Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les attentes d’Idrissa Seck pour le dialogue national

    SENEGAL-POLITIQUE / Les attentes d’Idrissa Seck pour le dialogue national

    Dakar, 31 mai (APS) – L’ex-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck, a déclaré mercredi s’attendre à ce que le dialogue national aboutisse à ‘’une démocratie renforcée’’ pour le Sénégal et à une élection présidentielle libre, transparente et inclusive en février 2024.

    ‘’J’attends de ce dialogue les conclusions suivantes : une démocratie renforcée, des élections […] libres, transparentes et inclusives, des résultats incontestables’’, a déclaré M. Seck, leader du parti Rewmi.

    Il a dit souhaiter que les résultats du prochain scrutin présidentiel ‘’reflètent l’exacte expression de la volonté et du choix du peuple sénégalais, le seul habilité à dire à qui il confie son mandat’’.

    Idrissa Seck a demandé aux participants au dialogue national, aux Sénégalais en général, de servir leur pays comme l’a fait le défunt ambassadeur Bruno Diatta (1948-2018), ‘’un modèle de serviteur de l’Etat, un modèle de serviteur de la nation’’.

    Chef du protocole de la présidence de la République pendant plusieurs décennies, le défunt était connu pour sa ‘’discrétion’’, son ‘’talent’’ et sa ‘’courtoisie’’, a rappelé Idrissa Seck.

    ‘’Il était devenu le visage, dans le monde, de la teranga (hospitalité) sénégalaise’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Notre devoir à tous, à vous Monsieur le président de la République en premier, est de rester fidèles et loyaux à ces deux mots dans chacun de nos actes et dans chacune de nos paroles : le verbe servir et le substantif service’’, a poursuivi M. Seck.

    Si les Sénégalais servaient leur pays comme l’a fait Bruno Diatta, ‘’notre pays serait-il sous la menace de jeunes en colère, manipulés par des leaders politiques qui s’en servent comme boucliers pour leur propre ambition ?’’ s’est demandé l’ex-président du CESE.

    CS/SMD/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall propose Moustapha Niasse pour la conduite du dialogue national

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall propose Moustapha Niasse pour la conduite du dialogue national

    Dakar, 31 mai (APS) – Le président de la République a déclaré mercredi avoir chargé l’ex-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, de le représenter au dialogue national ouvert le même jour à Dakar et de le diriger si les participants le désirent.

    ‘’J’ai désigné mon haut représentant, monsieur Moustapha Niasse, ancien président de l’Assemblée nationale, pour me représenter au dialogue et en assurer la conduite si vous en convenez’’, a-t-il dit aux participants.

    M. Niasse, allié politique du chef de l’Etat depuis 2012, a pris part à l’ouverture de cette concertation en présence de leaders politique de la majorité présidentielle et de l’opposition, de chefs religieux et coutumiers, d’organisations syndicales, etc.

    Macky Sall dit souhaiter que le dialogue soit ‘’inclusif’’. Il a appelé les participants au dialogue national à faire en sorte qu’il aboutisse à la ‘’consolidation de nos acquis démocratiques’’ et à discuter de toutes les questions, y compris celle de sa troisième candidature.

    Le chef de l’Etat est d’avis que l’élection présidentielle du 25 février 2024 ‘’s’impose d’elle-même comme sujet de dialogue’’.

    Macky Sall dit être convaincu que ce scrutin ‘’va se passer comme le pays sait si bien’’ en organiser.

    ‘’La vie de notre pays ne pourrait être rythmé par les seuls antagonismes politiques, au détriment d’autres questions d’intérêt commun’’, a ajouté le président de la République.

    Le dialogue national survient dans un contexte dominé par ‘’la menace terroriste’’ dans les pays du Sahel et l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières, a-t-il souligné.

    Macky Sall propose que le parrainage des candidats à l’élection présidentielle et les droits civiques des acteurs politiques fassent partie des sujets de discussion. Il a promis d’être ‘’attentif’’ aux conclusions du dialogue.

    SMD/CS/FD/ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national s’est ouvert au palais de la République

    SENEGAL-POLITIQUE / Le dialogue national s’est ouvert au palais de la République

    Dakar, 31 mai (APS) – Le dialogue national s’est ouvert mercredi peu après 16 heures au palais de la République, à Dakar, en présence d’importantes personnalités politiques, religieuses et coutumières, ont constaté des journalistes de l’APS.

    La rencontre a démarré par les prières des guides catholiques et musulmans, après la présentation du chronogramme par le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro Dia.

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    En même temps qu’il a invité l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat a nié l’existence de ‘’détenus politiques’’ au Sénégal.

    Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté son appel au dialogue du chef de l’Etat.

    D’autres concertations similaires tenues entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.

    L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, et la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, ont accepté de participer à la concertation.

    Macky Sall a évoqué la possibilité d’une amnistie des faits pour lesquels certains leaders politiques ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits, ceux de voter et de se faire élire notamment.

    C’est à ce titre que le PDS et Taxawu Senegaal ont accepté de prendre part au dialogue national, Karim Wade et Khalifa Sall, leurs leaders, ayant été condamnés en 2015 et 2018 à des peines de prison les privant de leurs droits politiques.

    SMD/CS/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 dénonce ‘’la violation des droits’’ de trois de ses leaders

    SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / La plateforme F24 dénonce ‘’la violation des droits’’ de trois de ses leaders

    Dakar, 30 mai (APS) – La plateforme des Forces vives du Sénégal F24, constituée de partis d’opposition et d’organisations de la société civile, ‘’dénonce […] la violation des droits’’ de trois de ses dirigeants, en l’occurrence le leader de Gëm Sa Bopp, Bougane Guèye, le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, et Aliou Sané, son vice-coordonnateur.

    M. Guèye ‘’a été lâchement attaqué’’, tandis que M. Sonko ‘’a été enlevé et conduit manu militari chez lui à la Cité Keur Gorgui, où il est de fait séquestré en toute illégalité’’.

    Le leader de l’opposition est ‘’systématiquement’’ privé de ‘’toute visite, même de ses avocats’’, déclare la plateforme d’organisations de la société civile et de partis politiques F24 dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Le troisième a été sévèrement gazé, brutalisé, arrêté et conduit [dans un] commissariat [de police] où l’accès a été interdit à son avocat en toute violation […] du Code de procédure pénale sénégalais’’, affirme l’organisation en parlant d’Aliou Sané, dont elle ‘’exige la libération immédiate et sans condition’’.

    Sané, également journaliste et militant du mouvement ‘’Y en a marre’’, a été auditionné par la police judiciaire avant d’être placé en garde à vue ce mardi, a déclaré à l’APS son avocat, Me Moussa Sarr.

    ‘’Mes collègues sont allés au domicile de M. Ousmane Sonko ce matin, mais ils n’ont pas pu y accéder. Ils ont même été gazés au moment où ils faisaient leur interview avec la presse’’, a dit à l’APS Me Bamba Cissé, l’un des avocats du leader de l’opposition.

    Le ‘’respect strict de la légalité’’

    Les partis politiques membres de F24 réclament aussi ‘’la cessation des violences exercées sur messieurs Ousmane Sonko et Bougane Guèye’’.

    ‘’F24 constate avec regret […] les multiples atteintes aux droits des citoyens, qui alimentent les frustrations et expliquent la montée des tensions’’, lit-on dans le communiqué.

    ‘’La plateforme rappelle à tous les citoyens que leurs actions doivent s’inscrire dans la recherche de la paix, notre principale ressource, qui doit être préservée à tout prix’’, ajoutent ses leaders.

    Les partis politiques et organisations concernés ‘’demande[nt] aux Sénégalais d’éviter la violence et d’arrêter les destructions de biens, qu’ils soient communs ou appartenant à des particuliers’’.

    Ils ‘’exige[nt] des autorités administratives et judiciaires un respect strict de la légalité’’.

    Des heurts entre militants de l’opposition et forces de l’ordre sont survenus lundi et mardi à Dakar, après que des leaders de la plateforme F24 ont été interdits d’accès au domicile d’Ousmane Sonko à Dakar.

    Dimanche après-midi, les forces de sécurité ont mis fin à une série de rassemblements que tenait M. Sonko depuis vendredi dans plusieurs villes du pays.

    Ils l’ont conduit de force à son domicile, a déclaré dimanche soir le ministre de l’Intérieur.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PARLEMENT-ECONOMIE / Des séances plénières de l’Assemblée nationale, jeudi et vendredi

    SENEGAL-PARLEMENT-ECONOMIE / Des séances plénières de l’Assemblée nationale, jeudi et vendredi

    Dakar, 30 mai (APS) – Les députés sont convoqués à des séances plénières prévues jeudi à 10 heures et vendredi à 16 heures, annonce un communiqué de la direction de la communication de l’Assemblée nationale.

    La première rencontre va porter sur des questions orales.

    Lors de la seconde séance plénière, les députés vont examiner les projets de loi relatifs aux lois de règlement des gestions budgétaires 2018, 2019 et 2020.

    ESF

  • SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Trisomie 21, autisme et IMC : une association se lance dans la prise en charge gratuite des enfants

    SENEGAL-ENFANCE-SANTE / Trisomie 21, autisme et IMC : une association se lance dans la prise en charge gratuite des enfants

    Dakar, 30 mai (APS) – L’association Enfants Soleil Sénégal a lancé les activités de ses ‘’maisons jaunes’’, des structures chargées d’offrir des soins de santé gratuits aux enfants atteints de trisomie 21, d’autisme ou d’infirmité motrice cérébrale (IMC), a constaté l’APS à Malika, dans la région de Dakar.

    ‘’Ce lancement n’est qu’une étape de ce que nous voulons faire. Nous avons 14 régions au Sénégal, notre objectif est d’avoir 14 ‘maisons jaunes’ parce que les enfants vivant à Sédhiou, à Bakel ou à Ziguinchor doivent bénéficier de ces soins’’, a promis Adama Ndao Dia, la présidente de l’association Enfants Soleil Sénégal.

    Cette association a été créée en 2020 avec ‘’peu de moyens’’ mais elle s’agrandit, a-t-elle souligné.

    ‘’Je suis maman d’une fillette de 6 ans, qui vit avec une trisomie 21, une maladie que je ne connaissais pas. Je n’ai pas trouvé un dispositif d’accompagnement médical’’, a témoigné Mme Dia pour justifier l’initiative qu’elle vient de lancer.

    ‘’C’est à la suite de ce constat-là que j’ai décidé de mettre en place une association, puis un centre chargé d’offrir des soins gratuits. J’ai eu la chance d’avoir bénéficié d’une prise en charge pour mon enfant, ce n’est pas le cas pour tout le monde’’, a-t-elle expliqué.

    L’association Enfants Soleil Sénégal a noué des partenariats avec des spécialistes, dont des neurologues, des psychologues et des psychiatres, pour le traitement médical des enfants vivant avec la trisomie 21, l’autisme ou l’IMC, selon sa présidente.

    Grâce cette initiative, des enfants atteints de ces maladies bénéficient d’une ‘’prise en charge individuelle et personnalisée’’, a assuré Adama Ndao Dia.

    Une ‘’maison jaune’’ est implantée à Ngor et une autre à Malika, dans la région de Dakar, selon Mme Dia, qui souhaite en installer d’autres dans les autres régions du pays.

    L’association bénéficie du soutien du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, de l’aide des ‘’bonnes volontés’’ aussi, pour offrir des soins gratuits aux enfants, selon sa présidente.

    ‘’Nous avons besoin d’aide […] pour rémunérer les professionnels de santé qui soignent les enfants’’, a dit Coudy Ndoye, la présidente de l’association Enfants Soleil France, venue participer au lancement des activités des ‘’maisons jaunes’’.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Aliou Sané, de ‘’Y en a marre’’ et de F24, arrêté lors de heurts à Dakar (avocat)

    SENEGAL-POLITIQUE / Aliou Sané, de ‘’Y en a marre’’ et de F24, arrêté lors de heurts à Dakar (avocat)

    Dakar, 29 mai (APS) – Le journaliste Aliou Sané, membre du mouvement ‘’Y en marre’’ et de la coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile F24, a été arrêté lundi à Dakar, a appris l’APS de Me Moussa Sarr, son avocat.

    Selon Me Sarr, Sané a été appréhendé par les forces de l’ordre en même temps que d’autres personnes dont il ignore le nombre et l’identité.

    Abdou Khafor Kandji, un militant de ‘’Y en a marre’’, a confirmé à l’APS l’arrestation du journaliste et militant de la coalition F24.

    Selon Me Moussa Sarr, il a été emmené au commissariat de police de Dieuppeul, à Dakar.

    L’avocat dit avoir attendu pendant trois heures devant les locaux dudit commissariat sans pouvoir rencontrer son client. ‘’Tout suspect a le droit d’être assisté par son avocat, dès son interpellation’’, a-t-il rappelé, considérant l’‘’interdiction’’ faite à lui de s’entretenir avec son client comme une conséquence des ‘’dérives autoritaires qu’il y a dans ce pays’’.

    Des heurts entre policiers et militants de l’opposition ont eu lieu lundi dans plusieurs quartiers dakarois, dont Liberté 6 et Keur Gorgui, où est domicilié l’opposant Ousmane Sonko.

    Selon Abdou Khafor Kandji, Aliou Sané a été arrêté en tentant de s’opposer à une interdiction faite aux leaders de F24 d’entrer dans le domicile de M. Sonko, à qui ils rendaient visite.

    ‘’Nous dénonçons avec la dernière énergie cette interdiction d’accéder chez le président Ousmane Sonko. Aussitôt arrivés aux environs de son domicile, nous avons été gazés sans explication’’, a écrit l’opposant Déthié Fall sur sa page Facebook.

    ‘’Aucun fondement juridique ne peut justifier la mise en barricade du domicile d’un citoyen sénégalais’’, a ajouté M. Fall, l’un des leaders de la coalition F24.

    Dimanche, les forces de l’ordre ont interrompu la ‘’caravane de la liberté’’ qu’organisait depuis deux jours le leader du parti d’opposition Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko.

    Il s’agit d’une série de rassemblements que M. Sonko voulait tenir sur le chemin le conduisant de Ziguinchor (sud) à Dakar, après plusieurs jours passés dans cette ville du sud du pays dont il est le maire.

    ‘’On a pu encadrer le leader de Pastef jusqu’à son domicile, où il a été déposé’’, a dit le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, dans un entretien avec la RTS1.

    ESF

  • SENEGAL-ENERGIE-COLLECTIVITES  / Kahone : la Senelec offre 130 lanternes pour l’extension du réseau électrique

    SENEGAL-ENERGIE-COLLECTIVITES / Kahone : la Senelec offre 130 lanternes pour l’extension du réseau électrique

    Dakar, 29 mai (APS) – Le directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, a visité le chantier d’un poste électrique de 400 kilowattheures destiné à l’électrification de la commune de Kahone (centre) et a remis 130 lanternes à sa maire, a appris l’APS de ladite société nationale.

    Ce chantier fait partie d’un projet d’électrification financé par le gouvernement américain.

    Le but de l’initiative est d’‘’électrifier 500 localités du pays’’ et d’effectuer des travaux d’extension dans les zones périurbaines.

    Selon la même source, la maire de Kahone, Fatou Sène, a fait part de sa ‘’satisfaction’’ pour ce projet d’électrification.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Les forces de sécurité mettent fin à ‘’la caravane de la liberté’’ d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-POLITIQUE / Les forces de sécurité mettent fin à ‘’la caravane de la liberté’’ d’Ousmane Sonko

    Dakar, 28 mai (APS) – Les forces de l’ordre ont interrompu la ‘’caravane de la liberté’’ de l’opposant Ousmane Sonko et l’ont conduit à son domicile à Dakar, a déclaré dimanche soir le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    ‘’On a pu encadrer le leader de Pastef jusqu’à son domicile, où il a été déposé’’, a dit M. Diome dans un entretien avec la RTS1.

    Ousmane Sonko, après un séjour de plusieurs jours à Ziguinchor (sud), entendait dérouler une ‘’caravane de la liberté’’, une série de rassemblements, sur le chemin le conduisant à Dakar.

    ‘’Lorsque le véhicule à bord duquel il se trouvait a été contrôlé, il était en compagnie d’autres personnes. On a découvert des armes, des lance-pierres […] qui peuvent être utilisés dans le cadre de manifestations contre les forces de sécurité’’, a déclaré le ministre de l’Intérieur.

    Il précise qu’Ousmane Sonko ‘’n’a pas été arrêté mais il a été encadré et conduit chez lui’’.

    Antoine Diome a confirmé la mort d’une personne lors d’un rassemblement tenu à Kolda (sud) par M. Sonko et ses partisans. Plusieurs médias en faisaient état depuis samedi.

    ‘’Vous avez tous entendu le leader de Pastef déclarer depuis Ziguinchor qu’il va faire une caravane au cours de laquelle des rassemblements seraient organisés. Lors de la première étape, il y a eu mort d’homme […] à Kolda’’, a déclaré M. Diome.

    Il se demande si ‘’l’Etat va […] rester les bras croisés pour constater des morts ou des blessés, des pillages ou des dégradations de biens appartenant à l’Etat ou à des privés’’. ‘’La réponse ne peut être que négative’’, s’est-il empressé de répondre.

    Pour le déroulement de la ‘’caravane de la liberté’’ du leader de l’opposition, ‘’il fallait d’abord une déclaration’’ auprès des autorités administratives, a argué M. Diome.

    ‘’Que ce soit le leader de Pastef ou tout autre leader, s’il y a violation de la loi, l’Etat a le devoir d’y mettre fin. C’est dans ces conditions que cette décision a été prise’’, a-t-il ajouté en parlant du voyage forcé de l’opposant vers son domicile.

    ESF

  • SENEGAL-SECURITE / Il faut déclarer les caravanes aux autorités administratives avant de les organiser (ministre)

    SENEGAL-SECURITE / Il faut déclarer les caravanes aux autorités administratives avant de les organiser (ministre)

    Dakar, 28 mai (APS) – L’organisation des caravanes est ‘’soumise à l’obligation d’une déclaration préalable’’, rappelle le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, dans un communiqué parvenu à l’APS.

    ‘’Le ministre de l’Intérieur rappelle que les caravanes sont considérées comme des cortèges et sont donc soumises à l’obligation d’une déclaration préalable, conformément à l’article 96 du Code pénal’’, écrit M. Diome.

    Le ministre de l’Intérieur rappelle cette disposition après avoir appris que, vendredi dernier, ‘’le président du parti Pastef a lancé une ‘caravane’ depuis Ziguinchor, avec pour destination Dakar, en passant par différentes régions du pays’’.

    ‘’Au cours de cette journée, des incidents ont été enregistrés dans la commune de Kolda’’, affirme-t-il en invoquant ‘’l’impératif de respecter cette formalité’’, la déclaration préalable des caravanes.

    Antoine Diome ‘’demande à tous les organisateurs de cortèges, défilés, caravanes, rassemblements de personnes et, d’une manière générale, toute manifestation sur la voie publique de s’y conformer’’.

    ‘’Dans tous les cas, soutient-il, les autorités compétentes prendront toutes les mesures nécessaires pour préserver l’ordre public et la quiétude des citoyens.’’

    Le leader du parti d’opposition Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko, a lancé cette semaine une ‘’caravane de la liberté’’, qui va marquer son retour à Dakar.

    A Kolda (sud), des heurts ont eu lieu entre ses partisans et les forces de l’ordre, selon plusieurs médias.

    M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a séjourné pendant plusieurs jours dans cette ville où des affrontements entre ses militants et les forces ont coûté la vie à deux personnes au moins.

    Son procès pour viol présumé sur l’ex-masseuse Adji Sarr s’est ouvert devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar à son absence.

    Cette juridiction a mis en délibéré le verdict du procès au jeudi 1er juin. Le parquet a requis dix ans de réclusion criminelle contre Ousmane Sonko.

    Dans ses réquisitions, il a demandé que le chef de l’opposition soit condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, à titre subsidiaire, autrement dit, si les faits de viol ne sont pas retenus contre lui.

    Le procureur a demandé une autre année d’emprisonnement ferme pour des faits de menaces de mort et a réclamé que 2 millions de francs CFA soient versés par le principal accusé en guise d’amende.

    ESF