Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-INSTITUTION / CESE : Abdoulaye Daouda Diallo va s’installer mardi

    SENEGAL-INSTITUTION / CESE : Abdoulaye Daouda Diallo va s’installer mardi

    Dakar, 7 mai (APS) – Le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, prendra fonctions lors d’une cérémonie prévue mardi à 11 heures à l’auditorium Mamba- Guirassy de ladite institution, annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    ESF/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE / Pas de dialogue sans ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, selon les FDS-Les Guelwaars

    SENEGAL-POLITIQUE / Pas de dialogue sans ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, selon les FDS-Les Guelwaars

    Dakar, 5 mai (APS) – Les Forces démocratiques du Sénégal-Les Guelwaars (opposition) exigent du président de la République le respect d’un certain nombre de conditions, dont ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, avant leur participation au dialogue politique.

    ‘’Considérant que toutes les concertations politiques initiées par le chef de l’Etat depuis son arrivée au pouvoir n’ont abouti à aucun consensus majeur visant à approfondir notre démocratie, les FDS-Les Guelwaars considèrent que […] tout dialogue doit nécessairement passer par le respect [de plusieurs] exigences préalables’’, déclare ce parti d’opposition.

    Parmi ces exigences figure ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, affirme la formation politique dirigée par Babacar Diop, maire de Thiès (ouest) et enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    Les FDS-Les Guelwaars exigent ‘’la renonciation à une troisième candidature juridiquement illégale, moralement inacceptable et politiquement porteuse d’instabilité’’ du président sortant, Macky Sall.

    Babacar Diop et ses camarades réclament ‘’l’engagement ferme et solennel du président de la République à organiser des élections libres, transparentes et inclusives, avec la participation de tous les acteurs qui le souhaitent’’.

    Ils veulent ‘’la désignation d’une personnalité indépendante et consensuelle pour piloter le processus du dialogue’’.

    De même réclament-ils, avant de participer au dialogue politique souhaité par le chef de l’Etat, ‘’l’engagement ferme et solennel du président de la République à appliquer intégralement et sans réserve les conclusions issues du dialogue’’.

    Le parti d’opposition appelle à ‘’un dialogue sincère et constructif’’.

    ‘’Les précédentes tentatives de dialogue initiées par le président ont été dévoyées’’, soutient-il, ajoutant que les dialogues entamés en 2016 et en 2019 n’ont pas servi à ‘’rechercher un consensus fort et des solutions durables aux défis nationaux’’.

    ‘’Le ‘dialogue national’ de 2016, qui avait mobilisé l’essentiel des partis politiques et des forces vives de la nation, n’était qu’un subterfuge pour masquer la réforme constitutionnelle proposée par Macky Sall, qui a prolongé son mandat présidentiel de deux ans et a relégué au second plan les conclusions des Assises nationales’’, soutiennent les FDS-Les Guewaars.

    ‘’De même, le ‘dialogue politique’ de 2019 a été exploité pour justifier le report des élections locales, ainsi que la poursuite des violations des droits de l’opposition, certains leaders étant injustement exclus du jeu électoral et d’autres faisant l’objet d’un harcèlement judiciaire’’, dénoncent-ils.

    ‘’Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’

    Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).

    En même temps qu’il invite l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat nie l’existence de ‘’détenus politiques’’ au Sénégal. ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la radio privée RFM, le 22 avril.

    Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté l’appel au dialogue du chef de l’Etat.

    D’autres dialogues tenus entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.

    L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, a accepté de participer à la concertation si un certain nombre de conditions sont réunies.

    Macky Sall a promis à l’un de ses leaders, l’ancien ministre Karim Wade, et à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits de voter et de se faire élire.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-CINEMA/ / Le film ‘’Le Jeune Imam’’ projeté en avant-première à Dakar

    SENEGAL-CINEMA/ / Le film ‘’Le Jeune Imam’’ projeté en avant-première à Dakar

    Dakar, 5 mai (APS) – Le film ‘’Le Jeune Imam’’, consacré au passé d’un adolescent noir vivant en France avec sa mère, laquelle finit par l’envoyer dans un village malien pour parfaire son éducation, a été projeté en avant-première, vendredi, à Dakar, a constaté l’APS.

    ‘’Le Jeune Imam’’ est tiré d’une histoire vraie. Il relate la vie d’Ali, un adolescent qui va à la dérive.

    L’adolescent est envoyé dans une madrasa malienne pour parfaire son éducation. Dix ans plus tard, il revient en France, adulé par sa communauté et devient l’imam de la cité où il est domicilié.

    Menant avec succès sa vie religieuse, Ali décide d’aider les fidèles à accomplir le pèlerinage à La Mecque et est mis en cause dans une affaire d’arnaque.

    ‘’On sait que ce sont des sujets assez compliqués en France. Lorsqu’on veut parler d’islam, de religion, les gens sont crispés tout de suite’’, a dit Ladj Ly, l’un des coscénaristes du film.

    ‘’J’entends parler de cette affaire d’arnaque sur un pèlerinage à La Mecque, qui se passe chez moi à Montfermeil. En faisant des recherches, on se rend compte que cela arrive dans beaucoup de villes et de pays’’, révèle Ly, venu prendre part à la projection en avant-première du film, au cinéma Pathé Dakar.

    Le choix de ce sujet était ‘’essentiel’’ pour le coscénariste. ‘’En France, il y a 6 à 7 millions de musulmans. C’est important de parler de cet islam que l’on pratique tous les jours, sans être dans les clichés. Pas de cet islam dont on parle dans les médias en Occident, cet islam que l’on caricature’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Cela a engendré en nous beaucoup de questionnements, avec un titre comme celui-ci. Et le montage financier a été très difficile’’, a révélé Kim Chapiron, le réalisateur du film.

    De la France où il se trouve, Chapiron a échangé avec les journalistes de la pertinence de cette production cinématographique.

    ‘’L’impulsion de départ était de faire ce qu’on appelle un nouveau récit, avec de nouveaux sujets. Et de faire entrer dans l’espace cinématographique français une mosquée paisible et une famille de soninké’’, a-t-il expliqué.

    Pour des raisons liées à l’insécurité dans la zone de préférence de l’équipe de production, le film a été tourné en France et au Sénégal, selon Kim Chapiron et Ladj Ly.

    ‘’En Afrique, on voulait être le plus proche du réel, avec une vraie madrasa, de vrais maîtres coraniques et de vrais élèves’’, a dit Kim Chapiron.

    ‘’En fin de compte, on a réussi à monter ce film et à le faire exister, avec une très belle sortie en France. Et là il traverse les frontières’’, s’est-il réjoui.

    MFD/ESF/ASB

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique prend forme, selon les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique prend forme, selon les quotidiens

    Dakar, 5 mai (APS) – Le dialogue politique souhaité par le président de la République continue de dominer l’actualité, les quotidiens commentant à profusion la rencontre survenue jeudi entre Macky Sall et certains leaders de l’opposition.

    Le chef de l’Etat a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.

    Le chef de l’opposition et maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, a refusé de prendre part à ce dialogue. Le F24, une coalition constituée d’une centaine d’organisations politiques et de la société civile, a également refusé d’y participer.

    Le PDS, l’ex-parti au pouvoir, a accepté de prendre part à cette concertation si certain nombre de conditions sont réunies, notamment la révision du procès de Karim Wade, l’un de ses leaders.

    La presse a largement relayé les mots de félicitation de Macky Sall pour l’actuel maire de Dakar et ses prédécesseurs.

    Macky Sall a serré la main à Barthélémy Dias, le maire de la capitale sénégalaise, à Khalifa Sall et à Soham Wardini, deux de ses prédécesseurs, ainsi qu’à Habib Sy, tous des leaders de l’opposition conviés à la concertation avec la majorité présidentielle.

    La rencontre a eu lieu au Grand Théâtre de Dakar, où Macky Sall présidait la cérémonie officielle du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire.

    « On oublie tout et on recommence […] Macky Sall et Khalifa Sall se sont donné l’accolade. Macky Sall et Habib Sy se sont chaleureusement salués. Macky Sall a félicité Barth’ (Barthélémy Dias), qui a affiché un sourire aussi énorme que les surprises produites par la journée d’hier. C’était le dialogue avant l’heure », commente Le Quotidien.

    « Khalifa Sall et Macky Sall ont décidé d’enterrer la caisse d’avance à l’origine de l’inéligibilité de l’ancien maire de Dakar. On est sur un air de réconciliation », poursuit-il.

    En lançant son appel au dialogue, Macky Sall a fait miroiter à Khalifa Sall et à Karim Wade une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant des droits de voter et de se faire élire.

    La « première scène du dialogue »

    Avec cette rencontre, « l’isolement de Sonko prend forme », affirme WalfQuotidien.

    « Sa mise à l’écart du jeu politique […] risque de devenir une réalité. Ousmane Sonko, l’opposant le plus farouche de tous, devra apprendre à ne plus compter sur ses alliés, en l’occurrence Khalifa Sall et son lieutenant Barthélémy Dias, au regard de ce qui s’est passé hier », ajoute le même journal.

    EnQuête est du même avis lorsqu’il affirme que « le dialogue politique initié par le président de la République met à rude épreuve les relations au sein de YAW », la coalition Yewwi Askan Wi, que dirigent Khalifa Sall et Ousmane Sonko.

    « Tout le monde manœuvre, chacun ne défendant que des intérêts », observe-t-il.

    « Des ennemis d’hier ont été vus main dans la main, sourire aux lèvres, discutant comme de vieux amis », fait remarquer L’Observateur.

    Il s’agissait de la « première scène du dialogue », note Bès Bi Le Jour.

    « Dans un contexte de dialogue politique annoncé, c’est un fait politique qui ne laisse pas indifférent, le leader de Taxawu Senegaal (Khalifa Sall) étant partant pour recouvrer son éligibilité », poursuit-il.

    Le Témoin Quotidien se croit dans un rêve en observant la poignée de main entre Macky Sall et une partie de l’opposition. « On croit rêver dans ce Sénégal plongé dans une spirale politique tendue », écrit-il, regrettant qu’ »un acte républicain banal [ait] été transformé en événement, hier ».

    « Dialoguer pour se dire quoi lorsque plus de 300 prisonniers politiques sont dans les geôles pour des peccadilles ? » se demande Le Témoin Quotidien.

    Sud Quotidien tient à souligner que Macky Sall a réitéré son appel au dialogue.

    « Devant le rapprochement des responsables de Taxawu Senegaal avec Macky Sall, Bamba Fall (un proche de Khalifa Sall dont le ralliement à Macky Sall avait fait un tollé) il ne manquera certainement pas de rire sous cape. Après Khalifa Sall, qui accepte le dialogue au nom de sa remise en selle, Barthélémy Dias est en train de mordre à l’hameçon du président Sall, qui lui jette des fleurs », commente Tribune.

    ESF/BK

  • SENEGAL-RDC-INSTITUTIONS-COOPERATION/La Cour des comptes du Sénégal signe un protocole de partenariat avec son homologue de la RDC

    SENEGAL-RDC-INSTITUTIONS-COOPERATION/La Cour des comptes du Sénégal signe un protocole de partenariat avec son homologue de la RDC

    Dakar, 4 mai (APS) – La Cour des comptes du Sénégal a annoncé jeudi avoir signé avec celle de la République démocratique du Congo (RDC) un protocole de partenariat depuis mardi dernier.
    L’accord liant les deux institutions supérieures de contrôle (ISC) des finances publiques a été signé par le premier président de la Cour des comptes de la RDC, Jimmy Munganga Ngwaka, et son homologue du Sénégal, Mamadou Faye, selon un communiqué reçu du service de la communication de l’institution sénégalaise.

    Les deux ISC veulent, à l’aide du protocole, ‘’tisser des liens de coopération pour consolider leur potentiel professionnel dans les domaines relevant de leurs compétences’’.

    Le partenariat noué pour une durée de trois ans porte sur l’‘’amélioration de la qualité du contrôle par la maîtrise des normes, méthodes et techniques en la matière’’.

    Il prend également en compte les ‘’échanges d’informations’’.

    Les deux parties vont aussi avoir des ‘’échanges d’expériences se rapportant aux contrôles exercés’’.

    Le transfert de savoir-faire, de méthodes et de techniques de contrôle fait partie des domaines de collaboration entre la Cour des comptes du Sénégal et celle de la RDC.

    ‘’La mise en œuvre du protocole se fera par l’organisation de stages, la tenue de séminaires de renforcement de capacités, l’organisation de voyages d’études et d’échanges d’expériences’’, ajoute la même source.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-TECHNOLOGIES / L’application E-pension mise à la disposition des retraités pour dématérialiser le paiement des pensions

    SENEGAL-ECONOMIE-TECHNOLOGIES / L’application E-pension mise à la disposition des retraités pour dématérialiser le paiement des pensions

    Dakar, 4 mai (APS) – La direction des pensions du ministère des Finances et du Budget a officiellement lancé une opération de dématérialisation des pensions payées par le Fonds national de retraites (FNR), a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    Ce n’est plus nécessaire, pour les retraités pensionnaires du FNR, d’aller dans les guichets régionaux du Trésor public pour percevoir leur pension de retraite, grâce à cette application qu’ils peuvent télécharger sur leur téléphone.

    ‘’Il s’agit de partager avec les retraités la nouvelle application E-pension développée au sein de la direction générale du budget pour faciliter le dépôt des dossiers de pension, qui seront désormais dématérialisés’’, a expliqué Abdou Diouf, le coordonnateur de la direction générale du budget.

    ‘’Cette dématérialisation a démarré en juillet 2022, avec une première phase de dépôt des dossiers auprès des trésoriers-payeurs régionaux des finances depuis janvier 2023’’, a rappelé M. Diouf lors de l’atelier marquant le lancement officiel de cette initiative.

    ‘’La prochaine phase va consister à leur permettre, à l’aide de l’application, de procéder au dépôt de leur dossier sans se déplacer’’, a-t-il promis.

    Un autre volet de la dématérialisation sera mis en œuvre pour permettre aux retraités de disposer de leur bulletin de pension, au même titre que les fonctionnaires en activité, selon Abdou Diouf.

    Le lancement officiel de la dématérialisation des pensions payées par le FNR a eu lieu en présence de quelques retraités.

    ‘’La direction générale du budget [va] faciliter à cette frange de la population de disposer aisément des services publics’’, a assuré le coordonnateur de la direction générale du budget.

    ‘’Nous sommes là pour leur présenter cette nouvelle application et recueillir leurs observations’’, a dit M. Diouf.

    Elhadji Amadou Ndiaye, le président de l’Association nationale des retraités civils et militaires, a salué cette initiative du ministère des Finances et du Budget.

    ‘’A la fin du mois, des membres de notre association viennent des autres régions pour retirer leur bulletin de pension et le remettre au percepteur, pour percevoir leur pension. Cette dématérialisation arrive au bon moment’’, s’est réjoui M. Ndiaye.

    ‘’Il reste beaucoup à faire’’, a-t-il toutefois souligné, ajoutant : ‘’On ne doit pas recruter quelqu’un dans la fonction publique avec toutes les pièces qu’il faut, suivre toute sa carrière et lui demander d’aller chercher des pièces pour constituer un dossier, pour le paiement de sa pension de retraite.’’

    MFD/ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La gouvernance de Dakar présente le projet d’aménagement de la route Rufisque-port de Dakar

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / La gouvernance de Dakar présente le projet d’aménagement de la route Rufisque-port de Dakar

    Dakar, 4 mai (APS) – La gouvernance de Dakar et l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) ont présenté, jeudi, à Dakar, le projet d’aménagement et d’élargissement de la route prévue entre le port de Dakar et la ville de Rufisque (ouest), dont le coût est estimé à 74 milliards de francs CFA.

    ‘’On est en train d’évaluer les occupations de la voie publique. On va démarrer très rapidement les travaux, qui vont durer vingt-quatre mois […] Le coût global du projet est de 74 milliards de francs CFA’’, a dit le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, lors d’un atelier du projet.

    Ce coût prend en compte les montants prévus pour indemniser les riverains de l’ouvrage et dégager tout ce qui se trouve sur le tracé de la future route, selon M. Sall.

    Des installations industrielles se trouvent sur l’espace prévu pour cette voie de neuf kilomètres, qui va longer l’océan.

    L’ouvrage comprend deux voies automobiles, deux autres voies réservées aux motocyclistes, deux autres encore pour les piétons, selon Elhadji Lèye Guèye, le coordonnateur du projet.

    ‘’La libération des emprises va démarrer sous peu de temps’’, a dit Al Hassan Sall, sans précision de date.

    ‘’C’est le moment d’appeler l’ensemble des acteurs concernés, les services de l’Etat, le secteur privé et les populations, à faire en sorte que la libération des emprises se déroule dans les délais indiqués’’, a souligné M. Sall.

    Le projet d’aménagement et d’élargissement de la route reliant le port de Dakar à la ville de Rufisque fait partie  de l’œuvre de ‘’modernisation des transports’’ de la région, selon le gouverneur.

    Cent douze personnes devant quitter leur maison ou leur entreprise ont été identifiées en prélude à la libération des emprises, a signalé Elhadji Lèye Guèye lors de l’atelier.

    ‘’Cette question est maîtrisée. Il reste à évaluer les impenses. Lorsqu’une évaluation exhaustive des personnes impactées par le projet sera faite, nous allons avoir une idée du montant à débourser’’, a expliqué le gouverneur de Dakar.

    DOB/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique et économique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique et économique

    Dakar, 4 mai (APS) – Les quotidiens se sont appesantis sur les sujets politiques et économiques pour leur édition de ce jeudi.

    Le Soleil évoque un ‘’pacte’’ en gestation entre l’Etat et le secteur privé en se basant sur le dernier communiqué du Conseil des ministres.

    ‘’Un tsunami se prépare à La Poste’’, titre L’Observateur. Il annonce la suppression prochaine de 2.721 emplois dans cette société nationale.

    Les travailleurs concernés ‘’seront [emmenés] à quitter la boîte par des départs négociés et des licenciements pour motif économique’’, ajoute-t-il, affirmant que des auditeurs ont déjà remis un plan social à la direction générale de La Poste à cette fin.

    L’entreprise connaît d’importantes difficultés en raison notamment d’un personnel jugé pléthorique. Elle est classée par le gouvernement parmi les entreprises en difficulté.

    Bés Bi Le Jour constate que le Sénégal ‘’avance dans la législation’’ en matière d’économie sociale et solidaire.

    Mais le pays ‘’traîne les pieds dans l’opérationnalisation’’ du cadre juridique de cette forme d’économie qui fait l’objet d’un forum international en cours à Dakar.

    Les quotidiens sont nombreux à évoquer la consigne donnée au Premier ministre par le président de la République, lors du dernier Conseil des ministres, de s’atteler à la satisfaction des revendications des syndicats de travailleurs.

    Des ‘’ennemis d’hier’’

    L’As s’est intéressé aux ‘’dysfonctionnements’’ des appareils médicaux nécessaires à la prise en charge des malades.
    Non seulement il existe un ‘’déficit criant’’ de ces appareils, mais leur ‘’maintenance fait défaut’’ aussi, constate le journal.

    Des membres de la communauté pulaar dénoncent ‘’certaines appellations’’ attribuées à eux ‘’dans les fiches d’enquête du cinquième recensement général de la population et de l’habitat’’.

    Le directeur général adjoint de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, invoquant ‘’le souci de bien compter’’, affirme que les statisticiens se sont basés sur le recensement général de la population de 2013. ‘’Nous avons retenu les occurrences les plus fréquentes’’, a-t-il argué en guise de réponse à la communauté pulaar.

    Kritik’ définit l’alliance politique entre Ousmane Sonko et Aminata Touré comme ‘’une relation contre nature’’.

    ‘’En politique, seules les montagnes ne se rencontrent pas. Ousmane Sonko et Aminata Touré […] ont fini par trouver un combat de convergence’’, lit-on sur la une du journal.

    Leur alliance trouve son origine dans le ‘’soutien affectif et même physique’’ que le maire de Ziguinchor (sud) a tenu à apporter à l’ancienne cheffe du gouvernement lorsque ses ennemis jurés du PDS (opposition) s’en sont pris à elle, selon Kritik’.

    Des ‘’ennemis d’hier se rapprochent’’, constate Vox Populi en parlant des deux leaders politiques, que WalfQuotidien présente comme ‘’le couple du refus’’.

    ‘’Après les passes d’armes aux élections législatives, Ousmane Sonko et Aminata Touré […] se sont ligués. Le dialogue politique les a rapprochés’’, constate WalfQuotidien.

    ‘’Le F24 ouvre les hostilités’’, titre L’info, concernant le refus exprimé mardi par cette nouvelle coalition politique de participer au dialogue souhaité par le président de la République. ‘’Nous ne sommes pas concernés par ce dialogue’’, note le journal en citant les leaders du Mouvement des forces vives de la nation F24, constitué d’une centaine d’organisations politiques et de la société civile.

    ‘’La liberté d’expression à rude épreuve’’ au Sénégal

    L’opposant et homme d’affaires Bougane Guèye Dany fait partie des contempteurs du dialogue politique auquel Macky Sall a convié l’opposition, selon Tribune. ‘’Tous les Sénégalais savent ce qu’il est en train de mijoter. Ce n’est rien d’autre que des partenaires qui puissent légitimer son projet de troisième mandat’’, écrit le journal en citant M. Guèye.

    Khalifa Sall, l’un des leaders du Mouvement des forces vives de la nation F24, n’a pas pris part à la rencontre tenue par cette organisation pour réagir à l’appel de Macky Sall, affirme L’As. ‘’Une absence intrigante’’, commente-t-il.

    ‘’La liberté d’expression à rude épreuve’’ au Sénégal, où ‘’on ne parle plus le même langage’’ entre le pouvoir et les médias, fait remarquer EnQuête.

    ‘’Le Sénégal respecte la liberté par principe, pas par souci d’un quelconque classement’’, déclare le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana. Il réagit au classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) des pays en matière de liberté de la presse.

    De la 73e place en 2022, le Sénégal s’est retrouvé à la 104e cette année, ce qui le rapproche des pires ennemis des professionnels des médias, selon l’organisation de défense de la liberté de la presse.

    ‘’Le Sénégal dégringole’’ au classement de RSF, observe Sud Quotidien, ajoutant que le président de la République demande au même moment au gouvernement de veiller à ‘’une application intégrale’’ du Code de la presse dans les entreprises de presse.

    ESF/BK

  • SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    SENEGAL-ENTREPRISES / Financement des PME : une contribution de 5 milliards de francs CFA de l’African Guarantee Fund

    Dakar, 3 mai (APS) – L’African Guarantee Fund (AGF) a mis à la disposition de la Banque nationale de développement économique (BNDE) du Sénégal un fonds de 5 milliards de francs CFA pour l’aider à couvrir les frais de garantie de petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises, a constaté l’APS, mercredi, à Dakar.

    ‘’L’AGF offre cette garantie aux PME, pour aider la banque (la BNDE) à les financer de façon beaucoup plus confortable’’, a expliqué sa directrice générale adjointe en Afrique de l’Ouest, Sibi Lawson.

    ‘’Les PME en Afrique sont souvent des startups qui n’ont pas la chance d’accumuler des fonds pour l’octroi de garanties au niveau des banques’’, a souligné Mme Lawson.

    Créé à l’initiative de la Banque africaine de développement, l’AGF – Fonds de garantie africain – aide les banques à financer les petites et moyennes entreprises du continent.

    Il propose aux institutions financières des solutions de garantie des prêts aux PME. Il peut s’agir de garanties de portefeuille, de garanties individuelles ou de garanties d’émissions obligataires.

    ‘’Les PME sont de grandes pourvoyeuses d’emplois. Pour promouvoir le développement d’un pays, il faut contribuer à la réduction du chômage d’abord’’, a souligné la directrice générale adjointe de l’AGF en Afrique de l’Ouest, soulignant que les PME concentrent 20 % de l’économie des pays africains.

    ‘’Aujourd’hui, c’est le tour de la BNDE de bénéficier de ce fonds’’, a souligné Mme Lawson.

    ‘’Les PME sont un maillon à la fois essentiel et fragile de notre mission en tant que banque de développement’’, a souligné le directeur général de la BNDE, Abdoulaye Niane.

    Il a salué ‘’la pertinence de cette démarche, qui vient atténuer les risques liés au remboursement des crédits fournis aux PME’’.

    ‘’La banque s’engage à rendre très efficace le dispositif mis en place en travaillant main dans la main avec l’AGF, pour la réussite de ce partenariat plein d’espoir pour le Sénégal’’, a souligné M. Niane.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique, sujet favori des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dialogue politique, sujet favori des quotidiens

    Dakar, 3 mai (APS) – Les réactions des leaders de l’opposition à l’appel au dialogue du président de la République dominent l’édition des quotidiens de ce mercredi.

    ‘’A chacun son agenda !’’ titre Kritik’ pour résumer les positions.

    ‘’Ce sont des destins politiques qui sont en jeu’’, souligne-t-il, ajoutant que ‘’la coalition Yewwi est à un tournant de vie ou de mort’’.

    Cette coalition dirigée par Ousmane Sonko a rejeté l’appel au dialogue du président de la République en faisant valoir que Macky Sall nie l’existence des faits à l’origine de ses désaccords avec l’opposition.

    M. Sonko dénonce l’arrestation de plusieurs centaines de militants de son parti politique, le chef de l’Etat estimant que les personnes arrêtées sont soupçonnées d’avoir commis des pillages.

    ‘’Le conflit d’intérêts’’, écrit Le Quotidien, ajoutant que ‘’le dialogue divise les leaders de l’opposition’’.

    ‘’Ousmane Sonko et Khalifa Sall n’ont pas le même entendement de l’appel de Macky Sall […] Va-t-on vers une fracture de l’opposition ?’’ poursuit-il.

    Selon EnQuête, le PDS, le parti politique de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, a prévu de participer au dialogue politique si un certain nombre de conditions sont réunies.

    L’une des conditions est la révision du procès de Karim Wade, l’un de ses leaders, qui est privé des droits de voter et de pouvoir se faire élire à cause d’une condamnation en 2015 à six ans de prison pour des faits d’enrichissement illicite. ‘’Le PDS réclame aussi une prolongation des délais d’inscription sur les listes électorales’’, note EnQuête.

    Macky Sall a fait miroiter à Karim Wade et à Khalifa Sall une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant des droits de voter et d’être éligibles.

    Tribune pose la question de savoir à qui profite le dialogue politique. ‘’Macky Sall, qui est dans une négociation avancée avec les Wade, veut mettre Wallu (une coalition dirigée par le PDS) dans son escarcelle pour s’assurer une majorité confortable à l’Assemblée nationale’’, ajoute Tribune.

    L’Observateur affirme que le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, a opté pour ‘’la voie de la solitude’’ en refusant de participer à la concertation souhaitée par le chef de l’Etat.

    ‘’S’il y a quelqu’un qui n’a pas intérêt à répondre à cet appel au dialogue, c’est bien Ousmane Sonjko’’, a dit au même journal un analyste politique.

    Selon L’info et WalfQuotidien, M. Sonko a commencé à dérouler les actions de ‘’désobéissance’’ qu’il a annoncées lundi en guise de protestation contre ce qu’il considère comme une violation de ses droits par des magistrats s’occupant de dossiers judiciaires le concernant.

    Il ‘’viole’’ le contrôle judiciaire dont il est l’objet pour se rendre en Gambie, selon L’info. ‘’En route pour Ziguinchor, j’ai fait une escale aujourd’hui en Gambie pour ma première sortie du territoire national depuis deux ans et trois mois’’, écrit le journal, citant le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Ce qu’il faudrait se demander, c’est comment il a pu franchir les frontières pour se retrouver en Gambie en allant à Ziguinchor’’, note WalfQuotidien.

    ‘’Les autorités savent peut-être qu’[il a beau se rendre] en Gambie, Ousmane Sonko ne sortira pas [du] Sénégal’’, le territoire gambien étant entouré par celui du Sénégal, ajoute-t-il.

    La liberté de la presse ‘’entre réalité et illusion’’

    Une partie des quotidiens a mis en exergue l’inauguration de la zone d’activité des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA).

    Construite à Diamniadio (ouest), la ZAMPA a coûté 15,3 milliards de francs CFA et a été inaugurée mardi par le chef de l’Etat, selon L’As.

    ‘’La réalisation de cette infrastructure sans précédent traduit mon ambition d’accélérer la modernisation de l’artisanat national’’, écrit-il en citant Macky Sall.

    La nouvelle infrastructure va aider à ‘’désengorger Dakar’’, selon Le Soleil. Construite sur 62,5 hectares, elle est constituée de 52 hangars, de 400 ateliers et de 88 magasins, détaille-t-il.

    ‘’Elle est destinée aux artisans, notamment les mécaniciens et les vendeurs de pièces détachées et de véhicules’’, précise Le Soleil, selon lequel le président de la République a prévu de doter chacune des régions du pays d’une ZAMPA.

    Bés Bi Le Jour célèbre la Journée mondiale du soleil. ‘’Le Sénégal dispose d’un des meilleurs potentiels solaires au monde’’, affirme-t-il, consacrant un dossier aux efforts déployés au Sénégal pour [promouvoir] l’énergie solaire’’.

    ‘’Entre réalité et illusion’’, titre Sud Quotidien, concernant la liberté de la presse au Sénégal.

    ‘’Pour nous, un seul journaliste qui va en prison est un détenu de trop’’, a déclaré le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Ahmadou Bamba Kassé.

    ‘’C’est la première fois qu’on va fêter la Journée internationale de la liberté de la presse avec un journaliste en prison’’, a tenu à souligner le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne, Ibrahima Lissa Faye, déplorant que son confrère Pape Ndiaye, de la chaîne privée Walf TV, soit en détention depuis deux mois.

    ESF