Auteur/autrice : IBRAHIMA DIEBAKHATE

Kédougou, 1er sept (APS) –  Le gouvernement du Sénégal va procéder à une évaluation et un audit du chantier du barrage électrique de Sambangalou, deuxième composante du volet énergie de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), a annoncé le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

« Sur instruction du président de la République, j’ai demandé que nos équipes qu’elles fassent l’évaluation et l’audit de tout le chantier, et vous avez vu vous-mêmes de vos propres yeux tout ce qui a été fait mais on a beaucoup de retard et [cela] doit être expliqué », a-t-il dit samedi lors d’une visite sur le site du barrage de Sambangalou, dans le département de Kédougou (sud-est).

Cheikh Tidiane Dièye, en compagnie de la gouverneure de Kédougou, Mariama Traoré, et de son homologue Malam Sambu, ministre des Ressources naturelles de la Guinée-Bissau, était venu s’enquérir l’état d’avancement des travaux du barrage de Sambangalou, d’une hauteur de 108,3 mètres et d’une longueur de 540 mètres,

Il a déploré le retard enregistré dans l’exécution des travaux et des contraintes auxquelles le projet a été confronté.

« La chose la plus importante aujourd’hui, c’est qu’on ne peut pas démarrer un chantier aussi important et le laisser en rade, à bout de chemin ou bien le finir n’importe quand », a déploré le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Cheikh Tidiane Dièye a proposé un planning d’exécution « actualisé et réaliste » du chantier, qui devrait dans le même temps permettre à certaines jeunes de la région de trouver un emploi et à d’autres de retrouver leur travail.

Il a rappelé qu’il est attendu de la construction de ce barrage doté d’un réservoir de 3, 8 milliards m3 une production annuelle d’énergie renouvelable de 394 gigawattheures. 

Il devrait également permettre d’irriguer potentiellement 90 000 ha, 50 000 ha en Gambie et 40 000 ha au Sénégal, tout en contribuant à l’approvisionnement en eau potable des localités environnantes du projet, selon le ministre de l’Hydraulique et l’Assainissement.

Il a évoqué également la question de la station de traitement de l’eau potable installée dans le cadre du projet, une infrastructure destinée à être ensuite cédée aux populations locales, notant que dans ce cadre, les ingénieurs du groupement adjudicataire dispenseront des formations au lycée technique industriel de Kédougou.

« Nous allons recevoir les entreprises à Dakar avec les Etats membres [de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal] pour discuter et comprendre les écouter aussi et voir quelles sont leurs préoccupations », avant de « les interpeller sur leurs responsabilités afin de trouver des solutions », a annoncé Cheikh Tidiane Dièye.

PID/BK

Kédougou, 27 août (APS) – Le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) a partagé mardi ses nouvelles orientations avec les acteurs territoriaux à Kédougou (sud-est) et les sociétés minières opérant dans cette région, en présence de son directeur général, Babo Amadou Ba.

Dans le cadre d’une tournée nationale qui l’a conduit dans cette région, M. Ba a participé à un comité régional de développement (CRD) présidé par la gouverneure de Kédougou, Mariama Traoré, en présence du premier vice-président du conseil départemental de Kédougou, Amadou Séga Keita.

Différents responsables des services techniques déconcentrés de l’État, des acteurs privés et représentants des entreprises minières et de la société civile étaient également présents à cette réunion visant à partager, avec l’ensemble des parties prenantes, les nouvelles orientations du 3FPT en matière de financement de la formation professionnelle et technique des jeunes et des femmes.

Babo Amadou est revenu, à cette occasion, sur les différentes approches mises en place par le Fonds de financement de la formation professionnelle en matière d’emploi, insistant sur l’approche territoriale renvoyant aux besoins locaux.

Cette première approche se veut conforme aux exigences de l’équité territoriale et de l’inclusion sociale, l’approche systémique étant axée sur les collaborations avec des structures de l’État et des privés, en vue d’une meilleure promotion de l’emploi.

Il a également évoqué l’approche macro-économique destinée à « impacter le développement et la croissance des jeunes et des femmes », soulignant que la direction a pris des mesures de contrôle pour la qualité des formations professionnelles techniques partout à travers le pays.

Selon M. Ba, toutes ces structures veulent accompagner le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique, notamment par le biais de la certification et de la labellisation des centres de formation, en perspective de l’ouverture très prochainement des guichets de financement du développement individuel.

La gouverneure de Kédougou s’est réjouie de la tournée engagée par le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique, insistant sur le besoin d’accompagnement des jeunes et des femmes de la région pour la promotion de l’emploi.

« La démarche participative, vraiment, nous nous réjouissons de cela parce que ça va permettre aux acteurs territoriaux de la région der Kédougou d’exprimer leurs attentes et leurs besoins », a-t-elle déclaré.

La région de Kédougou a connu « quelques frictions » ayant opposé les jeunes aux sociétés minières, relativement aux « problèmes de profil » et d’adéquation de la formation, par rapport aux offres d’emploi du secteur minier.

Le premier vice-président du conseil départemental de Kédougou, de son côté, a invité l’État du Sénégal à renforcer financièrement les collectivités territoriales pour une meilleure prise en charge du Fonds de financement de la formation professionnelle et technique.

« D’ailleurs, avec l’appui technique du pôle Sénégal Services, le conseil départemental a financé la formation de 120 jeunes dont 30 en plomberie, 30 en électricité-bâtiment et 30 en restauration », mais « il reste un grand nombre de jeunes qui demandent la formation professionnelle », a souligné Amadou Séga Keïta.

PID/BK/ASG

Kédougou, 16 août (APS) – Le maire de Khossanto, Mahamady Sissoko, a offert, vendredi, 20 tonnes de riz brisé et 250 cartons de litres d’huile d’un montant de près de 10 millions de francs CFA aux familles démunis de sa commune, pour assurer une nourriture suffisante en cette période de soudure, a constaté APS.

 »Le conseil municipal a décidé d’apporter son soutien à sa population en cette période de soudure dans le cadre d’un partenaire avec Endeavour Mining de Sabodala. C’est un montant de 10 millions FCFA que nous avons dégagé pour acheter du riz et de l’huile pour une réponse en cette période difficile’‘, a déclaré le maire de la commune de Khossanto.

Il s’exprimait lors de la cérémonie de remise des vivres aux familles démunies de la commune, en présence du chef du service départemental de l’action sociale de Saraya, Aliou Camara, et des chefs des villages bénéficiaires.

L’édile de Khossanto a salué son partenariat avec Sabodala, dont il a aussi loué l’engagement et la disponibilité à accompagner les collectivités territoriales du département de Saraya dans le cadre de la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE).

Le chef du service départemental de l’action sociale, Aliou Camara, a félicité le maire de Khossanto pour cette assistance à la population de sa commune en cette période très difficile, avant d’inviter les autres élus locaux à suivre son exemple.

PID/ASB/ASG