Auteur/autrice : Boubacar Kante

  • SENEGAL-SOCIETE / À Tivaouane, le COSSUEL insiste sur sa mission de sécurité publique

    SENEGAL-SOCIETE / À Tivaouane, le COSSUEL insiste sur sa mission de sécurité publique

    Tivaouane, 8 oct (APS) – La récurrence des accidents liés à la non-conformité des installations électriques place le Comité sénégalais pour la sécurité des usagers de l’électricité (COSSUEL) dans une situation de ‘’veille permanente’’, a assuré son directeur général, Samba Dieng, mardi, à Tivaouane (ouest).

    ‘’La multiplication des accidents et incidents dans la plupart des lieux publics résulte d’un défaut de conformité de certaines installations électriques intérieures. Une situation qui nous met dans une veille permanente permettant d’avoir les moyens de vérifier la conformité de ces installations’’, a-t-il dit.

    M. Dieng participait à une séance de vulgarisation du COSSUEL, sous la présidence de Mamadou Thiam, un adjoint du préfet de Tivaouane.

    Selon le directeur général du COSSUEL, la formation des électriciens peut aider à ‘’réduire drastiquement’’ les incendies dans les marchés, les hôpitaux et d’autres lieux publics.

    Au vu des efforts fournis par les pouvoirs publics dans ce domaine, des efforts qui se sont traduits par la mise en place du COSSUEL, ‘’certains manquements’’ constatés ne devraient plus être tolérés, a-t-il soutenu.

    ‘’Aujourd’hui, on ne peut plus parler de la responsabilité de l’État dans les accidents, car après avoir mis en place le COSSUEL qui multiplie les formations avec les électriciens, la responsabilité incombe aujourd’hui aux artisans électriciens’’, a-t-il signalé.

    L’implication du COSSUEL ‘’est une réalité partout présente dans les régions de Dakar, Diourbel et Thiès’’, a ajouté Samba Dieng.

    ‘’Protéger tout le monde avec les dangers de l’électricité’’

    Selon lui, le Comité sénégalais pour la sécurité des usagers de l’électricité met l’accent sur la formation des artisans électriciens, dans cette lutte contre les incendies liés à des installations électriques non conformes.

    Il dit être déterminé à faire en sorte que le COSSUEL joue sa partition en vue de l’éradication des accidents et incendies liés aux installations électriques non conformes.

    M. Dieng affirme que ‘’beaucoup’’ d’artisans électriciens des régions de Dakar, Thiès (ouest) et Kaolack (centre) ont bénéficié des services de la structure qu’il dirige.

    En attendant de voir le COSSUEL s’installer partout sur le territoire national – il n’est pour l’instant présent que dans les trois villes précédemment citées -, Samba Dieng appelle les électriciens à miser sur la qualité des produits importés comme les disjoncteurs et les câbles.

    Certains modèles ne répondent pas aux normes requises, selon lui. Il insiste par ailleurs sur la vulgarisation des activités du COSSUEL, dans le cadre de sa mission de sécurité publique.

    ‘’Aujourd’hui, il faut reconnaître que le COSSUEL est une entité à but non lucratif et d’utilité publique. Les usagers sont en droit d’attendre de nous plus de protection pour leurs installations domestiques’’, a souligné le directeur général du Comité sénégalais pour la sécurité des usagers de l’électricité.

    Le COSSUEL ‘’a reçu comme mission de sécuriser tous les usagers de l’électricité sans distinction. Ça veut dire qu’au niveau professionnel’’, comme en milieu domestique, ‘’l’idée principale est de protéger tout le monde avec les dangers de l’électricité’’, a-t-il assuré.

    MKB/BK/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / A Tivaouane, la rentrée annonce une bonne année scolaire, selon un officiel

    SENEGAL-EDUCATION / A Tivaouane, la rentrée annonce une bonne année scolaire, selon un officiel

    Tivaouane, 7 oct (APS) – La nouvelle année scolaire s’annonce sous les meilleurs auspices dans la commune de Tivaouane (Thiès, ouest) au regard de la manière dont la rentrée scolaire s’est déroulée, a déclaré lundi Mamadou Thiam, adjoint au préfet.

    “Au vu de ce que nous avons trouvé dans les huit écoles visitées, nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que l’année scolaire s’annonce sous de bons auspices à Tivaouane’’, a-t-il dit.

    ‘’Les écoles ont été apprêtées, nous n’avons pas trouvé d’écoles inondées ou d’écoles envahies par les herbes, les conditions physiques sont en tout cas réunies pour une paisible année scolaire’’, a ajouté M. Thiam, disant attendre les informations devant remonter des quatre sous-préfectures du département de Tivaouane, à savoir Niakhène, Pambal, Méouane et Mérina Dakhar.

    Il s’exprimait en marge d’une visite qu’il a effectuée dans plusieurs écoles de la commune à l’occasion de la rentrée des classes, en compagnie des autorités municipales et de l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF).

    Au centre de formation technique et professionnel de Tivaouane, le personnel est quasiment présent au complet, mais les élèves n’étaient pas au rendez-vous.

    Selon la direction de l’établissement, en général, les chefs de famille règlent d’abord la scolarité des élèves de l’enseignement général avant de s’occuper de la situation de leurs progénitures inscrites dans les filières professionnelles.

    Il est à signaler qu’au niveau de l’école 8 de la commune de Tivaouane, trois salles de classe sont en train d’être réfectionnées.

     »Le maire a pris des engagements que d’ici au 15 octobre, elles seront livrées »’, selon l’adjoint au préfet.

    La traditionnelle visite a concerné les écoles 1, 3, 7, 8, mais aussi le CEM Ababacar Sy, le centre de formation professionnelle et technique, l’école Madiama Diop, l’école privée Baye Serigne Ndiaye.

    Au nom de l’IEF de Tivaouane, son secrétaire général, Abdoulaye Thiaw, a fait observer que pour  »’l’essentiel, la rentrée a réussi »’.

    Selon lui, la ‘’présence massive’’ des enseignants, du personnel administratif et des élèves pour l’école primaire constitue un bon indicateur de cette réussite. 

    MKB/BK/ADL/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fin des pousuites contre Bougane Guèye Dany et Cie en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fin des pousuites contre Bougane Guèye Dany et Cie en exergue

    Dakar, 4 oct (APS) – Un petit air d’apaisement souffle vendredi sur les quotidiens, après le classement sans suite des dossiers judiciaires de personnalités politiques et médiatiques considérées comme des détracteurs de l’actuel régime.

    Le Soleil, comme la plupart des quotidiens, rapporte que le parquet a abandonné les poursuites judiciaires menées contre Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et Kader Dia. Ils ont tous les trois ‘’recouvré la liberté après que leurs dossiers respectifs ont été classés sans suite’’.

    ‘’Le procureur de la République en toute indépendance’’, se satisfait le quotidien Yoor-Yoor en parlant de cette décision du parquet de classer sans suite ces trois dossiers que de nombreux quotidiens considèrent comme des ‘’délits d’opinion’’.

    Rewmi Quotidien, presque sur le même ton que Yoor-Yoor, titre : ‘’Le procureur arrête tout’’.

    ‘’Tout est bien qui finit bien’’, commente L’As, selon lequel l’Etat ‘’lâche du lest’’.

    ‘’Les autorités étatiques ont finalement desserré l’étau en libérant Bougane Guèye Dany, Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur à la Sen TV, Kader Dia’’, rapporte le même journal, ajoutant que c’est ‘’une manière sans doute pour le tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko de redorer leur image que les arrestations commencent à ternir’’.

    Si Vox Populi parle d’un ‘’vent de détente’’, il insiste dans le même temps sur ‘’l’intangibilité de la liberté de la presse’’ et d’opinion, que défend la Coordination des associations de presse, dans ces affaires.

    ‘’On ne peut pas vivre dans une république politico-judiciaire’’

    Bés Bi Le Jour, un peu soulagé, constate que ‘’c’est la décrispation’’ après ‘’la série d’arrestations notée ces derniers jours, qui ont soulevé une vague de réactions’’.

    ‘’Vent d’apaisement, défi à l’autorité ou application rigoureuse de la loi ?’’ se demande le quotidien Les Echos en évoquant la décision du procureur de la République, lequel ‘’marque son territoire’’.

    L’info s’intéresse davantage à la réaction du mouvement Y en a marre, qui ‘’sort du bois’’ pour s’indigner de cette ‘’vague d’arrestations pour délits d’opinion’’.

    Les leaders de ce mouvement citoyen créé en janvier 2011 par des rappeurs, des journalistes et des étudiants affirment qu’ils ne comptent pas accepter pour le régime actuel ce qu’ils ont reproché à Abdoulaye Wade et à Macky Sall, selon la même publication.

    ‘’Ce qu’on a vu ces derniers jours ne va pas dans le sens d'[un apaisement]’’, déplore Alioune Sané, l’un des leaders de Y en a marre, dont les propos sont relayés par L’info.

    Selon cette publication, les membres de ce mouvement disent d’autant plus regretter ces poursuites que, ‘’il y a six mois, on n’aurait pas cru qu’au Sénégal un opposant pouvait être arrêté à quelques semaines des élections législatives pour un ‘délit d’opinion’‘’.

    Y en a marre est ‘’rouge de colère’’, souligne WalfQuotidien. ‘’On ne peut pas vivre dans une république politico-judiciaire. Nous revivons le même système judiciaire, les mêmes méthodes que celles des régimes précédents’’, clame Thiat, un autre des leaders du mouvement, cité par WalfQuotidien.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du sélectionneur des Lions, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le limogeage du sélectionneur des Lions, un des sujets en exergue

    Dakar, 3 oct (APS) – Le non-renouvellement du contrat du sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, est l’un des sujets en vue dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne.

    « Son bail arrivé à terme depuis le 31 août dernier, Aliou Cissé a été officiellement destitué, hier [mercredi], de ses fonctions de sélectionneur de l’équipe nationale A du Sénégal », rapporte Le Soleil.

    Le journal explique que la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, invoquant « la non-atteinte des objectifs assignés », « a décidé de ne pas approuver l’avenant de renouvellement d’une année de contrat pour le technicien sénégalais ».

    « Un limogeage inélégant et inhumain », juge le quotidien Les Echos, avant de concéder que le règne de neuf ans de Cissé à la tête des Lions a oscillé « entre amour et désamour », notamment avec le public sénégalais, ces dernières semaines en particulier.

    Cissé est pourtant « statistiquement irréprochable », selon Sud Quotidien, avec un bilan de 103 matchs disputés avec le Sénégal, pour 67 victoires, 23 nuls et 13 défaites, soit un taux de succès de 65,05%. Ce qui conduit Walfquotidien à juger « légers » les arguments avancés par le ministère des Sports pour justifier le limogeage du sélectionneur des Lions.

    Il constate cependant que celui qui restera à jamais le premier Sénégalais à offrir au Sénégal son premier titre continental, était « critiqué de toute part par les observateurs depuis l’élimination des Lions en 8e de finale, à la dernière Can 2023″.

    « Une belle page qui se tourne avec El Tactico »

    « Une belle page se tourne », renchérit Le Soleil à travers sa manchette consacrée à ce sujet. Enquête titre sur « la chute d’un monument’’, estimant que Cissé « a placé le Sénégal sur la carte du football mondial ».

    Pas étonnant donc que son limogeage « secoue le foot », selon L’Observateur. Le journal croit savoir que le départ de Cissé résulte d’un  »bras de fer entre le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football », et ce « depuis plusieurs mois ».

    « Après neuf ans à la tête des Lions, c’est une très belle page de l’histoire du football sénégalais qui se tourne pour El Tactico », insiste L’As, tout en se projetant sur la succession de Cissé.

    En attendant de lui trouver un successeur, le directeur technique national (DTN) « va s’atteler à mettre en place un ‘staff intérimaire’ pour la double confrontation contre le Malawi, les 11 et 15 octobre », dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025, signale de son côté le journal Le Quotidien.

    Bès Bi Le jour fait observer que c’est donc « la fin d’une ère » à la tête des Lions du Sénégal, Source A soulignant que la dernière volonté de Cissé « était de donner une deuxième Coupe d’Afrique des nations [au Sénégal], mais également de se qualifier à la prochaine Coupe du monde […] ».

    Le quotidien sportif Record va plus loin et affirme que Pape Bouna Thiaw, actuellement adjoint de Cissé, est « en pole position » pour le remplacer. Le journal ajoute toutefois que le principal challenger de Thiaw « se nomme Habib Bèye qui ne s’est toujours pas engagé avec un club après avoir hissé Red Star du National à la Ligue 2 française ».

    La machine judiciaire « emballée » contre les délits d’opinion

    Un autre sujet sur lequel les quotidiens sont abondamment revenus concerne les démêlés judiciaires de certaines personnalités considérées comme des détracteurs du régime en place.

    La plupart des journaux s’intéressent en effet aux auditions du journalistes Cheikh Yérim Seck et de l’homme d’affaires Bougane Guèye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp.

    Le second, poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles, diffamation et injures, a été longuement interrogé hier mercredi par la Division spéciale de cybercriminalité (DSC), avant d’être placé en garde à vue. De même, le journaliste Cheikh Yérim Seck, entendu à propos notamment de ses propos contestant les chiffres du Premier ministre sur le déficit budgétaire et la dette, a fait l’objet d’un retour de parquet.

    « La machine judiciaire s’est emballée pour réprimer les éventuels délits de diffamation ou diffusion de fausses nouvelles qui viseraient à discréditer les institutions de la République », commente le journal Le Quotidien.

    L’As parle de « machine répressive à plein régime », pendant que l’Info fait observer que les arrestations et convocations « tous azimuts d’opposants » ont conduit, en réaction, à des « tirs groupés sur le tandem Diomaye-Sonko ».

    « A l’instar du défunt régime, le nouveau se lance dans des arrestations pour délit d’opinion », lit-on à la une du quotidien Enquête, lequel considère que le président de la République et son Premier ministre se trouvent désormais « face au piège des délits d’opinion ».

    Le pouvoir en place lie cette série d’arrestations à des affaires de diffamation, sans convaincre une partie de la société qui « dénonce un retour alarmant de pratiques dignes de l’ère Macky Sall, marquant un recul significatif des acquis démocratiques ».

    « Le constat est presque général. Le climat politique est tendu, à quelques semaines des législatives du 17 novembre, avec la convocation et le placement en garde à vue d’opposants. La société civile et l’opposition tirent sur le pouvoir, qui semble esseulé dans cette logique de répression. Une situation qui pourrait impacter les élections législatives », résume L’Observateur.

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ennuis judiciaires de certains détracteurs du gouvernement mis en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ennuis judiciaires de certains détracteurs du gouvernement mis en exergue

    Dakar, 2 oct (APS) – Les quotidiens évoquent largement la convocation de plusieurs ‘’contempteurs’’ du régime par la police judiciaire.

    ‘’La matraque’’, titre Bés Bi Le Jour par exemple, au sujet de ce qu’il appelle un ‘’défilé de voix divergentes à la police’’. ‘’Après Kader Dia de la Sen TV, écrit-il, c’est au tour de Cheikh Yérim Seck de recevoir une convocation des autorités judiciaires’’, mardi.

    L’opposant Bougane Guèye Dany aussi est convoqué à la brigade chargée de la cybercriminalité au sein de la Police nationale, ce mercredi à 9 h, annonce Bés Bi Le Jour. ‘’La justice carbure à plein régime’’, constate le quotidien Source A, lequel rappelle que six personnes ont été ‘’convoquées’’, ‘’gardées à vue ou emprisonnées pour des délits d’opinion au cours des six premiers mois’’ après l’élection de Bassirou Diomaye Faye.

    Le militant des droits de l’homme Alioune Tine, interrogé par Source A, s’inquiète de ces interpellations et arrestations. ‘’Je pense que les délits d’opinion doivent disparaître de notre Code pénal’’, note le même journal en citant M. Tine.

    Le Mandat pense que le gouvernement mis en place depuis avril dernier ‘’cherche à museler’’ ses opposants.

    ‘’Des arrestations à la pelle, des mandats de dépôt décernés à tout-va, des manifestations interdites, la situation actuelle du pays est préoccupante’’, s’inquiète L’Observateur.

    Rien n’est pardonné aux ‘’détracteurs’’ du pouvoir

    L’Observateur interroge plusieurs ‘’spécialistes’’, dont certains ‘’crient au ‘règlement de comptes et à la violation des droits fondamentaux’’’. ‘’Mais pour nos juristes, ajoute-t-il, c’est encore prématuré de s’alarmer.’’

    WalfQuotidien relève le ‘’grand bond en arrière’’ en matière de liberté. ‘’Parallèlement aux dossiers judiciaires de reddition des comptes impliquant d’anciens ministres et directeurs généraux, d’autres individus font l’objet de poursuites à cause de leurs sorties médiatiques’’, observe-t-il.

    ‘’Terreur chez les opposants’’, lit-on sur la une du quotidien L’As. Il affirme que ‘’les nouvelles autorités judiciaires ne pardonnent rien aux détracteurs’’ du président de la République et du Premier ministre.

    ‘’Alors que le Sénégal prépare les élections législatives prévues le [17 novembre] prochain, le climat politique semble s’assombrir. Les arrestations et les convocations se multiplient, visant des figures de l’opposition et certains chroniqueurs’’, constate le quotidien EnQuête.

    Il signale que ‘’l’étau se resserre’’ autour certains politiciens et journalistes, qui se retrouvent ‘’dans le collimateur de la justice’’.

    Vox populi redoute la ‘’tentation’’ d’instaurer une ‘’chape de plomb’’.

    Le Dandé Mayo ‘’coupé du reste du pays’’

    Malgré tout, l’électorat ‘’reste toujours fidèle à [Ousmane] Sonko’’, le leader de Pastef, le parti au pouvoir, et actuel Premier ministre, affirme le quotidien Yoor-Yoor, disant relayer le ‘’point de vue des observateurs politiques’’.

    Les quotidiens abordent d’autres sujets, dont les inondations survenues après les fortes pluies.

    Le journal Le Quotidien rapporte que le Dandé Mayo, dans la région de Matam (nord), se trouve ‘’sans voie’’, ‘’coupée du reste du pays’’, après la crue du fleuve Sénégal.

    La situation ‘’vire à l’urgence’’, selon le même journal.

    ‘’Pas de déplacement, pas d’évacuation sanitaire, ni de transport de marchandises’’, la vie quotidienne des populations du Dandé Mayo s’en trouve affectée, poursuit Le Quotidien.

    Sud Quotidien fait état d’une ‘’flambée généralisée des prix des produits de consommation courante’’, qui a mis le marché ‘’sous pression’’.

    Le Soleil revient sur la volonté prêtée au gouvernement de baisser les salaires des agents de l’État.

    Le journal rapporte que le gouvernement a publié un communiqué pour réfuter ‘’les allégations du PIT’’, le Parti de l’indépendance et du travail, actuellement dans l’opposition. Il y dénonce des ‘’manœuvres’’ et la ‘’diffusion d’informations fausses, qui ne peuvent être acceptées’’.

    L’info informe que le Conseil national du patronat et la Confédération nationale des employeurs du Sénégal ont ‘’acté’’ leur fusion, avec l’ambition de ‘’mieux servir les entreprises et accompagner les nouvelles autorités dans leurs politiques de développement économique et social du pays’’.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les législatives s’installent un peu plus dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les législatives s’installent un peu plus dans les quotidiens

    Dakar, 1er oct (APS) – Les législatives du 17 novembre prochain continuent d’aiguiser l’intérêt des quotidiens, pendant que les acteurs concernés se mettent à peaufiner des stratégies pour faire élire un grand nombre de députés.

    De nombreux titres de la livraison de ce mardi de la presse quotidienne font le point des alliances conclues ou avortées, en perspective de cette élection.

    Le quotidien L’info par exemple note que l’intercoalition que l’opposition comptait mettre en place « ne sera pas totalement unitaire ».

    « Et pour cause, renseigne le journal, la coalition de l’ancien Premier ministre Amadou Ba ne suivra les deux autres que dans ‘quelques départements’, alors que [les deux autres coalitions] seront ensemble ‘dans tous les départements’ ».

    Rewmi Quotidien souligne qu’ »Amadou Ba décline l’offre » des autres coalitions de l’opposition. Le journal ajoute que l’ancien Premier ministre « n’a pas agréé l’idée de ce grand bloc de l’opposition qui devrait contribuer à réduire les chances de succès du Pastef d’Ousmane Sonko » à ces législatives anticipées.

    Cette intercoalition « aurait pu maximiser les chances de l’opposition de gagner les législatives. Les ambitions, notamment l’intransigeance de Samm Sa Kaddu à Dakar et Takku Wallu Sénégal dans le nord du pays, n’ont pas permis de pousser l’entente jusqu’au bout », observe Le Quotidien.

    Trois grandes coalitions pour affronter le parti présidentiel

    « Amadou Ba va faire cavalier seul avec sa coalition », ajoute le même journal, Les Échos notant : l’ancien chef du gouvernement « fait défection, Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu font bloc ».

    « Si Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu ont pu arrondir les angles pour arriver à une liste consensuelle dans la plupart des départements du pays, la fausse note est venue de la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba, qui a décidé de faire cavalier seul, sauf dans quelques localités », écrit Source A.

    En fin de compte, remarque L’As, « trois grandes coalitions vont affronter le parti présidentiel, Pastef, dans l’espoir d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale ». « En examinant ces alliances de plus près, il est frappant de constater que certains de leurs membres étaient, par le passé de féroces adversaires », ajoute le même journal. « Ennemis hier, amis aujourd’hui », titre-t-il.

    « De toutes les alliances […], l’intercoalition Takku Wallu Sénégal, Samm Sa Kaddu et Jamm Ak Njariñ est la plus contradictoire. Dans ce groupe, écrit WalfQuotdiien, on retrouve de tout, d’anciens de Yewwi Askan Wi, des socialistes, des libéraux, des progressistes, des ‘apéristes’… Des ennemis d’hier devenus de véritables compagnons pour combattre un adversaire commun. »

    Sud Quotidien pense que ces législatives s’annoncent comme celles de « tous les possibles ». « Des élections aux enjeux multiples et vitaux pour les uns et les autres, en quête de majorité, soit pour gouverner tranquillement, soit pour imposer une cohabitation et se donner les moyens de mettre la pression sur le régime », analyse L’info.

    Il est constant que Pastef, le parti au pouvoir, « aura des adversaires de taille lors [de ces élections] », souligne L’Observateur en levant le voile « sur certains schémas et combinaisons politiques déroulés par l’opposition regroupée dans une intercoalition qui peut faire mal à la liste [de] Pastef ».

    Une  »vague de mécontentements » à la suite des investitures

    Vox Populi se délecte déjà du duel annoncé entre l’ancien président Macky Sall et l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko. « À quitte ou double, après la présidentielle », écrit le même journal, ajoutant que Macky Sall, désigné tête de liste de Takku Wallu Sénégal, va faire « face au tombeur de son régime ».

    « Après s’être affrontés à la présidentielle par candidats interposés, les voilà en confrontation directe aux législatives anticipées », relève cette publication.

    EnQuête se préoccupe des « contestations générales » survenues lors de la confection des listes de candidature.

    À mesure que l’élection s’approche, « les tensions au sein des principaux partis politiques montent d’un cran. Les investitures, moment crucial où chaque parti désigne ses représentants sur les listes électorales, suscitent des remous qui risquent de bouleverser l’équilibre interne de plusieurs formations politiques », lit-on dans le même journal.

    Il cite l’Alliance pour la République, le parti politique de l’ancien président de la République, Macky Sall, et Pastef, la formation dirigée par Ousmane Sonko. Ces deux partis « ne sont pas épargnés par cette vague de mécontentements, à l’instar d’autres coalitions et partis, notamment l’Alliance des forces de progrès, le Parti démocratique sénégalais et plusieurs autres mouvements politiques ».

    Le quotidien Kritik’ fait observer que l’opposition sénégalaise « a pris le pari de taire les querelles de clochers pour de grands ensembles capables de faire bouger les lignes ».

    « Autant le parti présidentiel, Pastef, compte s’appuyer sur un électorat fidèle pour s’octroyer une majorité parlementaire […], autant les partis de l’opposition ont tiré les leçons de la déculottée de la dernière élection présidentielle où ils ont été laminés en briguant les suffrages des Sénégalais en rangs dispersés », analyse-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent le dépôt des listes de candidature aux législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens racontent le dépôt des listes de candidature aux législatives

    Dakar, 30 sept (APS) – La clôture, dimanche soir, du dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives anticipées du 17 novembre prochain est le sujet le plus en vue dans la livraison de lundi de la presse quotidienne.

    Sud Quotidien note que « l’autorité de tutelle est restée ferme dans le temps imparti pour la conduite du processus électoral vers les législatives anticipées », prévues à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre dernier.

    Selon le même journal, le consensus trouvé samedi 28 septembre en vue de l’augmentation de soixante-douze heures à une semaine du délai de dépôt des dossiers de candidature « n’a pas prospéré ».

    « Les partis n’ont pas obtenu la prorogation de la date de clôture du dépôt des candidatures », constate le quotidien EnQuête, selon lequel le ministère de l’Intérieur, dont les services sont chargés de l’organisation des élections, a invoqué « des raisons ‘d’ordre technique’ ». Un report du délai fixé n’est pas possible, donc.

    « Malgré les demandes faites par plusieurs partis et coalitions », le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, « est resté inflexible ». Dès lors, le processus électoral en vue des législatives anticipées du 17 novembre prochain « a franchi une étape décisive, dimanche 29 septembre », ajoute EnQuête.

    Le retour des  »familles idéologiques »

    « Le temps des listes », titre Le Quotidien pour parler de cette étape du processus électoral marquée des alliances et retrouvailles augurant une recomposition de la classe politique, à la suite de la victoire de Bassirou Diomaye Faye à l’élection présidentielle de mars dernier.

    Le journal Le Quotidien ajoute : « Les frustrés de Yewwi Askan Wi d’un côté, la gauche de l’autre, ainsi que la famille libérale en embuscade vont disputer au Pastef le contrôle de l’Assemblée nationale. »

    Le Quotidien constate « le retour des familles idéologiques ». « Une situation qui pourrait donner naissance à une alliance contre nature, dont l’objectif serait de contraindre le pouvoir à une cohabitation », lit-on dans le même journal.

    L’As fait observer que les investitures « implosent les partis », le quotidien Les Échos signalant que les trois grandes coalitions de l’opposition « créent une intercoalition XXXL ».

    L’opposition « est en train de réussir un coup de maître. Après la réussite de l’intercoalition Yewwi-Wallu [aux législatives organisées il y a environ deux ans], qui a été à l’origine du ballotage de la 14e législature, l’opposition a reconduit le plan Déthié Fall », écrit Les Échos.

    Le duel « très attendu » entre Ousmane Sonko et Barthélémy Dias

    « Une grosse intercoalition des intercoalitions Takku Wallu-Jamm ak Njarin-Samm Sa Kaddu a été créée après de larges discussions pour faire face à Pastef », le parti au pouvoir, ajoute la même publication.

    « Ça va saigner grave », titre Source A en faisant remarquer que le scrutin législatif va opposer quelques-uns des plus grands leaders politiques du pays.

    Le Premier ministre, Ousmane Sonko, « tête de liste de Pastef, devra croiser le fer avec certaines grosses cylindrées de l’opposition », dont Amadou Ba, le « candidat arrivé deuxième à la dernière présidentielle », lit-on dans le même journal. Lequel fait observer que M. Ba va diriger une liste nationale.

    « Ousmane Sonko, Amadou Ba, Barthélémy Dias, têtes d’affiche », note Vox Populi, L’info se souciant surtout du « duel » entre le maire de Dakar et le leader de Pastef, chef du gouvernement.

    Un duel « très attendu. Idem pour l’intercoalition annoncée par les trois plus grandes coalitions de l’opposition », ajoute le quotidien L’info, selon lequel plus de 150 partis et coalitions s’étaient inscrits auprès de la Direction générale des élections pour participer aux législatives.

    « Au final, seule une trentaine ont déposé leur dossier de candidature », poursuit L’info.

    Le quotidien Kritik’ annonce  »la création prochaine d’un cadre permanent de concertation politique », dont le but sera d’ »approfondir le dialogue » et de  »perfectionner le dispositif institutionnel ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’alliance conclue par des opposants en perspective des législatives

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’alliance conclue par des opposants en perspective des législatives

    Dakar, 20 sept (APS) – L’alliance nouée par l’opposition en direction des législatives du 17 novembre prochain suscite l’intérêt de la plupart des quotidiens parvenus vendredi à l’APS.

    ‘’L’opposition se gonfle et engage le combat’’ contre le pouvoir en créant l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), annonce le quotidien Les Échos.

    Les membres de cette nouvelle organisation ‘’accusent le pouvoir de ‘préparer un putsch électoral’’’, note Vox Populi.

    Tribune rapporte à ce sujet que ‘’110 partis et mouvements politiques lancent un bouclier en vue de la transparence’’ du scrutin du 17 novembre.

    Les formations concernées ‘’exigent la tenue immédiate d’une véritable concertation’’ sur ces législatives anticipées, qui se tiendront à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, lit-on dans Tribune.

    Selon le quotidien L’info, les leaders de l’ATEL promettent de ‘’recourir à tous les moyens légaux’’, afin que les législatives se tiennent dans la transparence.

    Pour la première fois depuis 1993, les partis d’opposition sont exclus de toute forme de participation à la préparation d’une élection, affirme le quotidien 24 Heures en citant les dirigeants de l’alliance.

    Les membres de l’ATEL projettent par exemple de tenir ‘’un vaste rassemblement’’ à la place de la Nation (ex-place de l’Obélisque), à Dakar, vendredi 27 septembre, annoncent plusieurs quotidiens, dont Les Échos.

    ‘’L’ATEL affûte ses armes’’, fait observer Bés Bi Le Jour en parlant de l’organisation de ce rassemblement.

    La concertation ‘’exigée’’ pour ‘’un scrutin sans suspicion’’

    La nouvelle alliance dénonce ‘’les décisions unilatérales’’ du président de la République et ‘’n’exclut pas de saisir la Cour de justice de la CEDEAO’’, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, ajoute Bés Bi Le Jour.

    Le quotidien L’As affirme que les organisateurs du rassemblement du 27 septembre réclament au gouvernement ‘’une concertation inclusive’’, censée ‘’aboutir à un scrutin sans suspicion’’.

    Mais, signale WalfQuotidien, avant de ‘’croiser le fer avec l’opposition, la majorité présidentielle gagnerait à atténuer les difficultés des populations confrontées aux inondations, au chômage, à la vie chère…’’

    Ces difficultés ‘’risquent […] de constituer de redoutables adversaires pour Ousmane Sonko et Cie aux prochaines législatives’’, ajoute le même journal.

    Les opposants Bougane Guèye Dany et Amadou Ba, un ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars dernier, sont considérés par certains journaux comme les plus redoutables adversaires de la majorité présidentielle.

    Yoor-Yoor aborde la conférence de presse donnée par Ngagne Demba Touré, l’un des leaders de la Jeunesse patriotique du Sénégal, un démembrement du parti  au pouvoir. M. Touré a réagi aux critiques dont le gouvernement fait l’objet, selon le même journal.

    ‘’Ngagne Demba Touré pulvérise Bougane Guèye Dany’’, titre Yoor-Yoor, sachant que M. Guèye est un critique virulent du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    Adapter le règlement intérieur des écoles à la Constitution

    Selon L’Observateur, les nouvelles autorités du pays considèrent l’ancien Premier ministre Amadou Ba comme ‘’leur principale cible, qu’[elles] attaquent à tout-va’’. Le journal a invité des spécialistes à analyser le sujet. Ils estiment que le dernier chef de gouvernement de Macky Sall, l’ex-président de la République, ‘’est une réelle menace pour le pouvoir en place’’.

    La prochaine rentrée des classes intéresse beaucoup les quotidiens, qui se sont fait l’écho de la réunion interministérielle consacrée à ce sujet.

    Le Soleil rapporte que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé des ‘’mesures phares’’ en vue d’‘’une transformation systémique de l’éducation nationale’’.

    ‘’Le gouvernement est à pied d’œuvre pour une rentrée scolaire 2024-2025 dans les meilleures conditions’’, affirme Sud Quotidien. Pour y arriver, ajoute le même journal, 30 mesures ont été prises en vue d’un bon déroulement de la rentrée scolaire.

    Libération aborde ce sujet en mettant l’accent sur le port vestimentaire à l’école. Le journal renvoie implicitement à l’épineuse question du voile. ‘’Ousmane Sonko met au pas les établissements scolaires’’, observe-t-il.

    Libération annonce qu’un arrêté ‘’invitant les établissements scolaires à adapter leur règlement intérieur aux dispositions de la Constitution’’ sera soumis au Premier ministre ‘’au plus tard ce 27 septembre 2024’’.

    ‘’Ousmane Sonko s’attaque à la discrimination en milieu scolaire’’, estime L’Observateur.

    Le Premier ministre assure que ‘’les écoles étrangères appliqueront ce que le Sénégal aura décidé’’, poursuit le même journal.

    Le journal Le Quotidien note que le ministre de l’Éducation nationale ‘’doit soumettre [au Premier ministre] un arrêté qui met en conformité le règlement intérieur des établissements scolaires avec la Constitution’’. ‘’L’État remet le voile’’, titre-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les prochaines législatives, le sujet traité en priorité dans les quotidiens  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les prochaines législatives, le sujet traité en priorité dans les quotidiens  

    Dakar, 19 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS s’intéressent en priorité aux préparatifs des élections législatives du 17 novembre prochain.

    Le Soleil, par exemple, annonce qu’en perspective des élections fixées à cette date, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, dont les services sont chargés de l’organisation du scrutin, va ouvrir « des concertations avec la CENA (Commission électorale nationale autonome), les acteurs politiques et les organisations concernées ».

    « L’État accélère la cadence », titre Sud Quotidien en considérant la publication des décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges à pourvoir au scrutin majoritaire départemental de ces législatives anticipées.

    Concernant le dépôt des listes, le journal Les Échos fait observer que les états-majors « n’ont qu’une dizaine de jours pour déposer leurs listes ». L’Observateur redoute le « piège du temps » pour l’opposition.

    « La réduction des délais par le président Bassirou Diomaye Faye soulève déjà des vagues et laisse présager une période contentieuse préélectorale, en plus d’une opposition prise dans le piège du temps », signale-t-il.

    Le quotidien Bés Bi Le Jour note que l’opposition doit faire « face à des alliances et investitures en dix jours ». « La loi du fait accompli », titre-t-il au sujet de ce raccourcissement du délai de dépôt des candidatures.

    Une « cascade de départs » de militants de l’APR

    « Le syndrome de Wade guette Macky Sall », pense WalfQuotidien en estimant que « les défections notées […] dans le camp de Macky Sall rappellent la situation vécue par Wade après sa perte du pouvoir ».

    « À l’image du fondateur du PDS, qui a perdu ses plus illustres [partisans], le président de l’APR, avec cette cascade de départs, risque de se retrouver avec des seconds couteaux aux prochaines élections législatives », poursuit WalfQuotidien.

    L’As précise que le dépôt des listes « démarre le 28 septembre », la caution de 15 millions de francs CFA restant « inchangée » – le montant était le même pour les candidats à l’élection présidentielle -, alors que « le parrainage a été abandonné pour ces joutes ».

    Le quotidien EnQuête constate que les choses « s’accélèrent » au moment où s’ouvre « une phase décisive » des préparatifs des élections législatives anticipées. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au ministre chargé des élections de déployer une vaste campagne de communication auprès des acteurs politiques et du public », informe le même journal.

    Il ajoute que l’objectif recherché est de « préciser, dans la transparence, les règles d’organisation du scrutin et le déroulement de la campagne électorale ».

    Le duo au pouvoir essuie les critiques de l’opposition, concernant les inondations et l’émigration clandestine notamment, des sujets sur lesquels surfe l’opposant Bougane Guèye Dany.

    Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars « se défoule sur Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et Mimi (Aminata Touré) », rapporte Vox Populi.

    Bougane Guèye Dany dénonce « une confusion des rôles au sommet de l’État », lit-on dans le même journal.

    Une situation qui « empire d’année en année »

    Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars a donné une conférence de presse au cours de laquelle il « n’a pas mâché ses mots pour exprimer une opposition ferme à ce qu’il qualifie de ‘totalitarisme rampant’ et de manipulation des institutions de la République [au profit des] intérêts d’un homme, Ousmane Sonko ».

    Le quotidien Source A décrit Bougane Guèye Dany comme un « volcan XXXL », qui, selon Tribune, « détruit le système, menace Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ».

    Lors de sa rencontre avec les journalistes, Bougane Guèye Dany « a livré un discours virulent contre le Premier ministre, Ousmane Sonko, et son gouvernement », rapporte Le Mandat.

    M. Guèye, président de Gueum Sa Bopp Les Jambars, a « dénoncé la gestion des catastrophes naturelles » et a assuré de sa « solidarité […] les victimes des inondations à Touba et Kaolack », poursuit Le Mandat en notant qu’il s’est mis à « critiquer sévèrement la gestion gouvernementale ».

    Sur la même question, Le Quotidien rapporte que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, « débloque 200 millions de francs CFA » au profit des sinistrés de Touba.

    Dans cette ville du centre du pays, « le jour d’après est toujours difficile : il y a un troisième décès alors que l’eau reste visible partout en dépit des efforts du pompage. Peiné par la situation, le khalife des mourides a débloqué 200 millions pour soutenir les sinistrés », rapporte Le Quotidien.

    Les quotidiens reprennent tous ou presque cette information, certaines publications ajoutant que le guide religieux va construire une cité à Touba Bélel, dans la ville de Touba.

    Yoor-Yoor se demande pour sa part ce qu’il est advenu des « 45 milliards de francs CFA annoncés » par l’ex-président de la République, Macky Sall, pour éradiquer les inondations à Touba, au regard de la situation qui « empire d’année en année ».

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’installation du pool judiciaire financier et les inondations au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’installation du pool judiciaire financier et les inondations au menu

    Dakar, 18 sept (APS) – L’installation officielle des magistrats du pool judiciaire financier, un pas supplémentaire dans la matérialisation de la reddition des comptes, est un des sujets en exergue dans la livraison de mercredi de la presse quotidienne, avec la problématique des inondations.

    « Détournement, c’est terminé », décrète, en langage simple, le quotidien 24 Heures, après l’installation, mardi, du pool judiciaire financier lors d’une cérémonie solennelle présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

    Il s’agit de « 27 magistrats pour la traque des criminels en col blanc », note le quotidien Yoor-Yoor.  « Le compte à rebours a commencé » pour la reddition des comptes, souligne L’As. « La machine s’emballe », renchérit Sud Quotidien, selon lequel la traque des biens présumés mal acquis « a franchi un nouveau palier » avec l’installation des magistrats du pool judiciaire financier.

    « Au nombre de vingt-sept, ces juges sont chargés de diligenter, entre autres missions, la reddition des comptes face à la délinquance financière et au crime économique », selon Sud Quotidien.

    Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, déclare à ce sujet que la mise en place du pool judiciaire financier constitue « une réponse aux nombreux défis posés par l’exigence citoyenne de redevabilité, la mondialisation de l’économie, les flux rapides de capitaux, les multiples réseaux criminels ». Ces déclarations sont reprises à la une du quotidien L’info.

    Selon le garde des Sceaux, cité par Le Soleil, l’avènement de cette nouvelle juridiction se veut « une réponse à l’exigence citoyenne de redevabilité ». M. Diagne « demeure convaincu que les résultats seront au rendez-vous dans la lutte contre les délits et crimes à caractère économique et financier », ajoute le même journal.

    « Il ne s’agira pas de règlements de comptes mais de reddition de comptes de nos faibles ressources », affirme toutefois le procureur général Mbacké Fall, dans des propos repris par de nombreux quotidiens, dont Libération et Vox Populi.

    Outre l’installation du nouveau pool judiciaire financier, les quotidiens ont abondamment traité de la question des inondations, s’intéressant en particulier à la situation de la cité religieuse de Touba, où environ 140 mm d’eau sont tombés en une nuit.

    « Déluge à Touba », titre le journal Le Quotidien, avant d’évoquer le bilan du sinistre, se traduisant par « 2 personnes décédées, des maisons effondrées ». Les populations de Touba ont vécu, du lundi au mardi, une nuit « cauchemardesque à cause des fortes précipitations qui ont fait deux morts et provoqué l’effondrement de plusieurs maisons », rapporte la même publication.

    Vox Populi décrit « des scènes de chaos » et fait état de « centaines de maisons prises par les eaux », avec « de nombreux quartiers sinistrés ». Une situation qui a conduit le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, à se rendre « au chevet des populations jusque très tard dans la nuit », signale le journal.

    « Pluie de désolations à Touba », où « d’importants dégâts » ont été enregistrés, indique Walfquotidien. L’As précise que deux décès ont été enregistrés en plus des dégâts causés par ces « pluies diluviennes ».

    Rewmi quotidien pointe le « bilan macabre » de ces « fortes pluies », en parlant également de 2 morts dont celle d’une fillette. Le quotidien Les Echos insiste sur le « désarroi des habitants » de Touba, qui sollicitent l’assistance de l’Etat, selon plusieurs journaux.

    BK