Auteur/autrice : Boubacar Kante

  • SENEGAL-HORTICULTURE-PERSPECTIVES / Le Conseil des chargeurs déterminé à accompagner la politique agricole du pays

    SENEGAL-HORTICULTURE-PERSPECTIVES / Le Conseil des chargeurs déterminé à accompagner la politique agricole du pays

    De l’Envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le Conseil sénégalais de chargeurs (COSEC), présent au Salon des fruits et légumes Macfrut ouvert mercredi à Rimini (Italie), a réaffirmé, par la voix du président de son conseil d’administration (PCA), sa détermination à accompagner l’Etat du Sénégal dans l’exécution de sa politique agricole, en misant notamment sur les transferts de technologies.

    ‘’Le COSEC est présent pour la quatrième fois à cette énième édition de Macfrut qui se tient à Rimini, en Italie. Nous réaffirmons notre détermination à accompagner l’Etat du Sénégal, dans l’exécution de la politique agricole définie par les pouvoirs publics’’, a déclaré Serigne Souhaibou Guèye, le président de son conseil d’administration.

    M. Guèye, par ailleurs président de la Fondation origine Sénégal– Fruits et légumes (FOS/FL), s’entretenait avec l’APS, en marge de l’ouverture officielle du Macfrut 2023, un Salon international des fruits et légumes prévu pour trois jours dans la ville de Rimini, une commune située sur la côte adriatique, dans le nord de l’Italie, en Emilie-Romagne (Italie).

    ‘’Nous assistons aussi bien les institutionnels, les exposants et les visiteurs professionnels à faire entendre la voix du Sénégal dans cette rencontre qui semble être le rendez-vous de la production et de la commercialisation des produits agricoles notamment les fruits et légumes’’, a-t-il dit.

    Selon le PCA, l’assistance du COSEC concerne aussi bien les bio-solutions que le traitement de produits et le conditionnement.

    ‘’Nous avons beaucoup à apprendre avec un ensemble de spéculations produites au Sénégal et qui mériteraient d’avoir une plus grande visibilité à ce salon et au niveau international’’, a expliqué M. Guèye.

    ‘’Il est attendu de cette rencontre de trois jours [3-5 mai] une plus grande exportation de produits sénégalais vers d’autres horizons et un transfert de technologies des pays du Nord vers ceux du Sud pour une meilleure production agricole face aux effets des changements climatiques’’, a ajouté le PCA du COSEC.

    Il a notamment insisté sur le transfert de technologies qui devrait permettre, ‘’ demain, de faire en sorte que le Sénégal arrête d’exporter ces produits agricoles en l’état mais qu’ils aient un apport de valeur ajoutée locale. Cela permettrait de juguler le flot de demandeurs d’emploi de la jeunesse de notre pays’’.

    Les entreprises sénégalaises participant au Salon international des fruits et des légumes ont bénéficié d’un accompagnement du COSEC à travers la mise à disposition d’un espace de 96m2 abritant une dizaine d’exposants, dix visiteurs professionnels et un espace B to B en vue de promouvoir le ‘’made in Sénégal’’.

    Aussi, compte tenu de la dimension internationale de cette manifestation, ‘’l’image du Sénégal sera rehaussée par une participation réussie afin de promouvoir et développer les produits et services horticoles +made in Sénégal+ sur le marché italien, européen et ailleurs’’, a indiqué le président du conseil d’administration du COSEC.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-ITALIE-HORTICULTURE / Le COSEC et une délégation sénégalaise au salon  Macfrut de Rimini

    SENEGAL-ITALIE-HORTICULTURE / Le COSEC et une délégation sénégalaise au salon Macfrut de Rimini

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Bator Sall

    Ouverture, à Rimini, du salon international des fruits et légumes, Macfrut

    Rimini (Italie), 3 mai (APS) – Le Salon international des fruits et légumes de Rimini (Italie), dénommé Macfrut, s’est ouvert ce mercredi dans cette ville d’Emilie-Romagne qui abrite cette manifestation depuis 2015, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    Une délégation du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC) participe à cette rencontre internationale horticole, ainsi que des exposants et des visiteurs professionnels sénégalais et des responsables de la direction de l’horticulture.

    Dans son allocution d’ouverture, le président du Macfrut, Renzo Piraccini, a fait noter que ‘’cette année, [le salon] a enregistré une avancée incroyable par rapport aux années précédentes du point de vue de la superficie octroyée mais aussi du nombre de participants’’.

    ‘’Le Salon se trouve dans toute sa splendeur en cette année post Covid’’, a relevé M. Piraccini, en rappelant que c’est à partir de 2015 que ‘’la commune de Rimini a commencé à abriter ce salon. Ce qui a permis à Macfrut de se développer rapidement’’.

    L’édition 2023 de Macfrut va se poursuivre jusqu’à vendredi.

    SBS/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Macky Sall inaugure une zone d’activités des mécaniciens, mardi

    SENEGAL-SOCIETE / Macky Sall inaugure une zone d’activités des mécaniciens, mardi

    Dakar, 30 avr (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, va procéder mardi à l’inauguration de la zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile (ZAMPA) située sur la Route nationale numéro un, à gauche du croisement Yenne, en allant vers Mbour (ouest), annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    La cérémonie, prévue à partir de 15 heures, va se dérouler en présence du ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel, selon le communiqué.

    BK

  • SENEGAL-TIC / 150 entreprises étrangères attendues à la « Semaine du numérique » (Moussa Bocar Thiam)

    SENEGAL-TIC / 150 entreprises étrangères attendues à la « Semaine du numérique » (Moussa Bocar Thiam)

    SÉNÉGAL-TECHNOLOGIE

    Mbour, 30 avr (APS) – Plus de cent-cinquante entreprises étrangères participeront à la Semaine du numérique qui sera organisée du 16 au 20 mai prochain à Dakar, a annoncé le ministre de la Communication, des Technologies et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam.

    Ces entreprises étrangères viendront « proposer des solutions dans les matières du numérique », a-t-il dit dans un entretien avec des journalistes à Mbour, où séjournait la caravane organisée dans le cadre de la vulgarisation de la « Semaine du numérique’’, prévue du 16 au 20 mai.

    Le ministre chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information également « réhaussera » de sa présence cet événement qui va avoir une dimension internationale, selon Moussa Bocar Thiam. « Il vient nous accompagner dans tous nos projets connectés », a ajouté le ministre de la Communication.

    Il a fait état de son ambition de réunir « plus de cent-cinquante mille jeunes » pour « les connecter au numérique » lors de cette manifestation qui sera marquée par la remise du « prix du chef de l’Etat pour l’innovation » dont le lauréat va recevoir une prime de « trente millions de FCFA ».

    « Le président de la République veut tout faire pour inciter les jeunes à s’intéresser au numérique », a insisté le ministre de la Communication, selon lequel « cent-trente » personnes ont pris part à cette compétition, en l’occurrence le prix du chef de l’Etat pour l’innovation.

    Moussa Bocar Thiam était à la tête de la caravane de la Semaine du numérique qui a sillonné samedi les communes de Diass, Malicounda, Mbour, Fatick et Kaffrine pour vulgariser le sens de la Semaine du numérique.

    « Les Sénégalais ne doivent pas être en reste de cette révolution industrielle », a-t-il dit au sujet  de l’outil numérique.

    CS/BK

  • SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    SÉNÉGAL-SOCIETE-TIC / Moussa Bocar Thiam appelle les jeunes à s’approprier davantage le numérique

    Mbour, 30 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, appelle les jeunes à s’approprier le numérique, un outil qui sera selon lui « le plus grand pourvoyeur d’emplois sous peu ».

    « [Le numérique est] un outil magique qui doit intéresser les jeunes », a-t-il déclaré dans un entretien avec des journalistes, samedi, à Mbour, dans le cadre de la caravane de la Semaine du numérique.

    Cette dernière avait auparavant sillonné les communes de Diass et Malicounda avant d’arriver à Mbour. Elle est ensuite attendue dans plusieurs autres localités où elle va passer en faisant le tour du Sénégal.

    Le numérique représente « le présent et le l’avenir », plus généralement « la connectivité et le numérique constituent une opportunité », a insisté le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

    Selon lui, dans les dix prochaines années, le numérique « sera le premier foyer de création d’emplois avec des opportunités quasi illimitées ».

    Il a exhorté les jeunes « à agir pour influer, susciter l’émulation et l’intérêt pour le numérique », notant que de plus en plus de personnes vivent du numérique, à l’image des influenceurs.

    Moussa Bocar Thiam considère que les nouvelles technologies « sont les seuls instruments qui peuvent permettre à l’Afrique de combler son [retard par rapport à] l’Occident ».

    Il juge que combler ce gap est d’autant plus possible que « les besoins du jeune Sénégalais en termes de connectivité, de connexion et de capacité sont les mêmes que ceux du jeune New-Yorkais ».

    « C’est vraiment un outil magique qui nous permet de rattraper le retard considérable de notre continent », a-t-il dit, avant d’inviter les collectivités territoriales à se doter de points focaux dans le secteur du numérique.

    Il a également exhorté les jeunes à « faire bon usage » de ces outils technologiques, les appelant à la prudence et à la responsabilité dans l’utilisation des instruments numériques. « Il faut faire attention pour éviter de détruire des vies à travers les réseaux sociaux », leur a-t-il lancé.

     

    Cette tournée lancée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique va précéder le lancement de la plateforme Sénégal Connect.

    Selon Raky Kane, coordinatrice de ladite plateforme, cette initiative vise à « connecter tout le Sénégal pendant une semaine, du 16 au 20 mai, au Grand Théâtre de Dakar, et autour du numérique ».

    Aussi le ministre de la Communication a-t-il  invité les jeunes à faire de ce « grand et important » événement une réussite en y participant « massivement ».

     

    CS/BK

     

  • SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Moussa Bocar Thiam : « Mame Less Camara fut un défenseur infatigable de la dignité de la presse »

    SENEGAL-MEDIAS-NECROLOGIE-REACTION / Moussa Bocar Thiam : « Mame Less Camara fut un défenseur infatigable de la dignité de la presse »

    Dakar, 29 avr (APS) – Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a salué la mémoire du défunt journaliste sénégalais Mame Less Camara, le qualifiant de « défenseur infatigable de la dignité de la profession et des médias ».

     

    « Sa double casquette de formateur et de syndicaliste, pour avoir été secrétaire général du syndicat des journalistes, ont fait de lui un défenseur infatigable de la dignité de la profession et des médias », écrit-il à propos de Mame Less Camara, décédé samedi à Dakar, des suites d’une maladie.

    « Le Sénégal vient de subir une immense perte avec son décès […]. Il laisse derrière lui un grande vide », a-t-il ajouté dans un communiqué dont une copie a été transmise à l’APS.

     

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM. Il a aussi lancé la chaîne de télévision DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il y a quelques années.

     

    Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

     

     »Mame Less Camara était une référence. Il était un professionnel accompli doublé d’un intellectuel fécond et très dense. Des générations de journalistes gardent de lui le souvenir d’un homme digne, intègre et très généreux dans le partage des connaissances », a dit le ministre de la Communication.

     

    Le défunt, qui fut formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), est  »resté le même, inoxydable », même après plusieurs décennies de pratique professionnelle, dans le public et le privé.  »Il n’a jamais vacillé sur les principes. Sur l’éthique et la déontologie, il ne transigeait pas [non plus] », a souligné Moussa Bocar Thiam.

    Il a conclu en présentant ses  »sincères condoléances » à  »la grande famille de la presse ».

     

    BK

     

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’agenda politico-judiciaire en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’agenda politico-judiciaire en exergue

    Dakar, 29 avr (APS) – L’annonce de la date du procès pour viol intenté contre l’opposant Ousmane Sonko fait partie des sujets les plus en vue dans la livraison du week-end des quotidiens parvenus samedi à l’APS.

    Bès Bi le Jour évoque les prochains rendez-vous judiciaires du leader du parti Pastef, Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité. « Face à Mame Mbaye Niang, le 8 mai, contre Adji Sarr le 16 mai… », affiche ce journal.

    Le premier concerne le procès en appel de Sonko, poursuivi pour diffamation par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Il estr prévu environ une semaine avant l’audience devant juger l’affaire de viol visant l’opposant sénégalais.

    Pour ce second rendez-vous judiciaire, le maire de Ziguinchor va être enfin confronté à « la masseuse la plus célèbre du Sénégal », devant la chambre criminelle, le 16 mai prochain, indique le quotidien L’As.

    Cette dernière accuse l’opposant de viols répétés. La décision de la justice d’auditionner M. Sonko dans cette affaire avait provoqué des émeutes de grande ampleur au Sénégal en février 2021.

    Le quotidien Enquête note surtout que le leader de Pastef « n’aura pas le temps de souffler avec son procès en diffamation contre Mame Mbaye Niang, que la chambre criminelle l’attend pour le procès contre l’ex-masseuse de Sweet Beauté […] ».

    « Course…d’obstacles pour Sonko en mai », souligne Vox Populi, quotidien selon lequel Ousmane Sonko se trouve « entre le marteau Mame Mbaye Niang et l’enclume Adji Sarr […] ». « Un mai indigeste pour Sonko », affiche L’Observateur. « Ousmane Sonko va vivre un mois crucial pour la suite de sa carrière politique », relève Bès Bi Le Jour.

    « Il doit se battre et s’entourer de bons avocats pour se tirer d’affaire », écrit Walfquotidien, signalant que « trois fronts [ont été] ouverts contre lui. Il s’agit de son procès contre Adji Sarr, l’autre en appel l’opposant à Mame Mbaye Niang et la plainte de Frédéric Napel à son encontre’’.

    Ce policier a porté plainte contre Ousmane Sonko, le 6 février dernier, pour notamment mise en danger de la vie d’autrui, appel au meurtre, fausses accusations et diffamation.

    Un autre sujet politique tient en haleine les quotidiens. Il est en lien avec la suite réservée à l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, le 3 avril dernier, à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance.

    « Le +oui+ au président prend forme », note Le Soleil à sa une. Il renseigne que du côté de « Taxawu Sénégal » par exemple, plateforme constituée d’une vingtaine de partis et mouvements politiques, « une réponse positive à cet appel est en train de prendre forme ».

    Selon le quotidien Enquête, le Parti démocratique sénégalais (PDS), au pouvoir de 2000 à 2012, est aussi « favorable » au dialogue politique et devrait donc y participer, alors que Pastef dit attendre « le signal d’un dialogue franc ».

    Il n’empêche. « Face à la forte tension politique alimentée par deux logiques de confrontation jusqu’au-boutistes, le Sénégal se retrouve engagé dans un cycle de manifestations politiques violentes qui risque à terme de mener à la déflagration », analyse Sud quotidien.

    « D’où la nécessité d’un dialogue politique sincère, normé et conditionné qui puisse substituer le temps de l’apaisement et de la définition des règles du jeu à celui de la compétition. Histoire de régler définitivement les points de distorsion du processus électoral […] », ajoute le même journal.

     

    BK

     

     

     

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    SENEGAL-PRESSE-NECROLOGIE / Décès du journaliste Mame Less Camara

    Dakar, 29 avr (APS) – Le journaliste sénégalais Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, des suites d’une maladie, a-t-on appris de sources proches du défunt.

    Mame Less Camara est un ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il ya quelques années.

    Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique.

    Mame Less Camara a par ailleurs dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui une référence dans le secteur des médias au Sénégal.

    Homme de radio, il était une plume de renom, dont les analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Il tenait, dans les années 1990-2000, une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais Le Matin, aujourd’hui disparu. Sous le nom de plume Abdou Sow, ce rendez-vous hebdomadaire avait fait le bonheur de nombreux lecteurs.

    La levée du corps  prévue initialement Samedi à 16 heures est reportée au dimanche à 10 heures. Elle sera suivie de son inhumation au cimetière musulman de Yoff.

     

     

    MTN/BK

     

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les sujets politiques en exergue

    Dakar, 17 avr (APS) – La livraison de lundi de la presse quotidienne traite essentiellement de l’actualité politique en partant de nombreux sujets parmi lesquels le procès en appel de l’opposant Ousmane Sonko, qui s’ouvre le même jour, à Dakar.

    « Appel sans épilogue ! », affiche à ce sujet le quotidien Kritik. Il écrit que le pool d’avocats du leader de Pastef va devoir livrer « une bataille sans merci afin de sauver la tête » de celui qui est présenté comme le principal opposant au chef de l’Etat sénégalais Macky Sall.

    Le journal est d’avis que compte tenu de « toute sa charge politique », l’affaire dite des 29 milliards du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC), à l’origine de ce procès en diffamation, « n’en est pas à son épilogue ».

    L’Observateur donne du poids aux allusions de Kritik’ en laissant entendre qu’une menace d’inégibilité plane sur la tête de M. Sonko, reconnu coupable du délit de diffamation en première instance dans ce procès intenté contre lui par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. « Cependant, ajoute le journal, les appels du parquet et de la partie civile remettent zéro tous les compteurs ».

    Seulement, si l’on en croit Yoor-Yoor, les partisans du leader de Pastef et maire de Ziguinchor sont « déterminés à résister pour éviter le +syndrome Mamadou Dia+ », du nom de l’ancien président du Conseil du gouvernement sénégalais (1957-62), accusé d’avoir fomenté un coup d’Etat et écarté du pouvoir.

    La carrière politique de Mamadou Dia n’a pas survécu à cet épisode d’autant plus tragique que ce conflit l’avait opposé principalement au président de la République d’alors, Léopold Senghor, avec qui il formait jusque-là un tandem plein de promesses pour l’avenir du Sénégal nouvellement indépendant.

    Yoor-Yoor rappelle que l’histoire politique du Sénégal « est jalonnée [de ce genre de] complots politico-judiciaires qui ont conduit les présidents de la République à anéantir ou à vouloir anéantir leurs adversaires politiques dans l’unique but de se maintenir, sans crainte ».

    « Après Karim Wade et Khalifa Sall privés arbitrairement de leurs droits civils et politiques [sous Macky Sall], note le même quotidien, c’est au tour d’Ousmane Sonko de subir des tracasseries judiciaires ».

    Sud Quotidien note que Ousmane Sonko « va se présenter » devant le tribunal en même temps que les députés du parti PUR, Massata Samb et Mamadou Niang, dans le cadre de leur procès en appel, suite à leur condamnation pour avoir agressé leur collègue Amy Ndiaye Gniby.

    « Pour parer à toute éventualité, ajoute-t-il, le gouverneur de Dakar a réédité la mesure d’interdiction de vente de carburant en vrac jusqu’à mardi qu’il avait prise lors des précédentes audiences dans le cadre de cette affaire opposant le ministre Mame Mbaye Niang au maire de Ziguinchor […] ».

    Il reste que le sujet le plus commenté par les journaux concerne la dernière sortie du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Idrissa Seck, au cours de laquelle l’ancien maire de Thiès a déclaré sa candidature à la prochaine présidentielle.

    Après sa sortie, « Idy poussé vers la sortie », indique le quotidien L’Info, selon lequel des conseillers du Conseil économique social et environnemental qu’il dirige, exige sa démission. « Idy sur CESE éjectable », peut-on ainsi lire à la une du journal Le Quotidien.

    Le même journal cite également des déclarations du Premier ministre relatives au même sujet. « On ne peut cheminer avec quelqu’un et chercher à se dérober », a dit Amadou Ba. Le chef du gouvernement assistait à la grande conférence religieuse des femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) regroupant le parti au pouvoir et ses alliés.

    Pour tout dire, après ses dernières déclarations, « le leader de Rewmi s’est attiré [les foudres] de certains responsables de Benno. Quand d’aucuns réclament son départ, d’autres exigent son limogeage et celui de ses collaborateurs du gouvernement », souligne Walfquotidien.

    Walfquotidien annonce par ailleurs avec Bès Bi Le Jour que des partis de l’opposition et des organisations de la société civile ont lancé une plateforme dénommée Mouvement des forces vives de la nation (F24) par laquelle ils comptent s’opposer à un troisième mandat du président sortant.

    Selon Walfquotidien, les animateurs de cette nouvelle plateforme « ont annoncé une série de manifestations dont une grande mobilisation le 5 mai prochain pour dire non au 3e mandat ».

     

    BK/ASG