Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les scènes de violence et le report du procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les scènes de violence et le report du procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr

    Dakar, 17 mai (APS) – La presse quotidienne s’est préoccupée mercredi du renvoi la veille du procès pour viol présumé du chef de l’opposition et des violences survenues en marge de cette affaire judiciaire.

    La chambre criminelle du tribunal de Dakar a renvoyé le procès en audience spéciale au mardi 23 mai.

    ‘’Encore un suspense de cent quarante-quatre heures’’, s’inquiète Kritik’, ajoutant qu’‘’une audience spéciale est programmée pour traiter d’une question spécifique, qui nécessite une attention particulière de la part des juges, des avocats, des parties et des témoins impliqués dans l’affaire’’.

    ‘’La chambre criminelle a constaté que le parquet n’a pas respecté le délai de trois jours au moins prévus par l’article 246 du code de procédure pénale entre l’interrogatoire des accusés sur leur identité et l’ouverture du débat au fond’’, rapportent Sud Quotidien et d’autres journaux en citant l’avocat Moussa Sarr.

    Me Sarr, avocat de l’une des parties, donne ainsi les raisons du renvoi.

    ‘’Il faudra attendre huit jours pour espérer voir le début des hostilités entre Adji Sarr et Ousmane Sonko. A l’origine, il y a une erreur de timing commise par le procureur de la République, qui avait convoqué Ndèye Khady Ndiaye à la veille de l’audience alors que la loi exige trois jours entre l’interrogatoire d’identité et l’ouverture des débats’’, explique EnQuête.

    Le Quotidien tient à souligner qu’‘’il s’agit […] du procès le plus attendu de l’année’’. ‘’Les rues de Dakar, d’ordinaire bruyantes, étaient bien calmes quelques heures avant son ouverture’’, constate-t-il.

    Adji Sarr, employée d’un salon de massage situé à Dakar, accuse Ousmane Sonko de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ndèye Khady Ndiaye, la propriétaire du salon de massage où se seraient déroulés les faits de viol, est inculpée d’incitation à la débauche.

    Mmes Sarr et Ndiaye se sont présentées devant la chambre criminelle mais Ousmane Sonko était absent.

    Des militants de Pastef-Les patriotes, le parti politique de M. Sonko, protestent dans plusieurs villes du pays contre la tenue du procès et une éventuelle arrestation de leur leader politique.

    Les quotidiens évoquent aussi les violences survenues lors de ces manifestations.

    ‘’Plus d’une trentaine de bus calcinés à la suite d’un incendie’’, affirme Vox Populi, qualifiant l’incendie de criminel.

    Les voitures incendiées se trouvaient dans un parking de la société publique de transport Dakar Dem Dikk (DDD) à Keur Massar (ouest).

    Selon L’Observateur, le dépôt de quelque ‘’70 épaves’’ appartenant à DDD a été attaqué à l’aide d’un cocktail Molotov. Il annonce l’arrestation de six personnes soupçonnées d’avoir joué un rôle dans cette ‘’attaque’’.

    ‘’Retour au calme’’

    ‘’Malgré le renvoi du procès Ousmane Sonko-Adji Sarr, des heurts entre forces de l’ordre et manifestants acquis à la cause du leader de Pastef-Les patriotes ont eu lieu hier dans la ville de Ziguinchor, où deux voitures ont été incendiées’’, rapporte L’As.

    A Goudomp (sud), des manifestants ont saccagé la maison du directeur général d’une société nationale, selon le même journal.

    Tribune s’indigne des enquêtes qui ‘’finissent toujours dans les tiroirs de l’oubli’’ à la suite des violences meurtrières.

    ‘’On cesse de nous répéter que le Sénégal est un pays de droit, que nul n’est au-dessus de la loi […] Malheureusement, dans les faits, la réalité est toute autre, sinon toutes ces affaires auraient été élucidées depuis belle lurette et les responsabilités situées’’, soutient Tribune.

    WalfQuotidien partage cet avis en titrant : ‘’De nombreux morts, zéro coupable’’.

    ‘’Alors que la procédure judiciaire annoncée pour identifier les coupables de la mort de 14 personnes en mars 2021 ne semble plus avancer, trois personnes, dont un policier, ont perdu la vie lundi à Dakar et à Ziguinchor, dans le cadre du procès opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Une vingtaine de morts, des destructions de biens chiffrés à des dizaines de milliards de francs CFA, des journées de travail perdues… C’est la note salée d’un prétendu viol qui tient en otage le Sénégal tout entier depuis deux ans’’, note Le Témoin Quotidien.

    EnQuête évoque l’initiative prise par des organisations de la société civile (OSC) d’arrondir les angles entre l’opposition et la majorité présidentielle. ‘’Au moment où l’on se dirige vers de nouvelles heures sombres de l’histoire politique du Sénégal, une partie de la société civile plaide pour le retour au calme’’, écrit-il en évoquant les efforts fournis par des leaders d’OSC en faveur de la paix et de la stabilité du pays.

    ESF/BK

     

  • SENEGAL-SANTE-FORMATION / Des médecins des armées à l’école des bonnes pratiques en zone de conflit

    SENEGAL-SANTE-FORMATION / Des médecins des armées à l’école des bonnes pratiques en zone de conflit

    Dakar, 16 mai (APS) – Un atelier de formation destiné aux médecins officiers de l’Ecole d’application du service de santé des armées (EASSA) a démarré mardi, à Dakar, à l’initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a constaté l’APS.

    ‘’Cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités […] du corps militaire à donner les soins de santé en zone de conflit’’, a expliqué Valentina Bernasconi, la cheffe de la délégation régionale du CICR à Dakar.

    Venue présider la cérémonie d’ouverture de l’atelier, Mme Bernasconi précise que cette formation ‘’s’appuie sur la théorie du changement, et l’un de ses principaux axes réside dans le fait de s’assurer que les prestataires des soins soient mieux préparés pour prévenir la violence, l’atténuer mais surtout pour y faire face’’.

    ‘’Le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé en 2011 une campagne mondiale pour sensibiliser les décideurs et les autorités étatiques sur les risques liés au déploiement des soins de santé dans les conflits’’, a-t-elle rappelé.

    La formation sera dispensée à l’aide de ‘’manuels pratiques’’ et inclut une partie juridique relative aux violations du droit international humanitaire.

    ‘’Nous avons remarqué une certaine détermination du Sénégal de faire respecter la résolution des Nations unies’’ adoptée pour ‘’mettre fin à toute violence infligée […] durant les conflits’’, en lien avec les soins de santé, a souligné la cheffe de délégation régionale du CICR à Dakar.

    L’organisation internationale vient en aide à l’EASSA depuis quatre ans, notamment dans la formation de ses médecins officiers.

    ‘’Cette formation entre dans le cadre de nos activités annuelles et aide à outiller nos médecins, pour qu’ils soient en mesure de faire face à certaines situations, notamment dans les zones de conflit’’, a expliqué le colonel Abdourahmane Niang, commandant de l’EASSA.

    ‘’Il s’agira essentiellement d’avoir les outils nécessaires pour connaître le droit international humanitaire, la protection des soins de santé en zone de conflit mais également les devoirs et les droits du personnel de santé en zone de conflit et les bonnes pratiques à mettre en œuvre’’, a-t-il précisé.

    Le Sénégal étant un important contributeur en matière de maintien de la paix, ‘’on imagine déjà le rôle important que ces médecins pourront jouer dans les zones de conflit’’, a souligné Abdourahmane Niang.

    L’atelier de formation, d’une durée de deux jours, a pour thème : ‘’La protection des soins de santé en situation de conflit armé en Afrique : une question de vie ou de mort’’.

    MFD/ESF/ASB

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / L’ARTP déroule sa ‘’journée de lancement officiel’’ du roaming national, mercredi

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / L’ARTP déroule sa ‘’journée de lancement officiel’’ du roaming national, mercredi

    Dakar, 16 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) organise mercredi à partir de 9 heures au King Fahd Palace (Dakar) une ‘’journée de lancement officiel des travaux relatifs à la mise en œuvre du roaming national’’, annonce un communiqué de son directeur général, Abdou Karim Sall.

    Le lancement de cette initiative va coïncider avec la célébration de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information, précise la même source.

    ‘’L’itinérance nationale ou roaming national est un levier de régulation qui permet aux abonnés d’un opérateur d’utiliser le réseau d’un autre opérateur national pour émettre et recevoir automatiquement des appels vocaux’’, affirme le communiqué.

    Ce roaming permettra en même temps aux abonnés d’envoyer et de recevoir des SMS, et de se connecter à Internet lorsqu’ils sont en dehors de la zone de couverture de leur opérateur d’origine.

    Selon l’ARTP, le roaming national va servir à étendre la couverture des réseaux de communications électroniques, notamment dans les zones ‘’mal desservies’’, de promouvoir la concurrence entre les opérateurs et de garantir la continuité des services pour les utilisateurs en cas de panne du réseau de leur opérateur.

    Il permettra également de garantir l’équité territoriale dans la fourniture des services de communications électroniques de qualité, ajoute le directeur général de l’organe de régulation des télécommunications.

    ‘’Au-delà de l’utilité du roaming national, qui ne souffre d’aucune équivoque, l’ARTP a senti la nécessité de mettre en œuvre ce levier pour répondre aux besoins des opérateurs de communications électroniques et des utilisateurs, notamment ceux qui vivent dans des zones rurales souvent caractérisées par un déficit d’infrastructures et de couverture réseau.’’

    ‘’Par ailleurs, souligne Abdou Karim Sall, il est important de noter que dans le cadre du roaming national, la réception des appels et SMS sera gratuite pour les utilisateurs des services de communications électroniques.’’

    Il précise que ‘’la date de mise en œuvre effective du roaming national est fixée au 31 juillet 2023’’.

    ‘’Pour toutes ces raisons, le projet de roaming national est l’une des plus grandes priorités de l’ARTP [de] cette année’’, ajoute M. Sall.

    ESF/ADC

  • SENEGAL-JUSTICE / Le procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr renvoyé à mardi prochain

    SENEGAL-JUSTICE / Le procès d’Ousmane Sonko contre Adji Sarr renvoyé à mardi prochain

    Dakar, 16 mai (APS) – Le procès pour viol présumé de l’opposant Ousmane Sonko contre Adji Sarr a été renvoyé en audience spéciale au mardi 23 mai, a constaté un reporter de l’APS.

    Il s’est ouvert ce matin devant la chambre criminelle du tribunal de Dakar, sans la présence du maire de Ziguinchor, qui s’est retiré depuis plusieurs jours dans cette ville du sud du Sénégal.

    Ousmane Sonko a déclaré avoir décidé de ne plus coopérer avec la justice dans les affaires judiciaires le concernant.

    « Vous avez constaté que l’accusé principal, Ousmane Sonko, ne s’est pas présenté comme il l’avait annoncé. Ce n’est pas une surprise pour nous de la partie civile », a dit aux journalistes l’avocat El Hadj Diouf, chargé de la défense de la plaignante.

    « Nous nous opposons énergiquement à ce renvoi. Le procès est obligatoire […] On a eu suffisamment de temps pour se préparer à ce procès […] Qu’on juge cette affaire aujourd’hui et qu’on en finisse », avait-il soutenu devant le tribunal.

    Le dossier, « extrêmement volumineux », comprend « 471 pages, en plus des enregistrements, des vidéos et des photos », selon l’avocat Moussa Sarr, chargé de la défense de Ndèye Khady Ndiaye.

    Mme Ndiaye est la propriétaire d’un salon de massage situé à Dakar, dans lequel se seraient déroulés les faits de viol dont Adji Sarr accuse Ousmane Sonko.

    Elle est inculpée des faits d’incitation à la débauche.

    « En raison du caractère extrêmement volumineux du dossier, il fallait renvoyer le procès à une date plus lointaine pour nous permettre de mieux organiser la défense des intérêts de Ndèye Khady Ndiaye », a dit Me Moussa Sarr.

    « C’est un renvoi d’office, à la suite d’une irrégularité de procédure, parce que le parquet a enrôlé le dossier à la date d’aujourd’hui alors que toutes les prescriptions légales n’ont pas été respectées », a-t-il soutenu. « En aucune manière, ce dossier ne pouvait être retenu et jugé aujourd’hui parce que l’article 246 du code de procédure pénale a été bafoué. »

    D’ici à mardi prochain, les avocats de la défense verront « s’il faut demander encore le renvoi de l’audience à une date assez lointaine pour organiser notre défense », a-t-il poursuivi.

    « Le procureur a enrôlé le dossier à une mauvaise date »

    La chambre criminelle ayant tenu un interrogatoire de Ndèye Khady Ndiaye lundi 15 mai, l’audience doit se tenir au moins trois jours plus tard, a expliqué Me Sarr.

    « Le procureur a enrôlé le dossier à une mauvaise date […] Le président du tribunal, lui, a réparé cette violation en renvoyant l’affaire à mardi prochain », a-t-il dit aux journalistes.

    Auparavant, devant le tribunal, Me Moussa Sarr a réclamé un renvoi de l’audience à « un mois, voire quarante-cinq jours », afin qu’il puisse avoir suffisamment de temps pour « organiser » la défendre de Ndèye Khady Ndiaye.

    L’affaire judiciaire Ousmane Sonko-Ndèye Khady Ndiaye contre Adji Sarr tient en haleine le Sénégal depuis mars 2021.

    Adji Sarr, une employée de Ndèye Khady Ndiaye, accuse l’opposant et maire de Ziguinchor de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort.

    Ousmane Sonko est inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis début 2021. Ses avocats, présents au tribunal, ne se sont pas prononcés sur le renvoi de l’audience.

    Des manifestations consécutives à son interpellation en mars 2021 ont engendré la mort d’une quinzaine de personnes et d’importants dégâts matériels.

    Dans une autre affaire judiciaire, Ousmane Sonko a été condamné, lundi 8 mai, à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    La cour d’appel a confirmé sa condamnation en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le ministère public avait requis une peine de deux ans de prison, dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko, poursuivi pour faux, usage de faux, diffamation et injure publique.

    Le procureur avait également demandé au juge d’ordonner l’arrestation immédiate de l’opposant, qui était absent à l’audience.

    Si la décision de la cour d’appel est confirmée en cassation, le chef de l’opposition deviendra inéligible et ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle du 25 février 2024 pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    Selon plusieurs médias, il s’est pourvu en cassation en espérant obtenir l’invalidation de la décision de la cour d’appel de Dakar.

    ESF/BK/ASG

  • SENEGAL-SCIENCES-ORGANISATIONS-COOPERATION / Energie nucléaire : à Dakar, des experts de l’AIEA élaborent un cadre de coopération régionale

    SENEGAL-SCIENCES-ORGANISATIONS-COOPERATION / Energie nucléaire : à Dakar, des experts de l’AIEA élaborent un cadre de coopération régionale

    Dakar, 15 mai (APS) – Une réunion de cinq jours du groupe de travail de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) s’est ouverte lundi à Dakar dans le but de développer un nouveau cadre de coopération régionale (CCR) et une ‘’stratégie’’ commune dans les domaines de la santé humaine et de la nutrition, de l’alimentation et de l’agriculture, de la radioprotection, de la sûreté et de la sécurité, a constaté l’APS.

    Des experts internationaux venus de 16 pays membres de l’AIEA y prennent part.

    Le CCR va aider à l’exécution de l’accord régional africain de coopération pour la recherche, le développement et la formation (AFRA), selon le ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    ‘’Le Sénégal entend réaffirmer son adhésion totale aux idéaux de paix et de développement de l’AIEA pour participer à la promotion de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques’’, a déclaré Moussa Baldé, le ministre chargé de ce département ministériel.

    M. Baldé présidait la réunion de formulation du nouveau cadre de coopération régionale de l’AFRA pour la période 2024-2028.

    Cette rencontre donne l’occasion aux experts d’élaborer un nouveau cadre de coopération régionale de l’accord régional africain de coopération pour la recherche, le développement et la formation, selon le ministère.

    ‘’Il s’agira, au cours de ces cinq jours, de proposer une stratégie dans les domaines de la santé humaine et de la nutrition, de l’alimentation et de l’agriculture, du développement énergétique durable, de la radioprotection, de la sûreté et de la sécurité’’, a expliqué Moussa Baldé.

    Le Sénégal participe à l’exécution de quelque 24 projets financés par l’AFRA, selon M. Baldé.

    Ces projets sont mis en œuvre dans les domaines de la sécurité, de la sûreté et de la radioprotection, de la santé humaine et de la nutrition, du développement énergétique durable, de l’alimentation et de l’agriculture, etc.

    ‘’Le Sénégal vient de bénéficier de 40 bourses dans les domaines de la radiothérapie, de la médecine nucléaire, de la radioprotection, de la radiologie et de la physique médicale’’, a annoncé Moussa Baldé.

    ‘’Il est plus qu’urgent que les Etats soient préparés à faire face à des attaques utilisant des matières nucléaires’’, a-t-il prévenu.

    Le Sénégal est membre l’AFRA depuis 2009.

    MFD/ESF/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’affaire Sweet Beauté préoccupe la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’affaire Sweet Beauté préoccupe la presse quotidienne

    Dakar, 15 mai (APS) – Les quotidiens se sont préoccupés du procès prévu mardi entre l’opposant Ousmane Sonko et Adji Sarr, la jeune dame qui accuse le chef de l’opposition de l’avoir violée menacée de mort.

    ‘’Tensions en vue !’’ titre EnQuête, affirmant que ‘’le procès de l’affaire Sweet Beauté’’ – du nom du salon de massage dakarois où se serait déroulé le viol présumé – s’ouvre mardi ‘’dans un contexte explosif’’.

    Le chef de l’opposition est convoqué ce lundi à 8 h 30 au greffe de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, selon le même journal.

    S’il ne se présente pas, il risque une ordonnance de prise de corps, autrement dit, le président de ladite chambre peut demander à la force publique de le faire venir, tout comme il peut opter pour le jugement par contumace, sans la présence de M. Sonko, expliquent plusieurs journaux.

    L’accusé, maire de Ziguinchor (sud), la ville où il se trouve depuis plusieurs jours, a déclaré, le 7 mai, avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer’’ avec la justice sénégalaise.

    ‘’Jamais un défi de cette nature n’a été lancé à la justice. Pour la première fois, sans excuse ni autorisation, un citoyen attrait devant la justice décide de ne pas répondre’’, note Tribune.

    ‘’Ousmane Sonko va-t-il faire le déplacement au palais de justice de Dakar pour faire constater sa volonté de se présenter au procès ? Ou bien va-t-il continuer à désobéir tout en sachant les conséquences d’un tel acte ? La réponse sera connue dans quelques heures’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Un manque de maturité politique’’

    C’est ‘’un rendez-vous judiciaire qui tient en haleine tout un pays, après avoir déjà occasionné des émeutes et [des] morts, officiellement 14’’, écrit L’Observateur. Il fait allusion aux émeutes à l’origine de la mort de 14 personnes au moins, au début des accusations de viol et de menaces de mort d’Adji Sarr sur Ousmane Sonko.

    L’éclatement de l’alliance scellée par Khalifa Sall avec Ousmane Sonko est commenté par plusieurs journaux, dont WalfQuotidien. C’était une ‘’alliance des contraires’’, selon le journal, qui en juge par le tempérament des deux hommes politiques.

    Il estime que l’ancien maire de Dakar ‘’s’est servi de Sonko’’. ‘’La crise au sein de la coalition Yewwi Askan Wi démontre un manque de maturité politique d’Ousmane Sonko. Le maire de Ziguinchor, farouche opposant de Macky Sall, a servi d’escalier à plusieurs leaders, notamment Khalifa Sall’’, lit-on dans WalfQuotidien.

    Les quotidiens ont commenté aussi la décision prise par une partie des rebelles du MFDC, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (sud), de déposer les armes.

    Selon Libération, un accord a été signé par le chef rebelle Fatouma Coly et l’amiral Papa Farba Sarr, que le journal présente comme ‘’l’homme de l’ombre’’. Il mène les négociations, au nom de l’Etat du Sénégal, avec la rébellion.

    ‘’Une étape à la fois décisive, historique et symbolique vient d’être franchie dans la recherche d’une paix définitive en Casamance’’, commente Sud Quotidien.

    L’As considère le dépôt des armées par plus de 250 combattants du MFDC comme ‘’un tournant décisif dans la recherche de la paix en Casamance’’.

    ‘’Des accords ont été signés’’ entre l’Etat et la rébellion, dans le but d’‘’accompagner la réinsertion des ex-combattants et relancer l’économie de la zone longtemps éprouvée par la crise’’, ajoute-t-il.

    ‘’De profondes cicatrices’’

    Bés Bi Le Jour parle d’un ‘’accord historique pour la paix définitive’’ dans le sud du pays où sévissent les rebelles depuis quatre décennies.

    Après le renoncement d’une partie des combattants à la lutte armée, ‘’l’Etat tend la main aux autres factions du MFDC’’, affirme Le Soleil.

    ‘’Réputée être le plus long conflit armé actif du continent africain, la guerre en Casamance, qui dure maintenant près de quarante ans, a fait environ 5.000 morts et 60.000 déplacés’’, souligne Le Soleil.

    Cette rébellion ‘’a laissé de profondes cicatrices dans la société casamançaise et au-delà’’ de la Casamance, ajoute-t-il.

    Les quotidiens se réjouissent vivement de la qualification du Sénégal en finale de la CAN de football des moins de 17 ans (U17).

    ‘’Une finale historique !’’ jubile Record, rappelant que l’équipe sénégalaise s’est qualifiée par 5 tirs au but à 4 devant les U17 du Burkina Faso, à la suite d’un match nul, 1-1.

    ‘’Vendredi prochain, en finale de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des nations des U17, [le Sénégal] tentera de décrocher sa cinquième étoile depuis 2022’’, souligne Stades en rappelant que le pays a remporté quatre trophées continentaux depuis février 2022.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’AFP précise n’avoir encore désigné aucun candidat

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : l’AFP précise n’avoir encore désigné aucun candidat

    Dakar, 12 mai (APS) – L’Alliance des forces de progrès (AFP) déclare n’avoir pas encore désigné un candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’L’Alliance des forces de progrès réaffirme avec force et clarté que, sur la question des candidatures à l’élection présidentielle de février 2024, le parti ne s’est pas encore prononcé’’, affirme l’AFP dans une déclaration parvenue vendredi à l’APS.

    ‘’En temps utile, ajoute la formation dirigée par Moustapha Niasse, ce dossier fera l’objet d’un débat démocratique dans les instances appropriées, débat à l’issue duquel la décision du parti sera rendue publique.’’

    Ce parti politique membre de la majorité présidentielle déclare que ‘’toute tentative de cultiver la confusion’’ en son sein, en ce qui concerne les candidatures à l’élection présidentielle, ‘’n’engage que ses auteurs’’.

    ‘’L’AFP réaffirme son ancrage dans l’idéal qui a conduit à la création de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) en 2012, pour réaliser ensemble les objectifs contenus dans le PSE (Plan Sénégal émergent) au profit des populations sénégalaises’’, lit-on dans la déclaration.

    La Convergence pour une alternative progressiste en 2024 a annoncé vouloir investir l’ancien ministre Alioune Sarr, un militant de premier plan de l’AFP. La cérémonie d’investiture est prévue samedi 13 mai à Dakar.

    Contre l’avis de son mentor, Moustapha Niasse, l’ex-président de l’Assemblée nationale, M. Sarr mobilise des militants depuis plusieurs semaines autour de sa candidature.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Le ministère de la Femme se satisfait de son bilan en 2022

    SENEGAL-SOCIETE / Le ministère de la Femme se satisfait de son bilan en 2022

    Dakar, 12 mai (APS) – Le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants estime avoir obtenu « des résultats significatifs » en 2022, lors d’une réunion d’évaluation de ses activités de la même année, vendredi, à Dakar, en présence de ses partenaires techniques et financiers.

    « Des résultats significatifs ont été enregistrés dans tous les domaines et nous avons exécuté l’ensemble des projets inscrits dans le Plan Sénégal émergent [pour l’année] 2022 », a déclaré la ministre chargée de ce département, Fatou Diané Guèye.

    Les projets exécutés portaient sur la famille et le genre, l’enfance, l’autonomie des femmes, le pilotage, la coordination et la gestion administrative du ministère.

    « Cet atelier de validation a été organisé dans l’optique de suivre et d’évaluer les résultats des politiques publiques de développement », a expliqué Mme Guèye.

    Concernant la lutte contre les violences basées sur le genre et la discrimination à l’égard des femmes et des filles, « le ministère a procédé au renforcement des capacités de plus 1.000 acteurs communautaires et institutionnels et à la prise en charge de 2.323 victimes, précisément dans les départements de Pikine, Thiès, Kaolack, Kolda et Sédhiou », a-t-elle dit.

    Un numéro vert a été mis à la disposition des populations, le 25 novembre 2022, pour faciliter « le signalement et la prise en charge des violences faites aux femmes et aux enfants », a rappelé la ministre.

    Selon elle, 10.704 « bourses économiques » ont été octroyées par le ministère à des femmes, pour un montant global de 1 milliard 69 millions 320 mille francs CFA, dans les régions de Louga, Matam (nord), Thiès, Dakar (ouest), Diourbel, Kaolack (centre) et Sédhiou (sud).

    Fatou Diané Guèye rappelle que son département a financé 1.326 projets, avec un budget de 1 milliard 426 millions 798 mille francs CFA en 2022.

    Selon elle, 4.163 femmes et filles ont bénéficié de ces projets consacrés à la « lutte contre la vulnérabilité des enfants ».

    Treize mille quatre-vingt-douze enfants, dont 9.207 élèves de 75 « daara » (écoles coraniques) ont bénéficié de services de protection du ministère, a dit Mme Guèye.

    « Dans une perspective d’amélioration de la gouvernance et des performances du secteur, un rapport sera lancé très prochainement », a-t-elle annoncé.

    La revue annuelle conjointe permettra d’aller vers « un plan d’action » de ce département ministériel et de résoudre des équations importantes pour le ministère de la Famille, de la Femme et de la Protection des enfants.

    MFD/ESF/BK

     

  • SENEGAL-ECONOMIE / Pétrole et gaz : Ecobank assure les entreprises sénégalaises de son soutien

    SENEGAL-ECONOMIE / Pétrole et gaz : Ecobank assure les entreprises sénégalaises de son soutien

    Dakar, 11 mai (APS) – Le groupe Ecobank a promis, jeudi, à Dakar, de soutenir la compétitivité des entreprises sénégalaises actives dans la nouvelle économie pétrolière et gazière du Sénégal.

    Il s’est engagé à leur fournir des solutions, des produits et des services financiers et non financiers.

    « Ecobank Sénégal a décidé de collaborer avec des partenaires publics tels que le Comité national de suivi du contenu local et l’ADEPME (l’agence publique chargée de fournir des services non financiers aux petites et moyennes entreprises), pour échanger avec tous les acteurs » de l’économie pétrolière et gazière, a assuré Didier Alexandre Correa, directeur général d’Ecobank Niger et représentant du directeur exécutif du groupe Ecobank à l’UEMOA.

    S’exprimant lors d’une conférence du groupe bancaire panafricain, M. Correa précise qu’« il s’agit d’identifier les freins et d’anticiper sur les évolutions rapides du secteur (l’économie du pétrole et du gaz), l’objectif étant de permettre aux entreprises locales de relever le défi de la compétitivité ».

    « Nous jugeons essentiel d’accompagner les entreprises nationales à saisir toutes les opportunités qui se présentent dans le pétrole et le gaz », a-t-il ajouté.

    « Dans le cadre de la promotion et de l’appui au contenu local, nous avons entrepris de répondre aux besoins des entreprises locales évoluant dans le domaine des hydrocarbures en mettant à leur disposition des solutions, des produits et des services financiers et non financiers, pour renforcer leur compétitivité », a promis Didier Alexandre Correa.

    Le groupe Ecobank apporte son soutien aux entreprises publiques et au secteur privé, a-t-il rappelé, soulignant qu’il contribue au financement des PME du continent.

    Le Sénégal table sur une croissance de 10,1 % en 2023

    « Selon une étude du Natural Resource Governance Institute (organisation basée à New York, aux Etats-Unis), les revenus pétroliers et gaziers vont représenter 1,5 % du PIB (produit intérieur brut) et 6 % des recettes publiques [du Sénégal] pendant vingt-cinq ans », a dit M. Correa.

    « Grâce aux hydrocarbures, le gouvernement sénégalais table sur une croissance de 10,1 % en 2023 », a-t-il ajouté.

    Le Sénégal a prévu d’entamer à la fin de cette année l’exploitation de ses ressources de pétrole et de gaz.

    Selon le directeur général de sa filiale nigérienne, le groupe Ecobank a créé en 2021 plus de 3.000 emplois dans les 33 pays africains où il est présent, ce qui s’accompagne de « parts de marchés de plus de 278 milliards de francs CFA absorbés par les entreprises locales ».

    Ces données sont jugées faibles par rapport aux potentialités du secteur bancaire, a-t-il précisé.

    Mor Ndiaye Mbaye, intervenant à la conférence au nom de la ministre du Pétrole et des Énergies, a souligné l’importance d’assister les entreprises locales s’activant dans la nouvelle économie du pétrole et du gaz au Sénégal. « On ne peut pas parler d’accompagnement des entreprises si on ne parle pas de financement […] Pour accéder aux opportunités offertes par le cadre légal, les entreprises ont besoin d’être accompagnées financièrement », a expliqué M. Mbaye.

    Idrissa Diabira, le directeur général de l’ADEPME, a tenu à rappeler que l’Etat du Sénégal, avec la loi sur le contenu local et le Comité national de suivi du contenu local, a créé le cadre dont ont besoin les entreprises sénégalaises pour accéder à des marchés pétroliers et gaziers, « par la sous-traitance, la cotraitance » et d’autres procédures.

    DOB/FD/ESF/ASG/BK

  • Les recommandations d’Afrikajom Center contre le ‘’déclin’’ de la démocratie sénégalaise  

    Les recommandations d’Afrikajom Center contre le ‘’déclin’’ de la démocratie sénégalaise  

    Dakar, 11 mai (APS) – Afrikajom Center, un centre de recherche et de formation fondé et dirigé par le militant des droits de l’homme Alioune Tine, ‘’recommande’’ aux pouvoirs publics sénégalais d’entreprendre plusieurs mesures et réformes pour mettre fin au ‘’déclin’’ démocratique du pays.

    Parmi les mesures proposées figure ‘’la libération sans condition de tous les détenus politiques et de tous les détenus d’opinion’’.

    Libérer les personnes arrêtées au cours de récentes manifestations de l’opposition peut aider à ‘’décrisper une situation politique trop tendue’’, affirme le centre de recherche basé à Dakar dans un rapport consacré au Sénégal.

    Selon les opposants Barthélémy Dias et Ousmane Sonko, respectivement maires de Dakar et de Ziguinchor, 300 à 400 personnes, des militants de partis d’opposition pour la plupart, sont placées en détention depuis plusieurs semaines.

    Ces données n’ont été confirmées ou contestées par aucune source indépendante ou gouvernementale.

    Dans ce document intitulé ‘’Le Sénégal : un modèle démocratique africain en déclin’’, dont l’APS a obtenu une copie, Afrikajom Center conseille aux autorités sénégalaises de ‘’régulariser l’éligibilité des candidats à l’élection présidentielle’’.

    ‘’Au président [de la République] de respecter les dispositions de l’article 27 [de la Constitution], de respecter sa parole en déclarant publiquement dans les meilleurs délais qu’il ne sera pas candidat, pour mettre’’ fin à une situation ‘’qui installe un climat politique lourd, délétère et tendu’’, affirme le centre de recherche.

    ‘’A l’opposition sénégalaise, et particulièrement à Ousmane Sonko de mettre un terme à toute tentative d’insurrection qui contribuerait à aggraver la vulnérabilité du pays, notamment dans un contexte où le Sénégal est entouré de pays voisins en conflit’’, recommande-t-il.

    Réformer profondément la justice

    Le rapport invite ‘’toute la classe politique [à] aller vers un dialogue politique sincère et inclusif, pour contribuer au renforcement des institutions et des mécanismes démocratiques’’.

    Les leaders politiques sénégalais sont également priés de ‘’construire ensemble une représentation partagée de l’Etat de droit, de la démocratie et des droits humains, pour aller en 2024 à une présidentielle transparente, démocratique et apaisée’’.

    L’adoption d’un nouveau code électoral consensuel et le renforcement des institutions judiciaires et des institutions chargées de lutter contre la corruption et les infractions assimilées font partie des recommandations faites par Afrikajom Center aux pouvoirs publics sénégalais.

    Le centre de recherche appelle aussi à ‘’réformer profondément la justice pour la rendre indépendante et l’émanciper […] de tous les pouvoirs et de tous les groupes de pression’’.

    Il préconise en même temps la ‘’refondation du Conseil constitutionnel pour plus d’indépendance et d’impartialité vis-à-vis des autres pouvoirs’’.

    Le rapport appelle à ‘’définir et [à] donner un vrai contenu au statut de l’opposition’’.

    De même recommande-t-il la ‘’cessation des arrestations arbitraires d’opposants politiques, de militants des droits de l’homme, d’activistes, de journalistes et de membres de la société civile’’.

    Il est également conseillé aux autorités du pays d’‘’instaurer des politiques publiques plus adaptées et efficaces pour lutter contre le chômage […] et l’émigration clandestine’’.

    Le rapport en appelle au ‘’respect des engagements régionaux et internationaux en matière de protection des libertés individuelles et collectives et en matière de respect de l’Etat de droit et de la gouvernance publique’’.

    Ses auteurs proposent d’‘’harmoniser et [d’]adapter les textes relatifs aux ressources naturelles et énergétiques’’, d’‘’anticiper sur les conflits fonciers’’ et de ‘’promouvoir l’équité entre les territoires’’.

    ‘’Un mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits’’

    Afrikajom Center invite les dirigeants sénégalais à ‘’garantir l’effectivité et la célérité des poursuites par les autorités judiciaires compétentes pour les faits présumés de fraude, de corruption, de concussion, de pratiques assimilées et d’infractions connexes’’.

    Il lance un appel au ‘’respect de la liberté d’expression, d’opinion, de réunion, de mouvement et de manifestation’’, en même temps qu’il demande aux pouvoirs publics de ‘’dépénaliser les délits de presse’’.

    ‘’Lutter efficacement contre l’impunité des auteurs de répressions abusives et de tortures, qui souvent ont entrainé la mort de manifestants pacifiques, par l’ouverture systématique d’enquêtes judiciaires pour juger et punir ces actes qui constituent des crimes internationaux’’ est l’une des recommandations faites par le centre de recherche.

    Il propose de ‘’créer un mécanisme national de prévention, de gestion et de règlement des conflits’’.

    ‘’S’il a toujours été un modèle de démocratie en Afrique, et particulièrement en Afrique de l’Ouest, force est de constater que la gouvernance démocratique du Sénégal a connu un déclin perceptible depuis plus d’une décennie’’, déclare Afrikajom Center.

    ‘’Ce modèle en déclin dysfonctionne pour plusieurs raisons : il est affecté par des faiblesses institutionnelles et structurelles qui touchent pratiquement tous les aspects de la gouvernance politique, économique et sociale. Au plan politique, économique ou administratif, la gouvernance a connu une dégradation dans la gestion transparente des élections’’, observe-t-il.

    ESF/ASG