Auteur/autrice : IBRAHIMA DIEBAKHATE

  • SENEGAL-SANTE / Hôpital régional Kédougou : « plus de 100 » consultations en moyenne par mois au service de chirurgie pédiatrique

    SENEGAL-SANTE / Hôpital régional Kédougou : « plus de 100 » consultations en moyenne par mois au service de chirurgie pédiatrique

    Kédougou, 14 aout (APS) – Le service de la chirurgie pédiatrique du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou (sud-est) accueille en moyenne « plus de 100 » patients par mois, pour des consultations relevant de diverses pathologies, a-t-on appris de son responsable, le docteur Nankouma Konaté.

    Le docteur Konaté a indiqué, dans un entretien avec l’APS, qu’il s’agit surtout de pathologies nécessitant une prise en charge chirurgicale en urgence, comme des cas de pathologies traumatiques.

    « Il y a aussi quelques malades qu’on reçoit parfois sur avis du service d’urgence de l’hôpital », a-t-il dit, soulignant que les enfants de 0 à 15 ans, par exemple, sont les plus touchés par les pathologies hémorroïdaires.

    Il rappelle que les enfants, surtout les nouveau-nés, sont la catégorie de patients bénéficiant le plus des services de chirurgie pédiatrique.

    « Nous avons essentiellement les malformations chez les nouveau-nés, à savoir les pathologies de la paroi abdominale, comme les hernies ombilicales et les hydrocèles. Nous avons aussi les urgences chirurgicales qui sont très courantes pour tous les enfants traumatologiques », liées à « des fractures et des brulures par accident », a-t-il expliqué.

    Le chirurgien pédiatrique de l’hôpital Amath Dansokho souhaite avoir à disposition des techniciens « très qualifiés » pour l’aider dans ses tâches quotidiennes, en vue d’améliorer le programme opératoire et bien organiser les visites anesthésiques.

    « Ça sera beaucoup plus facile de prendre en charge les malades si on est accompagné, même de deux personnes, pour suivre les malades et vérifier les ordonnances, les pansements […] » au cours des différentes étapes de l’intervention chirurgicale, a-t-il dit.

    Le médecin cardiologue Serigne Mbacké Cissé note de son côté que son service accueille en moyenne « une cohorte de 60 patients » par mois pour des problèmes cardiaques.

    Le service cardiologie « a démarré un peu après l’ouverture [de l’hôpital régional Amath Dansokho], et depuis lors, nous avons démarré les consultations et les explorations en cardiologie, c’est-à-dire l’électro-cardiogramme, l’échographie (…) cardiaque et d’autres explorations », a confié Serigne Mbacké Cissé.

    Plus généralement, note le médecin cardiologue, de nombreux patients souffrant de problèmes cardiaques sont pris en charge au sein de ce service, alors qu’ils avaient été préalablement admis dans d’autres services.

    Les malades généralement admis aux urgences « viennent dans un état complexe », alors que leur mal est « assez avancé », parce qu’ils ne viennent se consulter à l’hôpital que tardivement, dit-il.

    Le cardiologue précise que ces malades souffrent la plupart du temps d’hypertension artérielle, de diabète et des complications qui vont avec.

    « Il y a aussi les maladies de l’enfant qu’on retrouve toujours, à savoir les valvulopathies, les rhumatismes et les douleurs thoraciques. Dans ces cas de figure, ces patients ont besoin d’une exploration pour éliminer une cause cardiaque », a-t-il souligné.

    Aussi le cardiologue invite-t-il les populations de Kédougou à privilégier le recours aux services sanitaires pour lutter contre l’hypertension artérielle qui, dit-il, occasionne « beaucoup de morts subites ».

    Le docteur Cissé insiste par ailleurs sur le respecte des rendez-vous médicaux, pour que les patients puissent se faire suivre normalement par un spécialiste.

    PID/BK/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DIVERS / Kédougou : un bus de Sénégal Dem Dikk prend feu, tous les passagers indemnes (source sécuritaire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DIVERS / Kédougou : un bus de Sénégal Dem Dikk prend feu, tous les passagers indemnes (source sécuritaire)

    Kédougou, 12 août (APS) – Un bus de l’opérateur national de transport en commun, Sénégal Dem Dikk, assurant la liaison Kédougou-Salémata, dans le sud-est du pays, a pris feu ce lundi au matin sur la route nationale numéro 7 (RN7), à la sortie du village d’Afia Magasin, dans le département de Salemata, a-t-on appris de source sécuritaire.

    Cet incident  »n’a entrainé aucune perte en vie humaine, mais tous les bagages des passagers sont partis en fumée », ajoute la même source.

    Informés, les sapeurs-pompiers et la brigade de gendarmerie de Ninéfécha se sont rendus sur les lieux de l’incident.

    Senegal Dem Dikk est une ligne interurbaine exploitée ces dernières années par l’opérateur national de transport en commun, Dakar Dem Dikk.  

    PID/ABB/AB/ASB/AKS

  • SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / A Kédougou, Khady Diène Gaye fustige les « lenteurs » du chantier du stade régional

    SENEGAL-SPORTS-INFRASTRUCTURES / A Kédougou, Khady Diène Gaye fustige les « lenteurs » du chantier du stade régional

    Kédougou 9 août (APS) – La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a dénoncé les « lenteurs » des travaux de construction du stade régional de Kédougou dont les chantiers, démarrés en 2016 et pas encore livrés, ne devaient pas dépasser 18 mois.

    « Il m’a été permis de constater que les travaux du stade régional de Kédougou » ne sont pas encore achevés, alors que ce chantier débuté « en 2016, ne devait pas atteindre deux ans normalement », a déclaré la ministre lors d’une visite du site, jeudi.

    Les travaux devaient « au maximum […] durer 18 mois ferme, selon le rapport qui m’a été communiqué par […] le gouverneur de la région de Kédougou », a souligné Khady Diène Gaye.

    Après les chantiers du stade régional, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a visité ceux du stade municipal et de la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté, en présence de l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou chargé des affaires administratives, Georges Samba Faye.

    Étaient également présents, des représentants des services techniques déconcentrés, de même que le président de la Ligue régionale de football, Sadio Sissoko, ainsi que des acteurs du mouvement du championnat national populaire « navétanes ».

    « Il n’y a rien » au stade régional relativement aux travaux prévus pour cette infrastructure, « il n’y a que les poteaux et les fondements qui ont été entamés pour un taux d’exécution physique de 20% », alors que le rapport du gouverneur fait état d’un « taux d’exécution financière de 80% », a indiqué la ministre.

    Elle explique que sa venue à Kédougou devrait lui permettre de « ne pas se tromper sur les orientations à prendre par rapport à la reprise des travaux ».

    Le président de la Ligue régionale de Kédougou, Sadio Cissokho, a fait observer que sur un plan général, la région de Kédougou « souffre d’un manque d’infrastructures sportives » que les populations vivent « comme une véritable injustice ».

    Vous avez vu de vos propres yeux, Madame la ministre, la région n’a pas d’infrastructures sportives pour le moment, nous l’avons décrié et pleuré partout dans les médias », a-t-il dit en s’adressant à Khady Diène Gaye.

    Sadio Cissokho a assuré avoir également dénoncé, par le passé, »la lenteur des travaux » du stade régional de Kédougou, « mais malheureusement, on n’a été écouté par personne », a-t-il déploré.

    Il a signalé que toutes les compétitions du championnat régional se jouent sur terrain vague ou au lycée technique « sans aucune sécurité ».

    « On joue plus de deux ans maintenant sur des terrains sans norme et sans sécurité, et surtout les activités footballistiques des navétanes sont à l’arrêt à cause du retard des travaux de construction du stade municipal », a-t-il ajouté.

    « Moi, je vous dis, il n’y a pas de travaux au niveau du stade depuis deux ans », a insisté le président de la Ligue régionale de football de Kédougou, selon qui le chantier n’a pas évolué depuis cette date.

    PID/BK/ASG

  • SENEGAL-MINES-ENVIRONNEMENT / Kédougou : mise en place d’une coopérative communale pour la conservation de la biodiversité à Tomboronkoto

    SENEGAL-MINES-ENVIRONNEMENT / Kédougou : mise en place d’une coopérative communale pour la conservation de la biodiversité à Tomboronkoto

    Kédougou 8 aout (APS) – L’ONG Enda Energie et la société minière Pettowol Mining ont mis en place une coopérative pour la conservation de la biodiversité au profit de 16 groupements de femmes de la commune de Tomboronkoto, dans la région de Kédougou.

    Ce programme de préservation de la biodiversité vise à aider cette commune à  »compenser les pertes résiduelles qui ont été constatées lors de la mise en œuvre du projet de la mine d’or de Mako, à savoir Petowal Mining Company (PMC) », a expliqué Mamadou Diouf, responsable du programme de compensation de la biodiversité du volet communautaire, à ladite société minière.

    Il intervenait à la  »Maison familiale » du village de Mako, en présence du maire de la commune de Tomboronkoto, Nfaly Camara, et du responsable d’Enda Energie, Ousmane Ngingue, dans le cadre de la mise en place de la coopérative. La rencontre a été présidée par l’adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi, Alioune Mbodj.

    Enda Energie et PMC ont identifié des zones de conservation de 13 villages de la commune de Tomboronkoto.

     »Ces 13 villages ont accepté de manière participative avec les communautés pour conserver les habitats des chimpanzés, hippopotames, léopards, lions et des espèces végétales », a-t-il dit.

    Ousmane Ngnigue a indiqué que des règles de gestion sont mises en place autour de la coopérative communale.

     »C’est un programme pour accompagner les communautés, surtout les groupements de femmes de la commune de Tomboronkoto de ces zones de conservation de la biodiversité et de l’écosystème qui va aussi peut-être générer des revenus de façon durable », a-t-il ajouté.

    PID/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou: lancement d’un projet pour l’autonomisation des femmes

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou: lancement d’un projet pour l’autonomisation des femmes

    Kédougou, 06 août (APS) – L’adjoint au gouverneur de Kédougou en charge des Affaires administratives, Georges Samba Faye, a procédé, mardi, au lancement officiel du projet de renforcement, de l’autonomisation et du leadership des femmes pour la nutrition, financé à 75 millions de FCFA  dans le cadre de la mise en œuvre du programme Investir dans la santé de la mère de l’enfant et de l’adolescent (Ismea).

    Ce projet va permettre d’appuyer les associations communautaires de base et des relais de nutrition qui s’activent dans la malnutrition dans les dix neuf communes bénéficiaires de Kédougou, à travers notamment des activités génératrices de revenus, a expliqué Massamba Baldé, le responsable du bureau exécutif régional du conseil national du développement de la nutrition.

    Selon l’adjoint au gouverneur de la région de Kédougou, Georges Samba Faye, ce projet est  »une opportunité d’autonomiser ces femmes » afin qu’elles puissent se  »prendre en charge » et  »participer ainsi à la vie active. »

    PID/MK/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : construction d’un jardin communautaire au village de Nandoumari

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : construction d’un jardin communautaire au village de Nandoumari

    Kédougou, 6 août (APS) – L’université de Huelva (Espagne) a aménagé un jardin communautaire au village de Nandoumari dans la commune de Dindéfélo (est) au profit de trois groupements de femmes qui y cultivent le moringa, l’aubergine, le gombo, la salade, entre autres espèces.

     »Après deux saisons de maraîchage et une alternance avec l’arachide, les femmes ont continué à cultiver, recevant un appui matériel à savoir des arrosoirs, semences, poulie et des cordes grâce à un financement de l’Agence andalouse de coopération internationale pour le développement (AACID) », a expliqué Juan Manuel Domingo Santos, responsable de la coopération internationale de l’université Huelva.

    Dans un entretien accordé à l’APS, il a indiqué que les femmes du village de Nandoumari ont bénéficié également de l’accompagnement d’un technicien de l’ANCAR et d’un agent de l’université espagnole.

    Néanmoins, note-t-il, la problématique de l’accès à l’eau est restée saillante en l’absence de forage fonctionnel, limitant la production agricole.

    L’université de Huelva a également installé dans l’enceinte du jardin communautaire de Nandoumari une machine décortiqueuse de fonio.

    Perché sur le plateau surplombant Dindéfélo, le village de Nandoumari souffre de l’enclavement, selon Juan Manuel Domingo Santos.

     »Nous avons toujours eu conscience de l’extrême vulnérabilité de la ressource en eau sur ce territoire et c’est pourquoi, nous avons déjà mobilisé les ressources financières et matérielles pour construire trois puits dans cette zone, situés à différents endroits du village, au niveau du centre de formation, du jardin communautaire et au quartier Mboulaye », a-t-il dit.

    Il a également indiqué que l’université de Huelva a accompagné les femmes de la commune de Dindéfélo dans la création de deux boutiques communautaires.

     »Une boutique au niveau du village de Dindéfélo, au centre d’accueil avec la réserve communautaire et une autre à Dandé pour les villages du plateau », a-t-il précisé, ajoutant que les groupements de femmes de Dindéfélo, Diogoma, Dandé, Pélél ont reçu une formation sur l’éducation financière, entre autres.

    ID/OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE-SOCIAL / Endeavour Mining table sur « une reprise rapide » des opérations de sa mine de Sabodala

    SENEGAL-ECONOMIE-SOCIAL / Endeavour Mining table sur « une reprise rapide » des opérations de sa mine de Sabodala

    Kédougou, 5 août (APS) –   La société Endeavour Mining dit « travailler activement » pour « une reprise rapide » des opérations de sa mine de Sabodala dont les travailleurs observent « une grève illimitée » depuis jeudi dernier, en guise de protestation contre le non-paiement d’heures supplémentaires.

    « Endeavour continue de travailler activement pour trouver une solution permettant une reprise rapide des opérations », a assuré dans un communiqué son vice-président en charge des affaires publiques, Abdoul Aziz Sy.

    Il précise que les opérations de lixiviation au carbone étaient temporairement arrêtées, celles de sa nouvelle usine BIOX se poursuivent, laissant entendre que cela devrait limiter l’impact de cette grève par laquelle les travailleurs de la société veulent obtenir de leur employeur le paiement d’heures supplémentaires, sur la base d’un accord d’établissement signé par les deux parties en 2016.

    « Nous ne prévoyons pas actuellement d’impact matériel sur la capacité du groupe à atteindre ses objectifs de production, les coûts devant se situer dans la partie supérieure de la fourchette prévue », souligne Abdoul Aziz Sy dans un communiqué.

    « La mine et la récente expansion de l’usine BIOX contribuent à la création d’emplois et de revenus importants pour la région » de Kédougou, où se trouve la mine exploitée par Endeavour Mining à Sabodala.

    Selon AbdoulAziz Sy, depuis 2021, Endeavour « a démontré […] de manière constante son engagement à améliorer les conditions de travail de ses employés à Sabodala-Massawa », à travers des accords d’établissement « signés en 2016 et 2022 et homologués par l’inspection du travail ».

    « Ces accords, toujours en vigueur, définissent la manière dont les heures supplémentaires doivent être calculées », a-t-il dit, en affirmant qu’à partir de 2022, « les représentants des employés ont manifesté leur volonté d’intégrer de nouveaux éléments dans la base de calcul des heures supplémentaires ».

    « Bien que ces éléments n’aient pas été explicitement exigés par la loi, soutient-il, la direction de Sabodala-Massawa a répondu positivement à la plupart de ces demandes, en acceptant d’inclure de nouvelles dispositions ».

    Selon lui, les dernières revendications exprimées portent sur des paiements rétroactifs demandés par les représentants des employés depuis 2016, ce qui constitue à ses yeux une remise en cause des accords « signés et acceptés par toutes les parties prenantes ».

    « Récemment, fait-il savoir, la direction de Sabodala Gold Operations a fait plusieurs propositions, portant notamment sur l’intégration d’une prime de production, un remboursement fiscal sur les avantages en nature, la rétroactivité de certains paiements ou une nouvelle rotation 14/14 plus avantageuse pour les cadres ».

    Mais en dépit de ces propositions, le collègue des délégués du personnel de Sabodala n’a pas renoncé à ses revendications.

    « Les heures supplémentaires prises en compte dans le mode de calcul sont celles effectuées en application de l’horaire habituel applicable à chaque groupe de travailleurs au niveau de sa section ou département d’affectation », avance El Hadj Malick Gningue, membre du délégué des employés de Sabodala.

    « En application du code du travail en matière de rémunération, le forfait des heures supplémentaires tiendra compte du temps de présence des travailleurs », a-t-il indiqué.

    Selon les travailleurs, le désaccord entre les deux parties porterait sur un article prévoyant « un forfait d’heures supplémentaires pour les cadres qui travaillent dans les usines de production sur une fourchette de 12 heures de temps ».

    Aussi les travailleurs refusent-ils à ce jour de suspendre leur mot d’ordre de grève, faisant valoir que la direction d’Endeavour Mining « n’a pas signé le procès-verbal de l’inspection régionale du travail de Kédougou ».

    PID/BK/ASG

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Kédougou mobilisée pour nettoyer son marché central

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Kédougou mobilisée pour nettoyer son marché central

    Kédougou 03 aout (APS) –   La gouverneure de la région de Kédougou, Mariama Traoré a dirigé ce samedi une délégation supervisant les activités de nettoiement  du marché central à l’occasion de la troisième édition de la journée mensuelle de nettoiement, a constaté APS.

    Des agents de Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), des soldats de la 34 ème bataillon de l’infanterie du camp militaire Fodé Ba, des membres d’organisations communautaires de base et représentants de structures et mouvements de jeunes de même que des commerçants ont ainsi été à pied d’oeuvre toute la matinée pour nettoyer le marché central de Kédougou.

     »Comme vous le savez, le marché est un grand lieu de rassemblement où il y’a également des ordures et des déchets. Aujourd’hui toutes les forces vives de la région de Kédougou sont mobilisés pour procéder au nettoiement de ce lieu  », a dit la gouverneure qui était accompagnée du préfet du département de Kédougou, El Hadji Malick Sémou Diouf et d’autres autorités de la région. .

    Mariama Traoré en a profité pour inviter les populations de Kédougou,  les commerçants du marché central, particulièrement, à maintenir cette dynamique de propreté de nettoiement afin d’éviter de transformer le lieu en dépotoir d’ordures.  »On a nettoyé mais également cette dynamique de salubrité doit être maintenue », a-t-elle recommandé.

    Elle a assuré que toutes les dispositions ont été prises au niveau régional pour célébrer dimanche la Journée nationale de l’arbre dans le département de Salémata.

    PID/AKS

  • SENEGAL-MINES-TRAVAIL / Sabodala : Endeavour Mining annonce la suspension des contrats de ses employés en grève

    SENEGAL-MINES-TRAVAIL / Sabodala : Endeavour Mining annonce la suspension des contrats de ses employés en grève

    Kédougou, 2 août (APS) – Le vice-président d’Endeavour Mining, chargé des opérations au Sénégal, Lawrence Manjengwa, a annoncé, vendredi, la suspension des contrats des travailleurs de la mine de ladite société minière à Sabodala, dans le sud-est du Sénégal.

    Ces travailleurs observent ‘’une grève illimitée’’ en guise de protestation contre le non-paiement d’heures supplémentaires.

    La société minière a décidé également d’expulser les grévistes de l’usine de Sabodala Massawa, à la suite de leur décision d’arrêter le travail, depuis jeudi à 20 heures, a déclaré M. Manjengwa dans une note parvenue à l’APS.

    La direction d’Endeavour Mining leur a enjoint de vider leur chambre et a décidé de leur interdire l’accès au restaurant de l’entreprise, selon lui.

    M. Manjengwa déclare que la direction de la société minière ‘’prend bien acte de cette décision de grève illimitée’’ du collège des délégués du personnel de l’usine Sabodala Massawa appartenant à Endeavour Mining.

    ‘’En aucun cas l’exercice du droit de grève ne peut s’accommoder d’occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats, selon la réglementation en vigueur’’, a argué Lawrence Manjenagwa.

    ‘’Cette décision survient à un moment crucial pour le développement de notre mine, peu de temps après la mise en service de note usine […] indispensable pour notre avenir et la performance de notre outil de travail’’, a-t-il expliqué dans la note.

    Le vice-président d’Endeavour Mining a signalé ‘’la sensibilité de la nouvelle usine’’, qui ‘’requiert une attention particulière et une surveillance constante’’. Même si cette grève ‘’était de courte durée’’, a-t-il ajouté, ‘’tout arrêt de travail affecterait les équipements, mais surtout les bactéries clés dans le processus d’extraction de l’or’’.

    ‘’Il nous faudra des mois pour espérer un retour à l’activité normale’’, a affirmé Lawrence Manjengwa.

    Il assure que la direction d’Endeavour Mining va poursuivre les discussions avec les délégués du personnel, dans le but de ‘’trouver une issue favorable permettant une reprise rapide des activités des usines’’ de la société minière.

    ‘’Nous partageons collectivement les mêmes objectifs, à savoir améliorer la qualité des conditions de travail sur le site de Sabodala-Massawa’’, a conclu le vice-président chargé des opérations d’Endeavour Mining au Sénégal.

    Des employés de cette entreprise ont décidé d’observer, depuis jeudi à 20 heures, un arrêt des activités d’une usine située à Sabodala.

    Les travailleurs réclament à leur employeur le paiement d’heures supplémentaires, sur la base d’un accord d’établissement signé par les deux parties en 2016.

    ‘’Les responsables de l’entreprise ne veulent pas nous payer les heures supplémentaires dues sur la base de l’accord d’entreprise’’, a soutenu El Hadji Malick Gningue, un membre du collège des délégués du personnel d’Endeavour Mining à Sabodala.

    PID/ASG/ESF

  • SENEGAL-AGRICULTURE-PLUVIOMETRIE / Kédougou : quatre nouveaux postes pluviométriques installés dans le département de Saraya

    SENEGAL-AGRICULTURE-PLUVIOMETRIE / Kédougou : quatre nouveaux postes pluviométriques installés dans le département de Saraya

    Kédougou, 2 août (APS) – Quatre nouveaux postes pluviométriques ont été installés dans le département de Saraya, en vue d’une meilleure appréciation de la variabilité spatio-temporelle des précipitations, a appris l’APS auprès de la direction régionale du développement rural (DRDR) de Kédougou, vendredi.

    « Nous les avons installés dans les villages de Missirah Sirimana, Bembou, Madina Baffé et Khossanto, et ceci, dans l’optique d’améliorer les études et outils d’aide à la décision sur les phénomènes liés à la variabilité et au changement climatique », indique-t-il dans son rapport hebdomadaire.

    En dehors de ces quatre nouveaux postes pluviométriques, tous les autres postes sont déficitaires, à l’exception de Fongolimbi, Oubadji, Salémata et Saraya, relève la DRDR.

    Elle indique qu’en comparaison avec la normale saisonnière 1991-2020, les postes de Fongolimbi, Saraya et Médina Baffé sont excédentaires, avec un maximum de 92,2 mm au poste de Fongolimbi, à la date du 31 juillet.

    Les prévisions pour l’hivernage de cette année indiquent une situation pluviométrique normale à excédentaire par rapport à la normale saisonnière, « facteur important pour une bonne planification des opérations de production », selon la DRDR.

    Le rapport signale que les troisièmes vagues de semis ont démarré dans les zones de production pour des spéculations comme le riz, le maïs et l’arachide.

    Les cultures sont au stade de montaison pour la première vague, de tallage à développement foliaire pour la deuxième vague et de levée pour la troisième vague.

    La situation phytosanitaire est, pour le moment, décrite comme calme dans l’ensemble de la région, sauf dans quelques localités du département de Kédougou : Fogolimbi, Tomboronkoto, Bandafassi, où l’on signale, pour la culture du maïs, des attaques de chenilles légionnaires d’automne.

    Le rapport de la DRDR souligne la nécessité de renforcer la vigilance et le contrôle de la chenille légionnaire, à travers des sensibilisations et des renforcements de capacité des acteurs.

    Il fait état de la mise en place de variétés de maïs hybride dans le territoire départemental, en partenariat avec notamment la Société de développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI).

    Le rapport signale les difficultés et les contraintes que la direction régionale de l’agriculture rencontre sur le terrain, en termes de manque d’agents pour le suivi de la campagne dans les services départementaux de développement (SDDR) de Kédougou et de Saraya, mais aussi d’inaccessibilité de certaines zones pendant l’hivernage.

    Il évoque aussi des magasins en état de délabrement avancé, l’absence de locaux pour les SDDR de Saraya et de Salémata, la faible capacité de stockage du magasin de Kédougou (environ 100 tonnes), retardant la mise en place des quantités prévues.

    S’y ajoute le manque de petit matériel à traction animale (semoirs, houes sine, charrues, etc.), la mauvaise levée des variétés hybrides.

    PID/ASG/BK