Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • Le FMI annonce une pénurie de financements, un économiste sénégalais propose des solutions pour l’éviter

    Le FMI annonce une pénurie de financements, un économiste sénégalais propose des solutions pour l’éviter

    Dakar, 11 mai (APS) – Un rapport du Fonds monétaire international (FMI) conclut à une ‘’pénurie de financements’’ dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne d’ici à 2025, un mal que l’économiste sénégalais Babacar Sène propose d’éviter par l’élargissement de la base des investisseurs, des réformes capables d’‘’approfondir’’ les marchés financiers africains et la création de marchés secondaires.

    ‘’Plusieurs facteurs concomitants sont à l’origine de la pénurie de financements que connaissent de nombreux pays d’Afrique subsaharienne’’, constatent les auteurs du rapport élaboré sous la direction de Luc Eyraud, un économiste du FMI.

    Il cite, parmi les facteurs à l’origine de ce manque, la hausse des taux d’intérêt au niveau mondial et la dépréciation des monnaies de la région par rapport au dollar américain.

    A cause de cette pénurie, ‘’l’activité économique dans la région restera atone en 2023 : la croissance s’élèvera à 3,6 % avant de se redresser à un niveau de 4,2 % en 2024’’, prédisent M. Eyraud et ses coauteurs.

    ‘’La région est frappée de plein fouet par une pénurie de financements’’, insistent-ils dans le document publié en avril dernier et intitulé ‘’Perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne : la grande pénurie de financements’’.

    Comment en est-on arrivé à cette pénurie d’argent ? Il y a eu d’abord une persistance de l’inflation mondiale et un resserrement des politiques monétaires, qui ont entraîné une hausse des coûts d’emprunt pour les pays d’Afrique subsaharienne et exercé une pression accrue sur les taux de change.

    ‘’Remédier aux déséquilibres macroéconomiques’’

    ‘’De fait, aucun pays n’a été en mesure d’émettre une euro-obligation depuis le printemps 2022. La pénurie de financements aggrave une tendance de fond qui est à l’œuvre depuis des années. La charge des intérêts de la dette publique augmente parce que les pays de la région se tournent de plus en plus vers les marchés financiers, où les coûts d’emprunt sont élevés, parce que aussi les budgets d’aide au développement ne cessent de baisser’’, expliquent les rédacteurs du rapport.

    La pénurie de financements survient dans un contexte où la moitié des pays d’Afrique subsaharienne est en proie à une inflation supérieure à 10 %, qui réduit le pouvoir d’achat des ménages, frappe de plein fouet les couches de la population les plus fragiles et attise les tensions sociales.

    ‘’On estime que plus de 132 millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë en 2022. Cette situation a mis un coup d’arrêt à la reprise économique’’, soulignent Luc Eyraud et ses collaborateurs dans le document présenté et commenté lors d’une vidéoconférence du FMI et de la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    La croissance en Afrique subsaharienne va baisser pour s’établir à 3,6 % en 2023, à cause de la situation déjà décrite.

    Il convient cependant de souligner que cette moyenne occulte des différences marquées au sein de la région. De nombreux pays afficheront un modeste regain de croissance cette année, en particulier ceux dont le produit intérieur brut n’est pas fortement dépendant des ressources naturelles, tiennent à préciser les auteurs du document.

    ‘’Mais la moyenne régionale sera tirée vers le bas par l’atonie de la croissance dans certains des pays les plus importants d’un point de vue économique, dont l’Afrique du Sud’’, prédisent-ils.

    La pénurie de financements risque de contraindre les autorités à consacrer moins de moyens à des domaines essentiels pour le développement comme la santé, l’éducation et les infrastructures.

    Quatre mesures peuvent aider à ‘’remédier aux déséquilibres macroéconomiques’’ attendus de la pénurie d’argent. Il faudra d’abord rééquilibrer les comptes publics et renforcer la gestion des finances publiques dans un contexte de durcissement des conditions financières, ‘’juguler l’inflation’’, laisser le taux de change s’ajuster et veiller à ce que ‘’les importantes actions climatiques’’ ne soient pas financées au détriment des besoins élémentaires comme la santé et l’éducation.

    ‘’C’est un rapport très important […] Il dresse un bilan en termes d’analyse macroéconomique, fait des projections et décline des perspectives sur les politiques monétaire et budgétaire’’, a expliqué à l’APS le professeur d’économie Babacar Sène, de l’université Cheikh-Anta-Diop, spécialiste des questions monétaires et financières.

    ‘’Il fallait s’attendre donc à une inflation’’

    ‘’Comme l’indique son titre, il soulève des problèmes de financement […] C’est un phénomène mondial. En Afrique subsaharienne, il s’agit surtout d’une pénurie de financements. Lors de la pandémie de Covid-19, les pays africains en général avaient du mal à collecter des recettes fiscales’’, a expliqué M. Sène.

    ‘’Au niveau international aussi, les marchés financiers étaient fermés temporairement [durant la pandémie de coronavirus]. Durant cette période, les Etats ont dû faire des efforts pour trouver des financements. Ils ont fait recours aux marchés financiers’’, a rappelé M. Sène en parlant des causes de la pénurie d’argent.

    Dans l’UEMOA, la banque centrale avait structuré des produits, notamment les fonds de relance Covid-19. Cette même banque a été emmenée à ouvrir des guichets spéciaux et à alléger certaines conditions de financement, selon l’économiste.

    ‘’En 2021, rappelle-t-il, le marché financier international a été rouvert, ce qui a permis à des pays dont le Sénégal et la Côte d’Ivoire de revenir sur le marché international des euro-obligations.’’

    ‘’Malheureusement, entre la fin de 2021 et le début de 2022, on a assisté à la guerre en Ukraine. L’inflation était déjà là, et la guerre en Ukraine est venue l’accélérer, a analysé M. Sène. Lors de la pandémie, les banques centrales, y compris celles d’Afrique, sont intervenues en injectant beaucoup de liquidités. Il fallait s’attendre donc à une inflation, ce que la guerre en Ukraine est venue accélérer.’’

    Les signes avant-coureurs de l’inflation étaient déjà là, ce qui a poussé les banques centrales à durcir les politiques monétaires, a-t-il ajouté, rappelant que le durcissement des politiques monétaires revient à augmenter les taux directeurs – les taux avec lesquels les banques viennent se refinancer auprès des banques centrales.

    ‘’Durant l’année 2022, quasiment aucun pays de l’Afrique n’a émis sur le marché international. Dans la zone UEMOA au moins. La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin ne sont pas revenus sur le marché financier. Au niveau africain, seuls le Nigeria, l’Angla et l’Afrique du Sud sont revenus sur le marché financier en le payant cher. On est dans un contexte de pénurie de financements […] avec un taux d’intérêt de plus de 10 %’’ pour les euro-obligations, a souligné l’économiste.

    Une ‘’situation compliquée’’

    ‘’Sur le marché de l’UEMOA, a-t-il dit, lorsque la banque centrale a augmenté son taux directeur en mars et a continué à normaliser sa politique monétaire […], on a commencé à constater des problèmes de liquidités sur le marché des titres et obligations assimilables aux bons du Trésor. Tout cela montre un contexte de pénurie de financements non seulement à l’échelle internationale mais nationale aussi.’’

    Babacar Sène estime que la ‘’situation’’ décrite par les fonctionnaires du FMI dans leur rapport ‘’est devenue compliquée’’. ‘’A l’échelle internationale, en 2024 et 2025, il y a deux murs qui se dessinent pour les pays africains. Cela veut dire qu’il y aura des pays africains qui vont rembourser des montants importants. Pour cela, il faut une assistance internationale.’’

    Récemment, le Rwanda a remboursé une euro-obligation grâce au FMI, le Ghana a été confronté à un défaut de paiement et a demandé de l’aide, a rappelé M. Sène, proposant aux Etats et aux banques centrales d’Afrique de ‘’mettre en place un dispositif permettant d’éviter le défaut de paiement en 2024 et 2025’’.

    Que faire dans un contexte de pénurie de financements ? ‘’Il faut des réformes rapides pour élargir la base des investisseurs – plus on a des investisseurs, au moment où certains achètent des titres, d’autres vont vouloir vendre – parce que les banques à elles seules ne peuvent pas continuer à financer le déficit des Etats. Il faut qu’on essaie d’élargir la basse des investisseurs […] Il faut des réformes pour approfondir nos marchés, les rendre beaucoup plus profonds en diversifiant la base des investisseurs, en mettant en place des marchés secondaires assez développés’’, suggère-t-il.

    ‘’Il faut des actions concrètes. Il faut aller systématiquement vers le développement de la base des investisseurs et des marchés secondaires’’, a insisté l’économiste.

    Il estime que ces mesures peuvent ‘’permettre à nos Etats de continuer à se financer en monnaie locale en émettant des titres sur le marché financier régional’’.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL-PREVENTION / Mieux vaut prévenir les conflits que de les résoudre, dit Benoit Sambou

    SENEGAL-SOCIAL-PREVENTION / Mieux vaut prévenir les conflits que de les résoudre, dit Benoit Sambou

     

    Dakar, 11 mai (APS) – Les pouvoirs publics feraient mieux de prévenir les conflits que de chercher à les résoudre, a laissé entendre, jeudi, à Dakar, le président de la Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), Benoit Sambou.

    « Nous devons maintenant faire de la prévention. Il ne s’agit pas de régler des conflits, il s’agit de les prévenir pour que le Sénégal ne se retrouve plus dans des situations pareilles », a dit M. Sambou en commentant les heurts à l’origine de la mort d’au moins une personne à Ngor (ouest).

    « Il s’agit […] d’identifier les sources de conflit, grâce à une cartographie des conflits, et d’anticiper par [des] outils de coopération et de dialogue », a-t-il expliqué.

    M. Sambou s’exprimait sur les violents affrontements entre forces de l’ordre et habitants de Ngor, une commune d’arrondissement située à Dakar.

    « Sur le cas précis de Ngor, nous ne sommes pas intervenus parce que le gouverneur était déjà sur ce dossier, ainsi que d’autres acteurs. Cela ne servait à rien d’en rajouter à la confusion », a dit le président de la CNDT.

    « Nous sommes heureux que le président de la République ait pu réunir les deux parties », a-t-il ajouté en marge du lancement, par la CNDT, d’un programme annuel de formation des acteurs et élus du développement territorial.

    Selon plusieurs médias, les heurts à l’origine de la mort d’au moins une personne à Ngor auraient découlé de l’opposition d’habitants de cette commune à la construction d’infrastructures publiques sur des terres qu’ils considèrent comme un bien appartenant à leur collectivité territoriale.

    MFD/ESF/BK

  • La CNDT lance son programme annuel de formation des acteurs du développement territorial

    La CNDT lance son programme annuel de formation des acteurs du développement territorial

    Dakar, 11 mai (APS) – La Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT) a lancé son programme de formation des acteurs et élus du développement territorial pour l’année 2023 et présenté sa plateforme numérique dédiée à la coopération territoriale, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    Une conférence inaugurale consacrée à « la correction des incohérences territoriales » s’est tenue dans ses locaux.

    « Il est important que nous puissions faire une mise à niveau des projets et programmes, mais surtout des textes qui régissent la décentralisation », a expliqué Benoit Sambou, le président de la CNDT.

    Revenant à cette occasion sur les objectifs de la Commission nationale du dialogue des territoires, il annonce que « conformément à sa mission », la CNDT a mis en place une plateforme numérique de formation, d’échange et d’information.

    La plateforme des acteurs de la coopération territoriale (PACT) va offrir aux élus et acteurs du développement territorial l’expertise nécessaire, qui leur permettra d’assurer leurs missions, selon M. Sambou.

    « La plateforme des acteurs de la coopération territoriale permet un échange permanent entre les acteurs et assure aux citoyens l’information nécessaire sur l’organisation des collectivités territoriales », a-t-il souligné.

    « Nous allons partager le contenu de la formation et faire en sorte que la plateforme puisse être à la disposition des acteurs territoriaux », a assuré Benoit Sambou.

    Magatte Wade, le maire de Ngaye Méckhé (ouest) et représentant de l’Association des maires du Sénégal, estime que « le cours inaugural a porté sur un sujet d’intérêt stratégique pour le développement de notre pays ».

    « Il n’y a pas de viabilité ni de résilience des territoires sans une délimitation » des collectivités territoriales, sans équité et cohérence entre elles, a-t-il souligné.

    « L’Etat devrait poursuivre les réformes les plus courageuses pour […] délimiter les territoires », a poursuivi M. Wade, estimant que la CNDT est « un maillon important de la chaîne ».

    La Commission nationale du dialogue des territoires et l’Union des associations des élus locaux (UAEL) ont signé une convention de partenariat lors du lancement du programme de formation des acteurs et élus du développement territorial.

    « Les incohérences territoriales doivent être corrigées, mais dans le dialogue, parce que c’est ensemble que nous sommes forts », a dit Mamadou Oury Diallo, le président de l’UAEL, laissant entendre que le partenariat scellé va aider à y arriver.

    MFD/ESF/BK

  • Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Mesure de la qualité des services : l’ARTP partage son expérience avec ses homologues francophones

    Dakar, 10 mai (APS) – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) du Sénégal déclare dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS avoir partagé avec ses homologues de plusieurs pays francophones, à Lausanne (Suisse), son expérience en matière de mesure de la qualité des services fournis à la clientèle.

    Abdou Karim Sall, le directeur général de l’ARTP, a pris part, mardi, au 20e séminaire du Réseau francophone des autorités de régulation des télécommunications (FRATEL), dans cette ville, selon le texte.

    ‘’Le développement fulgurant des services de communications électroniques doit impérativement être accompagné d’une bonne qualité de service fournie aux consommateurs’’, rapporte la même source en citant M. Sall.

    ‘’L’ARTP a participé en qualité de panéliste à une table ronde autour du thème ‘quelles initiatives des régulateurs pour donner la parole aux utilisateurs et remonter des informations ?’‘’ ajoute-t-elle.

    Le communiqué reçu de la direction chargée de la communication de l’ARTP affirme que ‘’le Sénégal a déjà posé d’importants jalons pour relever tous les défis liés à cette problématique’’.

    ‘’L’ARTP a institué, avec l’accord des opérateurs, un cadre de concertation permanent en mettant en place un protocole dynamique sur les indicateurs de performances et la méthodologie de mesure de la qualité de service’’, lit-on dans le texte.

    Le communiqué ajoute que ‘’tout cela est basé sur des normes codifiées de l’Union internationale des télécommunications et de l’Institut européen des normes de télécommunications’’.

    La direction chargée de la communication de l’organe de régulation note que ‘’le Sénégal donne une place de choix aux utilisateurs dans la gestion de la qualité de service’’. ‘’Pour preuve, argue-t-elle, deux représentants des associations nationales de consommateurs siègent présentement au sein du comité national de pilotage de la qualité de services voix, données et SMS des réseaux de la téléphonie mobile mis en place par l’ARTP depuis déjà plusieurs mois.’’

    ‘’C’est dans ce sillage que l’ARTP a mis en place, depuis bientôt deux ans, une application dénommée ‘ARTP Sama Réseau’’, qui est un ‘’outil d’analyse avancée de données permettant’’ à l’instance de régulation d’‘’avoir un aperçu global de la qualité de service mais surtout de la qualité d’expérience des clients des réseaux mobiles sur toute l’étendue du territoire sénégalais’’.

    La commission fédérale de la communication de Suisse et l’Agence nationale de réglementation des télécommunications du Maroc ont pris part à l’organisation du séminaire international du FRATEL, selon le texte.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ecobank Sénégal contribue au financement d’une bibliothèque à l’UCAD

    SENEGAL-UNIVERSITES-INFRASTRUCTURES / Ecobank Sénégal contribue au financement d’une bibliothèque à l’UCAD

    Dakar, 9 mai (APS) – La faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar a signé avec Ecobank Sénégal un accord de partenariat en vue de la construction d’une bibliothèque destinée à ses étudiants, a appris l’APS mardi des deux parties.

    La banque a décidé de financer la construction de la future bibliothèque, dans le cadre de sa « politique d’impact sociale et environnementale ».

    « Ecobank Sénégal […] s’engage, à travers ses actions, à impacter favorablement les communautés et tout particulièrement les étudiants », affirment des documents reçus des deux partenaires.

    La banque déclare vouloir « favoriser l’excellence et l’innovation », en plus de « faciliter l’accès au savoir », ce qui la conduit à apporter « son soutien à la construction de la bibliothèque de la FASEG, à travers une donation d’un montant de 50 millions de francs CFA ».

    La FASEG ayant pour mission de former des économistes et des gestionnaires de haut niveau, elle « se doit d’offrir à ses apprenants un environnement académique propice à la réflexion et à l’étude, afin de faciliter leur insertion professionnelle », lit-on dans les documents.

    La future bibliothèque sera « moderne » et « digitalisée », ajoutent-ils.

    « Ecobank Sénégal est fier d’apporter sa contribution à la construction de cette bibliothèque destinée aux étudiants de la FASEG. Nous sommes convaincus du rôle essentiel de l’éducation pour favoriser le développement économique et social du pays et du continent », a déclaré Sahid Yallou, son directeur général.

    « Nous sommes heureux de pouvoir, à travers ce partenariat, contribuer à faciliter l’accès aux savoirs et à améliorer les conditions de la formation des futurs leaders économiques du Sénégal et de la sous-région […] Ce nouvel outil pédagogique nous rapproche encore davantage des étudiants », ajoute-t-il.

    Le professeur Chérif Sidy Kane, doyen de la FASEG, a tenu à « remercier chaleureusement Ecobank Sénégal pour sa contribution considérable à la construction de [cette] bibliothèque ». « Cette convention dépasse le seul soutien financier, avec notamment l’organisation conjointe d’actions dédiées l’inclusion financière à destination de notre communauté estudiantine, voire de notre personnel enseignant et administratif. »

    « C’est un partenariat dans la durée que nous signons aujourd’hui ensemble. C’est une véritable opportunité pour la faculté », a-t-il souligné.

    La banque déclare aussi vouloir « proposer un environnement académique propice à la réflexion et à l’approfondissement des enseignements dispensés ».

    ESF/BK

  • SENEGAL-JUSTICE-REACTION / YAW dénonce une décision de justice visant à « éliminer » le candidat Ousmane Sonko de l’élection présidentielle

    SENEGAL-JUSTICE-REACTION / YAW dénonce une décision de justice visant à « éliminer » le candidat Ousmane Sonko de l’élection présidentielle

    Dakar, 9 mai (APS) – La coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a dénoncé, mardi, à Dakar, une décision judiciaire visant à « éliminer un potentiel candidat » à l’élection présidentielle, après la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Dakar pour diffamation et injures publiques.

    M. Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile.

    « La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc, si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité », a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    « Personne ne peut être d’accord avec cette décision » pouvant « éliminer un potentiel candidat » à l’élection présidentielle, a déclaré Khalifa Sall, l’un des leaders de YAW, lors d’un point de presse.

    « Yewwi Askan Wi veut organiser une manifestation internationale pour dire non à la condamnation d’Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts », a-t-il ajouté en présence d’autres dirigeants de YAW.

    « Nous sommes une famille […] Ensemble, nous allons nous battre pour que cette campagne […] ne passe pas », a poursuivi l’ancien maire de Dakar en considérant la condamnation de M. Sonko comme une décision visant à l’empêcher à être candidat à l’élection présidentielle.

    Déthié Fall, leader du Parti pour le rassemblement du peuple, membre de YAW, soutient que la coalition d’opposition ne va pas se contenter de la dénonciation de la condamnation du maire de Ziguinchor (sud) à une peine susceptible de l’empêcher d’être éligible.

    « Nous allons nous battre pour une élection inclusive, pour la participation de tous les acteurs concernés. Pour cela aussi, nous invitons les populations à se mobiliser », a dit M. Fall.

    Cheikh Tidiane Youm, le représentant du Parti de l’unité et du rassemblement, a assuré ses alliés de Yewwi Askan Wi du refus de cette formation politique de participer au dialogue politique souhaité par le président de la République, Macky Sall.

    « Nous refusons catégoriquement de dialoguer alors que nos frères et sœurs sont en prison », a soutenu M. Youm en faisant allusion aux militants de l’opposition arrêtés lors de récentes manifestations.

    La Task Force républicaine, une instance de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, « se réjouit du triomphe du droit sur la politique, dans l’affaire qui oppose le ministre Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko ».

    « La magistrature de notre pays vient de le montrer […] la justice rend toujours son verdict en mettant en avant les principes sacro-saints de la balance, signe de l’équité », a-t-elle commenté dans une déclaration parvenue mardi à l’APS.

    « Par ce verdict, les juges montrent clairement que les hommes politiques, quel que soit leur bord, ne sauraient être au-dessus des lois. Le nombre de renvois et le verdict en première instance prouvent […] l’indépendance de la justice, sans laquelle il n’y a pas de démocratie », ajoute la Task Force républicaine de l’APR.

    Elle « réitère la nécessité […] pour tous les acteurs politiques de répondre à l’appel au dialogue lancé par […] le président de la République, Macky Sall ».

    Mame Mbaye Niang, qui a obtenu de la cour d’appel de Dakar la condamnation d’Ousmane Sonko, est un militant de premier plan de l’APR.

    DOB/ESF/BK

  • Les commissions chargées de la régulation des prix du loyer dans la région de Dakar installées

    Les commissions chargées de la régulation des prix du loyer dans la région de Dakar installées

    Dakar, 9 mai (APS) – Le ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, Abdou Karim Fofana, a procédé à l’installation des démembrements de la Commission nationale de la régulation des loyers du Sénégal (CONAREL) dans la région de Dakar, a constaté l’APS, mardi.

    Il s’agit de la commission régionale et des commissions départementales de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine et Rufisque, qui sont chargées de réguler les prix du loyer et de régler les contentieux entre les bailleurs et les locataires.

    ‘’Chaque fois qu’il y a un différend entre les bailleurs et les locataires, ils pourront saisir ces commissions mises en place pour rappeler les dispositions relatives à la loi portant baisse des prix du loyer et aux contrats de location’’, a expliqué M. Fofana.

    L’installation de la commission régionale et des commissions départementales marque le démarrage de leurs activités.

    ‘’Depuis mars dernier, les services régionaux du commerce recevaient des réclamations, des plaintes et des signalements en attendant la mise en place des commissions régionales’’, a-t-il ajouté.

    Les commissions chargées de réguler les prix du loyer permettront d’éviter ‘’la lourdeur des procédures’’ en matière de contentieux entre les bailleurs et les locataires, selon Abdou Karim Fofana.

    Elles sont un cadre de discussion, d’échange et d’arbitrage, a-t-il dit.

    Les commissions doivent faire en sorte que la loi portant baisse des prix du loyer soit ‘’connue et acceptée de tous’’, selon M. Fofana.

    Momar Ndao, le président de la CONAREL, a rappelé que la création de ladite instance est ‘’l’aboutissement d’un combat’’, celui de la baisse des prix du loyer, mené par les locataires et les associations de consommateurs depuis plusieurs années.

    ‘’Nous en sommes aujourd’hui à l’achèvement d’un combat entamé en 2006’’, a souligné M. Ndao, ajoutant que ‘’tous les textes relatifs aux prix du loyer concourent à prendre en compte les intérêts du bailleur et ceux du locataire’’.

    ‘’Nous espérons que la CONAREL prendra en compte les besoins des bailleurs et des locataires. Nous sommes des médiateurs et, à ce titre, nous espérons que l’installation des commissions sera le premier des actes à poser pour mieux réguler le secteur de l’immobilier au Sénégal’’, a dit Cathy Suarez, la présidente de l’Association nationale des agences immobilières du Sénégal.

    Ibrahima Camara, intervenant à la cérémonie d’installation des commissions au nom des propriétaires des maisons à louer, a tenu à préciser qu’ils ont été des locataires avant de devenir bailleurs. ‘’Nous savons ce que chacune des parties endure. J’espère que l’objectif du gouvernement est de permettre à chaque Sénégalais de disposer d’un toit’’, a-t-il affirmé.

    Alassane Sène, le président de l’Association de défense des locataires du Sénégal, a salué l’installation des commissions. L’association qu’il dirige ‘’ne défendra pas les mauvais payeurs’’, a-t-il prévenu.

    Une baisse des prix du loyer est en vigueur depuis le 1er mars dernier.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Mame Mbaye Niang : ‘’Ce verdict me donne encore raison’’ 

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Mame Mbaye Niang : ‘’Ce verdict me donne encore raison’’ 

    Dakar, 9 mai (APS) – Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme et des Loisirs, s’est réjoui, lundi, à Dakar, d’avoir obtenu de la justice sénégalaise la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques.

    ‘’On se félicite de ce verdict qui nous donne encore raison. Il montre qu’Ousmane Sonko voulait seulement entacher mon honorabilité’’, a dit M. Niang lors d’une conférence de presse donnée après l’audience du procès en appel.

    ‘’Ousmane Sonko n’a jamais dit la vérité dans ce dossier’’, a-t-il ajouté.

    Mame Mbaye Niang reproche à l’opposant et maire de Ziguinchor (sud) d’avoir dit qu’il a été épinglé dans un rapport de la haute administration sénégalaise pour sa mauvaise gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA destinés à la création de milliers d’emplois.

    M. Niang affirme qu’il tenait à ‘’laver son honneur’’ à la suite de cette accusation.

    L’opposant ‘’ne peut fournir aucune preuve’’ de l’affirmation pour laquelle il était poursuivi en justice, a soutenu le ministre du Tourisme et des Loisirs, militant de premier plan du parti politique de Macky Sall.

    M. Niang est d’avis qu’Ousmane Sonko ne pouvait avoir raison, dans la mesure où il n’a jamais été coordonnateur du Programme des domaines agricoles communautaires, auquel appartenaient les 29 milliards de francs CFA en question, encore moins son ordonnateur de dépenses.

    Le procès ‘’n’a rien de politique’’, parce qu’il concerne deux citoyens dont l’un a été diffamé, a ajouté le ministre du Tourisme et des Loisirs, estimant qu’il appartenait à Ousmane Sonko d’‘’apporter les preuves de ses allégations’’.

    Pierre-Olivier Sur, l’un des avocats de Mame Mbaye Niang, estime que la justice sénégalaise a tranché ‘’avec indépendance et mesure’’.

    ‘’En aucune façon, personne ne pourra dire que l’arrêt d’aujourd’hui est politique’’, a-t-il soutenu.

    Sa condamnation est motivée dans la mesure où, depuis le verdict du jugement en première instance, Ousmane Sonko ne se présentait plus au tribunal, a fait valoir Me Sur.

    M. Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, va perdre son éligibilité si la décision rendue ce lundi par la cour d’appel de Dakar est confirmée en cassation, a déclaré Me Baboucar Cissé, l’un des avocats de la partie civile.

    ‘’La cour l’a condamné à six mois de prison avec sursis pour deux infractions et a confirmé les 200 millions francs CFA de dommages et intérêts qu’il doit payer au plaignant. Donc si cette décision est définitive, M. Ousmane Sonko va évidemment perdre son éligibilité’’, a dit Me Cissé à la presse, à sa sortie du palais de justice de Dakar.

    La cour d’appel a par ailleurs confirmé la condamnation de l’opposant en première instance à verser des dommages et intérêts de 200 millions de francs CFA au plaignant.

    Le tribunal a de même ordonné la publication du jugement dans les journaux Le Soleil, WalfQuotidien, Sud Quotidien et Le Quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko et ses avocats ont six jours à compter de la notification de la décision pour se pourvoir en cassation. S’ils n’exercent pas cette voie de recours extraordinaire, la décision sera définitive et la conséquence du caractère définitif de cette décision sera son exclusion de la course pour la présidence de la République en 2024’’, a expliqué Me Baboucar Cissé.

    Il s’est réjoui par ailleurs de ce verdict qui, à son avis, ‘’permettra à Mame Mbaye Niang d’utiliser la contrainte par corps au cas où Ousmane Sonko refuserait de payer les dommages et intérêts fixés par le juge’’.

    ‘’Je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’

    ‘’La cour a fixé la contrainte par corps au maximum à deux années. Cela veut dire que si aujourd’hui M. Mame Mbaye Niang devrait exécuter cette décision et que M. Ousmane Sonko ne paie pas le montant des dommages et intérêts, le plaignant a la possibilité de l’envoyer en prison. La contrainte par corps est fixée par la cour au maximum à deux ans’’, a expliqué Me Cissé.

    Contactés par l’APS, Mes Bamba Cissé et Cheikh Koureyssi Ba, deux des avocats d’Ousmane Sonko, ont dit qu’ils n’étaient pas disponibles pour commenter la condamnation de leur client.

    L’audience de ce lundi s’est déroulée sans la présence de M. Sonko, qui a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ne plus coopérer avec la justice.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus collaborer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il a rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor.

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    CS/ESF

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko : ‘’J’ai pris la décision de ne plus coopérer avec cette justice’’

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Ousmane Sonko : ‘’J’ai pris la décision de ne plus coopérer avec cette justice’’

    Dakar, 8 mai (APS) – L’opposant Ousmane Sonko a déclaré dimanche soir avoir pris la décision de ‘’ne plus coopérer avec [la] justice’’ sénégalaise.

    ‘’J’ai même fait l’objet d’une agression dans l’enceinte du tribunal. C’est pourquoi j’ai pris la décision […] de ne plus coopérer avec cette justice’’, a soutenu M. Sonko dans une déclaration faite le même jour et publiée sur sa page Facebook.

    Il rappelé plusieurs incidents survenus au cours des audiences du procès en diffamation que lui a intenté le ministre Mame Mbaye Niang, un militant de premier plan de l’APR, le parti politique du président de la République.

    ‘’Si l’Etat ne peut pas me garantir le minimum de sécurité, ce qui devait être ordinaire, je ne me présenterai plus devant cette justice pour répondre à quoi que ce soit’’, a insisté le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud).

    C’est une ‘’décision ferme’’, qu’il ‘’assume’’, a-t-il ajouté à quelques heures d’une audience du procès en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang.

    ‘’Même dans l’enceinte du tribunal, je ne suis pas en sécurité. Au même moment, on permet au plaignant de se rendre au tribunal avec ses propres gardes du corps et ses militants’’, a dénoncé Ousmane Sonko.

    Il a été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts, le 30 mars dernier.

    Une peine en dépit de laquelle le leader de l’opposition sénégalaise reste éligible à la présidentielle du 25 février 2024, pour laquelle il s’est déclaré candidat.

    M. Niang accuse le maire de Ziguinchor d’avoir dit qu’il a été épinglé par un rapport de la haute administration sénégalaise pour la gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires, destiné à la création de milliers d’emplois.

    Le ministre a fait appel du verdict rendu le 30 mars.

    Le procureur, qui avait requis deux ans de prison dont un an ferme à l’encontre de M. Sonko, a également interjeté appel.

    Ousmane Sonko pourrait être convoqué de nouveau par la police judicaire ou un tribunal pour les faits de viol dont l’accuse Adji Sarr, une jeune dame.

    M. Sonko est placé sous contrôle judiciaire depuis plus de deux ans, dans le cadre de l’instruction de cette affaire. Il nie les accusations de la plaignante.

    ESF

  • Economie sociale et solidaire : Victorine Ndèye rassure les jeunes entrepreneurs

    Economie sociale et solidaire : Victorine Ndèye rassure les jeunes entrepreneurs

    Dakar, 7 mai (APS) – La ministre sénégalaise de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, Victorine Ndèye, a promis de travailler à la satisfaction des revendications exprimées par de jeunes entrepreneurs du Sénégal et d’autres pays à l’occasion du sixième Forum mondial de l’économie sociale et solidaire.

     »Nous vous avons compris […] Vos requêtes sont légitimes et vos demandes trouveront des réponses », a-t-elle dit en s’adressant notamment aux jeunes entrepreneurs ayant pris part à cette rencontre organisée dans la capitale sénégalaise du 1er au 6 mai.

     »Tenir une si belle manifestation à Dakar […] témoigne du dynamisme de notre économie et de l’implication majeure du Sénégal dans le champ de l’économie sociale et solidaire », a souligné Mme Ndèye en s’exprimant à la clôture de l’événement, selon une note d’information reçue du comité d’organisation.

    L’organisation de ce forum a démontré, selon la même source,  »la capacité de l’Etat, ainsi que de la Ville de Dakar, l’un de ses démembrements, de travailler en intelligence, afin de relever les défis de l’organisation de manifestations d’envergure internationale ».

     »La transition des économies informelles vers des économies collectives et durables pour nos territoires » était le thème du forum.

    Victorine Ndèye dit être  »convaincue que cette façon d’entreprendre (l’économie sociale et solidaire) s’impose à nos sociétés et à nos populations, avec la claire vision qu’elle est la clé de la nécessaire transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables ».

    A la fin du forum, les organisateurs ont rappelé les avancés notées depuis Séoul (où a eu lieu l’une des éditions du forum) et ont salué la  »pertinence » du thème choisi pour l’édition organisée à Dakar, dans un contexte de  »crises sociales et économiques qui bouleversent le monde ».

     »Le forum de Dakar aura permis de mettre en lumière les pratiques et visions qui permettront de construire un monde plus inclusif et égalitaire, à travers un développement économique durable et vertueux », a ajouté Victorine Ndèye.

    Cette rencontre internationale a été  »aussi l’occasion de confronter nos modèles, nos visions, ainsi que nos stratégies, pour une inspiration mutuelle en vue d’un mieux-être partagé », a-t-elle dit.

    Selon la même source, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, a invité le président de la République, Macky Sall, à être  »le porte-parole des conclusions du forum de Dakar en Afrique et dans le monde ».

    La prochaine édition du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire aura lieu à Bordeaux, en France en 2025.

    ESF/SMD