Auteur/autrice : Souleymane Faye

  • SENEGEL-ECONOMIE-TIC / Un atelier sur la revue conjointe 2023 du ministère de l’Economie numérique, lundi  

    SENEGEL-ECONOMIE-TIC / Un atelier sur la revue conjointe 2023 du ministère de l’Economie numérique, lundi  

    Dakar, 23 avr (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique annonce la tenue, lundi à 9 heures, à l’hôtel Terrou Bi, à Dakar, d’un ‘’atelier de validation politique’’ du rapport de sa revue annuelle conjointe 2023.

    ‘’L’objectif de cet atelier est de valider la revue sectorielle du [ministère] en présence de l’ensemble des acteurs impliqués dans l’atteinte des objectifs sectoriels’’, explique ce département ministériel dans un communiqué.

    Des organisations de la société civile, des représentants du secteur privé et de plusieurs ministères, ainsi que des partenaires techniques et financiers y prendront part, selon le texte.

    ESF/OID

  • SÉNÉGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Macky Sall réitère sa volonté de faire amnistier les faits à l’origine de l’inéligibilité de Khalifa Sall et Karim Wade    

    SÉNÉGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Macky Sall réitère sa volonté de faire amnistier les faits à l’origine de l’inéligibilité de Khalifa Sall et Karim Wade    

    Dakar, 22 avr (APS) – Le président de la République a confirmé samedi la volonté du gouvernement de faire amnistier les faits pour lesquels plusieurs opposants, notamment Khalifa Sall et Karim Wade, ont été privés de leurs droits de voter et d’être éligibles.

    ‘’Il y va de leur intérêt de venir discuter avec la majorité. On ne devrait pas discuter seulement de questions d’éligibilité’’, a dit Macky Sall en parlant de sa main tendue à l’opposition et du projet de loi d’amnistie de faits concernant certains leaders politiques.

    S’exprimant en wolof comme invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, il a nommément cité Khalifa Sall et Karim Wade comme de potentiels bénéficiaires, avec ‘’d’autres’’, de ce projet de loi d’amnistie visant à leur restituer leurs droits de vote et d’être éligibles.

    Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et l’ancien ministre Karim Wade ont été respectivement condamnés à cinq et six ans de prison pour des faits d’escroquerie portant sur les deniers publics et d’enrichissement illicite.

    Pour cette raison, le Conseil constitutionnel avait invalidé les candidatures à l’élection présidentielle de 2019 de ces deux opposants.

    Selon Macky Sall toujours, aucune médiation n’est en cours pour apaiser les relations tendues qui existent entre lui et une partie de l’opposition, la coalition Yewwi Askan Wi notamment, dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall.

    ‘’Je ne suis au courant d’aucune médiation. J’ai lancé un appel au dialogue mais je ne suis au courant d’aucune médiation’’, a-t-il dit.

    Le président de la République a déclaré aussi n’avoir jamais conclu avec Idrissa Seck une alliance pour l’élection présidentielle de février 2024.

    Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a annoncé ce samedi qu’il va remettre, lundi, à Macky Sall, sa lettre de démission de la présidence de ladite institution.

    Au cours de cette semaine, des membres du bureau du CESE ont bloqué son fonctionnement pour faire payer à Idrissa Seck le fait de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 sans prévenir ses alliés de Benno Bokk Yaakaar et d’avoir dit que Macky Sall n’a pas le droit d’entrer en lice.

    Le chef de l’Etat a confirmé à la RFM la rupture de leur alliance scellée en 2020.

    Il a salué l’engagement de son épouse aux côtés des personnes malades, auxquelles elle vient en aide avec la fondation Servir le Sénégal.

    Marième Faye Sall n’exerce toutefois aucune fonction officielle à ses côtés, a-t-il précisé. ‘’La Première Dame faisait partie de l’organigramme de la présidence de la République. C’est moi qui ai mis fin à cela’’, a-t-il dit.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal’’

    Dakar, 22 avr (APS) – Le président de la République a démenti samedi l’existence au Sénégal de personnes détenues pour des raisons politiques.

    ‘’Il n’existe pas de détenus politiques au Sénégal. Si je ne tolérais pas tout ce qu’on dit du président de la République, ce serait difficile’’, a déclaré Macky Sall.

    Le chef de l’Etat, qui s’exprimait en wolof, était l’invité de l’émission ‘’Yoon Wi’’ de la radio privée RFM, qui fait partie du groupe médiatique de l’artiste musicien et homme d’affaires Youssou Ndour, également ministre-conseiller à la présidence de la République.

    ‘’La notion de ‘détenu politique’ est impropre’’, a-t-il ajouté.

    Plusieurs militants de l’opposition ont été arrêtés lors de récentes manifestations survenues en marge du procès en diffamation du leader de l’opposition, Ousmane Sonko.

    Le maire de Ziguinchor (sud) a été reconnu coupable et condamné à deux mois de prison avec sursis et au paiement de dommages et intérêts à la partie civile, le ministre Mame Mbaye Niang, le 30 mars. Le procès en appel de la même affaire judiciaire a démarré lundi dernier, après que la partie civile et le ministère public ont interjeté appel.

    Plus de 300 militants de Pastef-Les patriotes ont été arrêtés lors des manifestations qui ont eu lieu en marge du procès, a déclaré le leader de ladite formation politique, Ousmane Sonko.

    ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a insisté Macky Sall.

    ‘’Tout Etat a la capacité de défendre ses lois. C’est valable pour l’Etat du Sénégal et les autres […] Je ne réprime pas’’, a-t-il soutenu en s’exprimant toujours en wolof.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Idrissa Seck démissionne de la présidence du CESE

    SENEGAL-POLITIQUE / Idrissa Seck démissionne de la présidence du CESE

    Thiès, 22 avr (APS) – Idrissa Seck a annoncé, samedi, à Thiès (ouest), qu’il remettra au chef de l’Etat, lundi prochain, sa lettre de démission de la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    L’ancien Premier ministre a déclaré vouloir laisser le soin aux deux responsables de son parti, membres du gouvernement, d’y rester ou d’en démissionner.

    M. Seck a également, au cours d’une conférence de presse, réaffirmé qu’il était candidat à la présidence de la République en février 2024.

    Il a annoncé que sa formation politique allait quitter la coalition présidentielle, Benno Bokk Yaakaar.

    Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants.

    Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE, une institution consultative.

    Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall d’y participer.

    ADI/ESF/OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’Aïd el-Fitr et la fronde au CESE

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’Aïd el-Fitr et la fronde au CESE

    Dakar, 21 avr (APS) – La célébration de l’Aïd el-Fitr dans la dispersion et la fronde survenue au Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    ‘’Deux fêtes de l’Aïd el-Fitr pour les musulmans’’, titre Sud Quotidien.

    La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire a appelé la communauté musulmane à célébrer la fin du mois du jeûne samedi 22 avril, ‘’le croissant lunaire n’[ayant] été aperçu dans aucune localité du pays’’, rapporte Sud Quotidien.

    ‘’La Coordination des musulmans du Sénégal appelle à prier vendredi 21 avril, la nouvelle lune ayant été aperçue dans plusieurs contrées du pays et à l’étranger’’, ajoute le même journal.

    ‘’Il y aura deux Korité étalées entre ce vendredi et demain. C’est la rupture !’’ écrit Le Quotidien en rappelant que les musulmans ont entamé le jeûne à l’unisson, le même jour.

    L’Observateur fait remarquer que ‘’l’unité notée au démarrage du mois béni de ramadan ne sera pas observée pour la fin du jeûne chez les musulmans’’.

    WalfQuotidien pose la question de savoir pourquoi Macky Sall ‘’hésite’’ à procéder au ‘’limogeage’’ d’Idrissa Seck, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

    M. Seck, un opposant devenu un allié du président de la République, a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que Macky Sall n’a pas le droit d’y participer.

    Des membres du bureau du CESE ont empêché la tenue d’une session de l’institution, mercredi, pour lui faire payer ce qu’ils considèrent comme une double faute : annoncer unilatéralement une candidature et déclarer Macky Sall non partant.

    ‘’Idrissa Seck jouit-il d’un privilège que les autres responsables de l’APR et de la coalition Benno n’ont pas ?’’ questionne WalfQuotidien, ajoutant que le président du CESE ‘’se permet certaines libertés comme le fait de dire que Macky Sall ne peut pas briguer un troisième mandat sans être inquiété’’.

    Sadio Mané ‘’tarde à répondre aux attentes’’

    Dans le quotidien Le Soleil, le maire Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle) de Sibassor (centre), Ousseynou Diop, déclare que  »les Sénégalais ont toujours réglé leurs problèmes politiques par les urnes’’.

    Il est dès lors inutile de les inciter à la violence politique, laisse entendre M. Diop.

    ‘’Chaque responsable politique doit cultiver la paix […] en respectant les institutions et en évitant d’encourager toute action pouvant entraîner la destruction de biens publics ou privés’’, a-t-il répondu à une question relative aux récentes violences politiques.

    En sport, le journal Stades est préoccupé par le sort de Sadio Mané en Bundesliga. ‘’Accueilli en héros en Allemagne l’été dernier, Sadio Mané tarde à répondre aux attentes. Celui qui était appelé à conduire la machine munichoise risque de tout perdre en fin de saison’’, écrit le journal, au sujet du champion d’Afrique.

    ‘’On n’ira pas en Argentine pour faire de la figuration’’, note Record en citant l’entraîneur de l’équipe nationale des moins de 20 ans (U20) du Sénégal, Malick Daf.

    Les U20 sénégalais vont prendre part à la Coupe du monde, dont le tirage au sort est prévu ce vendredi.

    ESF/OID

  • SENEGAL-CONSOMMATION-FETE / Aïd el-Fitr : les prix des légumes en hausse à Dakar

    SENEGAL-CONSOMMATION-FETE / Aïd el-Fitr : les prix des légumes en hausse à Dakar

    Dakar, 20 avr (APS) – Pour les préparatifs de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois du jeûne musulman, les marchés de Dakar accueillent des clients venus s’approvisionner en denrées alimentaires, mais les prix des légumes et condiments indispensables à l’assaisonnement des repas de fête ne cessent d’augmententer, a constaté l’APS.

    Le marché Tilène grouille de monde. Les clients font le tour des étals. Certains marchandent, d’autres ne font que regarder et passer.

    Mbaye est debout devant son étal de légumes. Des carottes, des choux et des patates y sont entassés. Le commerçant discute avec une cliente. ‘’Ils sont au rendez-vous, même si, évidemment, comme à la veille des fêtes, les prix ont augmenté’’, dit-il en se réjouissant de la visite de la nombreuse clientèle.

    ‘’Les prix de certains légumes peu consommés pour la fête de l’Aïd el-Fitr, le chou par exemple, sont restés les mêmes. Le prix de la carotte a légèrement augmenté. De 500 francs CFA, le prix du kilo est passé à 600’’, ajoute Mbaye.

    Aïssatou Ba est également une vendeuse de légumes. Autour d’elle, sur deux tables alignées, sont disposés de la salade, des poivrons, des bottes de persil et de thym. Sa fille, debout à côté d’elle, lave des salades dans une grande bassine noire et les égoutte avant de les placer dans une autre bassine de la même couleur. ‘’Je vends ici depuis plusieurs années mais pour cette fête de Korité (l’Aïd el-Fitr), j’avoue que les prix ont presque doublé. Le carton de tomates coûtait 15.000 francs CFA. Ce matin, je l’ai acheté à 30.000’’, raconte Aïssatou Ba.

    De 800 francs CFA, le prix du kilo de poivron vert est passé à 1.500, selon Mme Ba. ‘’Les poivrons rouges et verts, n’en parlons même pas. Leur prix est excessivement cher : 4.000 francs le kilo’’, dit-elle.

    La vendeuse de légumes s’inquiète de la hausse des prix des légumes et condiments. ‘’Nos fidèles clients risquent même d’être fâchés contre nous en pensant que nous sommes responsables de la hausse. C’est la faute de ceux qui nous vendent les marchandises en gros’’, se justifie-t-elle.

    Les prix de l’oignon et de la pomme de terre – deux denrées fortement consommées durant la fête de l’Aïd el-Fitr – ont faiblement augmenté. ‘’Le kilo de pomme de terre locale coûte 500 francs CFA, tandis que celle importée du Maroc est vendue à 600 le kilo’’, informe Fallou en attachant tranquillement un sachet transparent rempli d’ail.

    ‘’Le prix du kilo d’ail stagne à 1.500 francs CFA. L’oignon local est vendu à 500 francs le kilo’’, dit le commerçant.

    ‘’Il n’y a pas que l’Aïd el-Fitr’’

    Les prix sont légèrement différents de ceux en vigueur chez les grossistes du marché Tilène. ‘’Elle est importée du Maroc. Les clients la préfèrent à la pomme de terre locale, même si elle coûte plus cher’’, explique Abou Diop, debout devant une grande balance sur laquelle est posé un sac de pommes de terre.

    Il dit vendre la pomme de terre importée à 450 francs CFA le kilogramme. La pomme de terre locale revient à 400 francs le kilo.

    Selon Abou Diop, la clientèle tarde à se ruer massivement vers le marché.

    Le marché Gueule-Tapée, situé dans la banlieue de Dakar, est moins grouillant que celui de Tilène. Dieynaba est venue faire des emplettes pour l’Aïd el-Fitr. ‘’Le marché est calme en raison des travaux de rénovation qui y sont en cours’’, explique-t-elle, estimant que la cherté de certaines denrées alimentaires a découragé certains visiteurs.

    ‘’Tous les prix ont augmenté. C’est la règle à l’approche des fêtes […] Il y a particulièrement une crise sociale, car l’argent fait défaut dans beaucoup de ménages. C’est la raison pour laquelle les gens viennent toujours tardivement au marché’’, dit Dieynaba.

    Souadou Diatta, une vendeuse de fruits de mer, vêtue d’un boubou bleu et blanc, constate, elle aussi, que ‘’tout est cher’’. ‘’Nous ne pouvons pas jeûner tout un mois, n’avoir que ce seul jour pour faire la fête et ne pas pouvoir le faire décemment.’’

    Mme Diatta déplore le fait que ‘’les grossistes du marché Gueule-Tapée, du quartier Castors et de Thiaroye (les principaux points de vente de légumes, dans la région de Dakar) augmentent les prix des légumes et des autres denrées alimentaires à la veille des fêtes’’.

    ‘’Il n’y a pas que l’Aïd el-Fitr […] Après la fête, la vie continue. Nous aurons encore besoin d’acheter à manger’’, philosophe-t-elle. Elle laisse entendre, s’agissant de la bourse, qu’il faut penser aux jours à venir.

    MFD/ESF/ASB/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ‘’remous’’ de la majorité présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les ‘’remous’’ de la majorité présidentielle

    Dakar, 20 avr (APS) – La presse de ce jeudi commente les divergences survenues au sein de la majorité politique après la déclaration de candidature d’Idrissa Seck à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Huit des 12 membres du bureau du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont menacé mardi de ‘’bloquer’’ le fonctionnement de ladite institution pour faire payer à son président sa déclaration de candidature et le fait d’avoir dit que Macky Sall n’a pas le droit de se présenter au prochain scrutin présidentiel.

    Ils ont exécuté la menace, selon les quotidiens. ‘’Pour la première fois, le CESE n’a pas tenu une session, faute de quorum. Des conseillers membres de l’APR ont boycotté [une session] pour protester contre le maintien d’Idrissa Seck à la tête de l’institution’’, rapporte Kritik’.

    Idrissa Seck a dénoncé le ‘’comportement antirépublicain’’ des frondeurs du CESE, selon Vox Populi.

    Il a transmis au président de la République ‘’un compte rendu détaillé de ces faits’’, le blocage d’une session du Conseil économique, social et environnemental, pour que Macky Sall décide de la ‘’suite à donner’’ à la fronde des huit membres du CESE, lit-on dans Vox Populi.

    ‘’Je ne crois pas à une candidature de défiance d’Idrissa Seck envers notre coalition […] Si tel était le cas, ce serait suicidaire et infructueux, donc voué à l’échec’’, rapporte L’info en citant Oumar Sarr, l’un des alliés de Macky Sall et ancien militant de Rewmi, le parti politique d’Idrissa Seck.

    ‘’Cet acte grave de rébellion […] porte atteinte à notre institution, ainsi qu’à la République’’, note Le Témoin Quotidien. Le journal cite un communiqué de la direction de la communication du Conseil économique, social et environnemental.

    Avec cette crise, ‘’les institutions de la République [sont] à l’épreuve des combats politiques’’, fait remarquer L’Observateur.

    Le spécialiste du management public Pathé Ndiaye, ancien directeur du Bureau Organisation et Méthodes, interrogé par le même journal, considère la crise entre Idrissa Seck et les frondeurs du CESE comme ‘’la conséquence de la politisation de l’administration et des institutions de la République’’.

    ‘’Rien ne va plus au CESE !’’

    M. Ndiaye est d’avis, par ailleurs, que ‘’s’il (le président de la République) n’est pas à l’origine de la fronde des membres de l’APR du CESE, son silence vaut approbation de l’initiative de ses camarades de parti’’.

    ‘’Rien ne va plus au CESE !’’ observe EnQuête, Le Soleil annonçant, comme d’autres journaux, que le chef de l’Etat a été saisi d’une lettre d’Idrissa Seck en raison des ‘’remous au sein de la majorité’’.

    A force d’observer Idrissa Seck, WalfQuotidien en arrive au constat qu’‘’il enchaîne les erreurs de communication qui risquent de l’enterrer définitivement cette fois-ci’’.

    Sud Quotidien pense qu’‘’une brouille [du président du CESE] avec le président Macky Sall peut avoir des répercussions négatives pour l’un ou l’autre camp’’.

    Les ‘’remous’’ dont parle Le Soleil seraient les signes précurseurs de l’‘’implosion’’ de Benno Bokk Yaakaar, que prédisent des observateurs interrogés par Le Témoin Quotidien.

    ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Idrissa Seck tient la vedette dans la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Idrissa Seck tient la vedette dans la presse quotidienne

    Dakar, 19 avr (APS) – ‘’Idrissa Seck perdu par ses calculs’’, ‘’Idy (le surnom du concerné) dans le tourbillon’’, ‘’Idrissa Seck entre plusieurs feux’’, ‘’Idy au centre du jeu’’, ‘’Idy presque sursitaire’’, ‘’BBY recadre Idy’’. Les divergences entre la majorité présidentielle et le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) préoccupent les quotidiens.

    Après avoir fait élire Macky Sall au second tour de l’élection présidentielle de 2012, Idrissa Seck est devenu l’un de ses principaux opposants.

    Les deux hommes politiques ont scellé des retrouvailles en 2020, Macky Sall le nommant président du CESE.

    Mais les divergences semblent surgir de nouveau depuis que M. Seck a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et a soutenu que la Constitution n’autorise pas Macky Sall d’y participer.

    ‘’Très en colère contre le président du [CESE], les leaders de BBY (la coalition de partis politiques de la majorité présidentielle) disent s’étonner de l’attitude d’Idrissa Seck’’, note L’As sur la base d’une déclaration dans laquelle ils dénoncent la candidature unilatérale de l’ancien Premier ministre à la prochaine élection présidentielle.

    ‘’Certains (parmi les leaders de BBY) sont mêmes décidés à le faire éjecter du fauteuil qu’il occupe au CESE […] Mais tout cela ne trompe personne’’, commente Le Quotidien.

    ‘’Le ton monte au CESE, où on exige la démission ou l’éviction du président en exercice’’, constate Sud Quotidien.

    EnQuête fait remarquer que ‘’resté discret, presque effacé de la scène politique depuis son ralliement au camp présidentiel’’, Idrissa Seck ‘’est revenu au cœur du débat politique depuis plusieurs jours’’.

    Le même journal lui prête l’intention d’entretenir la ‘’proximité’’ avec le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, dans le but de ‘’s’imposer comme une sorte de troisième voie dans l’espace politique sénégalais’’.

    Le Témoin Quotidien n’a pas l’air dupe de la querelle entre Idrissa Seck et les autres leaders de BBY. ‘’Il y a un ‘deal’ entre le président du CESE et le président de la République. Pour faire quoi ? On ne devrait pas tarder à le savoir ! Mais retenez bien que […] ces deux-là s’entendent comme larrons en foire’’, soutient-il.

    C’est au milieu de la tempête survenue entre Idrissa Seck et la coalition présidentielle que huit des 12 membres du bureau du CESE dénoncent l’‘’absentéisme’’ et l’‘’oisiveté’’ du président de ladite institution, rapporte L’info.

    ‘’D’énormes difficultés’’

    Le journal Tribune jure qu’‘’à force de faire des calculs, le président de Rewmi (le parti politique d’Idrissa Seck), qui a rejoint Macky Sall, est en train de tout perdre […] et aura d’énormes difficultés pour gagner une élection présidentielle’’.

    ‘’Dépôt d’un préavis de grève aujourd’hui, port de brassards rouges les 19 et 20 avril. Journées de présence passive le 28 avril et le 2 mai. Grève totale de soixante-douze heures, les 22, 23 et 24 mai, ensuite les 14, 15 et 16 juin’’, écrit Vox Populi. Il s’agit du ‘’plan’’ élaboré par le Syndicat des agents des impôts et domaines pour obtenir la libération de leur collègue Bassirou Diomage Faye, également secrétaire général de Pastef-Les patriotes (opposition).

    Arrêté la semaine dernière, M. Faye a été placé sous mandat de dépôt pour les délits présumés d’outrage à magistrat, diffamation et actes de nature à compromettre la paix publique.

    ‘’Ces agents des impôts et domaines […] exigent la libération immédiate et sans condition de leur collègue Bassirou Diomaye Faye’’, note WalfQuotidien.

    ‘’Son éligibilité est toujours en question’’, écrit Le Soleil, concernant l’ancien ministre Karim Wade, qui se serait inscrit sur les listes électorales auprès d’une commission administrative ouverte en Turquie par le ministère sénégalais de l’Intérieur.

    Condamné à six ans de prison et au paiement d’une forte amende en 2015 pour des faits de détournement de deniers publics, M. Wade est privé de ses droits politiques, ce qui l’empêche de voter et d’être éligible.

    ‘’Des spécialistes interrogés estiment que cette inscription n’est pas automatique’’, affirme le même journal.

    Seule une modification du Code électoral ou le vote d’une loi d’amnistie des faits pour lesquels il a été condamné peuvent permettre à Karim Wade de retrouver ses droits politiques, ont dit des spécialistes aux journaux Le Soleil et Source A.

    Des militants du PDS (opposition) ont exprimé la volonté de le désigner candidat de leur parti à l’élection présidentielle.

    Certaines collectivités locales tardent à appliquer la loi autorisant la hausse des salaires des employés de la fonction publique locale, ‘’au motif qu’elles n’ont pas assez de moyens’’ pour cela, lit-on dans L’Observateur.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé effectue à Paris une ‘’mission de promotion’’ du forum ‘’Invest In Sénégal’’

    SENEGAL-ECONOMIE / Abdoulaye Baldé effectue à Paris une ‘’mission de promotion’’ du forum ‘’Invest In Sénégal’’

    Dakar, 18 avr (APS) – Le directeur général de l’APIX, l’agence chargée des investissements et des grands travaux de l’Etat du Sénégal, Abdoulaye Baldé, effectue à Paris une ‘’mission de promotion’’ du forum ‘’Invest In Sénégal’’ prévu en juillet prochain, a appris l’APS mardi de ses collaborateurs.

    M. Baldé a donné des interviews à plusieurs médias, dont Africa 24, Euronews et Africa N° 1, sur ce forum international prévu les 6, 7 et 8 juillet au Centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio, près de Dakar, selon une note d’information reçue de l’APIX.

    Au cours de son séjour en France, il a lancé ‘’un appel à participations’’ en direction des chefs d’entreprise et des ‘’délégations internationales’’.

    A Paris, M. Baldé ‘’s’est entretenu avec des investisseurs italiens spécialisés dans la construction de logements sociaux et l’énergie solaire, qui sont intéressés par le Sénégal et le forum ‘Invest In Sénégal’‘’.

    Il a eu ‘’une séance de travail avec un consortium d’investisseurs belges et sénégalais’’, ajoute le document reçu de ses collaborateurs.

    ESF/OID

  • SENEGAL-AVICULTURE-FETE / Aïd el-Fitr : sa volaille décimée, Sangalkam craint la rareté du poulet

    SENEGAL-AVICULTURE-FETE / Aïd el-Fitr : sa volaille décimée, Sangalkam craint la rareté du poulet

    Dakar, 18 avr (APS) – Le poulet, fortement consommé lors de la célébration de l’Aïd el-Fitr ou Korité, est une denrée rare dans les poulaillers de la zone de Sangalkam (ouest), où une grande partie de la volaille a été décimée par la grippe aviaire et le virus de la maladie de Newcastle, a constaté l’APS.

    Cheikh Bâ, un éleveur âgé d’une trentaine d’années, est tout nostalgique des années fastes de ses activités avicoles. Des 900 poussins qu’il a acquis récemment, environ 200 seulement ont atteint l’âge de la maturité, les autres étant décimés par le virus de Newcastle. ‘’C’est de grosses pertes que nous subissons à cause du virus’’, dit le jeune aviculteur, tout inquiet.

    Selon les éleveurs de volaille locaux, le virus de Newcastle sévit à Sangalkam et les localités voisines, l’une des plus importantes zones d’aviculture du pays.

    La maladie a fait son apparition dans le poulailler de Cheikh Bâ lorsque les poussins ont eu vingt-cinq jours d’existence. ‘’J’ai perdu environ 1 million de francs CFA dépensés pour l’alimentation de la volaille et l’achat de poussins’’, s’inquiète M. Bâ.

    Ibrahima Touré partage la même inquiétude avec lui. Le virus de la maladie de Newcastle, très contagieux, a fait son apparition dans son poulailler situé près de la route reliant Niakoulrab à Ndiakhirate. ‘’Elle a ravagé près de 3.000 des 5.000 sujets que nous possédions. Il nous restait quelque 2.000 têtes, que nous étions obligés d’abattre pour réduire les risques de propagation de la maladie’’, raconte M. Touré.

    Selon lui, la grippe aviaire est apparue dans la zone, précédant la maladie de Newcastle. Aujourd’hui, l’éleveur de volaille estime avoir perdu plus de 5 millions de francs CFA. Cette estimation ne prend pas en compte les dépenses qu’il a faites pour les soins vétérinaires, dit-il.

    Désemparé, Ibrahima Touré se contente maintenant de ses poules pondeuses, qui ont été ‘’moins touchées’’ par la grippe aviaire et la maladie de Newcastle que les poussins. Les poules ont perdu plus de 50 % de leur capacité à pondre des œufs, se désole-t-il.

    Babacar Mbaye fait partie des aviculteurs victimes de l’épidémie de grippe aviaire et du virus de la maladie de Newcastle. ‘’Nous avons subi de grosses pertes’’, s’inquiète-t-il, rappelant avoir acquis des milliers de poussins.

    ‘’Nous avons presque tout perdu’’, regrette le jeune éleveur de volaille. Il affirme avoir dépensé près de 7 millions de francs CFA pour l’acquisition des poussins et de leur alimentation.

    Il ne fait aucun doute que le poulet, une denrée de prédilection pour la célébration de l’Aïd el-Fitr, fera l’objet d’une pénurie à cause des nombreuses têtes de volaille décimées dans la zone de Sangalkam, selon les éleveurs locaux.

    ‘’Il n’y aura pas de poulet à Niakoulrab’’, soutient Ibrahima Touré, tout conscient de l’ampleur des dégâts dans les poulaillers de la zone.

    ‘’Nous ne savons pas quoi faire pour atténuer les pertes’’

    Selon Cheikh Bâ, la pénurie est d’autant plus probable que les poussins ayant survécu à l’épidémie n’ont pas atteint la taille et le poids requis pour être consommés lors de l’Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du ramadan.

    A Niakoulrab, Amy Diop, une femme de ménage, regrette les pertes subies par les aviculteurs. ‘’Les consommateurs vont beaucoup ressentir ces pertes’’, s’inquiète-t-elle.

    Certains consommateurs craignent une hausse des prix du poulet. ‘’Il faut s’attendre à une hausse des prix parce que nous avons trop perdu. Nous ne savons pas quoi faire pour atténuer les pertes’’, dit Babacar Mbaye, l’un des nombreux éleveurs contrariés par la disparition massive de la volaille.

    Selon Cheikh Bâ, le poulet pesant entre 1,5 et 2 kilos est vendu à 2.500 francs CFA chez les aviculteurs et à 3.000 ou 3.500 une fois déplumé, en dehors des poulaillers.

    Les aviculteurs craignent aussi la perte d’emplois dans cette importante zone d’aviculture. C’est le cas de Babacar Mbaye, qui emploie six personnes pour l’entretien de son poulailler et trois autres chargées de vendre la production.

    Ibrahima Touré cherche à sauver une économie pour laquelle il collabore avec trois personnes à rémunérer.

    ‘’Nous avons saisi la Sedima (une entreprise avicole) mais elle n’a pas encore réagi’’, dit M. Touré en parlant de son fournisseur de poussins et d’aliment de volaille.

    Une autre société fournissant des poussins à Babacar Mbaye a rejeté toute responsabilité lorsque l’éleveur l’a contactée après la mort de la volaille.

    CS/ESF/OID/AKS