Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-FORMATION / L’ESP va organiser le Salon du polytechnicien, jeudi

    SENEGAL-FORMATION / L’ESP va organiser le Salon du polytechnicien, jeudi

    Dakar, 22 mai (APS) – L’Ecole supérieure polytechnique (ESP) de Dakar va organiser le Salon du polytechnicien, jeudi à 8 h 30 dans ses locaux, selon un communiqué du service chargé de sa communication et de ses relations publiques.

    Le but de cette rencontre est de ‘’promouvoir le culte de l’entrepreneuriat et de l’innovation chez les jeunes’’.

    ‘’Le Salon du polytechnicien va permettre aux étudiants et aux chercheurs de mettre en exergue leur ingéniosité scientifique et technologique, et de montrer leur talent d’entrepreneur par la mise en pratique de leurs acquis académiques’’, lit-on dans le communiqué.

    ESF

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Financement de la santé : le Sénégal va signer une lettre d’exécution avec l’USAID, mardi

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Financement de la santé : le Sénégal va signer une lettre d’exécution avec l’USAID, mardi

    Dakar, 22 mai (APS) – Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et Paloma Adams-Allen, l’administratrice adjointe de l’USAID, l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le développement international, vont signer une lettre d’exécution pour un financement destiné au ministère de la Santé et de l’Action sociale, mardi à 9 heures, à Dakar, selon un communiqué reçu à l’APS.

    La signature de la lettre aura lieu dans la salle de conférences du ministère des Finances et du Budget.

    ESF/MD

  • SENEGAL-AFRIQUE-POSTES / Une conférence des régulateurs postaux africains va s’ouvrir mardi à Dakar

    SENEGAL-AFRIQUE-POSTES / Une conférence des régulateurs postaux africains va s’ouvrir mardi à Dakar

    Dakar, 22 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal, l’Union postale universelle et l’Union panafricaine des postes annoncent organiser une conférence annuelle des régulateurs postaux africains, à partir de mardi, au King Fahd Palace, à Dakar.

    ‘’La régulation à l’ère du numérique, au service d’un secteur postal durable’’ est le thème de cette rencontre qui va se dérouler jusqu’à jeudi en présence de représentants de 35 pays africains, selon un communiqué de l’ARTP.

    ‘’La conférence des régulateurs postaux africains est […] un cadre privilégié pour les parties prenantes du secteur, à savoir les Etats, les autorités de régulation et les opérateurs, pour échanger autour de problématiques communes et actuelles, aborder les enjeux propres au secteur, afin de dégager des pistes d’amélioration de la régulation’’, explique l’organe de régulation des postes du Sénégal.

    Le communiqué affirme que ‘’le choix du Sénégal se justifie par les avancées significatives de l’ARTP en matière de régulation du secteur postal’’.

    ‘’Pour rappel, les autorités de régulation des pays africains partagent pratiquement les mêmes missions, à savoir garantir une concurrence saine et loyale entre acteurs, assurer l’accès universel à des services postaux de qualité et veiller à ce que les prestations rendues soient adaptées aux besoins des utilisateurs’’, ajoute-t-il.

    ESF

  • SENEGAL-FINLANDE-FORMATION / Un séminaire de l’ambassade de la Finlande au Sénégal et de la fondation Pathfinder, mardi

    SENEGAL-FINLANDE-FORMATION / Un séminaire de l’ambassade de la Finlande au Sénégal et de la fondation Pathfinder, mardi

    Dakar, 22 mai (APS) – L’ambassade de la Finlande au Sénégal, le ministère des Affaires étrangères de la Finlande et la fondation Pathfinder vont organiser un séminaire, mardi à Dakar, pour aider les organisations sénégalaises à ‘’trouver de nouveaux partenaires finlandais’’, selon un communiqué reçu à l’APS.

    Le séminaire se tiendra à l’hôtel Rysara à partir de 8 h 30.

    ‘’Cette rencontre est fondamentalement axée sur les solutions numériques dans les domaines de l’éducation’’, précise le communiqué.

    Le séminaire portera sur l’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation, la formation en entrepreneuriat, la formation des formateurs (formation initiale et continue) et l’éducation de la petite enfance.

    La formation professionnelle et l’enseignement supérieur en font également partie.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / A Fatick, la filière sel bat de l’aile

    SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / A Fatick, la filière sel bat de l’aile

    Par Sokhna Diome

    Fatick, 22 mai (APS) – La filière sel, l’une des principales activités économiques de la région de Fatick (centre) en termes d’emplois et de revenus, est confrontée à plusieurs difficultés, notamment la baisse de la production, les aléas climatiques, la faible mécanisation et la hausse des coûts de production, a appris l’APS de ses principaux acteurs.

    La production de sel génère d’importants revenus pour les acteurs de cette filière : les groupements d’intérêt économique (GIE), les opérateurs économiques, les employés et les transporteurs. Les agents chargés de l’iodation du sel, de son conditionnement et de l’entretien des unités de production en tirent également profit.

    Mais la filière sel connaît des difficultés, selon plusieurs acteurs.

    ‘’Aujourd’hui, la demande est supérieure à l’offre, car la mer a perdu toute sa salinité’’, observe le président de la Coopérative des producteurs de sel de la région de Fatick, Adama Sall.

    Les GIE et les opérateurs économiques intervenant dans la filière emploient une main-d’œuvre majoritairement féminine d’environ 6.000 personnes, selon lui. La quasi-totalité de la main-d’œuvre des marais salants est rémunérée à la journée.

    Ni les employés ni leurs employeurs n’échappent aux ‘’sérieux problèmes’’ de l’économie du sel, selon M. Sall.

    ‘’Nous avons perdu 40.000 tonnes de sel cette année, ce qui a ralenti nos activités et a engendré une pénurie à cause de laquelle le prix de la tonne de sel est passé de 10.000 à 60.000 francs CFA’’, déclare le président de la Coopérative des producteurs de sel de la région de Fatick.

    Adama Sall espère que les fortes températures survenant au cours de la saison sèche vont augmenter la production de cette année. Confrontée aux aléas de la nature, la filière a besoin du soutien de l’Etat et de ses partenaires économiques, selon lui.

    La Coopérative des acteurs du sel de la région de Fatick réunit plus de 30 GIE et producteurs individuels. Elle souhaite la hausse du prix du sel pour atténuer les charges liées au transport de la denrée entre les sites de production et les marchés, selon Jean-Marie Kène Ndiaye.

    Le président-directeur général du complexe industriel Sels Sine, Baboucar Bop, s’inquiète, lui, de la qualité des unités de production. Les espaces aménagés pour la saturation des marais sont faiblement élevés, ce qui engendre une maigre capacité de conservation de l’eau salée, explique M. Bop.

    Les changements climatiques réduisent fortement la capacité de production de la région de Fatick depuis quelques années, constate cet opérateur économique intervenant dans la filière depuis 1984.

    ‘’La réponse aux changements climatiques va consister à créer des zones de saturation très élevées, qui pourront conserver l’eau pendant un an’’, dit-il.

    Cette mesure aura l’avantage d’atténuer l’impact de la pluviométrie sur la production de sel. ‘’Le soleil est un facteur de production que nous ne maîtrisons pas encore. Avec 45 degrés à l’ombre, vous pouvez produire beaucoup de sel. Mais le soir, à cause de l’humidité, tout le sel se dissout. Il faut reprendre à zéro’’, s’inquiète Baboucar Bop, l’un des plus grands producteurs et exportateurs de cette denrée alimentaire au Sénégal.

    M. Bop, acteur de la filière depuis quatre décennies, déplore la faible production de cette année. ‘’A cette période de l’année, je n’ai même pas récolté un seul kilo de sel. A pareil moment de l’année dernière, j’en étais à quelque 2.000 tonnes’’, s’alarme-t-il.

    L’opérateur économique évoque les aléas d’une production dépendant de plusieurs facteurs, dans cette zone où le sel est obtenu essentiellement par des techniques d’évaporation de l’eau de mer.

    L’industrie du sel attire de plus en plus d’acteurs, malgré ses difficultés

    Il existe actuellement une pénurie de sel, résultat d’une faible production de la denrée, selon le patron de Sels Sine. La tonne de sel, vendue habituellement par les petits producteurs à 8.000 francs CFA, voire 10.000, coûte maintenant 60.000 en raison de la faible production de cette année, souligne M. Bop, également président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Fatick.

    L’industrie du sel attire de plus en plus d’acteurs, malgré ses difficultés. En septembre 2021, une nouvelle unité de production s’est implantée à Fatick. Sel d’Afrique espère générer 200 emplois directs et quelque 1.500 emplois indirects, selon son président-directeur général, Abou Emile Diouf.

    La nouvelle usine se fixe un objectif de production de 30.000 tonnes dans les deux prochaines années, qu’elle compte faire progresser à 150.000 tonnes par an dans le long terme, déclare M. Diouf.

    Abou Emile Diouf rêve d’accroître la plus-value de la filière et de faire en sorte qu’elle contribue activement aux efforts visant à augmenter les exportations sénégalaises, d’autant plus que le produit sortant des marais de la région de Fatick est vendu dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

    ‘’Le sel que nous produisons est destiné à la consommation des ménages du pays et à la satisfaction de la demande des industries’’, souligne-t-il.

    Les difficultés n’épargnent pas le lac Rose, un important site de production de sel situé dans la région de Dakar. La production de cette zone, de 200.000 à 250.000 tonnes par an, a connu une forte baisse, signale le président-directeur général de Sels Sine, laissant entendre que tous les sites de production du pays sont confrontés aux mêmes écueils.

    Il en va de même pour la région de Kaolack (centre), selon Baboucar Bop. Plus grand producteur de sel du pays, cette région a connu un retard de production d’environ trois mois cette année, relève-t-il.

    Lire aussi :

    Manque d’équipements, faible financement, changement climatique, les maux de la filière sel à Kaolack

    La filière sel a besoin d’une ‘’grande assistance technique’’

     

    ‘’Les salins de Kaolack ont entamé la récolte le 13 mars dernier, une étape qui démarrait habituellement en décembre. La baisse est estimée à 80.000 tonnes par rapport à la quantité produite en 2022’’, déclare le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Fatick.

    Boubacar Bop croit encore à l’essor de la filière sel, malgré ses difficultés. Les investissements qu’il a réalisés à Fatick ont tellement d’ampleur que le patron de Sels Sine s’attend à d’importants rendements dans deux ou trois ans.

    ‘’Aujourd’hui, avec la mécanisation de l’activité, nous employons beaucoup moins de main-d’œuvre, seulement 25 personnes par journée en moyenne. Les machines assurent l’essentiel de l’activité, avec plus de rapidité’’, dit-il.

    L’opérateur économique déplore par ailleurs les conditions fixées par les pouvoirs publics pour l’iodation du sel, l’une des normes de production requises. ‘’L’Etat nous oblige à ioder le sel pour éliminer les risques d’hypertension artérielle qu’engendre la consommation de sel non iodé.’’

    Cette obligation accroît les coûts de production dans la mesure où le kilo d’iode, vendu à 8.000 francs CFA il y a dix ans, coûte maintenant 45.000, selon Baboucar Bop.

    SDI/ESF/ASB/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Un salon sur la jeunesse et l’emploi, à partir de ce lundi, à Dakar

    SENEGAL-ECONOMIE / Un salon sur la jeunesse et l’emploi, à partir de ce lundi, à Dakar

    Dakar, 22 mai (APS) – Un salon de trois jours consacré à la jeunesse, à l’emploi et à la mobilité va s’ouvrir ce lundi au Grand Théâtre national de Dakar, a appris l’APS des organisateurs.

    La tenue de cet événement est une initiative de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes et la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale.

    Le ‘’Salon jeunesse, emploi et mobilité’’ aura lieu sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall, affirment les organisateurs.

    ‘’Environ 23 % de la population active au Sénégal est au chômage, et les jeunes sont le plus affectés par le phénomène. Environ 200.000 jeunes arrivent sur le marché du travail chaque année’’, expliquent-ils dans un communiqué.

    ‘’Pour répondre à ce défi majeur de l’emploi des jeunes, l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes et le programme ‘Migration pour le développement’‘’ de la GIZ ont décidé d’organiser ce salon, ajoute la même source.

    Elle précise que ‘’l’objectif du salon est d’offrir aux jeunes une perspective holistique d’insertion socioéconomique et professionnelle décente – au Sénégal ou à l’international – à travers des espaces de partage d’informations appropriées sur l’emploi, l’entrepreneuriat et la migration circulaire’’.

    Selon le texte, la première édition du salon a eu lieu le 19 juin 2019 à Dakar, en présence de près de 1.400 visiteurs.

    Environ 3.000 visiteurs sont attendus à la deuxième édition.

    ESF

  • SENEGAL-JAPON-ECONOMIE / Un atelier sur l’approche Kaizen, à partir de lundi, à Dakar

    SENEGAL-JAPON-ECONOMIE / Un atelier sur l’approche Kaizen, à partir de lundi, à Dakar

    Dakar, 21 mai (APS) – L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) du Sénégal annoncent vouloir organiser un atelier sur l’approche Kaizen, « pour le renforcement de la compétitivité des entreprises sénégalaises », à partir de ce lundi à 9 heures, à Dakar.

    L’atelier se tiendra à l’hôtel Les Résidences Mamoune et se poursuivra jusqu’à vendredi, sous la présidence du directeur général de l’ADEPME, Idrissa Diabira, et du représentant au Sénégal de la JICA, selon un communiqué des organisateurs.

    Une cérémonie de clôture est prévue vendredi à 12 heures, au même endroit.

    « L’organisation de cet atelier entre dans le cadre de la poursuite de la collaboration entre l’ADEPME et la JICA pour le renforcement du secteur privé sénégalais ».

    Cette rencontre sénégalo-japonaise se tient à la suite d’échanges qu’ont eus les deux parties sur « le type d’entrepreneuriat et d’investissement dans le contexte post-Covid », en vue de « l’accompagnement du secteur privé du Sénégal ».

    « Kaizen est une approche d’amélioration de la qualité et de la productivité, moteur de la croissance économique rapide du Japon. Elle a joué un rôle fondamental dans le développement de l’industrie manufacturière du Japon », explique le communiqué.

    A ce titre, ajoute-t-il, la JICA l’a intégrée dans sa politique d’aide publique au développement.

    « L’atelier, première étape de la mise en place d’un projet de coopération, réunira principalement des fonctionnaires de l’administration » sénégalaise, affirme la même source.

    « Il s’agit pour l’ADEPME de s’approprier l’approche Kaizen », ajoute le communiqué en rappelant que la JICA est chargée de l’exécution de l’aide publique au développement du gouvernement du Japon.

    ESF/ASG/MTN

  • UEMOA : une hausse de 0,6 % des prix des produits de consommation en mars dernier

    UEMOA : une hausse de 0,6 % des prix des produits de consommation en mars dernier

    Dakar, 20 mai (APS) – Les prix des produits de consommation ont augmenté de 0,6 % en mars dernier, dans les pays de l’UEMOA, a-t-on appris de ladite institution régionale.

    En rythme mensuel, cette augmentation résulte des hausses du niveau global des prix observés au Mali (2,5%), au Togo (0,7%), au Bénin (0,6%), au Burkina Faso (0,6%), en Côte d’Ivoire (0,4%), au Niger (0,4%) et en Guinée-Bissau (0,1%) et, d’autre part, de la baisse du niveau global des prix au Sénégal de (-0,7%).

    En mars 2023, le niveau des prix des produits de consommation a enregistré une progression de 5,7 % dans la zone UEMOA, comparativement à son niveau de mars 2022, souligné le département chargé des politiques économiques et de la fiscalité intérieure de l’UEMOA.

    De mars 2022 à mars 2023, ‘’les prix sont montés dans tous les pays de l’Union’’, affirme la même source dans une note de conjecture.

    ‘’Ainsi, les différentes variations par ordre décroissant enregistrées sont de 10,2% en Guinée-Bissau, 9,5 % au Sénégal, 7,6 % au Mali, 6,9 % au Bénin, 6,3 % au Togo, 5,2 % en Côte d’Ivoire, 2,9 % au Burkina Faso et 1,4 % au Niger’’, indique-t-elle.

    Le document ajoute que ‘’cette inflation est en hausse au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo, comparativement au mois précédent (février dernier)’’.

    Quant au taux d’inflation en moyenne annuelle de mars 2023, il est de 7,2 % au niveau régional.

    En effet, cette inflation est supérieure à 3,0 % dans la quasi-totalité des Etats membres de l’Union.

    Ainsi, par ordre décroissant, les taux d’inflation sont de 12,8 % au Burkina Faso, 10,6 % au Sénégal, 9,2 % au Mali, 8,8 % en Guinée-Bissau, 7,1 % au Togo, 5,2 % en Côte d’Ivoire, 3,3 % au Niger et 1,6 % au Bénin.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Signature d’une convention de partenariat pour l’économie sociale et solidaire, lundi

    SENEGAL-ECONOMIE / Signature d’une convention de partenariat pour l’économie sociale et solidaire, lundi

    Dakar, 20 mai (APS) – Le ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire va signer une convention de partenariat avec Feed The Future Sénégal, lundi à 9 heures, au King Fahd Palace, à Dakar, a-t-on appris dudit département ministériel.

    Les deux parties veulent, à l’aide de cette convention, ‘’unir leurs efforts dans la promotion du secteur de l’économie sociale et solidaire’’ au Sénégal.

    Il s’agit de mettre en place ‘’un cadre de partenariat stratégique’’ entre le ministère, Feed The Future Sénégal et le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales de l’Institut fondamental d’Afrique noire (Dakar).

    Feed The Future est, selon la même source, un projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles financé par l’Agence des Etats-Unis d’Amérique pour le développement international (USAID).

    ESF/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / La BNDE et le 3FPT nouent un partenariat pour mieux accompagner les jeunes et les entreprises

    SENEGAL-ECONOMIE / La BNDE et le 3FPT nouent un partenariat pour mieux accompagner les jeunes et les entreprises

    Dakar, 17 mai (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) et la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) ont signé une convention de partenariat visant à faciliter le développement et l’inclusion financière des PME et des PMI au Sénégal, a appris l’APS mercredi l’établissement bancaire.

    L’accord a été signé le 4 mai dernier dans les locaux du 3FPT en présence de Sophie Diallo, sa directrice générale, et d’Abdoulaye Niane, le directeur général de la BNDE.

    ‘’Cette convention permettra [aux deux parties] de mobiliser et d’associer leurs compétences respectives pour répondre de manière efficace et efficiente aux besoins en formation et en investissement des acteurs économiques, en particulier les PME, les PMI et les porteurs de projet’’, affirme un communiqué de la Banque nationale pour le développement économique.

    Le partenariat noué par les deux structures ‘’ouvre de nouvelles perspectives pour les bénéficiaires du 3FPT, notamment les jeunes, les femmes et les organisations professionnelles ayant des projets à fort impact socioéconomique’’.

    ‘’A la fin de leur formation et sur recommandation du 3FPT, ils ont désormais la possibilité de bénéficier d’une réduction des garanties et de l’octroi de financements par la BNDE’’, assure la même source.

    Les jeunes, les femmes et les dirigeants des PME, ceux des PMI aussi, ‘’seront également conviés à participer à des événements et à des activités de formation […] organisés par la BNDE’’, grâce à la convention signée par les deux parties.

    ‘’Ce partenariat avec la BNDE nous offre une opportunité supplémentaire de satisfaire nos bénéficiaires. Une de nos cibles, ce sont les organisations professionnelles pour lesquelles nous nous battons au quotidien. Un des premiers piliers de l’autonomisation vers laquelle nous les accompagnons est la formation et le renforcement de capacité’’, a expliqué Sophie Diallo.

    ‘’Très souvent, a-t-elle dit dans le communiqué, à la fin de la formation, ces organisations professionnelles nous sollicitent pour un accompagnement financier qui ne rentre pas dans nos missions. C’est tout le sens de ce partenariat avec la BNDE.’’

    Améliorer les perspectives de formation et d’emploi

    Les deux parties disent être ‘’convaincues que le fait d’accompagner la formation du personnel des entreprises est un moyen direct de les aider à rester compétitives en leur permettant de s’adapter aux évolutions technologiques, économiques et réglementaires du marché’’.

    La BNDE et le 3FPT espèrent que leur partenariat ‘’contribuera à stimuler la croissance économique […] et à améliorer les perspectives de formation et d’emploi’’.

    ‘’Nous avons aujourd’hui une réelle opportunité avec la signature de cette convention, car le 3FPT constitue un dispositif important dans la formation continue, dans la prise en charge des besoins de renforcement des capacités des entreprises, dans l’accompagnement des femmes et des jeunes pour que leur entrepreneuriat soit couronné de succès’’, a souligné Abdoulaye Niane.

    ‘’Pour nous qui sommes dans le financement, nous avons besoin de sécuriser les crédits octroyés, de rendre efficace nos interventions […] Ce que nous recherchons, c’est impacter, puisque nous sommes une banque de développement’’, a ajouté M. Niane.

    Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique est une structure d’utilité publique créée en 2014 par le gouvernement sénégalais pour ‘’apporter une réponse concrète aux besoins en renforcement de capacités du secteur privé et favoriser l’employabilité des jeunes’’.

    Il a pour principale mission de financer les projets de formation des personnels des entreprises et des membres des organisations professionnelles, des structures de formation et des jeunes en quête de qualification, précise le communiqué.

    La Banque nationale pour le développement économique du Sénégal, elle, se présente comme ‘’une banque innovante’’ et ‘’accessible’’, mais aussi un ‘’partenaire privilégié des PME’’.

    Créée pour répondre à l’accès au financement des PME, des PMI et des particuliers, la BNDE est chargée d’‘’apporter des réponses globales à leurs besoins financiers’’. Elle a débuté ses activités en 2014.

    ESF/OID