Auteur/autrice : Cheikh Gawane Diop

  • SENEGAL-EDUCATION-CIVISME / Saint-Louis: une cérémonie de levée des couleurs au lycée André Peytavin pour lancer officiellement la rentrée des classes

    SENEGAL-EDUCATION-CIVISME / Saint-Louis: une cérémonie de levée des couleurs au lycée André Peytavin pour lancer officiellement la rentrée des classes

    Saint-Louis, 7 oct (APS) – Une cérémonie de levée des couleurs s’est déroulée, lundi, au lycée technique André Peytavin (LTAP) de Saint-Louis (nord), pour marquer officiellement la rentrée scolaire 2024/2025, a constaté un reporter de l’APS.

     »Pour la rentrée scolaire 2024/2025, nous avons voulu procéder à un lancement officiel à travers une cérémonie de levée des couleurs sous la direction du Commandement de la zone militaire Nº2 au lycée technique André Peytavin (LTAP) de Saint-Louis », a déclaré Al Hassan Sall, gouverneur de la région de Saint-Louis.

     »Nous avons choisi ce lycée, a t-il expliqué, parce qu’au baccalauréat technique, il nous a valu d’excellents résultats. Des résultats appréciables et que nous avons voulus magnifier à travers ce choix ».

    À cette occasion, M. Sall a également rappelé l’importance du drapeau national qui symbolise, entre autres, l’unité nationale mais également le civisme.

    Cette levée des couleurs, selon le gouverneur,  »est plus que symbolique ».  »Le drapeau national symbolise l’unité nationale, symbolise le civisme, symbolise la citoyenneté. L’Armée nationale également c’est l’armée de la nation », a-t-il notamment fait savoir.

    Il a également salué les autorités administratives, territoriales, académiques, militaires et paramilitaires, les parents d’élèves à travers leur association, les professeurs, les enseignants mais également les élèves de la région de Saint-Louis.

    L’Inspecteur d’académie (IA) de Saint-Louis, Mafall Der a, pour sa part, magnifié le démarrage de l’année scolaire 2024/2025 d’une manière solennelle, citoyenne et  surtout dans l’unité.

    M. Der  est également revenu sur les dispositions prises, lesquelles visent à avoir une année scolaire apaisée mais aussi efficace en termes de performances à Saint-Louis et plus globalement dans le tout le Sénégal.

    Le préfet du département de Saint-Louis, Abou Sow, entre autres, personnalités ont pris part à cette cérémonie de levée des couleurs.

    Cette cérémonie de levée des couleurs le jour de la  rentrée des classes a été précédée [samedi 5 octobre] par une journée de mobilisation citoyenne pour nettoyer les établissements scolaires.

    CGD/SKS/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-PROFIL / Ablaye Cissoko et la kora, l’histoire d’une passion

    SENEGAL-MUSIQUE-PROFIL / Ablaye Cissoko et la kora, l’histoire d’une passion

    Par Cheikh Gawane Diop

    Saint-Louis, 2 oct (APS) – L’auteur-compositeur et musicien sénégalais, Ablaye Cissoko est devenu au fil des ans un virtuose de la kora (harpe-luth mandingue), un héritage qu’il a su vulgariser à travers le monde grâce à ses nombreuses collaborations.

    Installé à Saint-Louis depuis 1985, à l’adolescence, Kimitang Mohamadou Cissoko de son vrai nom se distingue par ses sublimes notes de kora. L’ancien pensionnaire du Conservatoire de musique de Dakar est aujourd’hui  »fier’’ de raconter comment est née sa passion pour cet instrument millénaire africain.

    ‘’Vous savez, on naît griot, mais on ne le devient pas, parce que la passion et le griotisme sont deux choses différentes. Il y a des griots qui n’ont pas envie d’exercer du tout leur rôle de transmission. Ils ne veulent même pas qu’on les appelle griots’’, explique-t-il pour montrer sa fierté pour ses origines.

    Descendant d’une famille de griots, les Cissoko du mandingue, et fils d’un gendarme, Ablaye Cissoko passe des heures avec la kora, depuis qu’il a appris à jouer de cet instrument auprès de son père, dès l’âge de 8 ans.

     »Je me suis intéressé très tôt à la kora. Je passais mes heures autour de cet instrument. Mais il n’était pas dit que cela allait être ma profession. Mon papa était un gendarme et un joueur de kora’’, se remémore Ablaye, soulignant que son père était aussi un chef d’orchestre de la gendarmerie nationale.

    La kora, son premier confident 

    Ablaye Cissoko a noué avec la kora un long compagnonnage au point que cet instrument de musique à cordes en est devenu son  »premier confident’’.

     »La kora a toujours été mon premier confident, mon premier ami, mon premier conseiller. Si j’ai mal ou je suis content, je me repose toujours sur la kora. Elle m’inspire et me libère de mes tourments. Je suis un passionné, au vrai sens du mot’’, s’enthousiasme le koriste sénégalais dont la musique est une jonction entre des sonorités africaines et le jazz.

    Derrière cet amour incommensurable pour cet instrument de musique, se cache pourtant un homme passionné du ballon rond.

    ‘’Je pratiquais et j’aimais le football. Il y a une année où j’avais même une place pour une sélection dans l’équipe de football de l’Association sportive des forces armées (ASFA), mais mon papa ne voulait pas’’, révèle-t-il.

    Une passion devenue un métier

    Natif de Kolda, ville située dans la partie sud du Sénégal, Ablaye Cissoko  s’estime heureux que sa passion soit aujourd’hui devenue son métier. Une vie professionnelle pleine d’épanouissement qui lui a permis de faire le tour du monde dpuis son Saint-Louis natal : Oslo, en Norvège, New-York, aux Etats Unis, Paris, en France, etc.

    ‘’Si tu as la chance que ta passion devienne ton métier, tu gagnes ta vie et c’est une grande bénédiction. Si je devais choisir un métier, je dirais peut-être que j’aimerais bien être instituteur, mais il faut accepter son destin’’, dit ce virtuose de la kora.

    Marié à une Saint-Louisienne, le koriste garde toujours dans un coin de la tête les conseils de son tuteur qui lui ont permis de faire carrière dans la musique.

    ‘’Il m’a dit un jour une chose : avoir le don ne suffit pas, être un griot ne suffit pas, avoir toutes les koras du monde ne suffit pas tant que tu ne travailles pas et c’est un travail personnel. Et dans ce travail personnel, il faut que tu sois très ouvert pour pouvoir évoluer’’, se souvient Ablaye Cissoko qui garde ses mots comme un livre de chevet.

    Depuis presque deux décennies et suivant les conseils de son père, l’artiste a gagné en expériences et est devenu un maître incontesté dans son art.

    ‘’Depuis pratiquement une vingtaine d’années, les choses évoluent. On a eu beaucoup de collaborations à Saint-Louis qui m’a tout donné, notamment, la scène de Saint-Louis Jazz. La kora m’a permis de rencontrer beaucoup d’artistes et j’ai beaucoup gagné en expérience’’, assure le koriste très à l’aise dans une belle tunique africaine.

    Le festival de jazz de Saint-Louis, depuis sa création en 1993, a accueilli de nombreux musiciens et artistes du monde notamment les Camerounais Manu Dibango et Richard Bona, les Américains Lucky Peterson, Randy Weston, Marcus Miller, etc., les Sénégalais Youssou Ndour, Baba Maal, Cheikh Lo, Hervé Samb, les Maliens Ali Farka Touré, Cheikh Tidiane Seck, etc.

    ‘’Kordaba’’, une école d’initiation à la kora

    Maître de la kora en Afrique de l’Ouest depuis bien des années, Ablaye Cissoko a mis en place une école d’initiation et d’apprentissage à la kora. Une école nichée au cœur du quartier Ndioloffène de Saint-Louis.

    ‘’L’idée derrière cette école +Kordaba+, est que j’ai voulu que la kora puisse être accessible aux garçons et filles comme la guitare. Une école de la kora où vraiment on n’est pas dans la transmission mais on n’est dans l’initiation, surtout l’apprentissage et l’enseignement de la kora’’, indique-t-il.

    Selon lui, le Sénégal regorge de beaucoup de talents, des gens extraordinairement doués, mais qui ont besoin d’un contexte ou d’un endroit pour pouvoir faire éclore de leur talent.

    Promoteur du festival ‘’Au tour des cordes’’, dont la quatrième édition est prévue du 31 octobre au 2 novembre prochain, Ablaye Cissoko, en bon koriste, peut se targuer aujourd’hui d’une consécration internationale d’où le succès de sa collaboration en 2009 avec le trompettiste allemand établi à New York, Volker Goetze avec l’album ‘’Sira’’.

    Les deux artistes se revoient en 2012 et produisent ‘’Amanké Dionti’’ vendu à près de 10 000 exemplaires en France et en 2014 pour un troisième opus ‘’Djaliya’’.

    Ablaye Cissoko dont la philosophie de la musique est d’’’apaiser le cœur des hommes’’ a collaboré en 2011 avec le multi-instrumentiste marocain Majid Bekkas.

    CGD/FKS/ASB/ABB

  • SÉNÉGAL-JEUNESSE / Forum YouthConnekt : la première édition ouverte à Saint-Louis

    SÉNÉGAL-JEUNESSE / Forum YouthConnekt : la première édition ouverte à Saint-Louis

    Saint-Louis, 23 sept (APS) – Quelque 500 jeunes des régions de Matam, Louga et Saint-Louis participent à la première édition du Forum régional YouthConnekt Sénégal (FRYCS), qui a démarré à l’université Gaston Berger (UGB), à Saint-Louis.

    Cette rencontre, portant sur le thème  »Responsabiliser la jeunesse sénégalaise pour leur propre développement », vise à dynamiser la jeunesse sénégalaise et à favoriser son implication active dans le développement régional et national.

    Il vise aussi à connecter, inspirer et engager les jeunes des régions nord du Sénégal, en renforçant leur rôle dans la construction de leur avenir et la contribution au développement de leurs communautés.

    Venu présider la cérémonie d’ouverture de cet événement, le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Moussa Diagne, a magnifié la tenue de cette rencontre qui prend fin le 26 septembre.

    Selon lui, les participants à ce forum, issus de « régions stratégiques » du Sénégal, jouent un rôle important dans le développement du pays.

    M. Diagne a également assuré qu’un dispositif organisationnel sera mis en place pour « une véritable réforme » dans les instances de jeunes.

    Le directeur général du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS), Babacar Diop, s’est réjoui de la tenue de ce forum à l’université Gaston Berger.

     »Ce forum est une opportunité pour nous tous de célébrer la jeunesse et promouvoir le leadership. Nous sommes particulièrement fiers de ce rendez-vous réunissant 500 jeunes venus des régions de Matam, Louga et Saint-Louis. Le CROUS se réjouit d’être au cœur de l’organisation de cet événement », a-t-il déclaré.

    Le président du Conseil régional de la jeunesse de Saint-Louis, Fara Ndiaye, a plaidé pour que la jeunesse soit placée au cœur des instances de décision.

     »Les jeunes sont à l’écart des instances de prise de décision. La demande cruciale, c’est le renouvellement du Conseil national de la jeunesse du Sénégal, placer la jeunesse au cœur des instances de décision », a-t-il lancé, avant de plaider pour un Conseil national de la jeunesse du Sénégal (CNJS)  »renouvelé et renforcé ».

    M. Ndiaye a également invité les jeunes à participer activement aux différents échanges de ce forum de quatre jours.

    La représentante-résidente adjointe du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, Catherine Phuong, a relevé que la jeunesse occupe  »une place importante » dans le développement du Sénégal.

     »Nous sommes convaincus au niveau du PNUD que le Sénégal ne peut pas se développer sans ses jeunes. L’idée de Youth Connekt est de créer une nouvelle plateforme pour connecter les jeunes à toutes les opportunités qui sont ouvertes », a-t-elle assuré.

    L’édition 2024 du Forum régional YouthConnekt Sénégal vise, entre autres, à renforcer l’autonomie des jeunes, accroître la participation civique, mais également établir un dialogue constructif, selon une note de presse.

    Ce forum régional est organisé par le gouvernement du Sénégal, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Sénégal et le YouthConnekt Africa Hub.

    CGD/OID/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : la prise en charge sécuritaire des militantes des droits des femmes au centre d’une réunion

    SENEGAL-SOCIETE / Saint-Louis : la prise en charge sécuritaire des militantes des droits des femmes au centre d’une réunion

    Saint-Louis, 20 sept (APS) – Une réunion de concertation sur la prise en charge sécuritaire des militantes des droits des femmes s’est tenue, vendredi, à Saint-Louis (nord), à l’initiative de l’Association Indigo 2.

    L’objectif général de cette réunion est de faciliter un dialogue participatif entre les défenseures des droits des femmes, les experts en sécurité et les développeurs numériques pour identifier les besoins spécifiques en matière de sécurité et de protection.

     »Aujourd’hui, avec le concours de l’UAF, en collaboration avec l’association Indigo de Saint-Louis, on tient un atelier sur la prise en charge sécuritaire des militantes des droits des femmes »’, a déclaré Baye Ndaraw Diop, chargé de programme par ailleurs militant des droits des femmes.

    M. Diop s’entretenait avec les médias en marge de l’ouverture officielle de cette activité.

    L’éducateur spécialisé a également soulevé quelques problématiques auxquelles sont confrontées des militantes des droits des femmes pour faire correctement leur travail sur le terrain notamment le manque d’outils et la question de l’application effective des textes et lois.

    Président de l’Association Indigo 2, Pape Ibnou Sow, pour sa part, est revenu sur le projet Linguère, lequel consiste en la création d’une application mobile du même nom. Cette application sécurisée permettra, entre autres, aux militantes de signaler des situations de danger.

    Chargée de programmes à Indigo 2, Coumba Guèye a évoqué la pertinence de la mise en place de cette application mobile laquelle, selon elle, sera en parfaite collaboration avec la police et la gendarmerie.

    Un rapport d’évaluation des besoins détaillés, des recommandations concrètes pour le développement de l’application mobile, un plan d’actions pour la mise en place des mesures de sécurité sont, entre autres, les résultats attendus de cette activité.

    La présidente du mouvement féministe de l’association Indigo 2, Fatou Diallo, des femmes relais communautaires, entre autres, personnalités ont pris part à cette activité qui s’est déroulée au centre Mame Fatim Konté.

    CGD/OID/SKS

  • SENEGAL-HYDROLOGIE / La gestion du barrage de Diama s’est normalisée, selon un expert

    SENEGAL-HYDROLOGIE / La gestion du barrage de Diama s’est normalisée, selon un expert

    Saint-Louis, 20 sept (APS) – La gestion du barrage de Diama s’est normalisée avec un plan d’eau maximal ne dépassant pas la cote de gestion de 2,5 mètres IGN (référence altimétrique), a assuré Ibrahima Bâ, ingénieur en science des eaux et de la météo

    « La gestion du barrage de Diama actuellement, elle est normalisée. Donc, il y a la cote 1,5 et la cote 2,5 m. Le maximum du plan d’eau est à 2,5. On fait de telle sorte que le plan d’eau ne dépasse pas ça », a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Il explique que si l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) « est avisée qu’une crue est en route », elle procède à l’ouverture des vannes. Le but est que « le fleuve ne monte pas pour créer des inondations ».

    Ibrahima Bâ, par ailleurs responsable des études techniques à l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), est revenu également sur la montée des eaux du fleuve Sénégal notée récemment dans le département de Bakel et dans la région de Matam.

    « C’est vrai que cette semaine et la semaine d’avant, on parlait de la montée du fleuve Sénégal. Et récemment, on parle de la montée du fleuve Gambie. C’est quasiment deux phénomènes qui sont les mêmes et qui peuvent avoir les mêmes conséquences », a-t-il fait savoir.

    L’ingénieur en science des eaux et de la météo signale que la dynamique du fleuve Sénégal a changé depuis l’avènement des barrages.

    « Alors, au fleuve Sénégal, la dynamique a changé depuis l’avènement des barrages. Donc, il y a eu le barrage de Diama et celui de Manantali, qui ont été mis en service vers les années 1989 », a-t-il rappelé.

    Selon lui, avant l’avènement des barrages, les pics de crue « étaient très importants. Donc l’amplitude de la crue était très importante. La crue qui venait du Fouta-Djalon [Guinée], du Mali, arrivait à Saint-Louis avec une forte amplitude ».

    « Donc, c’est vrai que l’amplitude est différée, mais elle était assez importante quand même ». Cela « permettait d’inonder l’ensemble des zones de la vallée alluviale du fleuve Sénégal », a-t-il insisté.

    Cette situation entrainait « les inondations des terres, les inondations au niveau des localités riveraines du fleuve mais également des inondations au niveau de Saint-Louis », a-t-il rappelé.

    « On peut se rappeler en 2003 que c’est à cause de ces événements de crue-là qu’on avait été obligé d’ouvrir une brèche au niveau de Saint-Louis », a-t-il expliqué.

    Le barrage de Diama est situé sur le fleuve Sénégal, près du village de Maka-Diama, à 27 kilomètres en amont de la ville de Saint-Louis.

    CGD/ASG/BK

  • SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis : la 14e édition du festival  »Métissons » prévue les 29 et 30 novembre

    SENEGAL-MUSIQUE / Saint-Louis : la 14e édition du festival  »Métissons » prévue les 29 et 30 novembre

    Saint-Louis, 17 sept (APS) – La ville de Saint-Louis (nord) va accueillir les 29 et 30 novembre la quatorzième édition du festival  »Métissons », un événement culturel qui vise à créer une ambiance festive dans les principaux lieux de la vieille ville.

     »La 14e édition du festival Métissons aura lieu à Saint-Louis les 29 et 30 novembre 2024. Métissons va également promouvoir des concerts apéritifs et afters dans les principaux lieux de la ville afin de créer une ambiance festive pendant les 2 jours’’, lit-on dans une note transmise à l’APS.

    Cet évènement culturel, qui se déroule sur deux jours, a pour objectif de lancer la saison touristique, ajoute la même source.

    Selon les organisateurs, la scène de l’Institut français de Saint-Louis sera le principal lieu du festival avec des concerts, le vendredi et le samedi, afin de garder le côté populaire du festival et permettre l’accès au plus grand nombre de spectateurs.

    Le programme du festival prévoit, entre autres, un carnaval, avec la participation d’artistes musiciens, mais également un  »Takassanu Ndar’’, (parade à travers l’île, en milieu d’après-midi) en calèche pour montrer la culture saint-louisienne.

    Le promoteur culturel Ababacar Guèye est le promoteur du festival Métissons, lequel se tient annuellement dans la ville historique de Saint-Louis depuis sa création en 2010.

    Depuis cette année-là, le festival  »Métissons » de Saint-Louis est inscrit dans l’agenda culturel de la capitale du nord, du Sénégal et du monde, rappelle ce dernier.

    CGD/FKS/ABB/OID

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le DG de la SAED en tournée dans la région de Matam et dans le département de Bakel

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le DG de la SAED en tournée dans la région de Matam et dans le département de Bakel

    Saint-Louis, 16 sept (APS) – Le Directeur général de la Société d’Aménagement et d’exploitation du Delta du fleuve Sénégal (SAED), Alassane Bâ, effectue, à partir de mardi, une tournée dans la région de Matam et dans le département de Bakel, annonce un communiqué transmis à l’APS.

    Alassane Bâ restera trois jours dans la région de Matam avant de se rendre à Bakel où il passera deux jours, selon la même source.

    Au cours de cette tournée, ajoute le communiqué, M. Bâ visitera les périmètres irrigués villageois pour faire le suivi de la campagne d’hivernage et les aménagements et infrastructures hydroagricoles réalisés dans le cadre de la mise en œuvre des projets de développement comme APEFAM, PARIIS, PADAER, PAPRIZ, GGGI et PGIRE.

    Le communiqué renseigne que cette tournée s’inscrit aussi dans le cadre de ses prises de contact et des visites de courtoisie aux autorités administratives et locales.

    En outre, indique la même source, M. Bâ va rencontrer le personnel de la délégation SAED de Matam et les différents acteurs des filières agricoles de la zone.

    CGD/OID/SKS

  • SÉNÉGAL- SOCIÉTÉ- RELIGION-COMMEMORATION / Saint-Louis : un guide religieux invite l’État à mettre fin aux dérives sociétales

    SÉNÉGAL- SOCIÉTÉ- RELIGION-COMMEMORATION / Saint-Louis : un guide religieux invite l’État à mettre fin aux dérives sociétales

    Saint-Louis, 16 sept (APS) – L’imam ratib Serigne El Hadji Mouhammedou Cissé, Khalife de la famille de Serigne El Hadji Madior Cissé (1919-2007), a invité les autorités étatiques à mettre fin aux dérives notées dans la société.

     »L’État du Sénégal doit prendre ses responsabilités pour mettre fin aux dérives sociétales. Le TikTok du Sénégal est à un niveau zéro. L’État doit revoir aussi l’usage des réseaux sociaux surtout chez les jeunes », a-t-il déploré lors de la cérémonie officielle du Gamou.

    Le fils de Serigne El Hadji Madior Cissé a aussi insisté sur le phénomène du gaspillage lors des cérémonies familiales.

     »Même pour les mariages, il y a beaucoup de conflits de nos jours parce que le matérialisme a pris le dessus sur les bonnes valeurs qui doivent être le socle d’un mariage. Le gaspillage dans les cérémonies familiales a atteint un niveau élevé. C’est à bannir vraiment », a-t-il exhorté.

    Dans son message le religieux a évoqué, entre autres, le conflit israélo-palestinien, appelant ainsi à une solidarité du monde islamique avec les Palestiniens.

    Il a dans la foulée magnifié le geste du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour avoir pris part récemment à une manifestation de soutien au peuple palestinien.

    L’imam ratib de la mosquée Ihsaane sise au quartier Sud a aussi appelé les nouvelles autorités notamment le ministre de l’Éducation nationale à revoir le système éducatif en proposant l’introduction de l’éducation religieuse dans les programmes.

    Le religieux a profité de cette occasion pour revenir sur la vie et l’œuvre de son père, qui fut un grand érudit musulman avant de rappeler que la ville de Saint-Louis a joué un rôle important dans l’histoire du Sénégal.

    Prenant part à cette cérémonie officielle qui s’est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi, le gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall a livré un message de remerciement et sollicité des prières au nom du chef de l’État.

    Décrit comme un Mouqaddam (grand disciple) de Serigne Babacar Sy (RTA), Serigne El Hadji Madior Cissé était un érudit et chef religieux musulman appartenant à la confrérie tidjane du Sénégal.

    Le Maouloud, célébré dans la nuit du 15 au 16 septembre, est un événement religieux qui commémore l’anniversaire de la naissance du Prophète Mouhamed (PSL).

    CGD/SKS/OID

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Mpal : le Premier ministre a rendu visite au khalife de la famille d’El Hadji Mame Rawane Ngom

    SÉNÉGAL-RELIGION / Mpal : le Premier ministre a rendu visite au khalife de la famille d’El Hadji Mame Rawane Ngom

    Saint-Louis, 15 septembre (APS) – Le premier ministre Ousmane Sonko, a effectué, samedi, à Mpal, une visite de courtoisie auprès du Khalife de la famille d’El Hadji Mame Rawane Ngom, en prélude à la célébration du Maouloud, un événement religieux qui commémore l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

    À son arrivée, le premier ministre et sa délégation ont été accueillis par le gouverneur de la région de Saint-Louis, Al Hassan Sall et le porte-parole de la famille du Khalife.

    ´´Ma présence ici représente beaucoup de choses. Je peux dire que suis un fils voire petit-fils de cette famille. Je suis chez-moi’´, a-t-il souligné en évoquant également ’importance des enseignements d’El Hadji Mame Rawane Ngom.

    Le premier ministre n’a également d’indiquer qu’il est venu représenter le président de la République.

    À l’occasion de cette visite de courtoisie, M. Sonko a également eu un tête à tête avec le Khalife El Hadji Ousmane Ngom.

    La famille du grand érudit de l’islam, El Hadji Mame Rawane Ngom va célébrer le Maouloud à Mpal, une commune située dans l’arrondissement de Rao.

    Au Sénégal, la célébration du Maouloud est prévue dans la nuit du 15 au 16 septembre.

    CGD/AKS

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Saint-Louis : la ferveur pour clôturer le ´´Burd’´

    SÉNÉGAL-RELIGION / Saint-Louis : la ferveur pour clôturer le ´´Burd’´

    Saint-Louis, 14 sept (APS) – De nombreux fidèles musulmans de la confrérie tidiane ont participé dans la ferveur vendredi soir à Saint-Louis (nord) à la clôture du ‘’Burd’’, séances de prière et de lecture de textes sacrés précédent la célébration de la naissance du prophète Mohamed

    Située dans la partie nord de l’Île de Saint-Louis, la Zawiya +édifice religieux musulman+ dénommé El Hadji Malick Sy, une des principales figures de la confrérie tidaine, a été prise d’assaut peu après la prière de Maghreb [quatrième prière de la journée] par de nombreux fidèles venus assister à la clôture du ´´Burd’´, correspondant à la 10e nuit du mois lunaire Rabi Al Awal 1446H.

    Auparavant, certains fidèles avaient pris part à la traditionnelle ‘´Hadaratoul Jumah’´, un moment de récitation de formules d’éloge à Allah qui se déroule chaque vendredi entre la prière d’Asr [troisième prière de la journée] et celle du Maghreb.

    Pendant plus de trente minutes, cette clôture du ´´Burd’’ a été rythmée par des poèmes panégyriques à la gloire de celui qui est décrit comme étant la meilleure des créatures.

    Chapelets à la main, d’autres fidèles vivent ces moments par des invocations d’Allah et de son Prophète.

    Peu après la séance de clôture du ´´Burd’´, l’imam El Hadji Moustapha Sow a adressé un message à l’endroit des fidèles.

    ´´Nous remercions Allah de nous avoir accordé la santé pour pouvoir vivre ces dix premiers jours du mois de Mawlid marqués par le Burd’´, a-t-il déclaré.

    Il a par la suite formulé des prières pour un Sénégal de paix mais également à l’endroit des fidèles qui vont devoir partir à la cité religieuse de Tivaouane pour la célébration du Mawlid.

    Nichée dans la partie Sud de l’Île de Saint-Louis autrement appelée Sindoné, la mosquée Ihsaane a également clôturé sa traditionnelle ‘´Bourda’ˋ, en perspective de leur célébration de l’édition 2024 de Gamou-Mission Serigne Babacar Sy.

    Cette cérémonie de clôture a été présidée par l’imam ratib Serigne El Hadji Mouhammedou Abdoulaye Cissé, en présence également des fidèles.

    Dans sa causerie du chapitre 10 intitulé ´´Supplication’´ +prière instante faite avec soumission+, l’actuel Khalife de la famille de Serigne El Hadji Madior Cissé (1919-2007) a formulé des prières pour les fidèles mais aussi le Khalife général des tidjianes Serigne Babacar Sy Mansour pour qu’il puisse accomplir sa mission.

    Dans sa communication, le religieux est revenu sur le sens et la portée de ces dix jours de ´´Burd’´ marqués par des séances de proclamation des louanges à la gloire du Prophète Mohamed (PSL).

    La clôture du ´´Burd’´ a été également célébrée dans d’autres quartiers de la ville de Saint-Louis à l’image de Ndioloffène.

    À Saint-Louis, le gouverneur de la région Al Hassan Sall a assuré récemment que des dispositions étaient prises pour que l’ensemble des manifestations prévues dans le cadre du Maouloud se déroulent dans de bonnes conditions.

    Serigne El Hadji Madior Cissé, décrit comme un ´´mouqaddam’´ (grand disciple) de Serigne Ababacar Sy, est un érudit et chef religieux musulman appartenant à la confrérie tidjiane du Sénégal.

    Le Maouloud sera également célébré à Mpal, commune située dans l’arrondissement de Rao, par la famille du marabout El Hadji Mame Rawane Ngom.

    Au Sénégal, la célébration du Maouloud est prévue dans la nuit du 15 au 16 septembre.

    CGD/AKS/ADL