Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ECONOMIE-INSTITUTIONS  / Le journaliste Seydina Alioune Djigo, nouveau responsable de la communication du bureau de la Banque mondiale à Dakar

    SENEGAL-ECONOMIE-INSTITUTIONS / Le journaliste Seydina Alioune Djigo, nouveau responsable de la communication du bureau de la Banque mondiale à Dakar

    Dakar, 6 juin (APS) – Le journaliste sénégalais Seydina Alioune Djigo dirige désormais le service de la communication du bureau de la Banque mondiale au Sénégal, a-t-on appris lundi de Mademba Ndiaye, son confrère et prédécesseur aux mêmes fonctions.

    « J’ai le plaisir de vous annoncer que Seydina Alioune Djigo est le nouveau chargé de la communication du bureau de la Banque mondiale au Sénégal », écrit Ndiaye dans une plateforme électronique réunissant des journalistes.

    « Je vous prie de lui apporter tout le soutien dont j’ai bénéficié auprès de vous », ajoute-t-il, rappelant que son successeur a travaillé pendant « plus de quatorze ans » dans le domaine de la communication, pour plusieurs organisations basées en Afrique de l’Ouest.

    Djigo a surtout servi le secteur des médias, avec une expérience de neuf ans au service de la RTS, le service de l’audiovisuel public sénégalais, et de cinq ans à la BBC.

    Seydina Alioune Djigo a précédemment occupé le poste de rédacteur en chef au desk Afrique francophone de la BBC avant de rejoindre la Banque mondiale, lundi 5 juin 2023, affirme Mademba Ndiaye.

    Ancien journaliste sportif de la RTS et reporter chargé des questions de santé à BBC Afrique, il est diplômé de SupDeco,  un institut privé d’enseignement supérieur basé à Dakar.

    ESF/MTN/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / ‘’Consterné’’ par les émeutes, Karim Wade invite ses compatriotes à ‘’revenir à la raison’’  

    SENEGAL-POLITIQUE-VIOLENCES-REACTION / ‘’Consterné’’ par les émeutes, Karim Wade invite ses compatriotes à ‘’revenir à la raison’’  

    Dakar, 6 juin (APS) – L’ancien ministre Karim Wade, « bouleversé » et « consterné » par les émeutes à l’origine de la mort de 16 personnes dans son pays, appelle ses compatriotes à renoncer à la violence et à « revenir à la raison ».

    « Je suis extrêmement préoccupé par la situation actuelle de notre pays […] Je suis bouleversé par ces événements qui ont causé la mort de 16 jeunes Sénégalais, dont les familles sont dévastées », écrit M. Wade dans un communiqué reçu de ses camarades du PDS, le Parti démocratique sénégalais (opposition).

    « Je suis consterné par les dommages énormes infligés à notre économie, à nos infrastructures, à notre tissu social, et par le saccage des universités », a ajouté l’ancien ministre vivant au Qatar depuis près de sept ans.

    Karim Wade « demande solennellement à tous ceux qui sont tentés par des excès de revenir à la raison ».

    Des émeutes ont fait au moins 16 morts et d’importants dégâts matériels, entre jeudi et dimanche derniers, selon un bilan officiel.

    Les violences ont éclaté après que l’opposant Ousmane Sonko a été condamné par la chambre criminelle du tribunal de Dakar à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

    Il était jugé pour viol et menaces de mort à l’encontre d’Adji Sarr, une ex-employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Le tribunal a disqualifié les faits de viol et de menaces de mort pour lesquels il était poursuivi en corruption de la jeunesse.

    La peine de prison est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats, se basant sur le Code électoral du pays.

    « Après ces jours d’émeutes et leurs cortèges de drames, il est urgent que chacun prenne conscience que nous risquons d’être entraînés dans une impasse qui peut être fatale au Sénégal », avertit Karim Wade.

    « Quatorze victimes innocentes en 2021 et 16 autres aujourd’hui »

    « Ayant été emprisonné arbitrairement pendant trois ans par une justice instrumentalisée, puis exilé loin des miens et de mon pays, je suis bien placé pour dire au président de la République, Macky Sall, et à Ousmane Sonko, que l’oppression et la violence ne peuvent conduire qu’à des échecs », déclare-t-il, ajoutant présenter ses « condoléances les plus émues »aux parents des victimes.

    Il estime que « les violences et les actes de vandalisme ne font que nuire à notre pays » et demande aux forces de sécurité et de défense de « proscrire tout recours injustifié à la force ».

    « Mon appel s’adresse également à toute la classe politique, qui a la responsabilité de privilégier le respect des institutions, le dialogue et la concertation », écrit M. Wade, jugeant « inacceptable et impardonnable » que « 14 victimes innocentes en 2021 et 16 autres aujourd’hui » soient dénombrées dans les violences consécutives à cette affaire judiciaire concernant Ousmane Sonko.

    « Les Sénégalaises et les Sénégalais ont un ardent besoin de stabilité, de sécurité, de prospérité et de paix. Nous ne pouvons répondre à leurs exigences en nous dressant violemment les uns contre les autres, en créant des divisions artificielles et en attisant les flammes de la discorde », a ajouté l’ancien ministre.

    Il dit espérer que « notre peuple saura se ressaisir ».

    Karim Wade demande aux Sénégalais de « faire preuve de retenue, de sagesse et de respect mutuel », et de « savoir rester ensemble dans l’unité, la solidarité, le respect de l’Etat de droit et de la démocratie ».

    Le fils de l’ex-président de la République avait été condamné en 2015 à six ans de prison pour des faits d’escroquerie sur les deniers publics et d’enrichissement illicite.

    Après trois ans d’emprisonnement, il avait bénéficié de la grâce du président de la République et avait été libéré. Il vit depuis 2016 au Qatar.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Émeutes : 20 organisations de la société civile invitent Macky Sall et Ousmane Sonko à un ‘’dialogue direct’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Émeutes : 20 organisations de la société civile invitent Macky Sall et Ousmane Sonko à un ‘’dialogue direct’’

    Dakar, 5 juin (APS) – La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) appelle le chef de l’Etat et le leader de l’opposition, dans une déclaration faite lundi à la presse, à entretenir ‘’un dialogue direct’’ en vue d’‘’une sortie de crise immédiate’’ au Sénégal, à la suite des violences politiques à l’origine de la mort de 16 personnes.

    ‘’Pour une sortie de crise immédiate, nous appelons à un dialogue direct entre les deux principaux protagonistes de ces événements, le président de la République, Macky Sall, et l’opposant Ousmane Sonko, président de Pastef’’, affirment ces organisations.

    SOS/Paix ‘’s’engage à rencontrer’’ les leaders politiques concernés, ‘’dans les plus brefs délais’’, pour ‘’faciliter une sortie de crise définitive’’.

    La déclaration a été faite devant la presse par ses leaders, dont Boubacar Ba (Forum du justiciable), Moundiaye Cissé (ONG 3D), Ababacar Fall (GRADEC), le professeur Babacar Guèye (COSCE), Sadikh Niass (RADDHO), Abibatou Samb (ONDH), Cheikh Oumar Sy (OSIDEA) et Khady Fall Tall (AFAO).

    Ces leaders de la société civile ont invité Macky Sall et Ousmane Sonko à se parler directement, à la suite d’émeutes ayant fait au moins 16 morts et d’importants dégâts matériels, selon un bilan officiel.

    Les violences ont éclaté jeudi, après que M. Sonko a été condamné par la chambre criminelle du tribunal de Dakar à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il était jugé pour viol et menaces de mort à l’encontre d’Adji Sarr, une ex-employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Le tribunal a disqualifié les faits de viol et de menaces de mort pour lesquels il était poursuivi en corruption de la jeunesse.

    La peine de prison est susceptible de l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat, affirment ses avocats, se basant sur le Code électoral du pays.

    ‘’S’abstenir de tout acte de violence’’

    ‘’Notre cher pays, le Sénégal, est dans une instabilité politique, sociale et économique permanente […] Les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ont occasionné une quinzaine de morts et d’importants dégâts matériels. Ils menacent gravement les fondements de la démocratie et de la République et remettent en cause la paix et la stabilité de notre pays’’, s’indignent les 20 organisations de la société civile.

    Elles appellent ‘’les acteurs au calme et à la sérénité, pour un retour rapide de la paix et de la stabilité’’.

    De même exhortent-elles ‘’le gouvernement à tout mettre en œuvre pour restaurer l’ordre et la sécurité des personnes et des biens, dans le strict respect des droits de l’homme’’.

    Le professeur Babacar Guèye et les autres leaders de la société civile invitent aussi ‘’les acteurs de l’opposition et du pouvoir à privilégier un dialogue franc et sincère pour trouver des consensus forts, permettant de surmonter les épreuves que traverse notre pays’’.

    Ils souhaitent que ‘’les acteurs politiques de tous bords’’ fassent preuve de ‘’plus de retenue en prenant des mesures de décrispation et en appelant les manifestants à s’abstenir de tout acte de violence’’.

    SOS/Paix propose aux pouvoirs publics de ‘’réduire la population carcérale en libérant les détenus de délit mineur ou d’opinion’’.

    Selon la Police nationale, quelque 500 personnes ont été arrêtées lors des émeutes, entre jeudi et dimanche.

    ‘’Nous saluons l’effort de retenue et de patience des forces de défense et de sécurité, malgré les incidents déplorables’’, affirment les organisations de la société civile.

    Elles invitent les autorités sénégalaises au ‘’rétablissement du réseau’’ Internet, qui fait l’objet de restrictions en raison des messages de ‘’haine’’ qu’il permet de véhiculer, selon le gouvernement.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Les députés examinent plusieurs projets de loi relatifs à la santé, ce lundi

    SENEGAL-SANTE / Les députés examinent plusieurs projets de loi relatifs à la santé, ce lundi

    Dakar, 5 juin (APS) – Les députés vont examiner à partir de 9 heures plusieurs projets de loi, dont l’un porte abrogation de la loi du 25 mars 1976 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés, a-t-on appris de la direction de la communication de l’Assemblée nationale.

    Un projet de loi relatif aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie sera examiné aussi lors de leur séance plénière de ce lundi.

    Les parlementaires vont également plancher sur le projet de loi relatif à l’exercice de la chirurgie dentaire et à l’Ordre national des chirurgiens-dentistes.

    ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-LIBERTES  / Amnesty International condamne ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux’’ et ‘’la coupure du signal de Walf TV’’

    SENEGAL-SOCIETE-LIBERTES / Amnesty International condamne ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux’’ et ‘’la coupure du signal de Walf TV’’

    Dakar, 2 juin (APS) – Amnesty International déclare dans un communiqué condamner ‘’les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et la coupure du signal de la chaîne de télévision privée Walf TV par les autorités sénégalaises’’.

    ‘’Nous condamnons les restrictions d’accès aux réseaux sociaux et la coupure du signal de la chaîne de télévision privée Walf TV par les autorités sénégalaises, dans le contexte des manifestations violentes qui ont eu lieu à Dakar, Ziguinchor et Kaolack, entre autres villes’’, déclare Samira Daoud, la directrice régionale du bureau Afrique de l’Ouest et du Centre de ladite organisation de défense des droits de l’homme.

    ‘’Ces restrictions au droit à la liberté d’expression et à l’information constituent des mesures arbitraires contraires au droit international et ne sauraient être justifiées par des impératifs de sécurité’’, argue Mme Daoud.

    Le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, déclare que ‘’l’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’.

    Amnesty International appelle par ailleurs les autorités sénégalaises à ‘’libérer sans conditions Aliou Sané, le coordonnateur de ‘Y en a marre’ détenu depuis le 30 mai, ainsi que deux membres de FRAPP, Bentalebe Sow, détenu depuis le 31 mai, et Tapha Diop, arrêté alors qu’il allait s’enquérir des nouvelles de personnes placées en détention’’.

    ‘’Y en a marre’’ est un mouvement d’activistes sénégalais. FRAPP, que dirige le député Guy Marius Sagna, a fait de la défense de la souveraineté économique du Sénégal sa vocation.

    La section sénégalaise d’Amnesty International appelle aussi les pouvoirs publics du Sénégal à mener des enquêtes sur la mort de plusieurs personnes au cours des violentes manifestations survenues jeudi à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    ‘’Nous appelons également les autorités sénégalaises à diligenter des enquêtes crédibles et indépendantes sur les morts enregistrées dans le contexte des manifestations, à Dakar et à Ziguinchor’’, déclare Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.

    ‘’Nous rappelons aux autorités sénégalaises que la force ne doit être utilisée que lorsqu’elle est nécessaire et de manière proportionnée. La vie et l’intégrité physique de toutes et tous doit être respectée et protégée par les forces de l’ordre’’, lit-on dans le communiqué.

    De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal après que l’opposant politique Ousmane Sonko a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Neuf personnes ont trouvé la mort dans ces manifestations, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, était jugé pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    Il ne s’est pas présenté devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, qui jugeait cette affaire tenant en haleine le Sénégal depuis février 2021.

    Ses avocats, se basant sur le Code électoral du Sénégal, estiment que la décision judiciaire est susceptible de l’empêcher d’entrer en lice à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    ESF/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / La décision de justice condamnant Ousmane Sonko peut être exécutée ‘’à tout moment’’, selon Ismaïla Madior Fall

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / La décision de justice condamnant Ousmane Sonko peut être exécutée ‘’à tout moment’’, selon Ismaïla Madior Fall

    Dakar, 2 juin (APS) – La condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’ peut être exécutée à ‘’tout moment’’, a déclaré le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    ‘’Même s’il n’y a pas de délivrance de mandat d’arrêt, il faut dire qu’on est en matière de contumace, ce qui veut dire que l’accusé ne s’est pas présenté. Et lorsque quelqu’un est condamné par contumace, la mesure peut évidemment être exécutée à tout moment’’, a dit M. Fall à la presse étrangère au Sénégal.

    M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été condamné jeudi par la chambre criminelle du tribunal de Dakar à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Il ne s’est pas présenté devant cette juridiction qui le jugeait pour viol et menaces de mort sur la personne d’Adji Sarr, une ex-masseuse, employée d’un salon de beauté à Dakar.

    M. Sonko peut faire appel de la décision de la chambre criminelle dans un délai de quinze jours, si le procureur le fait arrêter ou s’il se constitue prisonnier, a expliqué à la presse l’avocat Ousmane Thiam, secrétaire général de l’Ordre des avocats du Sénégal, à la fin du procès.

    De violentes manifestations consécutives à sa condamnation ont causé la mort de neuf personnes à Dakar et à Ziguinchor, une ville dont il est le maire, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’Nous avons constaté des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés. Ces violences ont malheureusement causé neuf décès à Dakar et à Ziguinchor’’, a annoncé M. Diome lors d’un point de presse, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    En raison de ces violentes manifestations, ‘’l’Etat du Sénégal, en toute souveraineté, a décidé de suspendre temporairement l’usage de certaines applications digitales par lesquelles se font les appels à la violence et à la haine’’, a ajouté M. Diome.

    ESF

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / Le diner-débat de l’Amicale des inspecteurs du Trésor reporté

    SENEGAL-ADMINISTRATION / Le diner-débat de l’Amicale des inspecteurs du Trésor reporté

    Dakar, 31 mai (APS) – L’Amicale des inspecteurs du Trésor du Sénégal (AITS) a annoncé le report du dîner-débat qu’il avait prévu d’organiser samedi 3 juin sur ‘’la problématique de la revalorisation des salaires des personnels des collectivités territoriales’’.

    L’AITS n’a avancé aucune nouvelle date pour la tenue de cette rencontre, qui devait être présidée par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-ADMINISTRATION / L’Amicale des agents de recouvrement reporte le lancement de ses activités

    SENEGAL-ADMINISTRATION / L’Amicale des agents de recouvrement reporte le lancement de ses activités

    Dakar, 31 mai (APS) – L’Amicale des agents de recouvrement et autres corps du Trésor (AARACT) a annoncé le report de la cérémonie de lancement officiel de ses activités, qu’elle avait prévu d’organiser samedi.

    L’AARACT n’a avancé aucune nouvelle date pour la tenue de cette rencontre, qui devait avoir lieu sous la présidence de Cheikh Tidiane Diop, le directeur général de la comptabilité publique et du Trésor.

    Cette amicale réunit les agents de recouvrement, de service et d’administration, ainsi que les commis d’administration en service dans l’administration du Trésor.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Dakar, hôte d’un forum international sur la finance islamique, les 12 et 13 juin

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Dakar, hôte d’un forum international sur la finance islamique, les 12 et 13 juin

    Dakar, 31 mai (APS) – L’Institut africain de finance islamique (AIIF) annonce vouloir organiser la huitième édition du Forum international sur la finance islamique en Afrique de l’Ouest, les lundi 12 et mardi 13 juin, au King Fahd Palace, à Dakar.

    ‘’Les opportunités de financement islamique pour le secteur de l’énergie : pétrole, gaz et énergies renouvelables’’ est le thème de cette rencontre, selon un communiqué de l’organisateur.

    Les échanges vont également porter sur la souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest.

    Le gouvernement du Sénégal, la Banque islamique de développement et le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent prennent part à l’organisation du forum.

    L’événement sera présidé par le président sénégalais, Macky Sall.

    ‘’L’objectif de ce forum est de mettre en rapport les investisseurs privés et institutionnels de la finance islamique avec les porteurs de projets dans les domaines de l’énergie et de la souveraineté alimentaire’’, explique la même source.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Au dialogue national, Baïdy Agne déplore les perturbations de l’activité économique

    SENEGAL-POLITIQUE / Au dialogue national, Baïdy Agne déplore les perturbations de l’activité économique

    Dakar, 31 mai (APS) – Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, a déploré mercredi la perturbation des activités économiques par les violences politiques.

    S’exprimant à l’ouverture du dialogue national au nom du secteur privé, M. Agne a invité les leaders politiques à ‘’se parler’’.

    Il estime que ‘’plus l’échéance électorale de février 2024 se rapproche, plus elle suscite intérêt et passion, ainsi que des convoitises’’.

    ‘’Arrêtons de jouer avec le feu ! Arrêtons de jouer avec le feu ! […] Ne dormons pas sur nos lauriers. Si nous dormons sur nos lauriers, nous allons le regretter’’, a averti pour sa part le représentant de l’Eglise catholique, Philippe Abraham Birane Tine.

    ‘’Parlons de la crise des valeurs. Je ne sais pas si elle vous interpelle, mais elle m’interpelle’’, a-t-il ajouté.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    En même temps qu’il a invité l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat a nié l’existence de ‘’détenus politiques’’ au Sénégal.

    Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté son appel au dialogue du chef de l’Etat.

    D’autres concertations similaires tenues entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.

    L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, et la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, ont accepté de participer à la concertation.

    Macky Sall a évoqué la possibilité d’une amnistie des faits pour lesquels certains leaders politiques ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits, ceux de voter et de se faire élire notamment.

    C’est à ce titre que le PDS et Taxawu Senegaal ont accepté de prendre part au dialogue national, Karim Wade et Khalifa Sall, leurs leaders, ayant été condamnés en 2015 et 2018 à des peines de prison les privant de leurs droits politiques.

    CS/SMD/ESF/OID