Auteur/autrice : Boubacar Kante

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux célèbrent le premier baril de pétrole du champ Sangomar

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les journaux célèbrent le premier baril de pétrole du champ Sangomar

    Dakar, 12 juin (APS) – La livraison de mercredi de la presse quotidienne célèbre comme il se doit l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays pétroliers, après l’annonce de la production du premier baril du champ Sangomar, situé à une centaine de kilomètres de la côte sénégalaise, au large de Dakar.

    La compagnie pétrolière Woodside, chargée de l’exploitation de ce champ, a annoncé mardi avoir produit son premier baril « en toute sécurité », une nouvelle qui consacre l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle des pays pétroliers.

    L’annonce de Woodside survient « après plusieurs reports », rappelle Bés Bi Le Jour. « Les travaux de Sangomar ont démarré en 2020 avec des retards qui ont entraîné des frais supplémentaires », écrit ce quotidien.

    Selon le journal 24 Heures, la phase de développement du projet « a impliqué le forage de 21 puits sur les 23, notamment 11 puits producteurs, 10 d’injection d’eau et deux d’injection de gaz ».

    « Il est enfin là ! » s’exclame WalfQuotidien, qui semble à la fois enthousiaste et soulagé en raison des nombreuses péripéties ayant précédé l’annonce de la production de ce premier baril de pétrole sénégalais.

    Le champ Sangomar, une  »faste histoire »

    « Aujourd’hui, et après plusieurs opérations de cession et d’acquisition, le champ Sangomar est désormais détenu par un consortium composé de Woodside (82%) et de PETROSEN (18 %) », renseigne L’Observateur en évoquant « les grandes étapes de la longue marche vers le premier baril » sénégalais.

    L’Observateur sort des tiroirs le contrat de recherche et de partage de production signé par PETROSEN et Senegal Hunt Oil Compagny (SHOC), le 15 juillet 2004, pour mieux mettre en exergue « les dates marquantes d’une opération d’envergure qui a duré vingt ans ». « First oil, faste histoire », peut-on ainsi lire à la une du même journal.

    « C’est l’aboutissement du travail de toute une génération », réagit très justement l’ex-directeur général de PETROSEN, Mamadou Faye, dans des propos relayés par Le Soleil, lequel se fait également l’écho des engagements réitérés dans ce domaine par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Selon Le Soleil, le chef de l’État, réagissant sur sa page Facebook au démarrage de la production pétrolière au Sénégal, a assuré de « tout [son] engagement à sauvegarder les intérêts intergénérationnels et à veiller à une gestion transparente des richesses provenant des ressources naturelles ».

    Le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, Ayuk NJ, déclare que l’avenir du Sénégal « est prometteur ».

    « Mais nous ne pourrons l’assurer qu’en renforçant la législation en préservant le caractère sacré des contrats, en favorisant un environnement propice, en soutenant le contenu local », ajoute-t-il.

     »L’attente a été longue, mais le Sénégal y est arrivé »

    Ayuk NJ, cité par le journal Le Quotidien, affirme que le Sénégal doit utiliser « les meilleures compétences de l’industrie pétrolière et gazière, par le biais de partenariats ».

    Sud Quotidien, à la suite de PETROSEN et de Woodside, salue avec enthousiasme l’annonce de la production du premier baril sénégalais.

    Il parle d’ »un jour historique » et d’ »une nouvelle ère pour l’industrie sénégalaise ».

    EnQuête évoque « la nécessité de faire de nouvelles découvertes ».

    « L’attente a été longue, mais le Sénégal y est arrivé », se réjouit le quotidien L’info, selon lequel il y a de quoi espérer, pour le pays, « un avenir économique et social reluisant ».

    Il signale que le Sénégal attend de l’exploitation pétrolière « plus de 300 milliards de francs CFA, pendant trente ans ».

    Mais les paiements finaux « dépendent des résultats de la production et du prix du pétrole », précise Tribune.

    « Il y a une partie du baril qui va servir à payer les investissements. Ensuite, il y aura un partage entre […] la compagnie Woodside et l’État du Sénégal. Mais tout dépend du nombre de barils par jour », précise un expert pétrolier interrogé par le quotidien Source A.

    Avec la mise en production du champ pétrolier de Sangomar, « le Sénégal est en passe d’accroître son indépendance énergétique […] et de s’attaquer au problème de la pauvreté énergétique », lit-on dans Rewmi Quotidien.

    Le Mandat, Vox Populi et d’autres quotidiens reviennent également sur cette annonce de la production du premier baril de pétrole du Sénégal, le journal Les Échos annonçant pour bientôt l’entrée en production du projet Grand-Tortue Ahmeyim, qui est commun à la Mauritanie et au Sénégal.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les répliques de la conférence du Premier ministre

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les répliques de la conférence du Premier ministre

    Dakar, 11 juin (APS) – Les quotidiens n’en ont mardi que pour le Premier ministre, dont les propos tenus lors d’une conférence donnée dimanche à Dakar continuent d’alimenter les colonnes des journaux.

    Le journal Le Quotidien rappelle que le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a profité de cette tribune pour critiquer « ceux qu’il considère comme ses détracteurs », qu’ils soient journalistes ou opposants, mais aussi certains magistrats.

    Les répliques de ces déclarations jugées controversées par de nombreux observateurs font le menu de la plupart des journaux, à l’image de Vox Populi, qui affiche à sa une : « Sonko, le retour de bâton ».

    « Après son show au Grand-Théâtre, des hommes politiques et des membres de la société civile lui crachent leurs vérités », écrit Vox Populi en parlant du Premier ministre, qui s’en est pris à l’opposition et aux leaders de l’ex-majorité. Même des magistrats en ont pris pour leur grade.

    M. Sonko assure que la lumière sera faite sur certaines affaires liées aux troubles politiques survenues au Sénégal entre 2021 et 2024. Ceux qui ont détourné des deniers publics seront poursuivis en justice, a-t-il déclaré, accusant notamment des entreprises de presse.

    En conséquence de ses propos, « Sonko reçoit une volée de bois vert » de plusieurs politiciens et observateurs, constate le quotidien Les Échos.

    « Sonko réveille l’opposition »

    Les observateurs et leaders politiques cités par le journal demandent surtout au Premier ministre de se départir de ses habits d’opposant et d’apporter des réponses aux préoccupations des Sénégalais.

    « Volée de bois vert contre Sonko », écrit L’info, qui relaye certaines réactions aux propos du Premier ministre, celle d’Anta Babacar Ngom, par exemple, candidate à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. « Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail », dit-elle au chef du gouvernement.

    L’info rapporte également la réaction du député Abdou Mbow, figure importante de l’ex-coalition au pouvoir : « Il faut qu’il arrête de menacer les gens. Il a tous les instruments. Il a les rapports sur sa table, il n’a qu’à passer à l’acte », soutient M. Mbow en parlant du Premier ministre.

    « Presse, magistrats, opposition… » Le chef du gouvernement n’a épargné personne, selon Bés Bi Le Jour. « Ousmane Sonko a réveillé la société civile et les politiques, après les flèches qu’il a distribuées, dimanche, au Grand-Théâtre », observe le même journal.

    Il fait remarquer que la société civile aussi « charge Sonko ».

    Le quotidien Le Mandat affirme qu’Ousmane Sonko, par ses propos, « se met à dos la presse et réveille l’opposition ».

    Le même journal estime que sa sortie « a permis à certains membres de l’opposition jusqu’ici groggys de se rebiffer et de le tutoyer sans ménagement ».

    Tribune juge que cette sortie « menaçante semble déclencher la fin de l’état de grâce, après l’arrivée au pouvoir du régime du président [Bassirou Diomaye Faye] », un constat proche de l’analyse de WalfQuotidien, qui parle des « ravages d’une com’ », celle du Premier ministre.

    « Le même style que dans l’opposition »

    « Malgré leurs pertinences, constate ce journal, les messages d’Ousmane Sonko peinent à atteindre la cible. Ils sont noyés par ses sorties de piste, lors de ses conférences de presse. Lesquelles impactent négativement sa communication. »

    L’Observateur, pour sa part, dissèque l’état d’esprit du chef du gouvernement. « Le style, c’est l’homme », écrit-il en évoquant le ton sans concession et les critiques jugées virulentes de l’actuel Premier ministre du temps où il était leader emblématique de l’opposition sénégalaise.

    « Mais même au pouvoir, dans la peau d’un chef de gouvernement, Ousmane Sonko garde le même style », signale L’Observateur. « Sonko, la mesure et la démesure », titre-t-il.

    Le quotidien L’As se pose des questions sur l’avenir de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, candidat sans succès à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, à l’issue de laquelle il a recueilli 1,56 % des votes.

    À 68 ans, Khalifa Sall  »a droit à une dernière participation » à un scrutin présidentiel en 2029.  »Sera-t-il obligé d’y aller ou prépare-t-il un de ses poulains ? En tout cas, répond L’As, ses potentiels successeurs à la tête de Taxawu Sénégal ne présentent pas toutes les assurances pour porter le flambeau. »

    Le Soleil, loin de la politique, consacre sa une à l’émigration irrégulière. Il parle de  »l’ampleur de ce fléau, symbole du désespoir de milliers de jeunes au Sénégal ». 

    Le journal s’est rendu à Kafountine (sud) et à Fass Boye (ouest), sur la côte sénégalaise, où « les pirogues pullulent » en attendant d’embarquer des candidats à la migration irrégulière, « avec son lot de morts et de désastre au plan psychologique ».   

    BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Éliminatoires du Mondial de football 2026 : la RDC tient le Sénégal en échec, 1-1

    SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Éliminatoires du Mondial de football 2026 : la RDC tient le Sénégal en échec, 1-1

    Dakar, 6 juin (APS) – Les Lions du Sénégal ont été contraints au nul par les Léopards de la République démocratique du Congo, 1-1, lors d’un match joué pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026.

    Ismaïla Sarr a ouvert le score pour les Lions à la 45e minute de cette rencontre jouée au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, près de Dakar.

    Kamala Mayele Fiston, entré en cours de jeu, a égalisé pour la République démocratique du Congo à   la 85e.

    Selon l’entraîneur des Congolais, Sébastien Desabre, ce match nul est un résultat ‘’satisfaisant’’ pour son équipe.

    ‘’On a fait match nul à l’extérieur contre un très bon adversaire engagé et costaud. Mais il va falloir gagner au retour, si nous voulons espérer quelque chose dans ces qualifications qui seront longues et âprement disputées’’, a-t-il dit.

    Le sélectionneur national du Sénégal, Alioune Cissé, espérait une victoire pour son 100e match sur le banc des Lions.

    ‘’Malheureusement, nous n’avons pas gagné ce match. On aurait pu le faire si on avait fait preuve de plus d’efficacité face aux buts », a-t-il dit. 

    Le Sénégal a toutefois les arguments qu’il faut pour se qualifier à la fin de ce « mini-championnat », a-t-il assuré, promettant que les Lions vont « se ressaisir » pour le prochain match, contre la Mauritanie, samedi prochain.

    FDS/BK

  • SENEGAL-FOOTBALL-STATISTIQUES / Alioune Cissé « centenaire » avec les Lions

    SENEGAL-FOOTBALL-STATISTIQUES / Alioune Cissé « centenaire » avec les Lions

    Dakar, 6 juin (APS) – Le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, a dirigé contre la République démocratique du Congo son 100e match sur le banc des Lions, jeudi, à Diamniadio, près de Dakar, pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2026.

    Cissé présente un bilan positif à la tête des Lions, avec 65 victoires, 22 matchs nuls et 13 défaites.

    Il est aussi le premier sélectionneur à remporter le trophée continental avec les Lions, en 2022.

    Le technicien entre donc un peu plus dans l’histoire du football sénégalais avec ce match contre la République démocratique du Congo, son 100e sur le banc des Lions, toutes compétitions confondues.

    Avant le coup d’envoi, il a été applaudi par le public du stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, pour cette date symbolique de sa trajectoire à la tête de l’équipe nationale senior.

    Le technicien a posé avec un maillot floqué du nombre 100, en compagnie des membres du staff technique de la sélection, une manière d’immortaliser ce moment qui aurait dû être une fête si les Lions avaient gagné le match.

    Le Sénégal a cru avoir fait l’essentiel, après que Ismaïla Sarr a ouvert le score juste avant la mi-temps.

    Les Lions ont été rejoints au score par les Léopards à la 85e minute.

    FDS/BK

  • SENEGAL-HYGIENE / Les voies et moyens du label Sénégal « pays propre » mis en exergue

    SENEGAL-HYGIENE / Les voies et moyens du label Sénégal « pays propre » mis en exergue

    Dakar, 5 juin (APS) – Le Premier ministre a mis l’accent, mercredi, à Dakar, sur « un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre » pour l’intégration des bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté, « afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre », a-t-on appris du porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Ousmane Sonko, intervenant au Conseil des ministres, a « mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre ».

    « Dans ce cadre, il a souligné la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé, ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire », rapporte le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    Il ajoute, dans le communiqué du Conseil des ministres, que le Premier ministre a par ailleurs « attiré l’attention des ministres concernés sur la vigilance à observer pour éviter toute rupture d’approvisionnement en médicaments essentiels ».

    Le chef de l’État, lui, est « revenu sur la Journée nationale d’investissement humain sur l’étendue du territoire national, autour du nouveau concept inclusif ‘Setal Sunu Réew’ », samedi dernier.

    Selon le compte rendu de la réunion hebdomadaire du gouvernement, Bassirou Diomaye Faye « a félicité le gouvernement, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les populations, les élèves, les jeunes, les femmes, les autorités administratives, les élus et la communauté des acteurs du cadre de vie pour la mobilisation exceptionnelle et l’engagement remarquable notés partout lors de cette » opération de nettoiement.

    « Il a demandé au gouvernement […] de veiller à relever le défi de la pérennisation de la Journée nationale de mobilisation citoyenne mensuelle, qui doit occuper une place primordiale dans l’agenda institutionnel et social du Sénégal ».

    « Le chef de l’État a également saisi l’occasion pour magnifier la contribution des Sénégalaises et des Sénégalais, l’esprit de solidarité et l’engagement citoyen qui se sont manifestés lors de la Journée nationale de lancement de ‘Setal Sunu Réew’ », rapporte le communiqué du Conseil des ministres, selon lequel Bassirou Diomaye Faye « a insisté sur la nécessité de vivifier cet esprit de communion qui participe à la consolidation de la nation ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-SPORTS / Les orientations du chef de l’Etat pour  »la nouvelle politique sportive »

    SENEGAL-SPORTS / Les orientations du chef de l’Etat pour  »la nouvelle politique sportive »

    Dakar, 5 juin (APS) – Le chef de l’État a décliné mercredi les principaux axes de « la nouvelle politique sportive du Sénégal », structurée autour de la nécessité de « mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales ».

     « Évoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal », au cours du Conseil des ministres qu’il a présidé, le même jour, Bassirou Diomaye Faye « a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée ».

    Sur cette lancée, il a demandé au gouvernement « de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    « Dans la même foulée, ajoute-t-il, le président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal », en invitant le ministre de tutelle « à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement ».

    Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs « demandé au Premier ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales ».

    Selon le communiqué du Conseil des ministres, il a dans le même temps « demandé au ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal ».

    « Le président de la République a, en outre, invité le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive », lit-on encore.

    « Il a aussi demandé au ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 » », a-t-on appris de même source.

    Le président de la République a enfin « demandé au ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation, au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 » », selon le communiqué du Conseil des ministres.

    BK/SMD

  • SENEGAL-FOOTBALL-ANALYSE / Moussa Niakhaté Ndiaye présente l’enjeu des matchs contre la RDC et la Mauritanie 

    SENEGAL-FOOTBALL-ANALYSE / Moussa Niakhaté Ndiaye présente l’enjeu des matchs contre la RDC et la Mauritanie 

    Dakar, 3 juin (APS) – L’équipe nationale de football compte sur la force de son collectif pour s’en sortir lors des deux prochaines journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, a indiqué le défenseur sénégalais Moussa Niakhaté Ndiaye, assurant que les Lions ont bien conscience de l’enjeu des matchs devant les opposer à la République démocratique du Congo (RDC) et à la Mauritanie, respectivement jeudi et samedi.

    « Sadio Mané n’est plus à présenter, mais il y a de bons joueurs pour le Sénégal », a avancé le défenseur sénégalais, au moment d’évoquer l’absence de l’attaquant vedette des Lions, forfait pour ces deux rencontres comptant pour les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

    « Il [Mané] est irremplaçable, mais il y a de la qualité dans le groupe. On se doit de remporter les matchs, de montrer que le Sénégal, c’est avant tout un collectif et non des individualités. Une compétition, ça ne se gagne même pas à 11, mais à 26 », a assené Moussa Niakhaté Ndiaye.

    Sadio Mané, blessé en club, est arrivé en sélection avec des douleurs au niveau du genou droit. Les examens passés dimanche 2 juin 2024 ont révélé une lésion au niveau des aponévroses du biceps fémoral et du gastrocnémien latéral. « Par conséquent, cette blessure va l’empêcher de disputer les deux prochains matchs avec l’équipe nationale contre la RDC et la Mauritanie », a précisé la Fédération sénégalaise de football dans un communiqué.

    « Le groupe vit bien. Depuis une semaine, on s’entraîne. On est concentré et conscient de l’enjeu de ces deux matchs-là qui sont importants dans la course vers une qualification au Mondial 2026. Ce sont les deux derniers matchs de la saison, et on a à cœur de bien les finir », a assuré le défenseur des Lions.

    La République démocratique du Congo, que les Lions affrontent jeudi, peut de son côté compter sur « des joueurs qui sortent d’une très grande saison. On connaît leurs qualités, mais on va d’abord se contrer sur nous et notre jeu ».

    « Il faudra qu’on soit concentré et rigoureux pour jouer à notre meilleur niveau », a insisté Moussa Niakhaté Ndiaye qui a donné des assurances sur son état de forme, lui qui sort d’une saison compliquée en Premier League, avec son club Nottingham Forest.

    S’il n’a pas toujours été titulaire cette saison, il se dit content de ses « performances », et le football n’étant « pas linéaire », il se satisfait d’avoir « repris [sa] place avant la fin de la saison ». « Dans le football, conclut-il, il y a des hauts et des bas, mais je vous rassure que je suis en bonne forme ».

    Le Sénégal sera opposé à la République démocratique du Congo (RDC), jeudi 6 juin, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de se déplacer en Mauritanie, le 9 juin du même mois, pour jouer les locaux, à Nouakchott.

    FDS/BK

     

  • SENEGAL-FOOTBALL-AMBITION / Chérif Ndiaye : « Pas de temps à perdre »

    SENEGAL-FOOTBALL-AMBITION / Chérif Ndiaye : « Pas de temps à perdre »

    Dakar, 3 juin (APS) – L’attaquant sénégalais de l’Étoile Rouge Belgrade (Serbie), Chérif Ndiaye, convoqué pour la première fois en équipe nationale en perspective des deux matchs éliminatoires de la Coupe du monde 2026, se dit décidé à travailler dur pour gagner sa place chez les Lions.

    « Pour rester en équipe nationale, il faudra travailler. Il n’y a pas de temps à perdre. Je donnerai le meilleur de moi-même et profiterai des minutes que j’obtiendrai sur le terrain pour saisir ma chance », a-t-il déclaré.

    « Je suis arrivé en sélection avec une mentalité de fer. Je suis venu ici pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs. J’ai aujourd’hui l’opportunité d’être ici, donc je ne veux plus sortir du groupe », a dit Chérif Ndiaye à des journalistes, à la fin de la séance d’entraînement du jour de l’équipe nationale.

    Âgé de 28 ans et formé à HLM Grand-Yoff FC, le sociétaire de l’Étoile Rouge Belgrade dit avoir été ‘’très bien accueilli [dans la Tanière des Lions]. On m’a mis à l’aise », a-t-il déclaré.

    « Que je joue attaquant, milieu, défenseur ou même gardien, je suis prêt. Je n’ai pas mendié pour arriver ici (en équipe nationale). J’ai fait mes preuves, c’est pourquoi on m’a appelé », a-t-il dit.

    « Je ne me focalise pas sur ce que les autres joueurs font. Moi, c’est Chérif Ndiaye, je suis là pour prouver », a insisté l’attaquant des Lions, disant considérer l’équipe nationale comme « une famille ».

    Il conclut : « Que je marque ou qu’un autre le fasse, l’essentiel, c’est de prendre les 3 points. On a deux matchs importants pour le peuple et pour nous. Si on a l’opportunité de marquer, on va le faire. Au cas contraire, on va faire marquer les autres. On est une équipe ».

    Chérif Ndiaye a été appelé pour la première fois en équipe nationale A pour les troisième et quatrième journées des éliminatoires zone Afrique de la Coupe du monde 2026 de football.

    Dans ce cadre, le Sénégal sera opposé à la République démocratique du Congo (RDC), jeudi 6 juin, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de se déplacer en Mauritanie, le 9 juin du même mois, pour jouer les locaux, à Nouakchott.

    Ndiaye, crédité d’une bonne saison cette année, a marqué 24 buts pour 5 passes décisives en 28 matchs de Jelen SuperLiga, le champion d’élite de Serbie.

    FDS/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La convocation de deux journalistes à la gendarmerie en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La convocation de deux journalistes à la gendarmerie en exergue

    Dakar, 31 mai (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite de divers sujets dont celui portant sur la convocation de deux journalistes par la gendarmerie, sur fond d’une polémique liée à l’affectation du chef d’état-major de l’armée de terre comme attaché militaire en Inde.

    « Deux journalistes dans l’œil du cyclone », affiche le quotidien L’As au sujet de la convocation des directeurs de publication du quotidien Tribune et du journal Le Quotidien, mercredi, à la section de recherches de la gendarmerie.

    Pape Moussa Traoré, du quotidien privé Tribune, « a été auditionné avant d’être libéré tandis que [le directeur de publication du journal Le Quotidien] devrait se rendre, aujourd’hui [vendredi], dans les bureaux des enquêteurs de la gendarmerie », rapporte L’As.

    « Pape Moussa Traoré a été convoqué après la publication à la une du journal de D-Média d’un article relatant les raisons de la mutation du général Souleymane Kandé en Inde », précise L’Observateur. Il ajoute que c’est aussi cette affaire qui vaut au directeur de publication du journal Le Quotidien, Mohamed Guèye, d’être convoqué par la gendarmerie.

    Vox Populi fait observer que le traitement de l’affaire du général Kandé « prend une tournure judiciaire », un développement qui conduit la Coordination des associations de presse (CAP) du Sénégal à appeler à  « un changement systémique ».

    Le Quotidien, un des publications concernées par cette affaire, se fait aussi l’écho de la réaction de la Coordination des associations de presse, structure regroupant plusieurs acteurs des médias. Cette dernière « invite les nouvelles autorités à tirer les leçons de leur passé récent ».

    La CAP fait ainsi allusion aux déboires passés du duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, arrivés au pouvoir en mars 2024 après un parcours dans l’opposition parsemé d’embûches judiciaires.

    « La presse dans le dur »

    « Après l’activiste Bah Diakhaté, le régime de Diomaye Faye inaugure ses dossiers judiciaires avec les journalistes », note Bès Bi Le Jour, quotidien selon lequel les organisations de presse se mobilisent déjà et « dénoncent ces arrestations ».

    « La presse dans le dur », titre Source A sur ce sujet, le quotidien Enquête insistant : « Sale temps pour la presse ! », avant d’évoquer, dans ses pages intérieures, une « guerre froide entre pouvoir et contre-pouvoir ».

    Selon cette publication, les relations entre la presse et le nouveau pouvoir « risquent de se dégrader, en raison de fortes tensions liées à la pression fiscale et le placement en garde-à-vue du directeur de publication de La Tribune dans l’affaire du général Kandé ».

    « Pour beaucoup de spécialistes, poursuit le quotidien Enquête, l’Etat doit faire preuve de sérénité, et la presse de responsabilité, dans le but d’éviter toute confrontation nuisible à la démocratie ».

    Walfquotidien recentre le débat sur la réforme de la justice, au menu de l’actualité depuis quelques jours, avec la tenue des assises de la justice, convoquées par le président Bassirou Diomaye Faye. Le journal laisse entendre que les ambitions de réforme, dans ce domaine, s’accompagnent de « la crainte d’une indépendance totale de la justice ».

    « Sauf extraordinaire, les assises de la justice ne devraient pas déboucher sur une indépendance absolue de la justice », écrit Walfquotidien. Et d’ajouter qu’à l’instar de ses prédécesseurs, l’actuel chef de l’Etat « redoute des juges hors contrôle ».

    « 267 milliards pour restructurer le réseau de transport à Dakar »

    L’Observateur s’intéresse à « l’état réel des finances publiques », en faisant notamment état d’une « baisse de la dette extérieure de -167,46 milliards de francs CFA », pour une dette intérieure de « 371,29 milliards de francs CFA ».

    Le journal, citant le rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024, soutient qu’à fin mars 2024, « les objectifs fixés pour le premier trimestre en mobilisation de ressources, comme l’exécution des dépenses, ont été presque atteints, malgré le contexte électoral tendu ».

    Au sujet justement de cette présidentielle tenue le 24 dernier, L’info annonce que l’Union européenne vient de rendre public son rapport final sur cette élection, un document qui « détermine les forces et les faiblesses » du système sénégalais.

    Le rapport de l’UE « revient sur le déroulement de tout le processus électoral durant la présidentielle et […] porte pas moins de 23 recommandations, dont 8 sont jugées prioritaires », indique L’info.

    Le quotidien Kititik’, en prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le tabac, alerte sur le fait que ce produit « tue à petit feu au Sénégal ». « Un simple détour au service pneumologie de l’hôpital Fann permet de mesurer l’ampleur des dégâts avec des malades qui tombent comme des mouches suite aux effets néfastes de la nicotine ».

    Le Soleil annonce que le CETUD, Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, a lancé, hier jeudi, la première phase d’un projet de réhabilitation de l’échangeur de Hann et d’autres sites. Le journal relève, à propos du réseau de transport en commun de Dakar de manière générale, que « 267 milliards de francs CFA [sont requis] pour tout restructurer ».

    BK

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre la dégradation de l’environnement et la polémique Kandé en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre la dégradation de l’environnement et la polémique Kandé en exergue

    Dakar, 30 mai (APS) – Plusieurs sujets portant sur l’environnement et le cadre de vie font le menu des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, lesquels se font aussi l’écho aussi de la polémique entourant l’affectation d’un officier général sénégalais comme attaché militaire en Inde.

    Le Soleil, dans un compte rendu du dernier Conseil des ministres, mercredi, rapporte que Bassirou Diomaye Faye « a demandé la vulgarisation de la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du ‘Projet’ » de gouvernement du nouveau pouvoir.

    Selon le quotidien 24 heures, M. Faye a annoncé à ses collaborateurs qu’il participera, « samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des […] armées et des services de l’État dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage ».

    « Une journée qui sera instituée chaque premier samedi du mois pour un cadre de vie et un environnement sains », précise Sud Quotidien au sujet de cette opération « Set Setal », que le journal voit comme une résurgence des « Cleaning Days ».

    « Bassirou Diomaye Faye veut ainsi donner l’exemple et pousser les Sénégalais à s’impliquer davantage dans la préservation de l’environnement et du cadre de vie », souligne le quotidien L’As.

    Rewmi Quotidien, de son côté, annonce que le Premier ministre va « à l’assaut » de la coupe illicite de bois, au regard des résultats jugés insuffisants dans ce domaine.

    Ousmane Sonko a annoncé la tenue d’un conseil interministériel sur cette question et un audit des moyens mis à la disposition de la direction des eaux et forêts, rapporte le même journal.

    « La coupe et le trafic de bois restent une plaie béante. L’actuel régime entend bien trouver un remède au fléau qui gangrène l’écosystème et met en danger nos forêts », commente la même publication.

    La « délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation »

    « Sonko alerte sur ‘une catastrophe environnementale et écologique’ », note Vox Populi sur sa une. Il laisse la parole au Premier ministre, selon lequel les mesures mises en œuvre jusque-là en matière de lutte contre la déforestation « n’ont pas permis de mettre fin à ce fléau ».

    Le quotidien 24 heures également note que le Premier ministre est « au défi de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions [sud et est] du pays ».

    Ce sujet consensuel pour tout dire s’inscrit loin de la polémique relative à l’affectation, comme attaché militaire en Inde, du général Souleymane Kandé, chef de l’état-major de l’armée de terre et coordonnateur des opérations spéciales des armées sénégalaises.

    « Macky Sall l’avait propulsé devant [les armées], après ses brillants résultats contre la rébellion en Casamance, en le nommant général et en lui confiant la coordination des opérations spéciales. Son successeur, Bassirou Diomaye Faye, l’a débarqué de ses postes pour le nommer attaché de défense et de sécurité à l’ambassade du Sénégal en Inde », lit-on dans L’info.

    Tribune voit cette décision du nouveau régime comme « une manière peu glorieuse [de] régler son compte à un homme très apprécié ».

    Si plusieurs quotidiens prêtent au général Kandé l’intention d’attaquer le décret portant sur sa nomination et estiment que son grade et ses états de service devraient lui valoir au minimum un poste d’ambassadeur, il « devra se contenter du titre d’attaché militaire en Inde, si la Cour suprême confirme son affectation », relève Le Quotidien.

    Selon le même journal, un nouveau décret fixant les attributions et les missions des attachés militaires – « l’un des derniers mauvais coups donnés par Macky Sall avant de quitter le pouvoir », début avril – prévoit qu’un « officier général puisse être nommé » à un tel poste.

    La  »guerre du poisson » entre l’Union européenne et le Sénégal

    « Le général Kandé, comme le général Moussa Fall, ou l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, étaient au cœur du dispositif sécuritaire de l’ancien régime. Il n’est pas étonnant alors qu’ils perdent leurs postes avec les nouvelles autorités, qui ont leurs hommes et leur propre vision de la sécurité », analyse le quotidien L’info.

    Kritik’ parle de ces nouvelles autorités et de leur mode de gouvernement, qui pencheraient vers un régime  »semi-présidentiel ».  »Le bicéphalisme en marche », titre-t-il.

     »Même s’il n’y a pas de dualité au sommet de l’État, signale le même journal, le tandem qui dirige le Sénégal est marqué par une réelle proximité entre les deux profils qui incarnent la République. Seulement, avec des styles aux antipodes, le régime en place devra être vigilant et pragmatique, la confusion des rôles étant vite installée si les violons sont mal accordés entre le palais de la République et la Primature ».

    Sur un tout autre sujet, le quotidien EnQuête évoque une possible  »guerre du poisson » entre l’Union européenne et le Sénégal. Bruxelles menace d’interdire les exportations sénégalaises de produits halieutiques vers le marché européen, Dakar ayant émis le vœu de renégocier les accords de pêche déjà signés avec l’Europe.

    Bès Bi Le Jour s’intéresse aux nouvelles drogues et aux vies qu’elles font  »tituber », là où Sud Quotidien met en exergue un dossier que le journal a consacré à l’éducation au Sénégal.

    En dépit des efforts fournis par les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall,  »force est de reconnaître que leurs efforts n’ont pas empêché l’école sénégalaise d’être dans la tourmente », affirme le journal.

    BK/ESF