Auteur/autrice : Boubacar Kante

  • SENEGAL-INONDATIONS-MESURES / Huit milliards débloqués au profit des sinistrés, des ajustements si nécessaire (gouvernement)

    SENEGAL-INONDATIONS-MESURES / Huit milliards débloqués au profit des sinistrés, des ajustements si nécessaire (gouvernement)

    Dakar, 19 oct (APS) – Le gouvernement déclare avoir « immédiatement débloqué 8 milliards de francs CFA » pour financer les premières mesures d’urgence au profit des populations impactées par les inondations dans les régions de l’est et du nord du Sénégal, assurant être « pleinement mobilisé pour ajuster ses interventions en fonction des besoins émergents ».

    « Face à l’urgence, le gouvernement a immédiatement débloqué 8 milliards de francs CFA pour financer les premières mesures d’urgence », rapporte un communiqué signé du porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré.

    De même, « sous la coordination du ministre de l’Intérieur », le gouvernement « a mobilisé les ministères des Forces armées, de la Santé, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, ainsi que les autorités territoriales et décentralisées », pour assister les populations sinistrées.

    Dans ce cadre, les forces armées et le Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience (CSAR) « ont acheminé 500 tonnes de vivres, des tentes, des matelas, des moustiquaires et d’autres produits de première nécessité aux sinistrés », indique le communiqué reçu du Bureau d’information et de communication du gouvernement.

    « À Bakel, en particulier, 150 tonnes de riz et 1 000 000 litres d’eau potable ont été distribués. Un hôpital militaire de niveau 1 a été déployé pour offrir des consultations médicales gratuites aux populations touchées, tandis que des patrouilles de sécurité veillent à la protection des sites de relogement », détaille le communiqué.

    Il assure que l’État « reste déterminé à aller au-delà de l’urgence et a déjà planifié la construction d’infrastructures résilientes, telles que des digues de protection et des routes adaptées pour prévenir de futures inondations ».

    « La reconstruction des ponts de Laly et de Niaoulène Tano, ainsi que d’autres infrastructures endommagées, est également en cours », signale la même source, en rappelant que le président Bassirou Diomaye Faye a dans le même temps « appelé les populations à la résilience et à la solidarité en ces temps difficiles ».

    Le gouvernement, en ce qui le concerne, se veut « pleinement mobilisé pour ajuster ses interventions en fonction des besoins émergents », sachant qu’à la date du 18 octobre 2024, les crues du fleuve Sénégal « ont causé l’inondation de plus de 44 sites dans la région de Matam et de 51 villages dans la région de Saint-Louis ».

    « Les départements de Tambacounda et de Bakel ont également été gravement impactés. Au total, 774 ménages (soit environ 55 600 personnes) sont directement touchés, et 1 002 hectares de champs ont été inondés, affectant principalement les cultures de piment (49,19 %), de riz (21,59 %) et de maïs (10,56 %) », renseigne le communiqué.

    BK

     

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’érection d’un hôpital de niveau 4 sur l’axe Tivaouane-Mboro

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plaidoyer pour l’érection d’un hôpital de niveau 4 sur l’axe Tivaouane-Mboro

    Ndomor (Tivaouane), 19oct (APS) – La construction d’un hôpital de niveau quatre sur l’axe Tivaouane-Mboro, avec l’appui d’entreprises opérant dans la zone à travers la responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), permettrait aux populations locales de profiter de services de santé de plus grande qualité, a plaidé le président des chefs de village de la région de Thiès, El Hadj Mamadou Diop.

    « L’érection d’un grand hôpital de niveau  4 avec la RSE provenant des différentes centrales et industries présentes dans la zone va permettre aux populations locales de profiter d’une infrastructure sanitaire plus accessible […] », ce qui va contribuer à apporter des réponses aux « préoccupations en matière de santé de toute une contrée », a-t-il dit.

    El Hadji Mamadou Diop présidait vendredi une rencontre des chefs de village de la région de Thiès à Ndomor, dans la commune de Taiba-Ndiaye, en vue de réfléchir sur les moyens, pour son association, de venir en aide aux sinistrés des inondations dans les régions de Kédougou, Tambacounda et Matam.

    « Comme on l’avait fait lorsque l’eau a causé des dégâts dans la ville sainte de Touba, nous allons saisir nos représentants dans les trois régions précitées, afin de mieux orienter le geste que nous comptons faire en direction de ces compatriotes en difficulté », a-t-il fait savoir.

    « Pour le moment, a ajouté El Hadj Mamadou Diop, je ne peux pas dire si nous allons remettre une enveloppe ou acheter des vivres ou des matériels. Il va falloir attendre notre prochaine rencontre en début de semaine, après avoir recueilli les avis de nos responsables régionaux de Tambacounda, Kédougou et Matam ».

    Il a par ailleurs formulé le vœu de voir « tous les Sénégalais » participer à cet élan de solidarité au profit des populations sinistrées dans ces régions impactées par les inondations.

     »Hier, c’était Touba, aujourd’hui, c’est Tambacounda, Kédougou et Matam, demain, ce sera dans quelle partie de notre pays? », s’est-il interrogé, avant d’ajouter : « Nous devons avoir cette culture de la solidarité comme l’indique bien la devise de notre pays, un peuple-un but-une foi ».

    Il s’est réjoui de la visite que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye,  a entamé vendredi dans ces régions où il s’est déplacé « personnellement pour s’enquérir de la situation ».

    El Hadj Mamadou Diop a également salué le rôle que joue l’armée nationale sur le terrain dans la prise en charge de ce type de catastrophe.

    MKB/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite du chef de l’Etat à l’est du pays et les critiques de l’opposition au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La visite du chef de l’Etat à l’est du pays et les critiques de l’opposition au menu

    Dakar, 19 oct (APS) – La visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal, est l’un des sujets les plus en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne.

    « Bassirou Diomaye Faye d’attaque », affiche Le Soleil en placardant à sa une l’ image du président de la République en tenue militaire de combat, l’air déterminé, au moment d’embarquer pour Kédougou.

    Dans cette région située au sud-est du Sénégal, le chef de l’Etat s’est rendu à Kharakhéna et à Sansamba, « pour s’assurer de l’effectivité du décret d’interdiction des activités minières en bordure du fleuve », rapporte Le Soleil.

    « Sur place, renseigne le journal, il s’est dit rassuré quant à la fermeté nécessaire pour l’application dans la durée du décret d’interdiction des activités minières à 500m du cours de l’eau ».

    Dans ces deux localités qu’il a visitées dans la région de Kédougou, Bassirou Diomaye Faye « a lancé un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé », signale également Sud Quotidien, lequel précise que ce déplacement présidentiel visait à « évaluer les impacts des récentes inondations provoquées » dans cette partie du pays par la crue des fleuves.

    « Message de fermeté » contre l’orpaillage le long de la Falémé

    Cette situation, avec son « lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres », n’a « pas laissé indifférent le président de la République », qui « s’est rendu au chevet des impactées […] » de cette région, ajoute-t-il.   

    Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de ce déplacement pour « lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé », note Sud Quotidien.

    Le journal L’Observateur, évoquant justement la situation des inondations dans le nord du Sénégal, affiche : « Le Fouta à genoux dans les eaux ». Il rapporte que dans cette partie du pays, « la montée des eaux a plongé les riverains du Dandé Mayo dans une angoisse permanente et persécutante ».

    « Malgré les efforts pour endiguer l’eau avec des moyens de fortune, les sinistrés sont accablés par la perte de leurs biens, la propagation des maladies et le manque criant d’assistance », avec des « villages submergés », des « maisons et récoltes détruites », insiste cette publication.

    Les journaux se font dans le même temps l’écho des dernières sorties, contre le pouvoir, de deux des principales coalitions de l’opposition. « Tirs groupés de l’opposition sur Diomaye-Sonko », constate à ce sujet le quotidien L’As. « Diomaye et Sonko noyés dans les critiques », affiche aussi le journal Le Quotidien.

    « Effervescence » à une semaine de la campagne des législatives

    La tête de liste nationale de la coalition « Samm sa Kaddu » et maire de Dakar, Barthélémy Dias, en particulier, « n’a pas raté le régime en place et ses affidés », estime Le Quotidien. L’Alliance pour la République (APR), formation de l’ancien président Macky Sall, a été également « intraitable avec le régime actuel », selon le même journal.

    « Face à la presse hier pour le lancement officiel de Sàmm sa Kàddu, Barthélémy Dias et ses camarades ont juré de freiner les +dérives+ du pouvoir une fois pourvus d’une majorité à l’Assemblée [nationale]. La tête de liste de la coalition a brisé le silence et s’est attaqué au duo Diomaye-Sonko », rapporte Bès Bi Le Jour.

    « Samm sa Kaddu mitraille le pouvoir », souligne Source A, L’info relevant que Barthélémy Dias et Cie « ont tiré à boulets rouges sur Diomaye et Sonko, qui, pour eux, ont mis le pays sur une trajectoire qui mène tout droit à l’impasse ».

    « C’est déjà le branle-bas de combat », en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain, fait observer Walfquotidien. « C’est l’effervescence sur la scène politique à une semaine du démarrage de la campagne électorale […]. Les partis et coalitions sont déjà en action », fait remarquer le journal.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mesurent l’ampleur des inondations dans le nord et l’est

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mesurent l’ampleur des inondations dans le nord et l’est

    Dakar, 18 oct (APS) – La livraison de vendredi de la presse quotidienne traite en priorité des inondations provoquées par la crue du fleuve Sénégal, plongeant de nombreuses localités du nord et de l’est du pays dans une situation de sinistre.

    « Chaos dans le nord du pays », où des villages entiers et des périmètres agricoles ont été « submergés » par les débordements des eaux du fleuve Sénégal, rapporte le quotidien L’Observateur. Le journal fait état de « dégâts considérables » à Matam et Podor, « forçant les habitants [de certains villages] à fuir leurs maisons ».

    « Dépassés par cette catastrophe naturelle, les autorités locales lancent de pressants appels pour une aide urgente de l’Etat », écrit cette publication selon laquelle la montée des eaux « sème le chaos » dans cette partie du pays.

    « Si dans les départements de Dagana et Saint-Louis, on est encore seulement en situation d’alerte avec la menace permanente de montée des eaux, à Podor, par contre, les populations pataugent », écrit le journal Le Quotidien. A Bakel, ajoute-t-il, le fleuve a quitté son lit pour envahir les habitations, les champs et les routes.

    « D’innombrables dégâts sont causés », insiste Le Quotidien, pendant que Sud quotidien évoque des « crues exceptionnelles, jamais enregistrées depuis 70 ans », et propose à ses lecteurs une « immersion au cœur d’une tragédie ».

    Le journal signale « trois morts et des blessés suite à l’effondrement de maisons en banco » dans ces zones inondées où des élèves sont privés d’école, les salles de classe ayant été envahies par les eaux ».

    Des sinistrés « dans une situation catastrophique »

    Il pointe dans le même temps les « risques » que cette situation fait penser sur la sécurité alimentaire dans les contrées concernées. « Dans ce chaos infernal, où des infrastructures publiques ont été touchées et des routes englouties, des centaines d’hectares de périmètres agricoles ont été dévastés par les eaux », précise Sud Quotidien.

    Source A titre à ce sujet : « 200.000 âmes désemparées » entre Goudiry, Bakel, Kanel et Matam, jusque dans le Dandé Mayo où plusieurs villages ont été inondés suite au débordement du fleuve Sénégal.

    « Abandonnés à leur triste sort, les sinistrés dans une situation catastrophique », lit-on à la une du quotidien Tribune, selon lequel des familles des localités touchées dorment à la belle étoile.

    Selon Rewmi Quotidien, le président de la République, annoncé à Bakel et Matam, est  »attendu par une ‘crue’ de complaintes ». « Les populations ont sûrement hâte de recevoir le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye. Ce qui dissiperait leurs craintes et leurs angoisses », avance le journal.

    « Confrontées aux eaux du fleuve Sénégal », les populations sinistrées des zones nord et est du pays, se retrouvent  »entre le manteau des maladies et l’enclume de l’insécurité bien que les secours s’organisent », ajoute Rewmi Quotidien.

    Alors que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, va entamer ce vendredi une visite de deux jours dans des localités situées dans la zone de la Falémé, des opposants au régime en place pointe la responsabilité de l’Etat.

    Selon Vox Populi, par exemple, le Parti socialiste et son leader, Aminata Mbengue Ndiaye, « mettent tout sur le dos des autorités qu’ils accusent d’absence de réactivité ».

    Le Quotidien ajoute que de l’avis de la secrétaire générale nationale du PS, « cette situation ‘désastreuse’ aurait pu être évitée avec une meilleure anticipation et une gestion plus rigoureuse des risques ».

    « Un nouveau cycle » avec le référentiel « Sénégal 2050 »

    Bès Bi Le Jour estime que le régime se trouve « contraint par le vote du budget et les retards dans ses projets et programmes », ce qui, selon le journal, ne devrait toutefois pas empêcher la tenue des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « De Podor à Bakel et Kédougou, les populations vivent le supplice. Mais cela n’empêchera pas la tenue des législatives du 17 novembre puisque le régime est contraint par les délais et les états-majors préparent la campagne », écrit le journal.

    Le Soleil revient sur le nouveau référentiel des politiques publiques récemment présenté par le gouvernement, en s’appuyant sur les éclairages du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr.

     »C’est une rupture avec l’ancien schéma. Nous entrons dans un nouveau cycle qui, nous l’espérons, peut durer 20 ans », a-t-il dit en parlant du référentiel  »Sénégal 2050 : agenda national de transformation », un grand plan de développement élaboré par les nouvelles autorités. 

    Dans cet entretien accordé au Soleil, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a par ailleurs donné des assurances  »sur la capacité du gouvernement à redresser la situation économique malgré un contexte difficile ». 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relaient les inquiétudes du FMI sur l’état des finances publiques sénégalaises

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens relaient les inquiétudes du FMI sur l’état des finances publiques sénégalaises

    Dakar, 17 oct (APS) – L’état des finances publiques continue de préoccuper les quotidiens, qui se font l’écho des résultats de l’évaluation du Fonds monétaire international (FMI) relative aux comptes publics du Sénégal.

    Le FMI ‘’confirme le gouvernement’’ au sujet de la ‘’situation catastrophique’’ des finances publiques, rapporte le quotidien Source A. Selon ce journal, une mission de l’institution financière internationale a conclu que le déficit budgétaire et la dette publique du Sénégal étaient ‘’estimés comme étant nettement plus élevés que ce qui était indiqué précédemment dans les lois de finances et de règlement’’.

    ‘’Dépêchée en urgence à Dakar du 9 au 16 octobre 2024 pour examiner le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) qui révèle que le déficit budgétaire et la dette publique sont bien plus élevés que les estimations fournies par les autorités sortantes pour la période 2019-2023, la mission du FMI a confirmé les conclusions de l’IGF’’, lit-on dans les colonnes de Sud Quotidien.

    Le FMI dit même s’inquiéter ‘’des niveaux du déficit et de la dette’’, note le journal Le Quotidien, ajoutant que l’institution de Bretton Woods dénonce surtout ‘’les emprunts opérés auprès des banques locales, qui ne sont pas couvertes’’.

    Des ‘’signes de tensions dans l’exécution du budget’’

    La situation décrite est à ses yeux ‘’un risque pour tout le système bancaire’’, ce qui conduit WalfQuotidien à relever ‘’les sombres prédictions du FMI’’, lequel préconise des mesures ‘’audacieuses et rapides’’. ‘’D’après le FMI, le déficit budgétaire devrait s’aggraver et les recettes fiscales vont continuer de baisser’’, rapporte le même journal.  

    L’info relève que le FMI, en raison de cette situation, préconise des ‘’mesures audacieuses’’ pour la ‘’viabilité des finances publiques’’, au regard de ‘’l’environnement difficile’’ et des ‘’signes de tensions accrues dans l’exécution du budget’’, écrit Bés Bi Le Jour.

    Les quotidiens traitent aussi de la campagne de levée de fonds que le Pastef, le parti au pouvoir, a décidé de lancer pour financer sa campagne en vue des élections législatives du 17 novembre prochain.

    Une ‘’grande collecte de fonds’’ qui sera ponctuée par ‘’un méga-meeting, samedi, au Dakar Arena, pour démontrer la force de frappe militante et financière de Pastef’’, affirme Vox Populi.

    Les ministres et directeurs généraux membres de Pastef doivent cotiser un million de francs au moins, les maires et les autres élus doivent participer à raison de 100.000 francs chacun, les jeunes du parti étant invités à offrir 1.000 francs chacun, selon le quotidien Les Échos.

    ‘’Ousmane Sonko mobilise ses troupes’’, constate le quotidien Libération, selon lequel le chef de Pastef a misé sur une campagne de levée de fonds pour se démarquer des ‘’pratiques des anciens régimes’’ dans ce domaine et prévenir les risques de blanchiment d’argent et de détournement de fonds.

    Bakel dans une situation d’‘’urgence humanitaire’’

    Pendant ce temps, la situation sociale du pays est ‘’en ébullition », constate WalfQuotidien, qui décrète la ‘’fin de l’état de grâce’’ pour le duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, le chef de l’État et le Premier ministre.

    ‘’Le monde socioprofessionnel est en passe de renouer avec les contestations. Après un temps d’accalmie, plusieurs syndicats annoncent la fin de l’état de grâce, avec des mouvements d’humeur’’, ajoute le journal.

    Sur des questions telles que l’emploi, l’agriculture, la pêche ou la réduction du train de vie l’État, le président de la République a donné des ‘’directives’’, à l’occasion du Conseil des ministres qu’il a présidé ce mercredi, rapporte Le Soleil.

    Concernant la question des inondations dans certaines zones du pays dont Matam (nord), Bakel et Tambacounda (est), le quotidien L’As annonce que l’État a dégagé ‘’huit milliards de francs CFA pour les sinistrés’’.

    Le chef de l’État, après avoir fait part de ‘’la compassion de la nation envers les populations sinistrées’’, a ‘’demandé l’intensification de la mise en œuvre du plan d’urgence de riposte et de secours’’, rapporte Vox Populi.

    Bassirou Diomaye Faye a donné aussi ‘’des instructions en vue de la préservation des cultures, du bétail et des activités économiques des zones touchées’’, selon le même journal.

    L’Observateur s’intéresse surtout à la situation de Bakel, à la suite du débordement du fleuve Sénégal, ce qui a plongé ce département dans une situation d’‘’urgence humanitaire’’.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction de Macky Sall sur la « falsification » des comptes publics sous son régime au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La réaction de Macky Sall sur la « falsification » des comptes publics sous son régime au menu

    Dakar, 16 oct (APS) – La réaction de l’ancien président Macky Sall, relativement aux accusations de « falsifications » des comptes publics portées par le nouveau gouvernement à l’encontre de son administration, relèguent mercredi au second plan dans les quotidiens, la bonne nouvelle de la qualification des Lions du football à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

    « Ces propos sont faux, totalement faux » : de nombreux titres de la livraison du jour des quotidiens, dont Vox populi, se font l’écho de la réaction de Macky Sall au sujet d’un audit réalisé par l’actuel gouvernement, lequel a conduit, selon les tenants actuels du pouvoir, à la conclusion que les chiffres des finances publics ont été falsifiés ces dernières années.

    « Un audit a été fait, nous ne savons même pas les termes de cet audit, ni les conclusions. Les ministres incriminés n’ont pas accès à ces informations », déclare l’ancien président, cité par Vox Populi. 

    « Accusé en même temps que son Premier ministre Amadou Ba et ses ministres des Finances Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Bâ », le président Macky Sall « a démenti le gouvernement, signalant avoir quitté un pays où les indicateurs étaient au vert », écrit Walfquotidien.

    Un « doute » sur l’état des finances publiques

    Le Quotidien rapporte que l’ancien chef de l’Etat « a choisi un journaliste de Bloomberg pour se porter en faux par rapport aux déclarations du Premier ministre », Ousmane Sonko. « Il s’étonne même d’avoir été jugé à partir d’un audit dont il n’avait jamais entendu. Ni aucun de ses ministres d’ailleurs, selon lui ».

    Bès Bi Le jour fait observer que non seulement Macky Sall soutient que les propos du chef du gouvernement sénégalais « sont totalement faux », mais en plus, l’ancien président pointe des déclarations qui « ont conduit à une dégradation de la note du Sénégal ».

    « Au contraire, relève L’As, Macky Sall dit avoir laissé un pays où tous les indicateurs sont au vert ». L’ancien président se veut même très offensif dans des propos rapportés par Source A. « Les résultats des investissements de mon administration sont tellement visibles qu’il ne devrait même pas y avoir de débat », dit-il.

    « Macky écrase Sonko », affiche Les Echos, le quotidien Kritik’ évoquant « un poker menteur qui a eu le don de dégrader la note du pays auprès des agences de notation et qui maintient le doute sur l’état des finances publiques » au Sénégal.

    Le journal semble se perdre entre « les graves accusations » portées par le chef du gouvernement à l’encontre du précédent régime et la réaction de l’ancien président assurant « avoir légué à son successeur un pays aux indicateurs verts ».

    Mané qualifie les Lions à la CAN 2025

    L’info assimile la sortie de l’ancien président à un « retour précoce dans le combat politique », sept mois après son départ de la tête du pays, à la fin de son second mandat. « Macky rompt la tradition », affiche le journal. « A la fin de leur régime, écrit-il, les anciens présidents sénégalais ont toujours décidé de se faire oublier, ou tout au moins de se faire discret ».

    « De Senghor à Wade, même si ce dernier aura été moins discret, il y a eu cette décence républicaine, cette sorte d’entente tacite, qui éloigne l’ancien président de la vie politique intérieure », note L’info.

    Les quotidiens du jour s’intéressent par ailleurs à la qualification des Lions du football à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue en 2025 au Maroc. 

    Les Lions ont validé leur ticket à la faveur de leur victoire sur le Malawi, 1-0, mardi, à Lilongwe, capitale du Malawi, en match comptant pour la quatrième journée des qualifications.  »Leader technique de l’équipe, Sadio Mané a inscrit sur coup franc l’unique but » de cette rencontre, rapporte Walfquotidien.

    « Sadio qualifie les Lions », peut-on lire à la une du quotidien sportif Record.  »Une qualification acquise dans la douleur mais qui somme toute, est une mission accomplie par le duo intérimaire Pape Thiaw-Teddy Pellerin, sauvé par Sadio Mané », indique la même publication.

     »Le coup KO de Sadio Mané », affiche Sud Quotidien, selon lequel l’attaquant vedette des Lions a forcé la décision lors de cette rencontre contre le Malawi, et envoie ainsi le Sénégal au Maroc.

    BK 

        

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau référentiel des politiques publiques en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le nouveau référentiel des politiques publiques en exergue

    Dakar, 15 oct (APS) – Les quotidiens reviennent très largement mardi sur le document de politique nationale de développement élaboré par le nouveau pouvoir et présenté la veille à Dakar, au cours d’une rencontre présidée par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

    Intitulé « Sénégal 2050 : Agenda national de transformation », le nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal « repose sur une vision endogène, claire, cohérente, ambitieuse et assumée », affirme le président de la République dont les propos rapportés par le quotidien Les Echos.

    « Cet agenda de transformation symbolise le redressement du pays et l’accélération de son développement endogène et durable », explique-t-il dans d’autres déclarations reprises par le quotidien Vox Populi à sa une.

    Le journal évoque dans le même temps un « défi phénoménal » que ce nouveau document doit aider à relever sur 25 ans, à savoir « accompagner près de 10 millions de jeunes à la recherche d’un premier travail ».

    Vox Populi revient sur différentes autres propositions contenues dans le nouveau document, relativement aux pôles économiques, au désenclavement, à l’agriculture, au numérique, au tourisme, à la santé, à l’éducation et à la formation, parmi d’autres secteurs de la vie économique et sociale du pays.

    « Consolider durablement une nation solidaire et résiliente »

    La nouvelle vision « se veut la déclinaison stratégique du ‘PROJET’ de Pastef qui a fait élire le président Faye, explique le quotidien L’info, ajoutant que le nouveau référentiel  »repose sur 4 axes et la mise en place de 8 pôles de développement à travers le pays ».

    « A l’horizon 2050, rapporte L’info, les nouvelles autorités promettent un Sénégal fortement transformé et un pays souverain, juste, avec une prospérité équitablement répartie ».

    Selon Le Soleil, le gouvernement attend de ce document de politique de développement une croissance économique entre 6,5 et 7% sur la période 2025-2029, le revenu par habitant devant « passer de 1660 dollars à 2.480 dollars », au cours de la même période.

    Sud Quotidien, citant le président de la République, note que l’ambition de ce nouveau document de politique de développement est de « consolider durablement une nation solidaire, résiliente et résolument ancrée dans la modernité, le progrès et le bien-être… ».

    « Bougane efface tout »

    Sauf que tout le monde ne semble pas être de cet avis. « Contrairement au président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko qui ont vanté les qualités intrinsèques du document référentiel ‘Sénégal Vision 2050’, le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars pense que c’est de la poudre aux yeux », écrit le quotidien Tribune.

    « Du plagiat du PSE avec les mêmes hommes au décalage de la vision en passant par la véracité des chiffres avancés par le PM, les déclinaisons quinquennales et décennales et la bonne gouvernance sans oublier la suppression de la subvention de l’énergie […], Bougane Guèye Dany taille en pièces les arguments avancés par le nouveau régime », ajoute le même journal.

    « Diomaye dessine les contours, Bougane efface tout », affiche Source A. L’Observateur, de son côté, revient sur des aspects moins consensuels de l’ambition déclinée par les autorités, comme la situation difficile des finances publiques, rapportée aux ambitions du gouvernement.

    Sur ce point précisément, le journal relève que le Premier ministre a demandé « un temps de grâce aux syndicats », sauf que les organisations interrogées par L’Observateur ne semblent pas très disposés à répondre favorablement à cet appel.

    Walfquotidien juge que la présentation de ce nouveau référentiel des politiques publiques du Sénégal  »vise surtout à remobiliser les troupes », en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain.

    « Tous les moyens sont bons pour maintenir la flamme allumée », à moins de deux semaines du démarrage de la campagne électorale, écrit le journal. 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le nouveau référentiel des politiques publiques

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens à fond sur le nouveau référentiel des politiques publiques

    Dakar, 14 oct (APS) – La livraison du jour de la presse quotidienne traite de plusieurs sujets dont le nouveau document de politique économique et sociale que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va officiellement présenter ce lundi.

    « Annoncé pour le 7 octobre 2024, la présentation de la stratégie nationale de développement se tient ce lundi 14 octobre. Ce Plan stratégique Sénégal 2050 sera articulé autour de huit pôles de développement à travers le Sénégal », précise Walfquotidien.

    Intitulé « Sénégal 2050 : l’agenda national de transformation », ce document « est une occasion en or massif pour le pouvoir en place d’éclairer les pans d’ombre qui entourent les axes majeurs et les objectifs stratégiques du Sénégal pour les trois prochaines décennies », écrit Source A.

    « Les termes du référentiel, tant attendu par les Sénégalais, seront connus, aujourd’hui », indique Kritik, avant d’ajouter que « ceux qui doutaient de l’existence du Projet, […] seront servis par le tandem au pouvoir qui compte frapper fort ».

    « Le jour du projet », affiche Bès Bi Le jour, en évoquant le vocable couramment utilisé par le parti Pastef au pouvoir, pour désigner son programme de gouvernement. Un document pensé dans l’esprit que les citoyens « sont les commanditaires, destinataires et évaluateurs ultimes des politiques publiques », note Le Soleil.

    Les membres du gouvernement doivent être  »irréprochables »

    Plusieurs quotidiens rapportent que le président de la République a briefé, samedi, les membres du gouvernement sur ce nouveau référentiel, lors d’un séminaire intergouvernemental. Bassirou Diomaye Faye a saisi cette opportunité pour les mettre en garde contre d’éventuels écarts et fautes de gestion, rapporte par exemple Bès Bi Le Jour.

    « Nous devons être irréprochables », a assené Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par Sud Quotidien, les mêmes étant repris par le journal Le Quotidien. « Le temps d’un séminaire gouvernemental, le président Diomaye Faye a tenu à sensibiliser les ministres sur la nécessité de faire preuve de transparence dans la gestion des affaires de l’Etat », ajoute cette publication.

    « Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple va désenchanter », a prévenu le chef de l’Etat, selon Libération. Surtout que l’ancien président Macky Sall ne se fait pas prier pour critiquer la gouvernance sous le régime de son successeur.

    Macky Sall « engage la bataille du ‘redressement du Sénégal’ », écrit à ce sujet le journal Sud Quotidien, selon lequel la tête de liste de la coalition Takku Wallu pour les prochaines législatives anticipées du 17 novembre a parlé à certains de ses militants ce week-end, dans une retransmission en direct via WhatsApp « pour les mobiliser davantage face aux enjeux [du pays] ».

    Selon Macky Sall, cité par le journal, « le Sénégal est dans le creux de la vague à cause des partenaires qui lui ont tourné le dos parce que ne sachant plus la ligne directrice que les tenants du pouvoir voudraient impulser ».

    « Macky galvanise ses troupes », titre à ce sujet Les Echos, pendant que Walfquotidien se projette sur les batailles politiques qui s’annoncent âpres en perspective des prochaines législatives. « Qui va ‘tuer’ l’autre ? », se demande le journal à sa une, en allusion en particulier au duel devant opposer l’ancien président à son dernier Premier ministre, Amadou Ba.

    « L’enjeu de ces élections législatives anticipées entre Macky Sall et Amadou Ba est la deuxième place et par conséquent, le poste de chef de l’opposition. Celui qui va arriver deuxième va enterrer politiquement son rival. C’est dire que ce scrutin est une question de vie ou de mort pour eux », analyse Walfquotidien.

    BK/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Les travaux de la route Tivaouane-Pambal Darou Alpha « en bonne voie » (maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Les travaux de la route Tivaouane-Pambal Darou Alpha « en bonne voie » (maire)

    Pambal (Tivaouane), 11 oct (APS) – La construction de la route Tivaouane-Pambal-Darou Alpha « est en bonne voie », les travaux ayant enregistré de « grandes avancées », a assuré vendredi le maire de Pambal (Tivaouane, ouest), Lazare Lamane Thiaw.

    « La route en construction Tivaouane-Pambal-Darou Alpha, distante de 20 km et dont les travaux ont été lancés en février 2023, dans le cadre du programme de connectivité des zones agricoles, est en bonne voie », a-t-il déclaré.

    « On espère que tout va bien se passer. En tant que maire, nous pouvons dire qu’il y a de grandes avancées qui sont en train d’être constatées », a assuré l’édile lors de la cérémonie de réception du mur de clôture de l’école élémentaire de Dougnane.

    Ce mur construit dans le cadre de la Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) « est une immense fierté. Cela montre que l’entreprise chargée de réaliser l’autoroute Dakar-Tivaouane ne fait pas seulement son travail en ignorant les populations », a-t-il dit, en présence des populations, du maître d’ouvrage, des parents d’élèves, du personnel enseignant et des élèves.

    « Ce mur de clôture est vraiment venu à son heure. Il constitue un véritable ouf de soulagement pour les élèves de Dougnane. L’insécurité était totale ici. En plus des animaux en divagation dans la cour de l’école, il y avait des habitants de la localité qui traversaient l’école pour gagner du temps », selon Ndiobou Thiaw, enseignant en exercice dans cette école.

    « Aujourd’hui est un grand jour puisque tout le corps enseignant s’est réjoui de l’érection de ce mur », a-t-il ajouté, avant de se désoler du manque de latrines dans l’établissement, ce qui expose selon lui les élèves et les enseignants. 

    Il a par ailleurs formulé le vœu de disposer du matériel informatique, afin de permettre aux élèves de se familiariser très tôt avec l’outil informatique.

    MKB/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-DIVERS / Tivaouane : un incendie maîtrisé à la maternité de l’hôpital Abdoul Aziz Dabakh (communiqué)

    SENEGAL-SANTE-DIVERS / Tivaouane : un incendie maîtrisé à la maternité de l’hôpital Abdoul Aziz Dabakh (communiqué)

    Tivaouane, 10 oct (APS) – Un incendie vite maîtrisé s’est déclaré jeudi vers 13 heures à la maternité de l’hôpital Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane, un incident qui a provoqué la fermeture de ce service au ‘’grand désagrément’’ des patients référés à Thiès, a-t-on appris des services de cet établissement.

    Cet incendie provoqué par un court-circuit électrique s’est déclaré vers 13h dans le bureau du gynécologue de la maternité, absent des lieux au moment de l’accident, indiquent les services concernés dans un communiqué.

    Les vigiles en service, alertés par les sage-femmes présentes, ont dû enfoncer la porte pour éteindre le feu avec des extincteurs, sinon ‘’l’irréparable se serait produit’’, selon le communiqué.

    Il souligne que cet incendie a engendré des ‘’conséquences graves pour les populations, car la maternité est fermée [suite à cet incident] et toutes les patientes sont envoyées à Thiès’’.

    La maternité de l’hôpital Abdoul Aziz Dabakh de Tivaouane ne peut plus accueillir de malades avec cet accident, ‘’ce qui constitue un grand désagrément pour les populations’’, au regard de sa fréquentation ‘’très importante avec 35 accouchements journaliers et plus de 300 mensuels’’, selon le communiqué.

    MKB/BK/MTN