’And Jëf Xarebi vont organiser une cérémonie inaugurale de la célébration du cinquantenaire de ce courant politique, samedi à 9 heures, dans la salle de conférences du Grand Théâtre de Dakar.

    ‘’Il y a cinquante ans se tenait, dans la clandestinité, le congrès constitutif de Réenu Rewmi (juin 1973), suivi de celui d’And Jëf Xarebi (décembre 1974)’’, rappelle le président du comité de commémoration de ces événements, Amadou Top.

    ‘’Nous voulons que ce travail mémoriel, qui s’étalera sur un an, permette de revisiter les expériences révolutionnaires partagées par des générations de militants, dans les luttes politiques, sociales, culturelles et syndicales du Sénégal depuis un demi-siècle’’, ajoute M. Top dans un communiqué.

    Cette commémoration ‘’sera l’occasion de rendre un hommage mérité à nos camarades disparus et d’apprécier le riche parcours d’un mouvement politique qui a assurément marqué l’histoire postindépendance du Sénégal’’, écrit-il.

    La création d’And Jëf Xarebi, dans un contexte de limitation du nombre de partis politiques au Sénégal, ‘’a fait émerger des hommes et des femmes qui se sont illustrés dans tous les domaines de la vie publique’’, affirme Amadou Top.

    NNN/ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les tractations pour trouver le candidat de BBY font la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les tractations pour trouver le candidat de BBY font la une des quotidiens

    Dakar, 11 juil (APS) – Les quotidiens continuent de se préoccuper des tractations menées au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, en vue de la désignation d’un candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Les tractations, les combines et autres combinaisons se font et se défont […] Si les noms d’Amadou Ba, d’Abdoulaye Daouda Diallo, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’Amadou Mame Diop sont cités ça et là, d’autres cadres de l’APR peaufinent leur stratégie sans tambour ni trompette’’, note Sud Quotidien.

    ‘’D’un large consensus à une implosion, tout reste possible dans cette armée mexicaine’’, ajoute Sud Quotidien.

    L’Observateur signale que ‘’le président Macky Sall veut prévenir toute éventualité de frustration ou de bouderie dans ses rangs, après le choix du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar’’.

    Le même journal s’est entretenu avec des analystes politiques sur les ‘’critères’’ que devrait retenir Macky Sall pour le choix du candidat de son parti et/ou de BBY.

    EnQuête affirme que ‘’la perspective d’une implosion de Benno Bokk Yaakaar suscite la crainte chez ses dirigeants’’. Macky Sall et ses alliés tiennent ‘’une série de réunions’’ en vue de la désignation d’un candidat, fait remarquer le même journal.

    ‘’Macky Sall, depuis sa déclaration de non-candidature, ne cesse de multiplier les rencontres au palais [de la République]. Prépare-t-il simplement sa succession ?’’ commente Source A.

    Le journal Kritik’ croit avoir grillé ses confrères en déclarant que le Premier ministre a été désigné candidat de Benno Bokk Yaakaar. ‘’Les jeux sont faits. Le suspense n’aura duré que le temps d’une rose’’, affirme-t-il, annonçant qu’Amadou Ba a été choisi ‘’pour son parcours exceptionnel’’ et sa ‘’crédibilité’’ pour ‘’conduire les destinées de la majorité présidentielle’’.

    Concernant les autres sujets, Le Soleil réserve sa une à Yacine Fall, la meilleure élève du Sénégal en 2020, qui vient d’obtenir le baccalauréat avec une moyenne de 17,96/20, avec la mention ‘’Très bien’’.

    Des ‘’retrouvailles épiques’’ entre les Lions et les Fennecs 

    ‘’Une performance qui vient confirmer son long bail avec l’excellence’’, note Le Soleil en parlant de la nouvelle bachelière du lycée de Ndande, dans la région de Louga (nord).

    Libération annonce qu’‘’au moins 300 migrants partis du Sénégal [sont] portés disparus en mer’’.

    Ils ont emprunté trois embarcations parties de Kafountine (sud) depuis plusieurs jours, selon le même journal.

    Les voyageurs se rendaient aux îles Canaries, en Espagne, selon Tribune, qui cite une porte-parole de Walking Borders, une association d’aide aux migrants.

    La presse sportive évoque le match amical prévu le 12 septembre prochain à Diamniadio, au Sénégal, entre les Lions et les Fennecs d’Algérie.

    ‘’Un gala aux allures de revanche’’, titre Stades pour évoquer cette rencontre entre les vainqueurs l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football et leurs champions d’Afrique en titre.

    Pour rappel, les Lions du Sénégal avaient été battus par l’Algérie en finale en 2019 et ont remporté l’édition suivante de la CAN.

    Ce ‘’choc’’ entre les deux derniers champions d’Afrique sera en même temps un ‘’duel de superstars’’, Sadio Mané et Riyad Mahrez, souligne Stades.

    ‘’Choc de champions à Diamniadio !’’ note Record, ajoutant : ‘’Pas si amical que ça !’’

    ‘’Même si le contexte et les enjeux sont différents, les retrouvailles entre les Lions et les Fennecs […] seront forcément épiques’’, assure Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / L’interconnexion des réseaux électriques de la CEDEAO va réduire le coût de l’électricité, selon Pape Demba Bitèye

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / L’interconnexion des réseaux électriques de la CEDEAO va réduire le coût de l’électricité, selon Pape Demba Bitèye

    Dakar, 10 juil (APS) – La CEDEAO vient de relier les réseaux électriques de 14 de ses 15 pays membres, une initiative comportant de nombreux avantages pour eux, dont l’accès à ‘’une énergie régulière et fiable à moindre coût’’, assure le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC), Pape Demba Bitièye.

    Des ‘’essais de synchronisation’’ des réseaux électriques interconnectés ont eu lieu samedi dernier, selon un communiqué de la SENELEC.

    Cette ‘’interconnexion’’ va garantir ‘’l’amélioration substantielle de la stabilité du système électrique de tous les pays concernés’’, dont le Sénégal, a dit M. Bitèye dans une interview publiée lundi par le quotidien sénégalais L’Observateur.

    ‘’C’est un système qui permet de résister à certaines perturbations locales qui pourraient mettre en danger la stabilité de chacun des pays concernés, s’ils n’étaient pas connectés les uns aux autres’’, a-t-il souligné en expliquant au journal l’importance de cette décision des pays de la CEDEAO.

    ‘’Effectivement, cette interconnexion des réseaux électriques présente des avantages essentiels pour permettre un approvisionnement fiable et compétitif en électricité […] L’interconnexion permet de partager les ressources de façon économiquement optimale […] et de réduire les coûts de l’électricité’’, a assuré le directeur général de la SENELEC.

    Pape Demba Bitèye a ajouté que ‘’pour les citoyens des pays de la CEDEAO, le but ultime de cette intégration est de leur permettre de disposer d’une énergie régulière et fiable à moindre coût, avec une meilleure qualité de service’’.

    ‘’Les sociétés d’électricité pourront importer une énergie moins chère et en retour baisser leur coût de production et, conséquemment, le coût de cession kilowattheure au client final’’, a-t-il expliqué.

    De l’avis du directeur général de la SENELEC, après la réalisation de ce projet, ‘’on peut dire que le projet de Nkrumah (Kwame Nkrumah, défunt homme d’Etat ghanéen reconnu pour son projet de fédéralisme africain) se matérialise par un engagement sans commune mesure du président Macky Sall et de ses homologues de la sous-région’’.

    ‘’Désormais, la CEDEAO ne fait plus qu’un, du point de vue électrique’’, a déclaré M. Bitèye.

    ‘’Pour le Sénégal, a-t-il annoncé, notre ambition est de nous positionner en tant qu’exportateur dans ce marché sous-régional, avec les perspectives de l’utilisation du gaz local’’.

    ESF/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le choix du candidat de BBY pour l’élection présidentielle fait la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le choix du candidat de BBY pour l’élection présidentielle fait la une des quotidiens

    Dakar, 10 juil (APS) – Les sujets politiques, le choix du candidat de la majorité présidentielle à l’élection présidentielle de 2024 notamment, sont les plus en vue dans la livraison des quotidiens pour ce lundi.

    ‘’Coups politiques, lobbying tous azimuts, déballage et procès d’intention : c’est le branle-bas dans le camp présidentiel en perspective du choix de celui qui va suppléer le chef de l’Etat […] La méfiance et le doute exacerbent les tensions et entretiennent, entre ténors, une sourde rivalité’’, lit-on dans Kritik’.

    Abdoulaye Diouf Sarr, peut-être l’un des prétendants à la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY), dresse le profil de celui ou celle qui doit briguer le mandat présidentiel au nom du parti politique de Macky Sall. ‘’Le meilleur candidat de l’APR doit être un capitaine d’équipe capable d’impulser et d’animer une dynamique gagnante’’, a dit M. Sarr.

    ‘’Nous pouvons avoir un candidat meilleur que Macky Sall’’, note Le Quotidien en citant Nicolas Ndiaye, le leader de la Ligue démocratique, un parti politique membre de la majorité présidentielle.

    Le même journal annonce une réunion prévue ce lundi au palais de la République pour dresser le ‘’portrait-robot’’ du candidat de BBY.

    ‘’Tel un président !’’

    ‘’Les lenteurs notées dans le choix du candidat de Benno pour la présidentielle […] risquent de porter préjudice à la majorité’’, avertit Le Quotidien, soulignant que ‘’du côté de l’opposition, on est déjà en ordre de bataille’’.

    Le ministre, porte-parole de la présidence de la République, Yoro Dia, rassure en affirmant que ‘’le candidat de Benno est déjà sur scène’’. Des propos relayés par Bés Bi Le Jour.

    ‘’Le prochain candidat de la coalition Benno […] sera l’ombre de Macky Sall’’, note WalfQuotidien, lequel est d’avis que ‘’le président Macky Sall a les coudées franches pour choisir celui qui va lui succéder en 2024’’.

    ‘’Propose-nous quelqu’un qui serait le meilleur pour le Sénégal, qui serait le meilleur pour notre parti, qui serait le meilleur pour la coalition Benno Bokk Yaakaar’’ devrait être la proposition à faire à Macky Sall par ses militants et alliés politiques, a dit Sory Kaba, ancien directeur des Sénégalais de l’extérieur, à Sud Quotidien.

    Concernant les autres sujets, l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye souhaite que l’élection présidentielle soit inclusive. ‘’Que tout le monde participe, même [Ousmane] Sonko’’, rapporte Le Quotidien en citant M. Ndiaye.

    ‘’Ce serait injuste que Khalifa Sall et Karim Wade bénéficient d’une amnistie’’ des faits qui les empêchaient d’être candidats et que M. Sonko soit privé d’une candidature à l’élection présidentielle en raison de sa condamnation judiciaire, écrit Tribune en citant l’ancien chef du gouvernement.

    ‘’Il faut laisser tout le monde participer à cette élection-là’’, propose Souleymane Ndéné Ndiaye.

    ‘’Boulaye Dia, le tube de l’été en Italie’’

    Bés Bi Le Jour s’est intéressé au projet de statut du chef de l’opposition.

    Un texte encadrant ce statut a été rédigé lors du récent dialogue national, annonce le journal en précisant que le chef de l’opposition aura ‘’rang de président d’institution de la République’’.

    ‘’Tel un président !’’ s’exclame Bés Bi Le Jour après avoir pris connaissance des prérogatives et privilèges attachés au statut de chef de l’opposition.

    L’Observateur évoque une ‘’violente bagarre’’ survenue entre des gardes du corps d’Ousmane Sonko placés en détention à Mbour (ouest) depuis mai dernier et ‘’un gang de détenus’’.

    ‘’Pour une histoire de cuillère, ils se sont affrontés jusqu’au sang’’, affirme le journal.

    EnQuête déclare que ‘’le tandem Macky Sall-Emmanuel Macron, pour ne pas dire l’axe, Paris-Dakar, ne fonctionne plus comme avant’’. ‘’De l’eau dans le gaz’’, écrit le journal pour parler de désaccords qui seraient survenus entre le dirigeant sénégalais et son homologue français.

    ‘’Boulaye Dia, le tube de l’été en Italie’’, titre Stades en évoquant le transfert prochain de l’attaquant de l’US Salernitana et de l’équipe nationale senior de football du Sénégal.

    La Fiorentina, l’As Rome, la Lazio de Rom et d’autres clubs cherchent à recruter Dia, selon Stades.

    ‘’Le Milan AC fait le forcing pour Boulaye Dia’’, affirme Le Soleil, ajoutant : ‘’C’est le Milan AC qui domine son monde. Le club lombard aurait les faveurs du joueur.’’

    L’OM et des clubs de Premier League anglaise cherchent à s’attacher les services du milieu offensif sénégalais de Sheffield, Iliman Ndiaye, selon le journal Record.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la LD propose à BBY de choisir un ‘’candidat unique et consensuel’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : la LD propose à BBY de choisir un ‘’candidat unique et consensuel’’

    Dakar, 9 juil (APS) – La Ligue démocratique (LD) préconise le renforcement de l’unité de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et lui propose de mener des ‘’concertations inclusives’’ en vue de la désignation d’un ‘’candidat unique et consensuel’’ à l’élection présidentielle de 2024.

    ‘’Considérant l’enjeu capital de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, le secrétariat permanent de la LD ‘’exhorte les parties prenantes de Benno Bokk Yaakaar à renforcer l’unité et la cohésion de la coalition’’.

    ‘’Il appelle à des concertations inclusives pour désigner un candidat unique et consensuel de Benno Bokk Yaakaar, capable de conduire la coalition à une victoire massive’’, ajoute la Ligue démocratique dans un communiqué.

    Nicolas Ndiaye et ses camarades font part, en même temps, de ‘’la disponibilité de la LD à tout mettre en œuvre pour l’avènement d’une gauche plurielle [et] forte’’.

    Ils se réjouissent du ‘’bilan élogieux des politiques publiques’’ menées par Macky Sall et les membres du gouvernement ‘’dans tous les domaines, au bénéfice des populations’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’

    Dakar, 8 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, soutient dans une interview accordée au journal Le Monde que ‘’rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’ devant aboutir à l’organisation du scrutin présidentiel du 25 février 2024.

    ‘’En 2019 aussi, on disait que si certains candidats ne participaient pas à l’élection, ce serait le chaos. Pourtant, tout s’est bien passé. L’élection se tiendra et le peuple choisira son président. Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Non, je ne crains rien. Je dirige un pays, je ne me focalise pas sur un débat de personne. Si quelqu’un doit être arrêté, il doit l’être’’, a répondu M. Sall à la question du journal Le Monde de savoir s’il craignait qu’une arrestation de l’opposant Ousmane Sonko engendre de nouvelles violences dans le pays.

    Pour rappel, M. Sonko a été condamné début juin à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’ au terme de son procès pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr.

    Jugé par contumace, il déclare n’avoir pas reçu une convocation de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar l’invitant à se présenter au procès.

    ‘’Oui. Certains appellent à l’insurrection, à prendre le pouvoir par des méthodes antidémocratiques pour saper les fondements de la République. Ce sont des dangers pour notre pays. Mais même si le Sénégal peut être secoué, comme tous les pays, il résistera pour continuer sa marche’’, a assuré Macky Sall.

    Il accuse par ailleurs La France insoumise, le parti politique de l’opposant français Jean-Luc Mélenchon, d’avoir ‘’soutenu ces violences’’, celles survenues au Sénégal à la suite du procès d’Ousmane Sonko pour viol et menaces de mort. ‘’C’est une ingérence inadmissible’’, a dénoncé Macky Sall.

    ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’

    ‘’Quand des personnes attaquent des brigades pour prendre des armes, est-ce une manifestation démocratique ? Pourquoi détruire des mairies, des prisons, des tribunaux ? Quand des manifestants incendient des maisons, Amnesty International condamne-t-elle ces actes ? Quand on appelle la jeunesse à mourir, à se sacrifier, où est cette organisation ?’’ a dit le président de la République, concernant cette organisation de défense des droits de l’homme ayant dénoncé un ‘’usage disproportionné’’ de la force publique contre des manifestants au Sénégal.

    Macky Sall juge ‘’ridicule’’ le dépôt d’une demande d’enquête pour ‘’crimes contre l’humanité’’ auprès de la Cour pénale internationale, contre lui et d’autres personnalités sénégalaises, par Juan Branco, un avocat français d’Ousmane Sonko. ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’, a-t-il ajouté à ce sujet.

    ‘’Cette personne aura mon soutien, celui du parti et de la coalition. On fera campagne pour lui’’, a-t-il dit, concernant le candidat – à l’élection présidentielle de 2024 – de son parti ou de la coalition qu’il dirige.

    ‘’Il est trop tôt pour répondre à cette question. Le mandat de M. Guterres court jusqu’en 2026. Attendons 2025’’, a répondu Macky Sall à la question de savoir s’il est intéressé par le poste de l’actuel secrétaire général des Nations unies, lorsqu’il quittera ses fonctions de chef d’Etat en 2024.

    ESF