Auteur/autrice : Boubacar Kante

  • SENEGAL-RELIGIONS / Ziarra de l’Achoura à Tivaouane : des engagements pour une bonne tenue de l’évènement

    SENEGAL-RELIGIONS / Ziarra de l’Achoura à Tivaouane : des engagements pour une bonne tenue de l’évènement

    Tivaouane, 19 juil (APS) – Les forces de sécurité, d’hygiène et de la santé du département de Tivaouane (ouest) ont réitéré mercredi leurs engagements à faire leur possible pour la ziarra annuelle qui se tient dans la cité religieuse le lendemain de la fête de l’Achoura, célébrée cette année le 28 juillet.

    La fête de l’Achoura marque le début du nouvel an musulman. Elle représente un jour de révélation et de délivrance pour les musulmans sunnites, car correspondant au jour où, selon la tradition, Dieu a accepté le repentir d’Adam et sauvé l’arche de Noé, par exemple.

    Les services de l’État concernés par cette ziarra travaillent pour qu’elle se déroule « sans problème », ont-ils assuré lors d’un comité départemental de développement (CDD) tenue sous la supervision du préfet du département de Tivaouane, Mamadou Guèye.

     »Nous ferons tout le nécessaire pour assurer une entrée fluide au niveau de tous les points qui permettent d’accéder à la cité religieuse de Tivaouane », a déclaré le commandant Papa Diop du corps urbain de Tivaouane, en présence de plusieurs autorités religieuses, parmi lesquelles Serigne Moustapha Sy Al Amine, responsable moral du Dahira Mouhtafina, maître d’œuvre habituel de cette manifestation annuelle qui mobilise toute la jeunesse tidjane du Sénégal.

    Le major Atou Seck des sapeurs-pompiers, de son côté, assure que son service mettra à la disposition des organisateurs une citerne de 10.000 litres, une ambulance postée à l’entrée et un service de secours au niveau de l’esplanade des mosquées.

    Concernant le volet santé, le représentant de la directrice de l’hôpital Dabakh de Tivaouane a déclaré que sa structure va doubler ses équipes de garde durant toute la journée de l’Achoura, ajoutant qu’un orthopédiste sera de permanence et à disposition des pèlerins.

    Cette ziarra résultant d’une recommandation de Serigne Mansour Sy Borom Daradji pour occuper utilement la jeunesse tidjane du Sénégal, va servir de tribune à Serigne Moustapha Sy Al Amine pour revenir sur « la véritable mission des jeunes. »

     »Sachez que la jeunesse représente la plus grande partie de la vie de l’homme sur terre, et on ne peut pas la compenser ou y revenir quand elle est dépassée. L’avenir de toute nation est lié à la préparation complète de sa jeunesse », a dit le guide moral du Dahira Mouhtafina.

    Serigne Moustapha Sy d’ajouter : « C’est la raison pour laquelle l’islam exhorte la société à profiter pleinement de l’énergie des jeunes afin qu’ils contribuent à la bonne marche de la société, que ce soit sur le plan culturel, cultuel ou même économique. Car c’est aux jeunes de produire ce dont la société a besoin pour survivre. Celui qui ne produit pas ne doit pas prétendre à la consommation. »

    Auparavant, faisant la synthèse de toutes les interventions des membres du CDD, le préfet Mamadou Guèye a dit toute sa fierté de constater l’engagement des services concernés à matérialiser le vœu de toute la « Hadara Tidjane » relativement à un déroulement sans anicroche de cette ziarra.

    MKB/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / A Tivaouane, les écoles aident leurs élèves à disposer de leur extrait de naissance

    SENEGAL-SOCIETE / A Tivaouane, les écoles aident leurs élèves à disposer de leur extrait de naissance

    Tivaouane, 16 juil (APS) – Les établissements scolaires de Tivaouane, dans la région de Thiès (ouest), s’organisent pour que leurs élèves ne disposant pas d’acte de naissance puissent en avoir, suite à l’incendie du service d’état civil de la cité religieuse, en 2012.

    L’édifice abritant l’état civil de Tivaouane avait été incendié à l’occasion de manifestations violentes liées aux troubles préélectorales de 2012.

    Les populations vivent encore les conséquences de cet incendie, en particulier sur le plan scolaire, de nombreux élèves ayant du mal à disposer de leur acte de naissance.

    Aussi, les directeurs d’école de la commune de Tivaouane s’organisent-ils pour recenser les enfants ne disposant pas d’acte de naissance.

    Des dossiers sont montés et des témoins trouvés pour des audiences spéciales à l’issue desquelles les élèves concernés obtiennent des jugements d’autorisation tardive de naissance.

    Ce processus est accompagné par un responsable de l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) qui appuie les directeurs d’école dans leurs démarches.

    Le responsable du bureau de l’état civil de la mairie de Tivaouane, Abdoulaye Mboup , laisse entendre que la complexité du problème résulte aussi d’irrégularités notées, affirmant que « des changements radicaux […] ont été apportés à la transcription des actes de naissance », avant 2014.

    Il précise qu’une déclaration de naissance comporte trois volets, dont la première relève du déclarant. Le volet deux est du ressort du tribunal avant la troisième étape qui concerne l’archivage.

    « Les registres durent une année. Ils commencent le premier janvier et se terminent le 31 décembre. Le 31 décembre, on amène les registres au tribunal. Le président du tribunal arrête les inscriptions : on dit que les registres sont cotés et paraphés par le président du tribunal », détaille Abdoulaye Mboup.

    « Si tout était normal avant 2014, il n’y aurait aucune conséquence après l’incendie des services de l’état civil de Tivaouane en 2012″, a-t-il dit, en soulignant que ce constat a conduit à l’élaboration d’un plan de communication pour que les populations puissent bien comprendre la situation.

     »Maintenant, dans le cadre de notre communication, on demande aux parents de rester jusqu’à ce que l’agent remplisse les 3 volets [d’une déclaration de naissance] », explique M. Mboup.

    Un magistrat nommé Cheikh Anne a été d’un soutien précieux pour les populations qui applaudissent son action aux côtés des directeurs d’école et des parents d’élèves.

     »Cheikh Anne déploie des efforts importants pour faciliter l’obtention des actes d’état civil par les populations », a confirmé un membre de l’équipe du service de l’état civil.

    Selon le site d’information Thiès24.com, plus de 1.000 élèves de Tivaouane ne disposant pas d’acte de naissance ont raté les examens en 2022, une conséquence directe de l’incendie de l’état civil de la cité religieuse.

     

    MKB/BK

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall en visite au Kenya, au Rwanda et en Ouganda

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall en visite au Kenya, au Rwanda et en Ouganda

    Dakar, 15 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a quitté Dakar ce samedi pour Nairobi, la capitale du Kenya, où il va prendre part, dimanche, à la 5e réunion de coordination entre l’Union africaine et les communautés économiques régionales, a-t-on appris de source officielle sénégalaise.

    Selon un communiqué des services de la présidence de la République, le chef de l’État se rendra ensuite au Rwanda. Dans ce pays, participera à la conférence internationale de Kigali sur les femmes, prévue lundi, avant d’entamer une visite officielle en Ouganda, le mardi 18 juillet.

    Le retour du président de la République est prévu le lendemain, mercredi, signale la même source.

     

    BK

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de l’ancien ministre de l’Intérieur, Abdourakhmane Sow

    SENEGAL-POLITIQUE-NECROLOGIE / Décès de l’ancien ministre de l’Intérieur, Abdourakhmane Sow

    Dakar, 15 juil (APS) – L’ancien ministre de l’Intérieur Abdourakhmane Sow est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, à 81 ans, des suites d’une maladie, a-t-on appris de source proche de la communauté layène, à laquelle appartenait le défunt.

    La levée du corps est prévue à la morgue de la grande mosquée de Cambérène, à partir de 16 heures, suivie de l’enterrement au cimetière situé à quelque 500 mètres de ce principal lieu de culte de ce quartier de la banlieue dakaroise, fief de la communauté layène, a précisé Libasse Hanne, un proche du défunt.

    Abdourakhmane Sow, enseignant devenu administrateur civil, a milité au Parti socialiste (PS) jusqu’en 2000, année où cette formation politique a été évincé du pouvoir.

    Le défunt fut directeur général de la Caisse de péréquation et de stabilisation des prix, avant de servir dans le gouvernement sous le règne du Parti socialiste avec Abdou Diouf comme président de la République (1981-2000).

    Avant de diriger la Caisse de péréquation et de stabilisation des prix (1988-1993), il a occupé plusieurs autres fonctions, comme directeur adjoint des investissements au ministère des Affaires étrangères, directeur du Commerce extérieur et conseiller technique au ministère du Commerce de 1981 à 1983.

    Il fut par ailleurs premier secrétaire du Conseil des employeurs et directeur de la Dette et des Investissements.

    Ministre socialiste de la Pêche et des Transports maritimes (1993-1995), puis de l’Intérieur, il a piloté le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat, de janvier 1998 au 3 avril 2000, date coïncidant avec la perte du pouvoir par le Parti socialiste.

    Abdourakhmane Sow a ensuite milité au Parti démocratique sénégalais (PDS) et a été nommé ambassadeur Sénégal en Tunisie, avant d’être porté à la présidence du conseil d’administration de l’Office du lac de Guiers.

    Abdourakhmane Sow est natif de Cambérène où il a également grandi, mais sa famille est originaire de Pété, dans le département de Podor (nord), selon Libasse Hanne, qui a insisté sur les liens particuliers qui existaient entre le défunt et Mame Alassane Laye, à la tête de la confrérie layène de 1987 à 2001.

    Selon Libasse Hanne, ce dernier avait prédit toute la carrière du défunt.

    BK

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité politique domine dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’actualité politique domine dans les quotidiens

    Dakar, 15 juil (APS) – Les sujets relevant de la politique sont les plus en vue dans la livraison de samedi des quotidiens dont plusieurs reviennent sur le report de la cérémonie devant consacrer l’investiture de l’opposant Ousmane Sonko à la présidentielle de 2024.

    Le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall, invoquant « de réels risques de troubles à l’ordre public », avait interdit tout rassemblement, alors que le parti Pastef avait de se retrouver ce samedi pour désigner officiellement M. Sonko comme son candidat.

    Ce dernier, condamné à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse », court le risque de voir sa candidature invalidée, selon plusieurs spécialistes et des avocats.

    « Sonko diffère son investiture » et  »invite ses partisans à la retenue », après la décision du gouverneur de Dakar d’interdire tout rassemblement, rapporte le journal Le Quotidien. Il appelle, en lieu et place, à un  »concert de casseroles », indique Enquête.

     »Nous avons largement le temps de procéder à cette cérémonie [d’investiture] », justifie l’opposant dans les colonnes du même journal.  »Les affrontements tant redoutés n’auront pas lieu aujourd’hui », souffle Walfquotidien, comme un peu soulagé.

    Il note également qu’en lieu et place d’un rassemblement pour l’investir,  »Ousmane Sonko appelle ses partisans à une manifestation pacifique, notamment avec le port de brassards rouges et un concert de casseroles dans la soirée ».  »Sonko recule en attendant », affiche Les Echos.

    « Le calme avant la tempête », plutôt, peut-on lire en première page du quotidien l’Info, en citant en particulier un extrait de l’adresse de l’opposant à ses partisans : « Dans les jours à venir, on va déposer des autorisations de manifester dans les 46 départements du pays et dans la diaspora ».

    « Et avec ou sans autorisation, on va manifester. Trop c’est trop ! La paix se fait à deux », ajoute le leader du parti Pastef – Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité, qui a également tendu la main au camp du pouvoir, selon certains journaux dont Enquête.

     »Jadis radical, il [Ousmane Sonko] lance un message de paix, reporte son investiture et décrète un concert de casseroles », souligne le quotidien L’Observateur, qui titre à ce sujet :  »Sonko, l’homme cent visages ». Pour dire que l’opposant déroute et n’était pas attendu pour délivrer un message d’apaisement et celle volonté de « donner une chance à la paix ».

    En lien avec la situation de Ousmane Sonko, plusieurs quotidiens rapportent que la justice sénégalaise a émis un mandat d’arrêt contre Juan Branco, avocat français de l’opposant sénégalais.  »Branco, la cible à abattre », affiche par exemple le quotidien Enquête.

    Selon ce journal, le parquet du Sénégal « a décidé +de l’ouverture d’une information judiciaire pour plusieurs faits qualifiés de crimes et délits+ », alors même que dans son pays, l’avocat français  »est accusé d’avoir mis en danger deux fonctionnaires en poste à Dakar.

    Il signale que Me Branco avait déposé une plainte en France et soumis une demande d’enquête à la Cour pénale internationale pour les évènements de juin, relatifs aux violences consécutives à la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse ». Le bilan officiel de ces heurts fait état de 16 morts.

    D’autres sujets politiques sont en exergue. Sud Quotidien revient sur la modification convenue du Code électorale, l’Assemblée nationale étant convoqués en session extraordinaire, lundi, et  »en procédure d’urgence », pour examiner cette question.  »Ce qui devrait permettre de rétablir les droits de vote de Karim Wade et Khalifa Sall pour la présidentielle de 2024 », indique Sud Quotidien.

    Cette perspective permet au quotidien L’As de se projeter, d’ores et déjà, sur  »Le quinté magique de l’opposition », pendant que le camp du pouvoir reste suspendu à la décision du président Sall qui a reçu le blanc-seing de sa coalition pour lui choisir un candidat après avoir lui-même renoncé à briguer un autre mandat en 2024.

    Selon Le Quotidien, l’heureux élu ne sera connu qu’au retour de voyage du chef de l’État, qui « quitte Dakar ce matin pour un séjour d’environ quatre jours dans au moins trois pays d’Afrique de l’Est (Kenya, Rwanda et Ouganda) ».

     »Ce qui laisse aux députés du pouvoir de voter dans le bon sens les textes agréés au cours du dialogue national », ajoute Le Quotidien, faisant référence aux modifications de la Constitution et du Code électoral qui permettraient à Karim Wade et Khalifa Sall d’être à nouveau éligibles à la prochaine présidentielle.

    Le Soleil se veut loin de ces préoccupations. Le journal s’intéresse aux agressions du réseau de câbles de la Sénélec, la société nationale d’électricité.  »Rien que pour le premier semestre de cette année, écrit-il, deux-cent-trente-neuf (239) coupures ont entraîné des pertes d’environ quatre-cent-cinq (405) millions de francs CFA ».  »Un lourd préjudice matériel et financier », souligne le journal à sa une.

    BK

     

     

     

     

  • MONDE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / L’ARDN de Djibril Diallo s’allie avec un conseil d’investisseurs pour vulgariser les ODD

    MONDE-SENEGAL-DEVELOPPEMENT / L’ARDN de Djibril Diallo s’allie avec un conseil d’investisseurs pour vulgariser les ODD

    Dakar, 12 juil (APS) – Le Réseau de la renaissance africaine et de la diaspora (ARDN) annonce avoir conclu une convention de partenariat avec le Conseil mondial des investissements et des affaires pour l’Afrique (CMIA), dans le but de mieux vulgariser les Objectifs de développement durable des Nations unies.

    Dans un communiqué parvenu mercredi à l’APS, l’ARDN signale que cet accord entre les deux institutions a été paraphé « le vendredi 07 juillet 2023, en marge du Forum Invest in Sénégal, tenu les 6 et 7 juillet 2023 au Centre International de Conférences Abdou DIOUF (CICAD) de Diamniadio […]’’.

    La signature a eu lieu à la fin des travaux de la table ronde organisée par le CMIA pour l’Afrique avec les élus locaux (maires et présidents de conseil départemental), sur le thème : « De la vision à l’action : Dialogue des élus locaux sur le développement urbain au Sénégal, stimuler l’innovation et les opportunités d’investissement dans les collectivités territoriales du Sénégal ».

    Ce Protocole d’accord officialise les relations d’affaires entre l’ARDN et le CMIA et symbolise l’ouverture qui s’offre aux deux organisations et la mobilisation d’investisseurs étrangers et de la diaspora pour des lendemains meilleurs pour l’Afrique, indique le communiqué.

    Il précise que la conclusion de ce partenariat « permettra à l’ARDN d’entrer en action dans sa mission de popularisation des Objectifs de développement durable (ODD), en utilisant comme point d’entrée, en partenariat avec le Système des Nations unies et la FIFA, la campagne Carton Rouge qui vise à mobiliser les individus de tous les secteurs de la société, pour qu’ils s’engagent à donner un Carton Rouge à toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des filles ».

    En juin 2022, le Réseau de la Renaissance africaine et de la diaspora, de concert avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais), lançait à Dakar, une campagne de mobilisation pour amener la société « à donner un carton rouge à toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et des filles ».

    Selon le communiqué, en parallèle, lors du Forum Invest in Sénégal, le Conseil mondial des investissements et des affaires pour l’Afrique (CMIA), « a signé avec les élus locaux, des protocoles d’investissement pour 8 projets à hauteur de 890 milliards de francs CFA ».

    Le CMIA, dont l’ambition est de promouvoir le commerce et l’investissement en Afrique, « a pour mission de rassembler les partenaires des secteurs publics et privés pour favoriser le développement durable et la croissance économique en Afrique », souligne la même source.

    Elle note que le protocole d’accord conclu par l’ARDN et le CMIA « officialise les relations d’affaires » entre ces deux structures et « symbolise l’ouverture qui s’offre aux deux organisations et la mobilisation d’investisseurs étrangers et de la diaspora pour des lendemains meilleurs pour l’Afrique ».

    L’ARDN est une organisation internationale ayant son siège est à New York et dont la mission consiste à « populariser les Objectifs de développement durable (ODD), en mobilisant la passion des gouvernements, des éducateurs, des maires, des artistes, des intellectuels, du secteur privé, de la société civile et des jeunes, en utilisant le pouvoir de l’art, du sport et de la culture comme vecteurs de création d’un monde meilleur ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-FINANCES / Les pouvoirs publics invités à poursuivre la lutte contre l’exercice illégal de la profession d’expert-comptable

    SENEGAL-FINANCES / Les pouvoirs publics invités à poursuivre la lutte contre l’exercice illégal de la profession d’expert-comptable

    Dakar, 11 juillet (APS) – Le président de l’Ordre national des experts-comptables et des comptables agréées (ONECCA) du Sénégal, Mor Dieng, a appelé, mardi, à Dakar, les pouvoirs publics sénégalais à poursuivre la lutte contre l’exercice illégal de la profession dont il dirige la corporation, estimant que ce « fléau » constitue une gangrène pour ce secteur.

    « La Direction générale des impôts et domaine (DGID) a posé des actes, mais il y a quelques jalons qui restent, tels que la mise sur pied d’un guichet unique de dépôts des états financiers (GUDEF) pour pouvoir continuer ce combat et aussi généraliser tout ce qui est dépôt des états financiers en ligne au niveau des régions, car cet exercice illégal y est très présent », a-t-il déclaré.

    Mor Dieng intervenait à l’ouverture d’une journée de partenariat organisée sous l’égide de l’Ordre national des experts-comptables et des comptables agréés du Sénégal, une manifestation organisée de concert avec le ministère des Finances et du Budget.

    « Nous allons vers un partenariat avec l’État. La participation des experts-comptables au sein des conseils d’administration ou des conseils de surveillances aiderait beaucoup à régler certaines situations, parce que des administrateurs devraient pouvoir aussi lire des états financiers, comprendre des chiffres, les analyser », a-t-il dit.

    Le commissaire du gouvernement sénégalais, Jean Koné, représentant le ministre des Finances et du Budget à cette journée, a insisté sur l’importance du partenariat entre les institutions publiques et l’Ordre national des experts-comptables et des comptables agréés du Sénégal.

    « Cette journée nous donne l’occasion de rappeler le rôle de l’expert-comptable qui participe à garantir la fiabilité de l’information financière mise à la disposition des institutions publiques », a-t-il souligné.

    Elle constitue aussi une occasion de recueillir les attentes des experts-comptables et des comptables agréés, mais également des autres membres des organisations professionnelles, de manière à permettre au ministère des Finances et du Budget de mieux jouer son rôle d’encadrement de l’information financière.

    « Nous devrons aller dans le sens de plus de coopération entre les structures de l’État chargées de faire le contrôle, notamment la Cour des comptes, et l’ONECCA », a ajouté M. Koné.

    Selon lui, « depuis 5 à 6 ans », la certification des états financiers est devenue une obligation et dans le même temps, plusieurs dispositions ont été intégrées au Code général des impôts, lesquelles dispositions « tendent à renforcer le rôle de l’expert-comptable dans le sens de lui donner plus de place ».

    Dans cette perspective, « l’État a pris l’engagement non seulement de participer aux prochaines activités de l’ONECCA mais aussi à la lutte contre toute pratique illégale de la profession d’expert-comptable », a assuré le commissaire du gouvernement.

    Il a fait état d’ »avancées majeures dans le cadre de l’encadrement du secteur privé et surtout le maillon indispensable qu’est devenu l’ONECCA entre le secteur public et le secteur privé ».

    LBD/CN/BK/ASG

  • SENEGAL-DEFENSE-EQUIPEMENT / Un nouveau navire de la marine nationale contre « les attaques aériennes »

    SENEGAL-DEFENSE-EQUIPEMENT / Un nouveau navire de la marine nationale contre « les attaques aériennes »

    Dakar, 7 juil (APS) – Le Sénégal a réceptionné ce vendredi son premier navire de guerre lance-missiles dont la particularité est de pouvoir opérer en profondeur, mais aussi de « traiter les attaques aériennes ».

    « L’innovation, c’est que les armes et le matériel mis à notre disposition permettent de traiter les cibles aériennes. Nous avons acquis des matériaux tels que les canaux qui nous permettent d’opérer plus dans la profondeur, de tirer avec une portée beaucoup plus longue », a expliqué Youssou Ly, capitaine de frégate de la marine nationale.

    Il procédait à la livraison de ce bateau-patrouilleur de haute mer baptisé OPV Walo aux autorités de la marine nationale.

    ‘’Nous avons des missiles qui nous permettent de traiter des menaces surfaces et des menaces aériennes. En termes de possibilités antiémétiques, nous avons des canaux de petit calibre qui nous permettent de protéger le bateau surtout dans sa proximité la plus proche’’, a renseigné le capitaine Ly, commandant du navire.

    Pour ce qui est des autres matériaux, le nouveau navire a des capacités lui permettant ‘’de pouvoir avoir carrément le contrôle d’une zone. Il s’agit de connaitre exactement ce qui y rentre, ce qu’on y fait, écouter les gens, savoir ce qu’ils font et ce qu’ils ne font pas, les observer, avoir des renseignements afin de pouvoir agir au cas échéant’’, a-t-il expliqué.

    Sur les caractéristiques du bateau, il ajoute qu’il a été mis en mer en 2021 et mis en service lors du transfert de pavillon le 2 juin. ‘’C’est un bateau long de 63 mètres et large de 9,50 mètres. Nous avons un tirant d’eau dont la partie émergée est aux alentours de 3,2 mètres et un tirant d’air de 22 mètres’’.

    ‘’Nous avons un déplacement d’environ de 680 tonnes. Pour ce qui est des capacités d’import de gaz oil, on est monté jusqu’à 103 000 litres de gaz oil’’, a poursuivi le commandant du nouveau navire.

    ‘’On peut avoir une autonomie d’eau assez suffisante pour pouvoir tenir 21 jours d’opération sans interruption, ainsi que des vivres pour la même période. Cela, afin de pouvoir assurer des opérations longues’’, a expliqué le capitaine de frégate Ly.

    Selon lui, ce nouveau navire est un bateau ‘’précurseur’’ en termes de lutte contre le changement climatique. ‘’On peut dire qu’il s’agit d’un bâtiment écologique. Nous avons une proposition qui est hybride. Nous pouvons rouler à la fois en électrique comme en diesel’’, a relevé le commandant du bateau.

    Il précise que le mode électrique ‘’permet d’aller à des vitesses lentes et de ne pas polluer la planète’’, le diesel étant utilisé pour aller ‘’plus longtemps avec des vitesses de 21 km par heure’’.

    Pour ce qui est de l’équipage, il est composé de 37 personnes dont 24 sous-officiers mariniers et 8 hommes d’équipage avec 5 officiers, parmi lesquels 3 personnels féminins à bord.

    Il assure que les mêmes missions classiques vont être assurées par le bateau avec des capacités beaucoup plus ‘’décuplées’’ en comparaison des autres navires de guerre.

    ‘’Nous allons effectuer des missions de défense de l’intégrité du territoire, cela à partir de la mer’’, mais aussi les missions de l’Etat ‘’en mer : le service public, assurer le sauvetage en mer, assurer les contrôles de données ainsi de suite. Et les missions de surveillance’’, a dit Youssou Ly.

    NSS/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE--GASTRONOMIE / Les restaurateurs invités à s’imprégner du processus de fabrication alimentaire pour le bien-être des consommateurs

    SENEGAL-AFRIQUE–GASTRONOMIE / Les restaurateurs invités à s’imprégner du processus de fabrication alimentaire pour le bien-être des consommateurs

    Dakar, 5 juil (APS) – L’expert en biotechnologie Mamadou Abdou Diagne a invité les restaurateurs, mercredi, à Dakar, à bien prendre connaissance du processus de fabrication alimentaire pour aider les consommateurs à s’alimenter sainement et à assurer leur bien-être culinaire.

    ‘’Les restaurateurs doivent connaître le processus de fabrication alimentaire pour aider les consommateurs à savoir comment s’alimenter sainement, comment contrôler et assurer un bien-être du point de vue culinaire’’, a-t-il dit.

    Mamadou Abdou Diagne intervenait à un point de presse tenu en prélude à la première édition du FESTIF, un festival gastronomique sénégalo-ivoirien prévu vendredi et samedi dans la capitale sénégalaise.

    Il a insisté sur l’importance, pour les restaurateurs, de prendre connaissance du processus de fabrication alimentaire, afin d’assurer la sécurité des consommateurs.

    M. Diagne fait remarquer que quand on parle d’aliment, on pense directement à la production agricole. ‘’Nous sommes à des niveaux inquiétants de prévalence, concernant les maladies dites émergentes. Il s’agit du diabète, de l’hypertension, les cancers et les insuffisances rénales’’, a-t-il relevé.

    Selon lui, cette problématique, nouvelle à ses yeux, est à lier aux systèmes de vie actuels sur le continent africain où ‘’on ne connaissait pas certains types d’alimentation’’.

    Il fait observer que le FESTIS devrait donner à ses participants et aux professionnels de la gastronomie l’occasion d’échanger leurs recettes et d’essayer de ‘’comprendre ce que fait l’un ou l’autre, ce qui est bon, et partager leur expérience’’.

    L’expert en biotechnologie signale que le contexte de changement climatique renvoie à ‘’l’écologie’’, ce qui a à voir avec les modes de consommation, d’habitat et de déplacement. Des choses liées à la question du bien-être, et ‘’dans ce cadre-là, le premier point, c’est l’alimentation’’.

    ‘’Nous n’avons pas l’habitude, dès le bas âge, de savoir ce qu’il faut manger avant de dormir […], ce qu’il faut manger pour recharger les énergies [en se levant]. Il s’agit d’une panoplie d’éléments que les restaurateurs sont appelés à comprendre pour être des conseillers en matière culinaire’’, a-t-il analysé.

    ‘’Mieux cultiver les rapports culinaires’’

    Il faut, selon Mamadou Abdou Diagne, arriver à une situation où ‘’en entrant dans un restaurant, le restaurateur puisse dire au client ‘on vous suggère quel plat’, cela par rapport à l’heure et à beaucoup d’autres choses’’.

    Les restaurateurs doivent essayer de ‘’se procurer cette nouvelle technologie, la biotechnologie, pour pouvoir améliorer et rentabiliser leur commerce et améliorer la conservation des aliments, tout en garantissant la sécurité du consommateur’’, a-t-il suggéré.

    D’où l’intérêt, selon M. Diagne, d’assurer la ‘’traçabilité dans les aliments’’. ‘’Il y a certains types de produits qui ne respectent pas les normes alors que ces dernières permettent de mieux protéger le consommateur’’, fait valoir l’expert en biotechnologie.

    ‘’Il ne suffit pas d’avoir un plat bourré d’aliments’’, l’idéal étant que les restaurateurs arrivent à proposer des plats nutritionnels qui apportent à l’organisme ce dont il a besoin. ‘’Et si nous le comprenons tous, nous allons mieux cultiver les rapports culinaires que nous avons’’, a dit M. Diagne.

    Il souligne que ‘’chaque type d’aliment a ses propriétés’’, raison pour laquelle prendre un kilo de viande, par exemple, conduit à émettre ‘’cinq à 10 fois plus de gaz à effet de serre que de produire un kilo de céréale’’. ‘’Donc, on a tendance à vouloir demander aux gens de manger peu le soir et utile, et de manger moins de la viande rouge à défaut de prendre de la viande blanche le soir.’’

    Selon l’expert, cette approche est sous-tendue par la possibilité de s’approvisionner en viande artificielle ‘’à base de céréales ou d’autres types de produits’’.

    Aussi préconise-t-il une réadaptation des habitudes culinaires en profitant du développement technologique.

    NSS/BK/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Un festival sénégalo-ivoirien pour faciliter l’intégration des étrangers au Sénégal

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE / Un festival sénégalo-ivoirien pour faciliter l’intégration des étrangers au Sénégal

    Dakar, 5 juil (APS) – Le FESTIS, un festival de gastronomie sénégalo-ivoirien, se tiendra vendredi et samedi à Dakar, avec l’ambition de ‘’rassembler toute la diaspora’’ africaine au Sénégal ‘’pour communier avec le peuple sénégalais’’, a-t-on appris des organisateurs.

    Cette manifestation, dont c’est la première édition, va faire découvrir la culture sénégalaise aux étrangers vivant au Sénégal et faciliter leur intégration dans le pays, a expliqué l’un des promoteurs du FESTIS, Sori Body, lors d’un point de presse.

    Les organisateurs disent souhaiter, avec ce festival, faciliter l’intégration des étrangers vivant en terre sénégalaise, en favorisant davantage ‘’le brassage culturel entre le Sénégal et la diaspora africaine’’.

    Pour ce faire, ils comptent ‘’rassembler toute la diaspora résidant au Sénégal pour communier avec le peuple sénégalais’’.

    En plus du volet gastronomique, les promoteurs du FESTIS prévoient des stands d’exposition et de vente d’objets d’art. Pour ce faire, le Village artisanal de Dakar est associé à l’organisation de l’événement.

    Concernant le volet animation musicale, les organisateurs du festival ‘’ont voulu mettre le paquet en invitant des artistes très connus comme Viviane Chidid et le groupe mythique ivoirien Espoir 2000, qui ne sont plus à présenter’’, a annoncé Sori Body.

    Le FESTIS vise à ‘’promouvoir la culture sénégalaise’’ et se veut une opportunité pour la diaspora africaine de ‘’connaître davantage le peuple sénégalais dans sa profondeur’’, a souligné M. Body, qui réside au Sénégal depuis plus de quinze ans.

    Malgré ses nombreuses années passées au Sénégal, il dit ne connaître du pays que le ‘’tiep’’, le ‘’yassa’’ et le ‘’soupe kandia’’, des plats sénégalais. ‘’On s’est dit pourquoi ne pas organiser ce festival qui nous permettrait de découvrir le Sénégal dans toute sa diversité, du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre du pays’’, a-t-il expliqué.

     

    ‘’C’est l’Afrique qui gagne’’

    Sori Body voit également dans ce festival une opportunité de présenter la culture ivoirienne non seulement aux Sénégalais, mais de manière générale à la diaspora africaine présente dans le pays. D’où sa décision d’associer à l’organisation de cet événement des Gabonais, des Camerounais, des Congolais, ainsi que des artistes venus de la République démocratique du Congo, dans un élan ‘’fédérateur’’.

    Il dit être convaincu que ‘’c’est l’Afrique qui gagne’’, de cette façon.

    ‘’Nous voulons que toute personne qui vient au Sénégal puisse bénéficier [de l’hospitalité sénégalaise] et connaître [cette] ‘téranga’ dont nous avons bénéficié, [pour qu’en retour], nous aussi, en tant qu’Ivoiriens, puissions promouvoir l’‘akwaba’ qui est de chez nous’’, a-t-il dit.

    Il y a autant d’Ivoiriens au Sénégal que de Sénégalais en Côte d’Ivoire, a souligné Serges Degnan, l’un des organisateurs du festival de gastronomie sénégalo-ivoirien, avant d’ajouter : ‘’Donc, pourquoi ne pas organiserévénement qui puisse sceller davantage ces deux liens.’’

    Selon M. Degnan, le FESTIS va servir aussi à ‘’dénicher des talents’’, à les présenter aux Sénégalais et à la diaspora, de manière à leur donner l’occasion d’exprimer leur talent.

    Les organisateurs prévoient de tenir le prochain FESTIS en Côte d’Ivoire.

    Sori Body note que ‘’l’esprit’’ FESTIS étant né au Sénégal, les promoteurs de l’événement ont choisi de faire de ce pays leur base. ‘’Parce qu’on s’est dit qu’au pays de la ‘téranga’, on peut exporter tout type de concept.’’

    NSS/BK/ESF