Auteur/autrice : Boubacar Kante

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent un dernier hommage à Mamadou Moustapha Ba

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens rendent un dernier hommage à Mamadou Moustapha Ba

    Dakar, 14 nov (APS) – Les quotidiens rendent, ce jeudi, un dernier hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba, qui repose désormais à Nioro (centre), sa ville natale, où il a été inhumé mercredi.

    « À Dieu, Almamy ! » titre le quotidien Le Soleil, qui a largement évoqué la levée du corps du défunt, mercredi, à l’hôpital militaire de Ouakam, à Dakar. L’enceinte de cet établissement de santé a « refusé du monde ».

    Une cérémonie funèbre marquée par une « pluie d’hommages et de témoignages, les uns plus poignants que le autres », pour saluer la mémoire du défunt, en présence de représentants du gouvernement, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et de son collègue chargé des Forces armées, le général Birame Diop.

    « A Nioro, où il repose désormais, l’émotion est à son comble », rapporte Le Soleil. « Tout le monde connaît […] Maba Diakhou Ba. Moustapha avait presque tout ce qu’avait son grand-père, qui est décédé à l’âge de 58 ans », a relevé Mamadou Ndiogou Ba, porte-parole de la famille de Maba Diakhou Ba, dont les propos sont relayés par Vox Populi.

    L’ancien ministre des Finances et du Budget est décédé le 4 novembre dernier en France, à l’âge de 59 ans.

    « Connu pour sa générosité, son professionnalisme et son esprit patriotique, Mamadou Moustapha Ba repose désormais au cimetière Nouroulaye de Nioro du Rip. Il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule immense », rapporte le quotidien L’As.

    Des personnalités politiques et militaires ont pris part aux obsèques de l’ancien enfant de troupe du prytanée Charles-N’Tchoréré de Saint-Louis (nord), signalent L’As et d’autres journaux.

    « Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro »

    Attendue dans cette ville, dimanche 10 novembre, pour son inhumation, la dépouille du ministre Mamadou Moustapha Ba est finalement arrivée à Nioro trois jours plus tard, note le quotidien EnQuête.

    Dans sa ville natale, « parents, amis, collègues et voisins ont prié pour le repos du défunt et fait de nombreux témoignages qui révèlent la dimension exceptionnelle de l’ancien ministre affectueusement appelé Bosquier », ajoute EnQuête.

    « Mamadou Moustapha Ba retourne pour toujours à Nioro », où il a été inhumé « après plusieurs péripéties », souligne Libération en rappelant l’enquête ouverte par le parquet du tribunal de grande instance de Dakar pour connaître la cause de son décès.

    Le procureur de la République, avant de prendre cette décision, avait préalablement ordonné une autopsie dont les résultats ont révélé des « éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle ».

    Les quotidiens abordent en même temps les derniers rassemblements de la campagne électorale en vue des élections législatives de dimanche prochain. Ils constatent que les états-majors concentrent leurs forces sur la capitale, Dakar, avant la fin de la campagne prévue vendredi.

    « Dakar, enjeu capital », titre WalfQuotidien, selon lequel l’enjeu de ces élections législatives est « de taille » pour le Pastef, la formation politique au pouvoir, qui « cherche une majorité pour asseoir son ‘Projet’ et gagner la mairie de Dakar » aux prochaines élections municipales.

    « Depuis 2009, écrit WalfQuotidien, la capitale nargue les pouvoirs [qui se sont succédé à la tête de l’État], en succombant aux charmes de l’opposition, de Taxawu notamment », une coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar.

    Environ « 1.080 agents en situation irrégulière » au ministère de la Santé

    Sud Quotidien s’intéresse à la gouvernance du secteur de la santé et exhibe « les chiffres du mal » publiés par le nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, lors d’une rencontre avec des journalistes.

    Outre « des dépenses exécutées mais non encore justifiées de près de 800 millions de francs CFA, concernant le Programme national de lutte contre le paludisme, pour la période 2018-2020 », le ministre révèle que « 1.080 agents de santé sont en situation irrégulière, dont 480 présents dans la base de données du ministère de la Santé et de l’Action sociale et non répertoriés [par la direction] de la solde ».

    S’y ajoutent « 600 agents actifs dans le fichier de [la direction de la] solde et non répertoriés dans la base de données » du ministère de la Santé et de l’Action sociale, ajoute Sud Quotidien en citant Ibrahima Sy.

    L’Observateur, pour sa part, s’intéresse au « grand banditisme au cœur de l’État », une affaire dans laquelle des personnalités « ont monté un faux dossier pour détourner des fonds publics ».

    Le journal cite, parmi les personnes mises en cause, un célèbre homme d’affaires, un inspecteur des impôts et un gouverneur.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens constatent une baisse sensible de la tension politique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens constatent une baisse sensible de la tension politique

    Dakar, 13 novembre (APS) – La presse quotidienne fait état mercredi d’une sensible baisse de la tension notée ces derniers jours sur le front politique, au dernier tournant de la campagne électorale pour les législatives anticipées de dimanche.

    « Manœuvres de désescalade », peut-on lire à la une du journal Le Quotidien, selon lequel la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police nationale a mis la main sur 81 personnes après l’attaque contre des marchands ambulants à Saint-Louis (nord), en lien avec la campagne électorale.

    Ces marchands agressés « scandaient le nom de Ousmane Sonko, lors du passage d’une caravane de l’opposition au marché Sor. Les personnes arrêtées font l’objet d’interrogatoires au niveau du commissariat de police », rapporte le journal en citant le gouverneur de Saint-Louis.

    Al Hassane Sall, le chef de l’exécutif régional de Saint-Louis, « reste ferme quant à la mise en œuvre des instructions du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, relativement à la sécurisation du reste de la campagne électorale », ajoute Le Journal Le Quotidien.

    Walfquotidien également annonce que « plus de 70 personnes interpellées à Saint-Louis ». Il ajoute que la tête de liste nationale de la coalition du parti Pastef (pouvoir), Ousmane Sonko revient à de meilleurs sentiments » après avoir demandé à ses militants de se « venger » des agressions qu’ils auraient subis.

    « Une accalmie de façade ? »

    De son côté, Barthélémy Dias, tête de liste nationale de l’une des principales coalitions de l’opposition et maire de Dakar, « réitère son appel au calme et à la paix », alors que l’ancien Premier ministre Amadou Ba « prône le débat d’idées », selon Walfquotidien.

    « Après l’escalade, une accalmie de façade ? », s’interroge Vox Populi, en se faisant l’écho de l’appel renouvelé d’un responsable de la société civile, Moundiaye Cissé en l’occurrence, qui « pointe du doigt l’Etat et invite les leaders [politiques] à plus de responsabilité ».

    « Les ministères de l’Intérieur et de la Justice doivent lancer un signal fort pour montrer que l’impunité ne va pas prospérer », déclare Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D (Démocratie-Droits humains-Développement).

    Sud Quotidien estime que pour le coup, la classe politique se retrouve « face à ses responsabilités ». L’escalade dans la violence notée ces derniers jours « a provoqué une véritable levée des boucliers et un appel général au calme et à la responsabilité », souligne cette publication.

    Haro sur la violence », renchérit le quotidien Enquête, selon lequel « plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer les violences observées à Saint-Louis ainsi que les appels à la violence dans le cadre de la campagne électorale pour les prochaines législatives ».

    « Une classe politique de plus en plus violente »

    L’info fait état d’une « vague nationale condamnation » qui s’est levée pour dénoncer ces violences, Le Témoin quotidien faisant en particulier remarquer  que la « confrontation » a été évitée entre la tête de liste nationale de la coalition dirigée par Pastef (pouvoir) et le maire de Dakar, à la tête de l’une des principales coalitions de l’opposition.

    « La bataille entre les deux mastodontes de la scène politique que sont Ousmane Sonko et Barthélémy Dias déclenchée depuis le démarrage de la campagne électorale n’a pas eu lieu », avance le journal.

    Il ajoute que « malgré une démonstration de force de ses partisans », Ousmane Sonko  »a renoncé à la riposte parce que l’Etat a pris en charge ses doléances en arrêtant près de 80 personnes proches de Barthélémy Dias et de Samm Sa Kaddu ».

    « Accusé d’être à l’origine de la violence électorale qui sévit dans le pays depuis quelques jours, Barthélémy Dias s’est lavé à grande eau, avant de rejeter la faute sur Ousmane Sonko. Non sans déballer sur leurs relations passées, quand le leader de PASTEF était venu solliciter son aide pour sa protection et celle de sa famille », écrit le quotidien L’info.

    Le Mandat s’inquiète d’une classe politique  »de plus en plus violente », à force de tomber dans les « confrontations physiques, verbales » et autres dérives, avant de pointer, pour les déplorer,  »des scènes de violence, aussi physiques que verbales, chez la nouvelle classe politique constituée pourtant de jeunes ».

    La presse se trouve également interpellée, le ministère de la Communication et le CORED – Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias – ayant appelé à  »un journalisme responsable », selon Le Soleil.

    Le journal signale que cet appel concerne notamment la diffusion de messages de haine et l’incitation à la violence durant la campagne électorale.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’émeuvent des violences électorales

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens s’émeuvent des violences électorales

    Dakar, 12 nov (APS) – Les quotidiens, pointant des actes de violence commis contre des caravanes organisées par des candidats aux élections législatives du 17 novembre prochain, s’inquiètent, dans leur édition de ce mardi, du « virage dangereux » de la campagne électorale.

    « Ça dégénère », titre à ce sujet le quotidien L’As en évoquant surtout les violences survenues à Saint-Louis (nord), des incidents « entre [des agents de] sécurité de la coalition Samm Sa Kaddu […] et des jeunes de Pastef, notamment des marchands ».

    « Plusieurs militants de Pastef ont été blessés avec des machettes », rapporte L’As, soulignant que ces violences ont conduit le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a « exiger » que des fouilles soient imposées aux « cortèges suspects ».

    Jean Baptiste Tine interdit dans le même temps « les attaques contre les caravanes », selon le journal Le Quotidien. « Les violences notées dans la campagne électorale poussent le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à mettre en garde ‘les éventuels contrevenants à l’arrêté n° 026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024 »’, écrit-t-il.

    « Jean Baptiste Tine informe que les forces de sécurité ont reçu pour ‘instructions fermes’ de ‘fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects »‘, ajoute Le Quotidien.

    « La découverte de toute arme, par nature ou par destination, entraînera l’application des sanctions prévues par la loi », poursuit le même journal en citant M. Tine.

    Dernier virage coïncidant avec la « bataille de la capitale »

    Libération signale que le convoi d’une coalition en lice a été « intercepté tard dans la soirée par la BIP », la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale.

    « La campagne législative bat son plein […] dans un contexte tendu », qui a motivé le rappel, par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de « l’importance de préserver la paix et l’ordre public durant cette période cruciale pour le pays », note le quotidien EnQuête.

    « Dernier virage à haut risque », coïncidant avec la « bataille de la capitale », Dakar, où vont se retrouver les candidats, pour les derniers jours de la campagne électorale, souligne WalfQuotidien. « Après avoir sillonné l’intérieur du pays, relève-t-il, les têtes de listes nationales se replient sur Dakar. »

    Les candidats « vont consacrer les quatre-vingt-seize heures restantes de la campagne [à] la capitale. Des violences et des télescopages en perspective », craint WalfQuotidien.

    Vox Populi également s’inquiète du « virage dangereux d’une campagne violente et ensanglantée ».

    « Après Dakar, Koungheul, Mbacké, Diourbel, Saint-Louis dans la violence », constate la même publication, faisant état d’images « insoutenables » de personnes molestées et tailladées.

    « L’inaction de l’ONU en Palestine et au Liban »

    Sud Quotidien revient sur la fin du partenariat en matière de pêche durable entre le Sénégal et l’Union européenne, un « nouveau tournant » qui s’impose aux deux parties, selon le journal.

    Le protocole d’application de l’accord de pêche régissant les deux parties depuis sa signature, le 18 novembre 2019, « pour une durée de cinq ans, arrive à terme le 17 novembre prochain », signale le journal.

    « La mise en œuvre de cet accord a suscité beaucoup de polémiques chez les acteurs du secteur [de la pêche] qui n’ont cessé de dénoncer les mauvaises pratiques […] des navires étrangers dans les eaux territoriales sénégalaises », commente Sud Quotidien.

    Il se demande si l’État du Sénégal va rompre définitivement ce partenariat ou renégocier le contrat en protégeant les intérêts des pêcheurs sénégalais.

    Le Soleil s’est surtout intéressé au plaidoyer du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en faveur des Palestiniens.

    M. Faye a relevé « l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Palestine et au Liban », rapporte le journal.

    Le chef de l’État sénégalais, intervenant au sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique,  »estime que [cette] inertie […] risque de remettre en cause [la] crédibilité » des Nations unies.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, sujet le plus en vue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, sujet le plus en vue

    Dakar, 11 nov (APS) – Le décès de Mamadou Moustapha Ba reste le sujet dominant de l’actualité, après la décision du procureur de la République d’ordonner une autopsie visant à déterminer la cause de la mort de l’ancien ministre des Finances et du Budget.

    « Suspicions autour d’un décès », titre Le Soleil en ajoutant qu’une autopsie ordonnée par le procureur de la République a révélé « plusieurs éléments qui sont de nature à attester que la mort [de Mamadou Moustapha Ba] n’est pas naturelle ».

    Par conséquent, la levée du corps et l’inhumation de l’ancien ministre rappelé à Dieu le 4 novembre dernier à Paris ont été reportées.

    « La famille du défunt, mécontente, réclame la dépouille », annonce Le Soleil. « On est en train de tergiverser […] Mamadou Moustapha Ba ne mérite pas ce traitement », rapporte Vox Populi en citant l’avocat El Hadj Diouf, conseil de la famille du défunt.

    WalfQuotidien, citant également Me Diouf, se fait à son tour l’écho des préoccupations de la famille. « Ça vire en affaire d’État », fait observer le même journal.

    D’autres quotidiens, dont Tribune, annoncent que le parquet a ordonné une enquête, qui est confiée à la Division des investigations criminelles (DIC).

    Libération annonce l’envoi d’une commission rogatoire de la DIC en France. La Division des investigations criminelles et la police scientifique « ont été chargées de ‘certaines diligences’ », indique le même journal, ajoutant qu’ »on s’achemine vers l’ouverture d’une information judiciaire qui pourrait aboutir à une commission rogatoire en France, où est décédé l’ancien ministre ».

    « Une tournure inattendue »

    « Entre les rebondissements sur les causes ‘pas naturelles’ de la mort du dernier ministre des Finances et du Budget [de] Macky Sall et l’ouverture d’une enquête par le parquet de Dakar, le décès de Mamadou Moustapha Ba semble encore loin de livrer tous ses secrets », commente Sud Quotidien.

    Le Quotidien souligne que son décès « est en train de prendre une tournure inattendue », L’Observateur faisant état de « nombreuses questions » soulevées à la suite de l’autopsie ordonnée par le parquet de Dakar.

    Mamadou Moustapha Ba a été « retrouvé sans vie à Paris, après plusieurs jours de recherches », écrit L’Observateur, selon lequel l’épouse de l’ancien ministre des Finances et du Budget « sera l’une des premières personnes à faire face aux enquêteurs » de la DIC.

    « Sa convocation est sur la table du patron de la DIC. Étant parmi les premières personnes à voir le corps sans vie de son mari, les enquêteurs veulent en savoir davantage sur les fréquentations de son mari en France, le contenu de leurs dernières conversations et l’état de santé » de l’ex-ministre des Finances et du Budget, poursuit L’Observateur.

     »Mamadou Moustapha Ba ne mérite certainement pas ce qui lui arrive. Son décès brutal en France avait ému tous ceux qui le connaissaient, mais voilà que son inhumation est l’objet d’une polémique », note le journal Les Échos.

    Si ce journal estime que les zones d’ombre liées à ce décès doivent certes être éclairées, il note que « c’est une épreuve difficile infligée à la famille qui, en plus de porter son deuil prolongé, doit faire face à des suspicions sur les circonstances de cette mort ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-INONDATIONS-SOLIDARITE / Crue du fleuve Sénégal : les dons collectés par Thierno Madani Tall seront remis au ministère de l’Intérieur

    SENEGAL-INONDATIONS-SOLIDARITE / Crue du fleuve Sénégal : les dons collectés par Thierno Madani Tall seront remis au ministère de l’Intérieur

    Dakar, 7 nov (APS) – Le serviteur de la Hadara omarienne, Thierno Madani Tall, a déclaré jeudi à Dakar que l’appel à l’aide qu’il avait lancé au nom de tous les chefs religieux a permis de collecter des vivres et un peu plus de 10 millions de francs CFA utilisés pour acheter du riz et de l’huile au profit des victimes des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal.

    L’aide collectée comprend des vivres, des vêtements, des matelas, ainsi que des produits de nettoyage.

    Les biens collectés seront remis au ministère de l’Intérieur, qui se chargera de sa distribution, a dit Thierno Madani Tall lors d’un point de presse, sans autre précision.

    ‘’L’argent collecté, d’un montant de 10.231.000 francs CFA, a été utilisé pour acheter du riz et de l’huile’’, a-t-il précisé lors de cette rencontre avec des journalistes, dans les locaux de la mosquée ‘’omarienne’’ de Dakar.

    ‘’Je remercie les Sénégalaises et les Sénégalais vivant ici ou à l’étranger, qui ont répondu à un appel à la solidarité que j’ai lancé le mois dernier’’, a dit le guide religieux.

    MYK/BK/ADL/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dénouement de l’affaire Bougane Guèye Dany

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le dénouement de l’affaire Bougane Guèye Dany

    Dakar, 31 oct (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite de divers sujets, dont la sortie de prison de l’opposant Bougane Guèye Dany, relaxé la veille par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda.

    L’opposant et homme d’affaires était sous mandat de dépôt depuis le 21 octobre. Il avait été placé en garde à vue trois jours auparavant pour refus d’obtempérer.

    Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, pendant qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal.

    Jugé mercredi par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda, il a été condamné à un mois de prison avec sursis pour refus d’obtempérer, mais relaxé pour les chefs d’accusation de rébellion et outrage à agent.

    Plusieurs journaux évoquent un dénouement heureux, dont Sud Quotidien, qui rapporte que le juge a allégé le réquisitoire du procureur de la République. Ce dernier avait requis contre Bougane Guèye Dany « une peine de 3 mois ferme assortie d’une amende de 500.000 FCFA ».

    « Le juge des flagrants délits du tribunal de Tambacounda a condamné Bougane Guèye Dany à deux mois avec sursis pour refus d’obtempérer, avant de le relaxer des délits de rébellion et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Ce verdict libère le leader de Gueum sa Bopp et rabaisse la tension politique qui était vive depuis son arrestation », lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien.

    Vox Populi livre « les premiers mots de Bougane après sa sortie de prison ». « Je remercie tout le monde », a-t-il notamment déclaré. « Le plus important, c’est la victoire de l’opposition, au soir du 17 novembre 2024’’, a dit l’opposant dans des propos rapportés par Vox Populi, laissant entendre qu’il serait resté en prison plus longtemps si nécessaire.

    Il précise sa pensée dans des déclarations que L’Observateur met en exergue à sa une :  »Défendre le pays vaut plus que ma liberté », dit le leader de Gueum Sa Bopp, membre de la coalition  »Samm Sa Kaddu » regroupant des figures importantes de l’opposition sénégalaise.

    « Bougane Guèye Dany triomphe » (Les Echos) et « reste éligible » (Enquête). « Les militants de Gueum sa Bopp peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Leur leader va conserver son éligibilité, malgré les lourdes charges qui étaient retenues contre lui », écrit Enquête.

    Les journaux rapportent aussi que la caravane du leader de Pastef, le parti au pouvoir, a été attaquée à Koungheul, dans le cadre de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    Un garde du corps de Ousmane Sonko a été blessé, l’avant-bras de Malick Gackou, un des alliés de Pastef, a été fracturé, selon le quotidien L’As. Le Grand Parti, formation politique de M. Gackou, dénonce une « tentative d’assassinat », rapporte Vox Populi.

    Source A évoque  »une attaque spontanée ».  »Malgré le fait qu’Ousmane Sonko soit flanqué d’éléments du GIGN, souligne le journal, des assaillants ont lancé un assaut contre la caravane de Pastef ».

    « De nombreux dégâts matériels » ont été également enregistrés, relève Rewmi quotidien.  »Les assaillants poussés à la fuite après une riposte, leur véhicule saccagé », ajoute le quotidien Libération. 

    Le Journal Le Quotidien annonce un nouvel emprunt de 181 milliards de francs CFA du Sénégal.  »300 millions de dollars américains, soit environ 181 milliards de francs CFA, c’est le nouvel emprunt que l’Etat du Sénégal a levé sur le marché financier international ».

     »Des ressources destinées à « couvrir les besoins de financement dans le cadre de l’exécution budgétaire de l’année 2024 »’, indique Le Quotidien. Ce montant a été levé  »sur le marché financier au taux de 6,33% pour une maturité de sept ans », précise Le Soleil.

    Le quotidien Enquête revient sur l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui oscille « entre gloire et chaos », selon cette publication.

     »Depuis sa création, [l’Assemblée nationale] a été le théâtre de scènes politiques qui ont marqué l’histoire du pays. Du charisme des figures politiques notables telles que Lamine Guèye et Caroline Faye aux épisodes tumultueux de débats houleux et de changement de cap […] », le journal propose à ses lecteurs  »une plongée au cœur de l’institution ».

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès de Bougane Guèye Dany au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le procès de Bougane Guèye Dany au menu

    Dakar, 30 oct (APS) – Les quotidiens s’intéressent  au procès de l’opposant Bougane Guèye Danny, qui s’ouvre ce mercredi à Tambacounda (est), un sujet qui relègue au second plan les débats de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    M. Guèye, placé sous mandat de dépôt pour « refus d’obtempérer, rébellion et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions », va être jugé en flagrant délit au palais de justice de Tambacounda.

    Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, alors qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal. 

    Il « va être fixé sur son sort, ce mercredi 30 octobre », écrit Sud Quotidien, selon lequel le tribunal de Tambacounda était « sous haute surveillance des forces de l’ordre depuis hier, mardi, veille du procès ».

    Vox Populi note également que ce procès va se tenir « sous haute tension politique ». « Beaucoup de leaders politiques, de responsables et militants de Gueumm Sa Bopp Les Jambars ainsi que des soutiens de Bougane [Guèye Dany] ont commencé à rallier Tamba depuis hier pour assister [à cette audience] qui risque de se dérouler sous haute tension, vu les défis que se sont lancés des responsables de Pastef et ceux de l’opposition et notamment Samm Sa Kaddu […] ». Ils sont « décidés à en découdre », selon Vox Populi.

    « Une belle tribune » pour Bougane Guèye Dany

    Différents états-majors politiques « promettent de rallier la capitale orientale pour soutenir le président du mouvement Gueum Sa Bopp. Les populations locales, elles, retiennent leur souffle quand on sait que lors du transfèrement de Bougane Guèye […], il y avait quelques frottements entre les partisans de Barthélémy Dias et des pro-Sonko dans la ville », rapporte Le Quotidien.

    Les Echos également se fait l’écho de « la mobilisation forte de militants et d’hommes politiques qui ont rallié » la ville de Tamba, où « des convois ont passé la nuit ».  « Bougane Guèye, l’attraction du jour », affiche à ce sujet le quotidien L’info.

    « Candidat aux législatives, mais privé de campagne électorale, l’opposant Bougane Guèye aura cependant une belle tribune d’expression et d’exposition aujourd’hui, avec son procès au tribunal de Tambacounda », relève la même publication.

    L’info ajoute que le procès du leader de Gueum Sa Bopp « a fini de drainer partisans, alliés et médias dans la capitale de l’est, qui sans doute va catalyser les attentions durant cette journée de campagne électorale ».

    L’As revient justement à la campagne électorale, notant que « le ton monte » entre les différents protagonistes, qui se raillent et se lancent des piques, à la mesure de certaines contradictions actuelles et passées entre différents camps.

    Dans ce contexte, plusieurs quotidiens rapportent que l’ancien président Macky Sall, tête de liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal », n’est pas prêt de revenir au bercail. « Ce n’est pas à l’ordre du jour », dit-il dans des propos relayés par le journal Le Quotidien.

    354 milliards CFA pour réduire la mortalité maternelle et infantile

    « S’il décide de fouler le sol de Dakar, il l’annoncera. C’est ce que M. Sall a dit à RFI », ajoute le même journal au sujet de l’ancien président, qui a quitté le Sénégal à la veille de la prestation de serment de son successeur Bassirou Diomaye Faye, début avril dernier.

    « Macky diffère son retour au pays », affiche Le Mandat. « Dans une interview accordée à RFI Fulfulde, peut-on lire dans les colonnes de cette publication, l’ancien président du Sénégal a différé son retour au pays pour les besoins de la campagne ».

    Sur un tout autre sujet, Libération annonce que l’axe Dakar-Ryad « se bétonne ». « Investissement, énergie, agriculture, numérique…, le partenariat entre les deux pays va viser les secteurs prioritaires », écrit le journal, en rendant compte de la visite du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, en Arabie Saoudite.

    « Dakar-Ryad, la confiance », peut-on lire à la une du quotidien 24 heures, selon lequel l’Arabie Saoudite est « prête à accompagner la vision ‘Sénégal 2050′ », le nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal.

    Le Soleil annonce que l’Etat du Sénégal est « à la recherche de 354 milliards FCFA » pour financer un plan de réduction de la mortalité maternelle et infantile. Un plan stratégique 2024-2028 a été présenté dans ce sens aux partenaires techniques et financiers, selon le journal.  

     

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens indexent la violence dans la campagne électorale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens indexent la violence dans la campagne électorale

    Dakar, 29 oct (APS) – Les actes de violence ayant émaillé le début de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain font le menu, mardi, des quotidiens inquiets de cette situation.

    Cette campagne lancée, dimanche, « a enregistré ses premières scènes de violence, dimanche 27 octobre, avec l’attaque du convoi d’Abbas Fall, la tête de liste à Dakar du parti au pouvoir, Pastef, et l’incendie du siège de la plateforme Taxawu Sénégal qui fait également office de quartier général de la coalition Sàmm sa Kàddu », rapporte Sud Quotidien.

    Le journal fait observer que ces scènes de violence sont pourtant survenues « après l’appel à éviter les dérives dans le discours et les actes », lancé par le président de la République Bassirou Diomaye Faye aux acteurs politiques lors d’une déclaration de presse effectuée le 25 octobre dernier ».

    Tout serait parti d’une « provocation » dont la caravane de Abbas Fall aurait fait l’objet dans la commune de Mermoz Sacré-Cœur, « plus précisément dans le quartier » de résidence du maire de Dakar, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Sàmm sa Kàddu », relate Source A.

    Informés du passage de la caravane de Abbas Fall, les partisans du maire de Dakar ont « sonné la vengeance et pris en chasse les pro-Pastef qu’ils ont violemment ‘tabassés’ », écrit le journal, notant que « quelques heures plus tard », le siège de Taxawu Sénégal a été incendié avec des cocktails Molotov « par on ne sait qui ».

    L’As souligne que ces attaques « perpétrées par un groupe de jeunes, munis de cailloux, d’armes blanches et à feu », font suite à « des menaces proférées publiquement par Abbas Fall, tête de liste départementale de Pastef ».  

    Mais Rewmi quotidien rapporte qu’après « son dérapage, Abbas Fall se confond en excuses ». « Abbas Fall fait amende honorable », affiche également L’info. Les propos de M. Fall « appelant ses partisans à se venger et à s’armer lors des déplacements durant la campagne électorale ont été très mal perçus par des Sénégalais de tous bords ».

    « Suffisant pour que Abbas Fall […] fasse amende honorable. Il a regretté ses propos, non sans interpeller le ministre de l’Intérieur », ajoute L’info, qui relaie, comme plusieurs autres quotidiens, les inquiétudes et les appels à l’apaisement de la société civile.

    Des quotidiens, comme Le Soleil, évoquent la menace de plainte brandie par l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, figure historique de Taxawu Sénégal, mais il y a surtout que les journaux semblent avoir toutes les raisons de craindre « une campagne électorale violente ».

    « C’est en tout cas ce que présage le saccage du siège de Taxawu Sénégal, précédé par des affrontements entre les partisans de Barthélémy Dias et Abbas Fall », relève Walfquotidien. « Cocktail explosif », titre à ce sujet le journal Le Quotidien.

    Le journal signale dans le même temps que le consortium « Saxxal Jamm », réunissant « plusieurs organisations de la société civile, tire sur la sonnette d’alarme », alors que le ministère de l’Intérieur « diligente une enquête pour situer les responsabilités ».

    Le garde des Sceaux, Ousmane Diagne, « annonce l’ouverture d’enquêtes » sur ces incidents, annonce Libération. Il « promet la lumière » sur cette affaire, indique L’info.

    L’Observateur, en ce qui le concerne, rapporte que le vigile et quatre gardes qui dormaient au siège de Taxawu Sénégal ont été d’ores et déjà entendus par la police de Dieuppeul qui hérite de cette affaire.

    « Ça devait être une campagne électorale sans heurts, ni violence. Mais agressivité et animosité viennent officiellement de faire leur entrée dans la période des joutes », regrette L’Observateur.

    BK/FKS/

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La campagne pour les législatives anticipées au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La campagne pour les législatives anticipées au menu

    Dakar, 28 oct (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS traitent essentiellement du démarrage, dimanche, de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « Démarrage en trombe de la campagne », constate le quotidien L’As. Les différentes listes en  lice, au nombre de 41, ont lancé leur campagne avec l’ambition de remporter cette élection « aux divers enjeux globaux, spécifiques comme individuels », souligne L’Observateur.

    Entre caravane, meeting, point de presse, « chacun y est allé de sa stratégie pour la première journée » de la campagne, rapporte Le Soleil. Il évoque, dans ce sens, « la bataille des têtes de listes », avec « Ousmane Sonko dans les Niayes et à Thiès, Amadou Bâ à Guédiawaye, Barthélémy Dias à Biscuiterie », pendant que « Macky Sall se fait désirer… », estime le journal.

    « 8 mois après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko ne peut pas se permettre une déroute électorale lors de ces législatives anticipées », avance le journal Le Quotidien, revenant sur les « enjeux d’une campagne en fanfare ».

    Il estime que l’ancien président Macky Sall, à la tête de la coalition ‘Takku Wallu Senegaal’, Macky Sall, « pour sa part, joue gros », alors que son dernier Premier ministre Amadou Ba, leader de la coalition « Jam ak njarin », « va connaître sa réelle force politique ».

    Le leader de la coalition  »Samm sa kaddu » et maire de Dakar , Barthélémy Dias, « lui, ne veut surtout pas être oublié », ajoute Le Quotidien, titrant sur « La guerre des 4 grands ».

    « Entre le pouvoir et l’opposition qui rêvent chacun d’une majorité, il n’y aura pas de cadeau à faire. Les enjeux sont importants pour ces élections qui doivent aboutir à la 15e législature, qui nourrit beaucoup d’espoirs en termes de ruptures. Sauf que déjà, tous les éléments sont en train de se mettre en place pour qu’elle marche sur les pas de la précédente […] », analyse L’info.

    Le journal semble redouter plus que tout « une majorité mécanique du pouvoir qui légifère les yeux fermés, où une majorité de l’opposition qui cherche tout le temps à mettre des bâtons dans les roues du pouvoir ».

    Face à de tels enjeux, la violence « commence à faire rage », rapporte le quotidien Les Echos. « Ça clash déjà », renchérit Walfquotidien, selon lequel « très peu de listes siègeront à l’Assemblée nationale », compte tenu du système de majorité simple au niveau départemental. « Il y a beaucoup de prétendants, mais il y aura peu d’élus », ajoute cette publication.

    BK

  • SENEGAL-SOCIETE-INONDATIONS / Thierno Madani Tall appelle à la solidarité nationale au profit des sinistrés

    SENEGAL-SOCIETE-INONDATIONS / Thierno Madani Tall appelle à la solidarité nationale au profit des sinistrés

    Dakar, 19 oct (APS) – Le serviteur de la Hadara omarienne, Thierno Madani Tall, a lancé samedi à Dakar un appel à la solidarité au profit des populations touchées par les inondations provoquées par les débordements du fleuve Sénégal.

    « J’invite les Sénégalais d’ici et de la diaspora à faire preuve de compassion et de solidarité envers les populations des régions de Kédougou, Tambacounda, Matam et Saint-Louis, touchées par les inondations », a déclaré le guide religieux en langue pulaar.

    « Il est nécessaire que les Sénégalais se mobilisent pour venir en aide à ces populations qui vivent des moments difficiles et qui ont besoin de l’aide de tout le monde. Ces populations ont besoin de vivres, de médicaments, de matelas, de vêtements », a listé le guide religieux.

    Il invite les personnes désirant répondre à cet appel à la solidarité à se rendre dans les différentes mosquées de Dakar pour donner leur contribution, notamment à la mosquée omarienne et la mosquée Massalikoul Djinane, ou dans les autres lieux de culte de l’intérieur du pays.

    Thierno Madani dont les propos ont été traduits en français pour les journalistes, a invité les hommes d’affaires en particulier à se mobiliser autour de ce moment de solidarité nationale.

    « J’appelle l’État à fournir plus d’efforts en mobilisant plus de personnel et de moyens », a-t-il plaidé.

    MYK/BK