Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Une cérémonie de remise de financements à des pêcheurs et à des artisans, vendredi   

    SENEGAL-ENTREPRENEURIAT / Une cérémonie de remise de financements à des pêcheurs et à des artisans, vendredi   

    Dakar, 27 avr (APS) – Le Programme d’appui à la valorisation des initiatives entrepreneuriales (PAVIE) va organiser une cérémonie de remise de financements à des pêcheurs et à des artisans, vendredi à 10 h 30, selon un communiqué reçu à l’APS. 

    La cérémonie se tiendra au siège de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), dans le quartier du Point E, à Dakar.

    Elle sera présidée Aby Sèye, la déléguée générale de la DER/FJ.

    ‘’Le PAVIE a pour mission de générer des emplois pour les femmes et les jeunes, à travers un accompagnement technique et financier, et de participer à la densification du tissu économique des PME’’, explique le communiqué.

    ESF

  • La création de l’Autorité de régulation de la commande publique désormais effective, le décret présidentiel étant signé

    La création de l’Autorité de régulation de la commande publique désormais effective, le décret présidentiel étant signé

    Dakar, 27 avr (APS) – La réforme instituant la création de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), en remplacement de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), est maintenant bouclée, a appris l’APS jeudi de la nouvelle institution.

    ‘’L’ARMP n’existe plus. La naissance de l’ARCOP est officiellement actée. Le décret numéro 2023-832 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la nouvelle autorité a été signé par le président de la République, le 5 avril’’, annonce le service chargé de la communication de l’ARCOP dans un document.

    La nouvelle structure est définie comme ‘’une autorité administrative indépendante, rattachée à la présidence de la République’’.

    ‘’Elle bénéficie d’une autonomie administrative et financière. Son siège est à Dakar. Mais des antennes régionales peuvent […] être créées’’, explique le document, auquel est joint le décret signé par le président de la République.

    ‘’La mission de l’Autorité de régulation de la commande publique’’ consiste à ‘’assurer la régulation du système de passation et d’exécution des contrats de la commande publique’’, précise la même source.

    L’ARCOP ‘’émet […] des avis, propositions ou recommandations dans le cadre de la définition des politiques et de l’assistance à l’élaboration de la réglementation en matière de commande publique’’.

    Elle est chargée de veiller ‘’à la mise en œuvre d’une commande publique responsable et durable, de contribuer à l’information et à la formation de l’ensemble des acteurs de la commande publique’’.

    Elle a également pour rôle de veiller ‘’au développement du cadre professionnel et à l’évaluation des performances des acteurs du système de passation, d’exécution et de contrôle de la commande publique’’.

    Il revient aussi à l’ARCOP d’‘’exécuter des enquêtes, de mettre en œuvre des procédures d’audit indépendant, de sanctionner les irrégularités constatées, de procéder au règlement non juridictionnel des litiges nés à l’occasion de la passation des marchés publics et des contrats de partenariat public-privé (PPP)’’.

    En même temps, la nouvelle institution doit ‘’rendre des avis ou […] proposer des solutions, dans le cadre du règlement amiable des litiges nés à l’occasion de [l’]exécution’’ desdits marchés et contrats de PPP.

    La rationalisation des organes chargés de la commande publique est la finalité de la réforme instituant l’ARCOP, précise le document.

    L’autorité administrative chargée de la commande publique a vu le jour avec des ‘’innovations’’ dans ce domaine, dont l’unification du cadre juridique et institutionnel des partenariats public-privé et l’élargissement du champ d’application à toutes les formes de partenariat public-privé.

    Des ‘’changements majeurs’’

    De ces innovations fait partie aussi l’introduction de la notion d’accord-programme, ce qui permet de ‘’conclure un contrat établissant tout ou partie des règles relatives aux commandes à passer au cours d’une période donnée, pour la mise en œuvre rapide de programmes d’investissements de contrats de partenariat public-privé portant sur des besoins sensiblement similaires’’.

    La répartition des compétences entre les organes de gouvernance dans une logique de rationalisation et d’évitement des incompatibilités fait partie des nouveautés.

    La réforme consacre la dévolution à la Direction centrale des marchés publics – l’organe chargé du contrôle a priori des délégations de service public – des mêmes fonctions qu’en matière de contrat de partenariat public-privé.

    La suppression du conseil des infrastructures et la répartition de ses compétences entre d’autres entités – l’organe de contrôle a priori, l’organe de régulation et l’Unité nationale d’appui aux PPP – est l’une des innovations.

    La consécration de la notion d’offre d’initiative privée, la révision des délais de certaines procédures et la discrimination positive en faveur du secteur privé local, pour les partenariats public-privé dont le montant n’atteint pas un certain seuil à fixer par décret, font partie des nombreuses dispositions nouvelles.

    La réforme apporte aussi des ‘’changements majeurs’’, dont l’extension des compétences de l’ARCOP à tous les domaines de la commande publique et les audits des marchés publics et des contrats PPP – y compris les marchés qui font l’objet d’une dérogation.

    De ces changements fait également partie la création d’un institut de la commande publique, qui se chargera d’‘’accompagner la professionnalisation du système’’.

    Désormais, le comité de règlement des différends détient l’exclusivité de mener la conciliation en cas de contentieux dans les PPP.

    La réforme renforce en même temps les missions de modernisation du système de la commande publique.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE / Vers la labellisation des produits commercialisés au marché d’intérêt national

    Dakar, 27 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va attribuer un label à ses produits agricoles et horticoles (fruits et légumes), dans le but d’en garantir la qualité, a promis son directeur général, Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Nous travaillons à un label propre au marché d’intérêt national’’, a dit M. Mbaye dans une interview donnée à l’APS.

    Le MIN est équipé d’un laboratoire d’analyse phytosanitaire des produits commercialisés dans ses magasins, ce qui devrait faciliter la concrétisation de cette promesse, selon son directeur général.

    Inauguré par le président de la République en 2019, le marché d’intérêt national a entamé ses activités en septembre dernier, a-t-il dit.

    Selon Mahamadou Abdoulaye Mbaye, cette infrastructure construite pour ‘’booster’’ les exportations sénégalaises de produits agricoles et horticoles a coûté 55 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal.

    ‘’Pourquoi le marché d’intérêt national ? Nos braves agriculteurs ont du mal à conserver leur production. Ça pose problème. Il nous faut une infrastructure de cette envergure pour leur permettre, quelle que soit la quantité de la production, de la stocker dans de très bonnes conditions’’, a dit M. Mbaye en donnant à l’APS les raisons de la création du MIN.

    ‘’Hormis les difficultés liées à la conservation, il y a celles qui sont relatives à la commercialisation. En conséquence de cela, des gens viennent acheter à nos agriculteurs leur production à vil prix, pour la revendre très cher’’, a souligné l’ingénieur commercial nommé directeur général du marché d’intérêt national en septembre 2021.

    Le rôle de cette infrastructure construite sur plusieurs dizaines d’hectares et dotée d’équipements importants est d’aider les consommateurs à acheter à de bons prix, et les producteurs agricoles à vendre à des tarifs qui leur conviennent, tout en conservant leurs marchandises dans de bonnes conditions, a-t-il expliqué.

    ‘’Le marché d’intérêt national nous permet aussi de consommer des produits de qualité’’, a souligné M. Mbaye en parlant des conditions de stockage des fruits, légumes et denrées agricoles.

    Le MIN offre aux opérateurs économiques et à leur clientèle un bon cadre de vie, en même temps qu’il assure la sécurité-incendie de ses magasins, selon son directeur général.

    ‘’Notre mission est d’aider les producteurs à bien conserver leurs produits, à bien les commercialiser aussi […] Nous travaillons sans relâche pour atteindre ces objectifs’’, a-t-il assuré.

    ‘’Les gens sont venus occuper des magasins en sachant qu’il y a de réelles opportunités pour eux’’, a souligné Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    Des camions déchargent des produits agricoles et horticoles dans des zones proches du MIN, ce qui empêche l’infrastructure commerciale de jouer pleinement son rôle, selon M. Mbaye.

    ‘’Aucun espace de commercialisation de denrées horticoles et agricoles en gros ne doit être aménagé à moins de 70 kilomètres du marché d’intérêt national. Si vous installer des marchés de vente en gros près du MIN, vous l’empêchez de jouer pleinement son rôle’’, a-t-il prévenu, souhaitant que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires pour le bon fonctionnement de l’ouvrage.

    M. Mbaye ajoute que ‘’tout le commerce en gros’’ des denrées agricoles et horticoles, dans la région de Dakar, ‘’doit se faire au marché d’intérêt national, ce qui va faciliter la commercialisation, aider à maîtriser les prix et à éviter d’encombrer les marchés dakarois.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-SOCIETE / Des organisations se concertent sur les obstacles à la prise en charge de la petite enfance  

    SENEGAL-SOCIETE / Des organisations se concertent sur les obstacles à la prise en charge de la petite enfance  

    Dakar, 26 avr (APS) – Des acteurs du développement de la petite enfance ont partagé leurs préoccupations relatives aux obstacles à la prise en charge correcte de cette couche sociale, mercredi, à Dakar, a constaté l’APS.

    Lors d’une assemblée générale du Réseau national des acteurs pour le développement de la petite enfance (RENADPE), ils ont préconisé ‘’une promotion plus efficace du développement de la petite enfance au Sénégal’’.

    ‘’Le renforcement du partenariat multi-acteurs (Etat et organisations de la société civile) dans la réalisation de l’ODD 4’’ était le thème de l’assemblée générale.

    L’ODD 4, le quatrième des objectifs de développement durable fixés par les Nations unies, est d’‘’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie’’.

    ‘’Nous sommes en train de renforcer la collaboration avec toutes les organisations de la petite enfance, pour relever le taux brut de préscolarisation, qui est de 18,2 %. Notre objectif est d’atteindre 64,6 % d’ici à 2030’’, a dit la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Cissokho Khouma.

    Mme Khouma, qui présidait la rencontre, estime que ‘’l’engagement et l’implication de tous’’ les acteurs concernés sont nécessaires pour l’atteinte de cet objectif.

    ‘’Le RENADPE joue sa partition depuis bien longtemps, auprès de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits’’, a-t-elle reconnu.

    Selon la directrice générale de l’ANPECTP, ce réseau d’acteurs du développement de la petite enfance est ‘’un partenaire technique et stratégique’’, ce qu’a confirmé le président du RENADPE, Dahirou Mbaye.

    Les membres du réseau entretiennent ‘’un partenariat multi-acteurs’’, entre l’Etat et les organisations de la société civile, ‘’pour prendre à bras-le-corps les difficultés […] de la petite enfance’’.

    Selon M. Mbaye, il s’agit – ces difficultés – de la faiblesse du taux de prise en charge de la petite enfance, du ‘’pilotage éclaté’’ de ce sous-secteur, de ‘’l’insuffisance des ressources allouées à la petite enfance’’.

    Le président du RENADPE relève aussi l’‘’insuffisante responsabilité des collectivités locales, malgré l’acte 3 de la décentralisation’’, la réforme des collectivités territoriales en vigueur depuis 2014.

    ‘’Beaucoup d’enfants n’ont pas accès à des services de qualité’’ et sont confrontés à ‘’un taux de prise en charge très faible, malgré les investissements faits par les acteurs’’, a signalé Dahirou Mbaye.

    Mariam Sow, la présidente d’Enda Tiers-monde, un réseau international d’organisations non gouvernementales, partenaire du RENADPE, souligne que ‘’le développement de la petite enfance est un programme global’’ incluant à la fois des services de nutrition, d’éducation et de protection.

    ‘’Le maillon de la petite enfance compris entre 3 et 5 ans est un élément fondamental dans les crises que nous vivons’’, a-t-elle signalé, estimant qu’‘’il ne sert à rien de [prendre en charge] les enfants du monde urbain en laissant ceux du milieu rural’’.

    Le RENADPE a été créé le 31 octobre 2014 par un groupe d’acteurs de la société civile.

    MFD/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    SENEGAL-ECONOMIE-INFRASTRUCTURES / Plus de 2.000 emplois attendus du marché d’intérêt national de Diamniadio, selon son directeur général

    Dakar, 26 avr (APS) – Le marché d’intérêt national (MIN) de Diamniadio (ouest) va générer plus de 2.000 emplois dans un proche avenir et en fournira par centaines de milliers lorsqu’il tournera à plein régime, a déclaré son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye, dans une interview donnée mercredi à l’APS.

    ‘’Il y a plus de 2.000 emplois qui sont en train d’être créés au marché d’intérêt national. Des centaines de milliers d’emplois pourraient être créés lorsque le marché d’intérêt national atteindra sa vitesse de croisière’’, a-t-il promis.

    Le MIN est ‘’un véritable pourvoyeur d’emplois directs et indirects’’, a ajouté M. Mbaye, directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG).

    Cet établissement commercial construit par l’Etat du Sénégal et inauguré en 2019 par le président de la République génère de nombreux emplois faisant appel à plusieurs spécialistes, dont les manutentionnaires, selon lui.

    ‘’Le marché d’intérêt national est une mine d’emplois’’, a insisté le directeur général de la SEMIG, précisant que les producteurs et les commerçants souhaitant y écouler leurs marchandises doivent satisfaire à certains critères.

    ‘’Il faut avoir un NINEA (numéro d’identification nationale des entreprises et associations), s’inscrire au registre du commerce, prouver que vous menez une activité agroalimentaire et donner [des preuves] de votre collaboration avec une banque’’, a énuméré Mahamadou Abdoulaye Mbaye.

    La SEMIG peut toutefois entretenir avec des producteurs ne satisfaisant pas à tous ces critères, selon M. Mbaye.

    Le MIN, doté de nombreux équipements, dont un laboratoire d’analyse de la qualité phytosanitaire de la production agricole et horticole, a coûté à l’Etat 55 milliards de francs CFA, a-t-on appris de son directeur général.

    L’infrastructure a entamé ses activités commerciales en septembre dernier, a-t-il dit.

    CS/ESF

  • SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    SENEGAL-COMMERCE-INFRASTRUCTURES / Les pouvoirs publics veulent construire des annexes du marché d’intérêt national

    Dakar, 26 avr (APS) – L’Etat du Sénégal veut construire des annexes du marché d’intérêt national (MIN) de Diamniado (ouest) dans plusieurs régions, a-t-on appris mercredi de son directeur général, Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    ‘’Aujourd’hui, notre rêve est de créer des annexes du marché d’intérêt national dans les régions’’, a-t-il dit.

    Le directeur général de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) s’exprimait en invité de la rédaction de l’APS.

    Il estime que le Sénégal doit s’inspirer de la France, qui a installé des centres commerciaux de cette nature dans plusieurs villes, dont Marseille, Montpellier, Nantes et Paris.

    ‘’Il faut qu’on fasse en sorte que le marché d’intérêt national puisse jouer pleinement son rôle’’, a souligné M. Mbaye, un ingénieur commercial nommé directeur général de la SEMIG en septembre 2021.

    Equipé de laboratoires d’analyse de la qualité phytosanitaire des produits agricoles et horticoles qui y sont commercialisés, le MIN s’oriente vers la transformation, selon Mouhamadou Abdoulaye Mbaye.

    L’une des missions de ce centre de commerce inauguré en 2019 par le président de la République est d’aider à ‘’booster le volume des exportations, à travers une meilleure commercialisation des productions agricoles et horticoles’’.

    Il n’est pas destiné à une conservation des produits agricoles et horticoles pour une longue durée, a précisé son directeur général.

    ‘’Les produits doivent quitter les Niayes et les autres zones de production pour arriver au MIN. Puis, le matin, les commerçants viennent les acheter et les distribuer dans les marchés de Dakar’’, a dit M. Mbaye en expliquant les missions du marché d’intérêt national.

    Selon lui, cette infrastructure économique a coûté 55 milliards de francs CFA.

    CS/ESF/ASG

  • Assemblée nationale : la députée de Rewmi démissionne du groupe BBY

    Assemblée nationale : la députée de Rewmi démissionne du groupe BBY

    Dakar, 25 avr (APS) – La députée Mariétou Dieng a déclaré mardi avoir démissionné du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY), une conséquence de la rupture de l’alliance de son parti avec la majorité présidentielle.

    ‘’Mon leader politique vient de déclarer sa candidature à la prochaine élection présidentielle […] Avec comme conséquence immédiate, la sortie de Rewmi de la coalition BBY. Il est alors logique [pour] moi-même de me retirer du groupe parlementaire BBY’’, a-t-elle écrit.

    ‘’Je deviens ainsi une députée non inscrite’’, a annoncé Mme Dieng dans une lettre adressée au président du groupe BBY à l’Assemblée nationale.

    Elle a promis, ‘’en tant que fidèle militante, responsable à Keur Massar (ouest) et cinquième vice-présidente de Rewmi’’, de soutenir ‘’toutes les décisions’’ de ladite formation politique.

    ‘’Pour les travaux à l’Assemblée nationale, comme c’est le cas jusqu’à maintenant, mon action sera guidée par une seule boussole : l’intérêt […] du peuple sénégalais’’, a-t-elle ajouté dans sa lettre de démission, dont l’APS a obtenu une copie.

    Idrissa Seck a démissionné lundi de ses fonctions de président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    Yankhoba Diatara et Aly Saleh Diop, qui occupent des postes à responsabilité dans son parti politique, ont démissionné du gouvernement.

    Le Premier ministre, Amadou Ba, dirige désormais les ministères des Sports et de l’Elevage, que géraient MM. Diatara et Diop.

    Le président de la République, Macky Sall, et Idrissa Seck ont déclaré samedi avoir mis fin à leur collaboration, après que le second a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Des membres du CESE ont empêché la tenue d’une session de ladite institution, la semaine dernière.

    De cette manière, ils entendaient faire payer à M. Seck le fait d’avoir annoncé sa candidature sans tenir compte des avis des autres leaders de Benno Bokk Yaakaar.

    Ils lui reprochaient également d’avoir affirmé que Macky Sall n’a pas le droit d’être candidat en 2024.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Dakar et Berlin planchent sur leur coopération économique  

    SENEGAL-ALLEMAGNE-ECONOMIE / Dakar et Berlin planchent sur leur coopération économique  

    Dakar, 25 avr (APS) – L’ambassade d’Allemagne au Sénégal et le ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération ont entamé des ‘’consultations intergouvernementales’’ consacrées à la coopération économique des deux pays, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    La rencontre de deux jours est coprésidée par la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, et l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, Siemon Sönke.

    C’est une rencontre annuelle qui se tient depuis 2019, rappellent les deux parties.

    Elle ‘’repose sur le socle de nos valeurs communes, que sont l’Etat de droit, la cohésion sociale, la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes’’, a dit Mme Sarr lors de l’ouverture de la concertation.

    Cette rencontre ‘’s’adapte aux dynamiques changeantes du contexte économique, social et géopolitique de nos pays et du monde’’, a-t-elle ajouté.

    L’Allemagne s’est engagée à soutenir ‘’la mise en œuvre des réformes dans les domaines de la législation, de l’administration du travail, de la réforme foncière, de l’accès aux financements et du développement des petites et moyennes entreprises, de la formation professionnelle et de la gouvernance’’, a souligné Oulimata Sarr.

    La vivacité de la coopération sénégalo-allemande s’est matérialisée avec un volume d’engagements financiers de 386,9 milliards de francs CFA de l’Allemagne dans les investissements au Sénégal, de 2019 à 2022, selon Mme Sarr.

    Un budget de 65,6 milliards faisant partie de ce montant a été alloué en 2020 au Programme de résilience économique et sociale, avec lequel le Sénégal a tenté de relancer son économie après les difficultés engendrées par la pandémie de Covid-19.

    Une autre partie des 386,9 milliards, d’un montant de 44,6 milliards, a été alloué au ‘’programme d’appui budgétaire pour le renforcement de la résilience économique du Sénégal’’, selon la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Oulimata Sarr estime que la coopération bilatérale sénégalo-allemande doit miser fortement sur le partenariat des secteurs privés des deux pays.

    Elle a invité des petites et moyennes entreprises d’Allemagne à prendre part au forum ‘’Invest in Sénégal’’, qui aura lieu du 6 au 8 juillet 2023 à Dakar.

    Siemon Sönke s’est réjoui du partenariat sénégalo-allemand qui, selon lui, a connu un ‘’grand succès’’ pour les deux pays.

    ‘’Le Sénégal et l’Allemagne sont liés par des relations étroites et privilégiées, fondées sur des intérêts communs et une confiance mutuelle que nous avons construite ensemble’’, a-t-il dit.

    AND/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / La réflexion lancée pour valoriser les transferts monétaires des migrants

    SENEGAL-ECONOMIE / La réflexion lancée pour valoriser les transferts monétaires des migrants

    Dakar, 25 avr (APS) – Un atelier s’est tenu mardi à Dakar dans le but d’emmener les migrants sénégalais à valoriser les transferts monétaires qu’ils effectuent au profit de leurs proches, a constaté l’APS.

    C’est une initiative de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) et du Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF).

    Les migrants sénégalais ont transféré 1.600 milliards de francs CFA à leurs proches en 2021, ce qui représentait 10,5 % du produit intérieur brut du Sénégal de la même année, selon Habib Ndao, le secrétaire exécutif de l’OQSF, un observatoire placé sous la tutelle du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

    Le but de l’atelier est, selon M. Ndao, de ‘’sensibiliser les migrants sur les possibilités qu’offre le service numérique pour des investissements productifs’’.

    Il s’agit aussi de favoriser l’épargne et d’‘’orienter’’ les montants transférés vers des secteurs pouvant générer des emplois, a-t-il dit.

    La pandémie de Covid-19 a éveillé les mentalités, a-t-il ajouté, estimant que les migrants doivent penser à investir les montants transférés dans des secteurs productifs.

    Pour y arriver, il faut pousser les Sénégalais vivant à l’étranger à ‘’utiliser le secteur formel’’, a souligné Habib Ndao.

    Les outils de transfert d’argent doivent être accessibles et d’un usage facile en même temps, selon le secrétaire exécutif de l’OQSF. ‘’Auparavant, un transfert d’argent devait parvenir au bénéficiaire après plusieurs jours. Aujourd’hui, il s’effectue de manière instantanée’’, a rappelé M. Ndao, soulignant que les opérateurs de transfert d’argent ont gagné aussi la confiance des usagers.

    Amil Aneja, de l’UNCDF, a parlé, lui aussi, de l’apport des transferts d’argent à l’économie sénégalaise. Ces transactions monétaires sont ‘’des leviers’’ importants qu’il est possible d’utiliser pour réduire la pauvreté des ménages qui en bénéficient, a-t-il dit.

    ‘’Ces transferts sont très souvent la seule source de revenus des familles, qui les reçoivent et finissent par les dépenser pour la nourriture, la santé et le logement’’, a fait remarquer Amil Aneja.

    L’atelier donne l’occasion de ‘’discuter des incohérences qui peuvent exister entre les régulateurs [du transfert d’argent] et les ministères de tutelle’’, selon M. Aneja.

    Il est utile, a-t-il poursuivi, de ‘’mettre en place un système cohérent, qui permette de tirer le plus grand profit des transferts effectués par les migrants’’.

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / Un atelier sur les transferts d’argent au Sénégal, mardi

    SENEGAL-ECONOMIE / Un atelier sur les transferts d’argent au Sénégal, mardi

    Dakar, 24 avr (APS) – Le ministère des Finances et du Budget va organiser un atelier sur les transferts d’argent au Sénégal, mardi à 9 heures, à l’hôtel Radisson Blu, à Dakar, annonce un communiqué de son service de communication.

    ‘’L’objectif de cet atelier est de soutenir l’écosystème sénégalais, afin d’accroître la portée des transferts de fonds numériques au Sénégal et d’améliorer la résilience financière des migrants et de leur famille’’, explique le ministère.

    ESF/ASG