Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-POLITIQUE / La cérémonie de lancement du dialogue national reportée à mercredi

    SENEGAL-POLITIQUE / La cérémonie de lancement du dialogue national reportée à mercredi

    Dakar, 27 mai (APS) – Le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République a annoncé le report au mercredi 31 mai à 16 heures de la cérémonie de lancement du dialogue national.

    ‘’La cérémonie de lancement du dialogue national initialement prévue mardi 30 mai à 16 heures est reportée au mercredi 31 mai à 16 heures’’, écrit Yoro Dia dans un communiqué dont l’APS a obtenu une copie.

    La rencontre se tiendra dans la salle des banquets du palais de la République, précise-t-il.

    L’opposition se trouve partagée sur la question du dialogue nationale, certains de ses leaders étant farouchement opposés à l’idée d’aller répondre à l’invitation du chef de l’Etat, quand d’autres sont plus disposés et favorables à cette idée mais posent des conditions à leur participation éventuelle.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de Yewwi Askan Wi

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de Yewwi Askan Wi

    Dakar, 27 mai (APS) – Les quotidiens évoquent, pour leur livraison de ce week-end, l’‘’implosion’’ de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont Taxawu Senegaal, l’une des composantes, a décidé de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République.

    ‘’Chronique d’une implosion annoncée’’, titre WalfQuotidien.

    Il ajoute qu’une partie de YAW parle d’un ‘’faux dialogue, duquel ne sortira rien de bénéfique pour le peuple’’. Taxawu Senegaal, l’une de ses composantes dirigée par Khalifa Sall, ‘’conformément à sa tradition de concertation’’, a décidé de ‘’consulter ses instances de base, ainsi que les partis et mouvements alliés’’, qui définiront sa ‘’position officielle’’, concernant l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat.

    ‘’Les leaders de YAW devraient comprendre Khalifa Sall et le laisser prendre part à ce dialogue qui pourrait lui permettre de se présenter à la prochaine élection présidentielle grâce à une loi d’amnistie’’, note Le Soleil en citant un analyste politique.

    Le président de la République, en annonçant le dialogue politique en avril, a laissé entendre que Khalifa Sall, Karim Wade et d’autres leaders politiques frappés d’inéligibilité, peuvent négocier leur éligibilité lors de la future concertation.

    Le dialogue politique va démarrer mardi prochain, selon le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    Des ‘’signes de dislocation’’

    ‘’La principale coalition de l’opposition traverse une crise, à huit mois de l’élection présidentielle’’, fait remarquer EnQuête en estimant que les ‘’premiers signes de la dislocation’’ étaient perceptibles dès ‘’la sortie de Barthélémy Dias contre Ousmane Sonko, au début de ce mois’’.

    ‘’Si Khalifa Sall pense que c’est en participant au dialogue qu’il va retrouver son éligibilité, personne ne peut l’en empêcher’’, a déclaré Déthié Fall, l’un des leaders de YAW, dans une interview donnée à Bés Bi Le Jour.

    Il minimise les risques d’‘’implosion’’ en assurant qu’‘’il n’y a pas de rivalités entre les candidats de YAW comme certains le pensent’’.

    Déthié Fall ne rassure pas le journal L’As, lequel affirme que ‘’le simple fait qu’il y ait eu des voix discordantes révèle une crise au sein de la coalition et des désaccords entre les leaders’’.

    ‘’Tôt ou tard, ces divergences vont se révéler au grand public’’, prédit L’As. ‘’Alliance Khalifa Sall-Ousmane Sonko, le début de la fin !’’ titre Le Quotidien.

    ‘’Khalifa Sall […] va-t-il se plier à la volonté du maire de Ziguinchor dont la participation à l’élection présidentielle de 2024 est sérieusement compromise ? Ousmane Sonko […] va-t-il se plier à la volonté de Khalifa Sall et de Taxawu Senegaal ?’’ s’interroge le même journal en faisant remarquer que ‘’le dialogue auquel Macky Sall a convié [les leaders politiques] a fini de mettre à nu leurs divergences’’.

    Les intérêts de Khalifa Sall et ceux d’Ousmane Sonko sont vraisemblablement contradictoires, ‘’voilà le problème qui risque d’entraîner la mort de YAW’’, ajoute Le Quotidien.

    Il fait observer que ‘’les ambitions divergent, les intérêts sont contraires, et le temps qui sépare les leaders de l’échéance électorale de 2024 s’égrène’’.

    De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %

    Les quotidiens évoquent aussi la ‘’caravane de la liberté’’, du nom qu’Ousmane Sonko donne à la mobilisation de ses partisans sur le chemin le conduisant à Dakar.

    ‘’Des affrontements ont eu lieu à Kolda, où les forces de l’ordre ont lancé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule’’, rapporte L’As, annonçant que quatre gardes du corps du leader de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés à Mbour (ouest).

    ‘’Dans différentes localités qu’il a traversées hier, le leader de Pastef-Les patriotes, Ousmane Sonko, a drainé du monde’’, note WalfQuotidien.

    La ‘’caravane de la liberté’’ a démarré ‘’en fanfare’’ dans les communes de Niaguiss et Goudomp (sud), affirme L’Observateur. En raison de ‘’cette mobilisation forte et spontanée, mes adversaires tapis au palais [de la République] ne dormiront plus’’, jure un Ousmane Sonko grisé peut-être par la mobilisation de ses partisans.

    Sud Quotidien s’est surtout intéressé à l’‘’occupation anarchique de la voie publique’’. ‘’L’éradication de l’encombrement urbain […] reste un vœu. Les nombreuses initiatives prises dans ce sens, bien que salutaires, échouent toujours à cause du manque de suivi’’, constate le journal.

    ‘’Les anciens occupants sont en train d’effectuer progressivement leur retour’’ vers les endroits d’où ils étaient partis à la suite d’‘’opérations de déguerpissement [et de] de désengorgement’’ menées par les pouvoirs publics, observe Sud Quotidien.

    De 2,2 % en 2021, le taux d’inflation est maintenant de 9,7 %, annonce Libération en citant l’Agence nationale de la statistique et de la démographie.

    ‘’La tension sur les prix à la consommation est induite principalement par la hausse des prix des produits alimentaires’’, ajoute-t-il.

    Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, annonce au journal Le Soleil que les partenaires financiers du Sénégal ont ‘’mobilisé’’ 14.581 milliards de francs CFA en 2021 et 2022 pour le financement du Plan Sénégal émergent, le programme économique et social que met en œuvre le gouvernement depuis 2014.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Mbagnick Diop : ‘’Nous ne devons pas nous contenter des miettes et de la sous-traitance du pétrole’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Mbagnick Diop : ‘’Nous ne devons pas nous contenter des miettes et de la sous-traitance du pétrole’’

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, salue les dispositions prises par les pouvoirs publics sénégalais pour permettre au secteur privé local de tirer profit du pétrole et du gaz, tout en leur demandant d’éviter de faire en sorte que les opérateurs économiques du pays se contentent des ‘’miettes’’ et des activités de sous-traitance.

    ‘’Il faut que ça bouge et que nous ne nous contentions pas des miettes et de la sous-traitance. Il faut éviter cela’’, a prévenu  M. Diop dans une interview donnée à la rédaction de l’APS.

    ‘’Nous sommes satisfaits mais il faut que nous nous positionnions. Il faut éviter que les majors du pétrole produisent et appuient sur un bouton pour que l’argent se retrouve à l’étranger’’, dans les pays d’origine de ces grandes compagnies, a-t-il averti.

    Le président du MEDS est d’avis qu’‘’il faut faire en sorte que les entrepreneurs locaux trouvent leur compte dans l’exploitation du pétrole et du gaz’’, dont le démarrage est prévu à la fin de cette année.

    Selon lui, de nombreux opérateurs économiques sénégalais se sont lancés dans une opération de ‘’mise à niveau’’ pour être en mesure de tirer profit des hydrocarbures que le pays s’apprête à produire après la découverte d’importants gisements pétroliers et gaziers au Sénégal et l’implantation dans le pays de grandes compagnies pétrolières.

    Le pays s’apprêtant à se lancer dans la production de pétrole et de gaz, ‘’il faut que les retombées soient au rendez-vous’’, a soutenu Mbagnick Diop.

    Il estime que l’Etat a suffisamment impliqué le secteur privé à la préparation de l’économie pétrolière et gazière.

    ‘’L’Etat nous a impliqués. Nous travaillons avec lui en bonne intelligence’’, s’est réjoui le président du MEDS.

    Plusieurs entreprises sénégalaises ont créé des entités dédiées à l’économie du pétrole et du gaz, selon lui.

    ‘’C’est à nous de mettre les bouchées doubles et d’éviter que cette opportunité soit gâchée comme on l’a fait ailleurs’’, a-t-il dit en citant l’exemple du Nigeria, l’un des plus grands producteurs africains de pétrole, où ‘’il n’y a presque pas d’électricité’’ dans de nombreuses parties du pays.

    ‘’Le Sénégal a une approche positive de l’exploitation du pétrole’’, a ajouté Mbagnick Diop.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-ANALYSE / Mbagnick Diop : ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’

    SENEGAL-ECONOMIE-ANALYSE / Mbagnick Diop : ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’

    Dakar, 26 mai (APS) – Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, analysant les faiblesses du secteur privé de son pays, est d’avis que ‘’les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’.

    ‘’Les Sénégalais n’ont pas été outillés pour devenir des capitaines d’industrie’’, a soutenu M. Diop, invité de la rédaction de l’APS.

    C’est le contraire des Ivoiriens qui, selon lui, ont été encouragés par le premier président de leur pays, Félix Houphouët-Boigny (1905-1993), à développer des entreprises privées.

    Prospère homme d’affaires, le défunt dirigeant ivoirien a très tôt poussé ses compatriotes à se lancer dans l’initiative privée, a dit Mbagnick Diop, ajoutant que le premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor (1906-2001), n’a pas fait la même chose.

    Malgré la longue crise politique qu’elle a connue de 2000 à 2010, l’économie ivoirienne est restée debout grâce à l’idée qu’a eu le premier chef d’Etat du pays de développer le secteur privé local, a poursuivi le président du MEDS.

    ‘’Nous ne faisons qu’importer. J’ai peur quand j’entends les données des douanes’’, a dit Mbagnick Diop en parlant des importantes recettes douanières tirées des importations sénégalaises. ‘’Il faut inverser cette tendance’’, a-t-il lancé.

    Les dirigeants des pays industrialisés se déplacent souvent à l’étranger accompagnés de chefs d’entreprise, a-t-il ajouté en donnant les exemples des présidents de la Chine, des Etats-Unis d’Amérique et de la France.

    Les entrepreneurs prenant part aux voyages de ces leaders politiques signent d’importants contrats avec les pays de leur destination, a dit Mbagnick Diop, déplorant le fait que les dirigeants sénégalais ne font pas de même.

    Si des entrepreneurs marocains se sont bien implantés dans l’économie sénégalaise, ils le doivent à un ‘’capitaine’’, le roi du Maroc, Mohammed VI, a-t-il affirmé.

    En demandant aux dirigeants sénégalais d’avoir la même attitude, ‘’on ne quémande pas’’, a précisé M. Diop, laissant entendre qu’il s’agit d’intérêt national.

    ‘’On a besoin non seulement de produire mais de transformer et d’exporter aussi. Il faut faire en sorte que l’autosuffisance soit une réalité. S’agissant du consommer local, il y a un travail de longue haleine à faire en direction des populations pour que notre production soit consommée par nous-mêmes’’, a répondu le président du MEDS à la question de savoir quel rôle peut jouer le secteur privé sénégalais dans la politique de sécurité alimentaire menée par les pouvoirs publics.

    ‘’Il fait de son mieux pour que nous soyons de vrais transformateurs’’, a-t-il ajouté en parlant du président de la République, Macky Sall.

    ESF/OID/ASG/MTN

  • SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    SENEGAL-BELGIQUE-ECONOMIE / Des entreprises belges et sénégalaises signent 40 conventions de partenariat, selon l’ambassade du royaume

    Dakar, 25 mai (APS) – La mission économique belge menée à Dakar sous la direction de la princesse Astrid s’est achevée jeudi par la signature de 40 conventions de partenariat entre des entreprises du royaume et du Sénégal, a appris l’APS des services diplomatiques belges dans la capitale sénégalaise.

    « Elle s’est bien déroulée, et les deux parties se félicitent du nouvel élan initié par ces rencontres », affirme la même source en parlant de cette mission, dans un communiqué.

    Quatre entreprises du royaume de Belgique, dont Port of Antwerp Bruges International, ont signé un accord de partenariat pour la réalisation du projet Jambaar, une initiative gouvernementale faisant partie du Plan Sénégal émergent, dont le but est de « rendre les ports du Sénégal performants et de faire du Sénégal un hub portuaire et logistique à l’horizon 2035 ».

    C’est « un projet dont l’investissement total est estimé entre 95 et 115 milliards de francs CFA ».

    En ce qui concerne la gestion industrielle des déchets médicaux, « un enjeu majeur pour le Sénégal », l’entreprise belge Ecosteryl a signé un accord avec le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, pour lui apporter son savoir.

    « Ce projet national permettra l’installation de six plateformes industrielles de décontamination des déchets biomédicaux à travers le pays, pour un total de 16 machines permettant de traiter jusqu’à 24.000 tonnes de déchets médicaux par an », explique le communiqué.

    La société Wasser Arame, dirigée par l’entrepreneur sénégalais Matar Niang, a décidé de faire appel à Waterleau, un partenaire belge, pour « jouer un rôle moteur dans la production et l’approvisionnement d’eau saine et de boissons fraîches » au Sénégal, selon la même source.

    L’usine attendue de ce partenariat devrait être construite près de la ville de Thiès (ouest) et aura une capacité de 100 mètres cubes par jour.

    « Un accord historique »

    La Laiterie du berger et Waterleau ont également noué un partenariat pour le traitement des eaux usées à Richard-Toll (nord) et à Sandiara (ouest).

    La capacité de la station d’épuration des eaux usées de Richard-Toll va s’élever à 300 mètres cubes par jour, soit la moitié de celle de Sandiara.

    « Le début des travaux est prévu au courant du second semestre de 2023, pour une mise en production dans les douze mois », précise le communiqué.

    La société belge Afrique Energies nouvelles vient de conclure « un accord historique » avec la société sénégalaise Bakimex, « pour massifier l’accès à l’énergie solaire dans les ménages et les communautés » au Sénégal, annonce l’ambassade de la Belgique dans la capitale sénégalaise.

    « Ces systèmes innovants permettront aux ménages sénégalais de résoudre la question de l’éclairage et de la cuisson dans l’esprit du développement durable », souligne-t-elle.

    Un accord-cadre de collaboration a été signé ce jeudi à Dakar, entre le centre régional de formation en santé de Thiès et la haute école Léonard-de-Vinci, selon la même source.

    « Cet accord est assorti d’un protocole d’échanges d’étudiants et d’enseignants dans les formations paramédicales », poursuit l’ambassade de la Belgique au Sénégal.

    Elle affirme que plus de 180 entreprises belges évoluant dans 13 secteurs d’activité, dont l’agriculture, l’éducation, les services, la pharmacie, l’énergie, l’eau et l’environnement, ont pris part à la mission économique belge, « sous la présidence de la princesse Astrid », de dimanche à jeudi.

    ESF/BK

  • Pétrole et gaz : les revenus feront l’objet d’une ‘’affectation intégrale’’ au budget de l’Etat, rappelle le gouvernement

    Pétrole et gaz : les revenus feront l’objet d’une ‘’affectation intégrale’’ au budget de l’Etat, rappelle le gouvernement

    Dakar, 24 mai (APS) – Le président de la République a rappelé, mercredi, en Conseil des ministres, l’‘’impératif’’ pour les pouvoirs publics de veiller à une ‘’affectation intégrale des fonds collectés’’ par la future économie pétrolière du pays au ‘’budget de l’Etat’’.

    L’Etat a décidé, lors de concertations consacrées à la gestion des hydrocarbures en 2018 et 2021, de veiller à ‘’l’affectation intégrale des fonds collectés [au] budget de l’Etat’’.

    Macky Sall a tenu aussi à rappeler ‘’la création d’un fonds intergénérationnel confié au FONSIS’’, le Fonds souverain d’investissements stratégiques, ‘’par le biais d’un mandat express de l’Etat’’.

    Il existe déjà une loi relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures à partir de la fin de cette année, a-t-il dit.

    ‘’Le président de la République a signalé l’urgence de stabiliser les projets […] du réseau gazier du Sénégal, ainsi que le projet de document de stratégie nationale de développement du secteur pétrolier et gazier’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Il a demandé à la ministre du Pétrole et des Energies de ‘’finaliser […] la préparation de la prochaine session’’ du secrétariat permanent du comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz, qu’‘’il présidera […] avec l’implication de tous les partenaires de l’Etat’’.

    Le Sénégal s’apprête à faire son ‘’entrée’’, à la fin de cette année, ‘’dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures’’, rappelle le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon la même source, Macky Sall a parlé aux membres du gouvernement de ‘’l’urgence de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la reconfiguration de l’économie nationale, au regard des opportunités et enjeux signalés’’.

    Des concertations ont été menées en 2018 et en 2021 pour ‘’renforcer le consensus national autour de la gouvernance inclusive du secteur et de la gestion des recettes issues de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures’’, lit-on dans le texte signé du porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS / Le CORED rappelle aux cameramen et aux photojournalistes les règles d’usage de l’image

    SENEGAL-MEDIAS / Le CORED rappelle aux cameramen et aux photojournalistes les règles d’usage de l’image

    Dakar, 24 mai (APS) – Le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) a offert une formation au bon usage de la photo et de la vidéo à des photographes et à des cameramen employés par les médias sénégalais, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) et le National Democratic Institute (NDI), une organisation américaine, ont pris part à cette initiative.

    ‘’Il faut former et sensibiliser, pour ne pas avoir à sanctionner’’, a dit Babacar Diagne, le président du CNRA, en présidant l’atelier dédié aux professionnels des médias.

    ‘’Nous pouvons sanctionner, le CNRA a une position d’autorité mais […] nous voulons en faire une position d’influence. C’est pourquoi ce séminaire est important. Je pense que nous devons connaître les conséquences des actes que nous posons’’, a-t-il expliqué en faisant allusion aux dangers liés au mauvais usage de la vidéo ou de la photo de presse.

    Pour sensibiliser les bénéficiaires de la formation, les dirigeants du CNRA, du NDI et du CORED ont insisté sur le respect de la dignité humaine, qui doit être attaché à l’usage des images diffusées par les médias.

    ‘’Aujourd’hui, malheureusement, nos cameramen et nos photographes filment et photographient même dans les cimetières […] C’est extrêmement grave. Nous sommes dans un pays où le ‘soutoura’ (l’intimité, la discrétion) et le ‘kersa’ (la retenue) sont des valeurs’’, a rappelé Babacar Diagne aux professionnels de l’image.

    La vie privée et l’image sont ‘’des droits qui ne disparaissent pas avec la mort’’ de l’individu, a-t-il souligné en laissant entendre que la dignité des personnes décédées doit être respectée et préservée par les photographes et les cameramen.

    ‘’Avec cet atelier, nous pensons faire entendre raison à nos cameramen et photographes’’, a souligné le président du CNRA.

    Le CORED a tenu à faire comprendre aux bénéficiaires de la formation qu’il est impératif d’arrêter les ‘’dérives’’ relatives à l’image des individus.

    ‘’Nous avons cru bon de cibler les photojournalistes et les cameramen’’, a dit Mamadou Thior, le président CORED.

    ‘’Il faut faire très attention à la façon dont nous utilisons la vidéo et la photo. Il existe le droit à l’image’’, a-t-il conseillé aux bénéficiaires de la formation.

    Une photo prise dans la salle d’audience du procès pour viol présumé de l’opposant d’Ousmane Sonko a été publiée à la une de plusieurs quotidiens et par certains sites d’information, a signalé Mamadou Thior pour le déplorer.

    ‘’On ne doit pas publier cette photo-là. En la publiant, on tombe sous le coup de la loi’’, a-t-il dit en guise d’avertissement pour les cameramen et les photographes de presse.

    MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023

    Dakar, 24 mai (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations aux lionceaux du Football U17, champions d’Afrique, et à leur encadrement, après la brillante victoire du Sénégal lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, qui s’est déroulée en Algérie. Le Chef de l’Etat a aussi félicité le Premier Ministre, et Ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football (FSF), les dirigeants de clubs, les encadreurs et éducateurs sportifs, pour le travail remarquable accompli afin de positionner le football national au sommet du Football africain, avec cinq (5) sacres continentaux obtenus en moins de deux ans.

    Le Président de la République a réitéré ses directives pour l’accroissement de l’accompagnement de l’Etat au développement du football local dans toutes ses composantes.

    Abordant la célébration de la fête de la Pentecôte, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne et demander au Gouvernement de veiller, avec les organisateurs, au bon déroulement du Pèlerinage marial de Popenguine.

    Revenant sur le Dialogue national, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son engagement permanent, depuis 2012, à consolider le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation, afin d’asseoir la paix et la stabilité sociale dans le cadre de notre marche résolue vers un Sénégal émergent à l’horizon 2035. Dans l’esprit de la journée du dialogue national, instaurée en 2016 – et des acquis des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, freinés par la pandémie de COVID 19 – le Président de la République a décidé d’organiser, le mardi 30 mai 2023 au Palais de la République, le lancement du dialogue avec les représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes, afin d’échanger et de bâtir des consensus durables sur des questions majeures relatives à la vie nationale, et à l’avenir du pays.

    S’agissant de la maitrise stratégique du développement du secteur pétrolier et gazier, le Président de la République a rappelé l’entrée du Sénégal, en fin 2023, dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures, avec la phase d’exploitation de nos différents projets pétroliers et gaziers (Sangomar, Grand Tortue Ahmeyin (GTA), Yakaar/Teranga…). Dès lors, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement, l’urgence de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la reconfiguration de l’économie nationale, au regard des opportunités et enjeux signalés.

    A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé la tenue de plusieurs concertations qui ont eu lieu en 2018 et 2021 pour renforcer le consensus national autour de la gouvernance inclusive du secteur et de la gestion des recettes issues de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures avec la validation de deux (2) principes directeurs fondamentaux :

    1. l’impératif de l’affectation intégrale des fonds collectés dans le budget de l’Etat ;
    2. la création d’un Fonds intergénérationnel confié au FONSIS, par le biais d’un mandat express de l’Etat, conformément à la loi n° 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.

    Le Président de la République a, par ailleurs, signalé l’urgence de stabiliser les projets et les tracés du Réseau gazier du Sénégal (RGS), ainsi que le projet de Document de Stratégie nationale de développement du secteur pétrolier et gazier. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre du Pétrole et des Energies de finaliser, en relation avec le Secrétariat permanent du COS – PETROGAZ, la préparation de la prochaine session de l’instance qu’il présidera prochainement, avec l’implication de tous les partenaires de l’Etat.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

    • la situation dans les universités publiques : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS, en vue d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées.

    Le Chef de l’Etat a en outre invité le Gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ;

    • le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles : en demandant au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’initier un plan national de développement des classes préparatoires, tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’Etat à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maitrisé.

    Poursuivant sa communication, le Président de la République a magnifié l’initiative du Sénégal ayant conduit à l’adoption, par acclamation, le vendredi 20 mai au Conseil exécutif de l’Unesco, d’une importante résolution sur l’eau, intitulée « 9ème Forum Mondial de l’Eau » de Dakar, présentée par la Délégation Permanente du Sénégal auprès de l’UNESCO.

    Le Chef de l’Etat a salué ce succès diplomatique majeur, qui confirme le leadership du Sénégal sur les thématiques visant à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau (ODD 6).

    Au chapitre de la coopération et partenariats, le Président de la République s’est félicité de la visite de la Princesse Astrid, conduisant une très forte délégation d’entrepreneurs belges en mission économique au Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • le Conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations ;
    • le Salon de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Mobilité ; · les missions à l’étranger des agents de l’Etat ;
    • la séance de questions orales à l’Assemblée nationale. 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 24 mai 2023

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait un point sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne agricole 2023/2024 et le suivi des exportations de produits horticoles ;
    • le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement et le Ministre en charge de la Prévention et de la gestion des inondations ont fait une communication sur le processus de formulation du Programme décennal de Gestion des Inondations 2023-2032.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA).

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Mouhamed Mahmoud DIOP, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, précédemment, Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public.
    • Monsieur Amath SALL, Ingénieur informaticien, est nommé Directeur des Systèmes d’Informations au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
    • Monsieur Ibrahima WANE, Expert financier, précédemment Conseiller Technique financier au Ministère des Mines et de la Géologie, est nommé Secrétaire technique en charge des Mines du Comité national de Suivi du Contenu local.
    • Monsieur Saloum Ndiaye, Expert en développement territorial, est nommé Coordonnateur national du Projet Mobilier national.

    Fait à Dakar le 24 mai 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

  • Le journaliste Serigne Saliou Guèye déféré au parquet (avocat)

    Le journaliste Serigne Saliou Guèye déféré au parquet (avocat)

    Dakar, 24 mai (APS) – Le journaliste Serigne Saliou Guèye, directeur de publication du quotidien privé Yoor-Yoor, arrêté pour les délits d’outrage à magistrat, d’usurpation du métier de journaliste et de complicité de ces faits, a été déféré au parquet mercredi matin, a appris l’APS de Me Moussa Sarr, son avocat.

    ‘’Il a fait l’objet d’un retour de parquet, ce qui veut dire qu’il va passer la nuit au commissariat central de police de Dakar’’, a expliqué Me Sarr.

    ‘’Demain (jeudi), il sera devant le procureur, qui avisera’’, a ajouté l’avocat.

    Serigne Saliou Guèye, professeur de français, exerce en même temps le métier de journaliste depuis une vingtaine d’années, selon l’un de ses confrères et amis contacté par l’APS.

    Il a été correspondant du journal Le Témoin (privé) en dehors de Dakar.

    Guèye a ensuite été rédacteur en chef du célèbre magazine people Icône (privé), qui a cessé de paraître.

    Pendant plusieurs années, il a dirigé le service politique du journal Le Témoin, l’une des plus anciennes publications de la presse sénégalaise.

    Le quotidien Yoor-Yoor, qu’il dirige depuis sa création il y a plusieurs mois, a publié récemment un article consacré à la magistrature sénégalaise, l’une des raisons de son arrestation, selon Me Moussa Sarr.

    ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Emploi : le ministère de tutelle adopte l’approche HIMO

    SENEGAL-ECONOMIE / Emploi : le ministère de tutelle adopte l’approche HIMO

    Dakar, 23 mai (APS) – Le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi a tenu un atelier d’information sur l’approche haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), qu’il veut adopter pour l’exécution de sa politique d’emploi, a constaté l’APS, mardi à Dakar.

    Le Bureau international du travail (BIT), promoteur de cette approche, prend part à l’atelier en même temps que des députés sénégalais.

    « Nous avons estimé qu’il était important de partager le programme HIMO avec les parlementaires, ce qui justifie leur présence, avec la direction générale de la planification [et des politiques économiques] aussi », a expliqué Doudou Sangaré.

    « Le président de la République nous a demandé de travailler en synergie, ce qui justifie en partie la création des pôles emploi où il y a toutes les structures comme l’ANPEJ (Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes) ou le PRODAC (Programme des domaines agricoles communautaires) », a souligné M. Sangaré, coordonnateur de la cellule d’appui à la promotion de l’emploi au ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi.

    Le programme HIMO, qui sera mise en œuvre dans tous les départements du pays, vient en aide aux programmes et agences déjà créés et dédiés à la politique d’emploi de l’Etat, selon lui.

    L’atelier permet aux démembrements de l’Etat concernés de « proposer des amendements » de l’approche HIMO et de l’ »enrichir ».

    Le député Thierno Diop, membre de la commission chargée de l’éducation et de la jeunesse à l’Assemblée nationale, a promis de « défendre ce dossier » au sein de l’hémicycle.

    Il n’existe pas de structures dédiées à la formation professionnelle des jeunes dans certaines parties du pays, a-t-il signalé.

    Des « insuffisances dans l’implication des décideurs et des planificateurs »

    « On observe une insuffisance de concertation et d’harmonisation des actions dans la […] création d’emplois, le suivi des opérations et certaines phases du dispositif d’insertion telles que l’orientation, l’insertion par l’emploi salarié, le financement des porteurs de projets, la formation et l’insertion par l’auto-emploi », relève le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi dans un document dont l’APS a obtenu une copie.

    Il reconnaît que « les emplois créés à travers les investissements en infrastructures sont précaires et ne permettent pas souvent d’améliorer l’employabilité des jeunes ».

    Le ministère signale des « insuffisances dans l’implication des décideurs et des planificateurs, l’absence d’un cadre de concertation des ministères et des acteurs impliqués pour une meilleure harmonisation des interventions, des approches et des statistiques ».

    Il envisage de dérouler un « programme pilote […] intégrant l’approche HIMO » en s’inspirant de l’expérience du BIT.

    Le ministère affirme avoir saisi le Bureau international du travail pour qu’il l’assiste dans l’élaboration du programme HIMO.

    Le but de l’atelier est de « mieux orienter et guider les politiques et interventions », ce qui est indispensable à « une meilleure planification » et à « la réalisation des investissements à forte intensité d’emplois ».

    MFD/ESF/ASG/BK