Auteur/autrice : Boubacar Kante

  • SENEGAL-FRANCE-ADMINISTRATION / L’association des anciens de l’ENA change d’appellation et se dote d’un nouveau président

    SENEGAL-FRANCE-ADMINISTRATION / L’association des anciens de l’ENA change d’appellation et se dote d’un nouveau président

    Dakar, 17 sept (APS) – Le secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abdoulaye Guèye, vient d’être porté à la tête de l’Association sénégalaise des anciens élèves et auditeurs de l’École nationale d’administration et de l’Institut national du Service public de France (ASENA-INSP), nouvelle dénomination de l’Association sénégalaise des anciens élèves et auditeurs de l’École nationale d’administration (ASENA), a-t-on appris de ses membres.

    Ce changement de dénomination, faisant suite à la suppression de l’ENA et son remplacement par l’Institut national du Service public, a été acté au cours d’une assemblée générale tenue samedi dernier à Dakar, indique un communiqué transmis à l’APS.

    Cette AG a permis notamment de délibérer sur plusieurs points dont « l’examen et l’adoption des différents rapports du bureau sortant (rapport moral du président, rapport d’activités, rapport financier, rapport du commissaire aux comptes », « la révision et l’adoption des nouveaux statuts et du nouveau règlement intérieur de l’association », « l’élection des membres du conseil d’administration, du nouveau bureau et des commissions ».

    Elle a aussi « permis de passer en revue les diverses activités menées, au plan national et international, par l’association ces dernières années (colloques, diners-débats, actions sociales et humanitaires, animation et publication périodique d’une revue scientifique », selon le communiqué.

    « L’ASENA-INSP qui a, au fil des années, acquis un statut de think de tank de référence, en tant que creuset de compétences, de par ses activités et actions, contribue, d’une part, au débat public ainsi qu’à l’effort de réflexion sur les politiques publiques, et d’autre part, à raffermir les liens de solidarité entre ses membres », expliquent ses membres.

    Ils signalent par ailleurs que cette association « participe activement aux activités de +ENA/Afrique et de celles de la Confédération internationale des associations nationales des anciens élèves de l’ENA de France qui regroupe plus de 10000 membres présents dans les cinq continents ».

    « Outre la présence parmi ses membres de hauts fonctionnaires appartenant à tous les corps de l’État, l’ASENA-INSP de France compte parmi ses adhérents des acteurs du secteur privé. Ce qui fait sa richesse », relèvent-ils dans leur communiqué.

     Le nouveau président de l’ASENA-INSP, Abdoulaye Guèye, est un ancien élève du cycle international long de l’ENA de France (promotion Romain GARY 2003/2005). Il succède à Yoro Dia, « désigné président honoraire, à l’instar des anciens présidents de l’association ».

    Dans son adresse, M. Guèye a dit « compter sur la mobilisation et l’engagement de tous les membres pour renforcer le leadership et le rayonnement de l’association dans le débat public sur l’action de l’État et autres thématiques dignes d’intérêt pour le Sénégal et l’Afrique […] ».

    Il a également promis de « relancer les activités scientifiques de l’association afin de consolider son positionnement comme un creuset d’excellence dans le cadre de la réflexion stratégique sur l’action publique », rapporte le communiqué.

    Il s’est engagé à travailler, en priorité, au « renforcement de la place de l’ASENA-INSP de France dans la réflexion stratégique sur l’action de l’État et autres thématiques portant sur le développement économique et social ».

    La mobilisation des ressources pour assurer le financement des activités et le renforcement du partenariat avec les pouvoirs publics et autres acteurs institutionnels font partie de ses priorités, de même que l’amélioration de la communication interne et externe de l’association.

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La « controverse » sur la date de la déclaration de politique générale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La « controverse » sur la date de la déclaration de politique générale en exergue

    Dakar, 6 sept (APS) – Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS se font principalement l’écho des querelles politiques à l’Assemblée nationale au sujet de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, fixée au 11 septembre par la majorité des députés de l’opposition, date à laquelle s’oppose leurs collègues affiliés au pouvoir, qui dénoncent une violation du règlement intérieur de l’institution parlementaire.

    « Controverse autour d’une date », affiche Le Soleil. « La majorité fait le forcing », souligne Sud Quotidien. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale « à peine ouverte, jeudi 5 septembre, la majorité Benno met le pied sur l’accélérateur et décide de tenir les travaux de cette session en mode fast-track », écrit le journal.

    Dans cet esprit, les députés de l’opposition, majoritaires, ont fixé la date de la déclaration de politique générale au 11 septembre prochain, « en porte-à-faux avec l’article 97 du règlement intérieur » de l’Assemblée nationale, lequel stipule que l’Assemblée nationale doit être informée « huit jours au moins avant la date retenue » pour le « grand oral » du chef du gouvernement, affirme Sud Quotidien.

    « A chacun sa date », les députés du parti Pastef, au pouvoir, ayant décidé  de leur côté que le chef du gouvernement va effectuer sa déclaration de politique générale le 13 septembre, observe Walfquotidien. Vox Populi évoque un « baroud d’honneur des députés de BBY », qui « veulent forcer le PM à tenir sa DPG le 11 septembre 2024 ».

    En conséquence de ces désaccords, la « tension est à son paroxysme » à l’Assemblée nationale, selon Vox Populi. L’As constate que « la date du 11 septembre pour la tenue de la déclaration de politique générale suscite un tollé chez les députés qui s’accusent mutuellement ». « Après le jeu, la ruse », titre ce journal, avant de pointer la persistance des désaccords entre les deux camps.

    Le PM pourrait refuser de « se soumettre au diktat »

    « Les membres du groupe Yewwi Askan Wi parlent d’une violation du règlement intérieur et ceux de Benno Bokk Yaakaar dénoncent des artifices du nouveau régime pour se soustraire [à] ses obligations constitutionnelles », écrit L’As.

    « Une situation grosse de risque qui pourrait encore pousser le PM à refuser de se soumettre à un diktat du bureau de l’Assemblée [nationale]. Seulement, le chef de l’Etat veille au grain et se voit obligé au besoin de tordre le bras à son PM », explique le quotidien Kritik’.

    Sauf que rien ne semble garanti, laisse entendre L’info. Le Premier ministre fera-t-il vraiment face aux députés, pour la traditionnelle déclaration de politique générale, s’interroge ce journal.

    Source A conforte les doutes à ce sujet en signalant que les députés de Yewwi Askan Wi « prévoient de demander au Premier ministre de ne pas se présenter à l’Assemblée nationale à cette date ».

    Tribune, de son côté, estime que « le piège se referme sur le Premier ministre qui manœuvre pour ne pas [aller à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale] ». « Sonko attendu le 11, mais les doutes persistent », ajoute Bès Bi Le jour. « La peur d’un 11 septembre », peut-on lire sur la manchette de ce journal.

    Les prochaines législatives, « un enjeu majeur »

    Il reste que la programmation de la déclaration de politique générale au 11 septembre constitue une « revanche » pour les députés de Benno Bokk Yaakaar, juge le quotidien Les Echos, selon lequel l’exécutif « voulait jouer avec le temps pour dissoudre l’institution parlementaire », à partir du 12 septembre.

    Le Mandat estime que d’une manière générale, le peuple sénégalais est « victime de sa classe politique ». « Les différents acteurs politiques qui incarnent les différentes institutions de la République ne s’entendent que sur leurs désaccords. Le peuple dans tout cela est étranglé par les problèmes du quotidien », écrit le journal.

    « Après des débuts assez pacifiques, l’animosité et la discorde entre le régime sortant de Macky Sall et celui entrant du président Bassirou Diomaye Faye refont surface. Les élections législatives à venir constituent, sous ce rapport, « un enjeu majeur », analyse L’Observateur.

    Enquête avertit contre les risques d’une  »crise politico-juridique », en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, avec des conséquences sur le processus législatif, le vote de la loi de finances et la déclaration de politique générale. 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les batailles politiques à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les batailles politiques à l’Assemblée nationale

    Dakar, 5 sept (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS suivent avec beaucoup d’attention et une certaine perplexité les « rebondissements politiques » à l’Assemblée nationale, où les députés sont convoqués en séance plénière pour examiner plusieurs projets de loi, à l’initiative du président de la République, au moment où certains de leurs homologues de l’opposition préparaient une motion de censure visant à dissoudre le gouvernement.

    « Journée à rebondissements », titre Le Soleil en parlant de l’enchaînement des évènements ayant conduit le chef de l’État à convoquer les députés à une session extraordinaire, pour l’examen de plusieurs projets de loi.

    Auparavant, le président de l’Assemblée nationale avait convoqué les membres du bureau de l’institution à une réunion dont l’ordre du jour n’était pas rendu public.

    Cette rencontre portait certainement sur la motion de censure déposée par un groupe parlementaire de l’opposition.

    La session extraordinaire annoncée est la « riposte fatale » du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à la motion de censure visant à dissoudre le gouvernement. « Ça tire dans tous les sens », fait observer le journal.

    Le Mandat parle d’une « situation tendue » au sein de l’institution parlementaire.

    « Coup KO contre coup de Jarnac ! », s’exclame Sud Quotidien.

    Une « escalade »

    Bassirou Diomaye Faye « a freiné le processus de dissolution du gouvernement », note-t-il. C’est une « escalade », selon Sud Quotidien.

    « Pis, ajoute Sud Quotidien, pour apporter une cinglante réplique aux députés qui ont rejeté son projet de loi visant à modifier la Constitution dans le but de supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) […], le chef de l’État a mis fin aux fonctions de leurs [dirigeants]. »

    Bassirou Diomaye Faye a limogé Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo, qui dirigeaient le HCCT et le CESE.

    Le Premier ministre « a demandé le blocage des comptes de ces deux institutions, tout en annonçant le démarrage imminent de la traque des biens supposés mal acquis et la dissolution de l’Assemblée nationale », annonce le même journal.

    Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko font « échec » à Benno Bokk Yaakaar, titre Vox Populi.

    Le journal Le Quotidien exhume, pour sa part, le slogan de campagne du duo au pouvoir : « Sonko Móoy Diomaye », pour dire que le président de la République et le Premier ministre sont les deux faces d’une même médaille.

    Le Quotidien se demande « si le pouvoir ne chercherait pas ‘à manœuvrer pour annihiler’ cette volonté de l’opposition de voter la motion de censure… »

    « Jeu de ruse », écrit WalfQuotidien.

    La reddition des comptes « va démarrer maintenant »

    « Le traquenard de Bassirou Diomaye Faye », titre L’As, selon lequel, « sauf coup de théâtre », la stratégie mise en place par le président de la République devrait lui permettre de « gagner du temps jusqu’au 12 septembre, date à laquelle il pourra dissoudre l’Assemblée nationale et permettre au Premier ministre d’échapper à une motion de censure ».

    « Bassirou Diomaye Faye ne lâche rien. Dans cette bataille contre Benno, il aura usé de toutes ses armes pour faire obstruction à la motion de censure d’Abdou Mbow et Cie et imposer son agenda », constate Bés Bi Le Jour.

    Le quotidien EnQuête fait observer que le président de la République « coupe l’herbe sous le pied de Benno » et « met temporairement de côté la motion de censure déposée par l’opposition ».

    Plusieurs quotidiens, dont L’info, annoncent par ailleurs que la reddition des comptes « va démarrer maintenant ». « Maintenant, tout est fin prêt pour faire toute la lumière sur les scandales financiers », annonce ce journal en citant le Premier ministre.

    « Nous avons pris des mesures conservatoires pour les empêcher de quitter le pays », note Source A en citant le chef du gouvernement, lequel parle de ceux qui ont dirigé le pays au cours des douze dernières années.

    « Nous avons des preuves de toutes leurs malversations et ils vont rendre compte », a soutenu Ousmane Sonko, ajoutant, selon Les Échos : « Dans les jours à venir, c’est par dizaines qu’ils vont rendre compte. »

    Le Premier ministre déclare que « trois ou quatre d’entre eux ont pu s’échapper ». « Mais ils ont été localisés à Dubaï et au Canada », ajoute-t-il.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE en exergue

    Dakar, 3 sept (APS) – La livraison de mardi de la presse quotidienne traite principalement du rejet, par l’Assemblée nationale, du projet de loi portant suppression du Haut conseil des collectivités territoriales et du Conseil économique social et environnementale. 

    L’Assemblée nationale « dit niet à Diomaye » en rejetant ce texte, rapporte Sud Quotidien. Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe de l’opposition, « bloque Diomaye », affiche le quotidien Enquête.

    « Malgré les divisions internes, écrit ce journal, la coalition BBY a su faire front commun et voter majoritairement » contre le projet de loi portant suppression du HCCT et du Conseil économique social et environnemental.

    Un « camouflet » pour le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, juge Le Mandat. « A l’issue d’une plénière marathon de plus de 12 heures de discussions émaillées d’incidents, le groupe parlementaire BBY a dit niet » à ce projet de loi, rapporte-t-il.

    « La douche froide pour Diomaye », souligne L’info, précisant que « ce sont 83 députés qui ont voté pour le rejet de ce projet contre 80 voix qui se sont prononcées en faveur » du texte.  

    « Benno maintient en vie le CESE et le HCCT »

    « Sans surprise, le texte rejeté par 83 voix contre 40 », indique de son côté Vox Populi. Les débats ont été « très chauds de 11h à 22h. Les députés des deux camps se sont farouchement confrontés », ajoute le journal selon lequel « le bruyant public » qui assistait à cette plénière a été « évacué » sur ordre du président de l’Assemblée nationale.

    En dépit de sa défaite à la présidentielle du 24 mars passé, l’Alliance pour la République (APR), au pouvoir jusqu’à cette date, « a imposé son diktat au président Diomaye Faye et à ses [soutiens] en réussissant à faire échouer le projet de loi portant suppression » du HCCT et du CESE, relève Walfquotidien. Un « camouflet pour Diomaye », estime ce journal. « Gifle offensante à [Bassirou Diomaye Faye », renchérit Source A.  

    Le Soleil constate que « Benno maintient en vie le CESE et le HCCT », à l’issue d’une plénière tenue « dans une ambiance tendue ».  « Les parlementaires ont infligé un nouveau camouflet au président de la République, Bassirou Diomaye Faye », le texte qui leu a été soumis ayant été déjà rejeté en commission des lois, samedi dernier, note L’Observateur.

    « Baroud d’honneur », dit cette publication, le quotidien Yoor-Yoor laissant entendre que le groupe Benno Bokk Yaakaar « a creusé sa propre tombe » en rejetant ce texte. « Il n’y a pas eu de surprise à l’Assemblée nationale », note-t-il, ajoutant cependant : « C’est le baroud d’honneur des parlementaires APR-BBY avant la mise à mort de la XVIe législature réclamée par des milliers de citoyens Sénégalais ».

    Se projeter dans « le temps nouveau de l’action politique »

    Kritik’ s’inscrit dans une perspective plus globale, en soutenant que le haut Conseil des collectivités territoriales et le Conseil économique, social et environnemental « ne sont pas les seules niches financières qui grèvent le budget national ». Les fonds politiques « sont aussi épinglés comme des gouffres financiers qui ne peuvent échapper à la correction des dépenses publiques », note Kritik.

    Plusieurs autres journaux rapportent qu’une des répercussions politiques du rejet de ce projet de loi portant suppression du HCCT et du CESE, c’est que le groupe Benno Bokk Yaakaar veut désormais « faire tomber Sonko ».

    Le député Abdou Mbow, président dudit groupe, « va déposer ce [mardi] matin une motion de censure » contre le gouvernement, annonce le quotidien Les Echos.

    « Prolongeant la ‘guerre’ entre l’opposition et le pouvoir, le président du groupe Benno, Abdou Mbow, annonce le dépôt, dès aujourd’hui, d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Ousmane Sonko », indique Le Quotidien.

    Le quotidien L’As s’intéresse à un autre sujet politique et annonce que l’ancien président Macky Sall a acté « la mort de BBY », la coalition qui l’a accompagné au cours de ses 12 ans d’exercice du pouvoir. « La puissante machine électorale Benno Bokk Yaakaar (BBY), après avoir atteint ses limites lors de la dernière présidentielle, est mise à mort par son patron […] », fait savoir le journal.

    Dans une note adressée aux membres de ladite coalition, le leader de l’Alliance pour la République (APR) évoque la nécessité d’aller au-delà de BBY et invite ses alliés à se « projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », informe le quotidien L’As.

    BK/ADL

      

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE par la commission des lois

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le rejet du projet de suppression du HCCT et du CESE par la commission des lois

    Dakar, 2 sept (APS) – Le rejet du projet de loi en vue de la suppression du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE) par la commission des lois de l’Assemblée nationale est l’un des sujets les plus commentés par la presse de ce lundi.

    ‘’Premier barrage’’, titre le journal Le Quotidien en parlant du rejet du projet de loi de suppression du HCCT et du CESE par les députés membres de la commission des lois.

    Les députés de Benno Bokk Yaakaar (BBY), le groupe majoritaire à l’Assemblée nationale, ‘’se dressent contre le projet de suppression’’ de ces deux institutions ‘’jugées budgétivores par les actuels tenants du pouvoir’’, écrit Le Quotidien.

    Le gouvernement ayant décidé de la poursuite du processus législatif, malgré ce rejet, une ‘’plénière décisive [se tiendra] aujourd’hui’’, souligne le journal.

    ‘’Revers samedi, déconvenue aujourd’hui’’, ajoute Le Quotidien en rappelant que le projet de suppression des deux institutions est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    Si le rejet du texte par la commission des lois ‘’n’a pas de conséquence sur la plénière prévue ce lundi’’, il présage ‘’l’attitude que les députés de Benno adopteront’’, selon le quotidien EnQuête.

    L’Assemblée nationale ‘’en défiance ouverte contre l’exécutif’’

    ‘’En conséquence, écrit Bés Bi Le Jour, l’Assemblée [nationale] va renouer avec son ambiance’’ lors d’une plénière qui va coïncider avec ‘’le baptême du feu d’Ousmane Diagne’’, le nouveau garde des Sceaux, ministre de la Justice.

    Libération fait observer que ‘’les députés de BBY continuent de défier le président Bassirou Diomaye Faye’’.

    ‘’Ça passe ou ça casse’’, titre Source A, affirmant que si ce projet de loi est rejeté par les députés, ‘’l’Assemblée nationale risque tout simplement d’être dissoute’’.

    ‘‘Le signal donné en commission des lois pour bloquer la procédure introduite par le président Bassirou Diomaye Faye afin de dissoudre le HCCT et le CESE n’est pas du goût du palais [de la République]. Déjà en sursis, les députés de BBY risquent de précipiter la dissolution de l’Assemblée nationale si simplement, en plénière, Abdou Mbow et Cie parvenaient à faire échec au plan politique déroulé par [l’exécutif]’’, analyse le quotidien Kritik’.

    L’info note que l’Assemblée nationale, ‘’dont les jours sont comptés, est en défiance ouverte contre l’exécutif, à travers les députés de Benno Bokk Yaakaar’’, d’où le rejet, par sa commission des lois, du projet de suppression du HCCT et du CESE.

    ‘’Une décision à laquelle il fallait s’attendre, vu le climat délétère entre l’exécutif et le législatif, et surtout les nombreux enjeux et défis qui se cachent derrière cette volonté du président Faye de rayer le CESE et le HCCT de la carte des institutions nationales’’, ajoute cette publication.

    De nombreux quotidiens reviennent sur le rassemblement organisé à Dakar en guise de soutien au peuple palestinien, une manifestation à laquelle le Premier ministre, Ousmane Sonko, a participé.

    ‘’Ousmane Sonko solidaire de la Palestine’’

    Le chef du gouvernement a prôné, à cette occasion, ‘’un isolement politique de l’État d’Israël’’, rapporte Libération. ‘’Le Sénégal entend désormais adopter une position plus affirmée’’, assène Ousmane Sonko, cité par le même quotidien.

    ‘’Ousmane Sonko solidaire de la Palestine’’, note le quotidien Le Soleil en rapportant d’autres propos du Premier ministre.

    ‘’Beaucoup de pays sont restés aphones sur cette crise’’, ajoute Le Soleil en parlant de la guerre à Gaza.

    D’intenses bombardements de l’armée israélienne, accompagnés de violents combats terrestres, ont fait plus de 40 000 morts, des civils pour la plupart, à la suite d’une attaque menée par un commando du Hamas dans le sud d’Israël en octobre dernier.

    Selon le quotidien L’As, le Premier ministre sénégalais ‘’a appelé toutes les forces qui luttent pour la libération du peuple palestinien à travailler à un ‘isolement politique’ de l’Etat d’Israël’’.

    Ousmane Sonko ‘’ne s’est pas embarrassé de formules diplomatiques pour dénoncer la politique d’‘extermination’ du peuple palestinien menée par Benjamin Netanyahu, qui ‘est prêt à marcher sur des milliers de cadavres pour rester Premier ministre’’, rapporte Le Quotidien.

    Et le journal de se demander si la présence du chef du gouvernement sénégalais à ce rassemblement de soutien à la Palestine et ses propos vont déteindre ou pas sur les relations sénégalo-israéliennes.

    BK/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures d’économie d’énergie annoncées par le gouvernement, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les mesures d’économie d’énergie annoncées par le gouvernement, un des sujets en exergue

    Dakar, 31 août (APS) – La livraison de la presse quotidienne pour ce week-end traite de plusieurs sujets dont les nouvelles mesures édictées par le gouvernement en matière d’économie d’énergie.

    De nombreux quotidiens reçus samedi à l’APS reviennent sur le conseil interministériel sur l’économie d’énergie, tenu vendredi à Dakar, sous la présidence du Premier ministre, Ousmane Sonko.

    « Le gouvernement est déterminé à rationaliser l’utilisation de l’énergie dans les structures publiques », et dans cette perspective, il a retenu plusieurs mesures « pour une meilleure efficacité », écrit Le Soleil.

    Il a été par exemple décidé de mettre en place « un réseau national de gestionnaires de l’énergie, couvrant les 9000 police d’abonnement de l’Etat […] », de « résilier les abonnements dès le déménagement des services de l’Etat et autres organismes dont les factures sont payées sur les fonds publics », détaille Le Soleil.

    Le chef du gouvernement « préconise, dans l’immédiat, l’élaboration d’une note circulaire de la Primature aux ministres, afin de faciliter l’accès aux locaux administratifs ciblés pour la réalisation d’études préalables à l’installation de prises intelligentes et technologies d’efficacité énergétique et accompagnement pour les opérations ».

    Les Echos pointe des « mesures draconiennes de Sonko pour réduire la facture d’énergie de l’administration », L’As notant que le Premier ministre « veut réduire drastiquement » la facture d’électricité de l’Etat « estimée à 71 milliards par an ».

    Divers autres sujets font le menu du jour de la presse quotidienne, dont « la dissolution programmée de l’Assemblée nationale ». « Le mandat des députés de la 14e législature en ‘sursis’ après l’aval du Conseil constitutionnel », qui a donné « carte blanche » au présidant Bassirou Diomaye Faye pour mettre fin à ladite législature, renseigne Sud Quotidien.

    Le Sénégal « semble se diriger tout droit vers la suppression des mandats des députés de la 14e législature qui devrait expirer en 2027″ initialement, sauf que le Conseil constitutionnel a donné son aval pour sa dissolution, écrit Sud Quotidien. Il rappelle que depuis son élection à la magistrature suprême, le président Bassirou Diomaye Faye « compose avec une majorité parlementaire dominée par l’opposition […] ».

    « La suppression de l’Assemblée nationale est en vue. Le président de la République, Diomaye Faye, a l’aval du Conseil constitutionnel qu’il a consulté », confirme le quotidien Enquête, avant de s’interroger : « Qu’en est-il du délai par rapport aux prochaines législatives ? »

    L’Observateur, pendant ce temps, se projette « sur la date annoncée pour le lancement » de la formation politique de l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, candidat malheureux à la dernière présidentielle du 24 mars dernier. « Pour le moment, précise le journal, il a choisi le 9e jour du 9e mois pour bâtir du neuf […] ».

    Enquête dénonce un « grand bazar » dans le secteur de la culture, où « les changements espérés se font attendre », près de cinq mois après la nomination des nouvelles autorités en charge de ce département. « Les récentes nominations politiquement motivées, souligne le journal, entraînent une stagnation du secteur culturel ».

    Le Quotidien s’affranchit un peu du poids de l’actualité politique pour s’intéresser à l’économie et aux relations du Sénégal avec le Fonds monétaire international (FMI), dont les représentants sont attendus à Dakar le 5 septembre, selon le journal.

    « Du fait de la défection du Sénégal, la réunion du conseil d’administration du FMI qui devait étudier les progrès du programme IPCE qui devait se tenir en juillet dernier a été reportée », avance Le Quotidien, selon lequel entre-temps, « les questions qui avaient été laissées en suspense à cette période, n’ont pas été évoquées ».

    Ces dernières concernent notamment les eurobonds et la Loi de finances rectificative (LFR), sujets qui « se retrouvent sur la table » lors de cette visite. « On se demande comment le gouvernement va s’en sortir », commente Le Quotidien.

    BK/SBS

         

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le Grand Magal de Touba, sujet en exergue comme attendu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le Grand Magal de Touba, sujet en exergue comme attendu

    Dakar, 22 août (APS) – Le Grand Magal de Touba, une manifestation religieuse annuelle dont la 130e édition sera célébrée vendredi, est l’un des sujets les plus en exergue dans la livraison de jeudi de la presse quotidienne

    « Rassemblement de la foi », affiche Sud Quotidien, en parlant de cet évènement annuel commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur du mouridisme, l’une des principales confréries musulmanes sénégalaises.

    « La cité religieuse de Touba sera le point de convergence des fidèles musulmans et particulièrement de la communauté mouride à l’occasion du Grand Magal », un « appel perpétué par des millions de fidèles […] », écrit Sud Quotidien.

    « C’est déjà l’effervescence à Touba ». Et même si les inondations « sont venues jouer les trouble-fête, avec des quartiers envahis, des routes coupées, des maisons abandonnées, des efforts sont faits pour un Magal sans trop de couacs », rapporte L’Observateur.

    Vox Populi développe un peu la même idée et fait état d’une pénurie d’eau dans certains quartiers de Touba. « Soif à Keur Niangue, quartier Mame Diarra, Alieu quartier Ndiané, arrondissement Darou Marnane, Poulailler, Mbacké Barri », détaille le journal.

    Les quotidiens font également remarquer que cette 130e édition du Magal de Touba coïncide avec le centenaire du rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la cité religieuse du même nom.

    « Sonko savoure sa revanche » à Touba

    « Cent ans après, le village Touba est devenu la deuxième ville du pays. Une ville fortement ancrée dans l’enseignement religieux, mais devenue moderne par la force des choses », constate L’Observateur. Ce qui conduit Tribune à s’exclamant : « Gloire à Cheikh Ahmadou Bamba, un excellent modèle de paix et de dialogue ».

    « Les hommes politiques passent, le Magal demeure », écrit L’As, ouvrant sur la visite du Premier ministre Ousmane Sonko dans la cité religieuse, une tradition bien entretenue par tous les régimes qui se succèdent à la tête du pays. En prélude au Grand Magal, le président de la République et son Premier ministre « ont respecté la tradition, faisant ainsi le déplacement pour rendre hommage au khalife général des mourides », rapporte le journal.

    L’As note que « Diomaye et Sonko ont été, à leur tour, reçus avec les mêmes honneurs et la même considération que les anciens chefs d’Etat et de gouvernement, malgré tout ce qui a été dit les années précédentes », comme le fait de les faire passer pour des dirigeants politiques opposés aux confréries, souligne le journal.

    « Sonko savoure sa revanche », lit-on à la une de Walfquotidien. Le Premier ministre, reçu par le khalife général des mourides, a non seulement pris « des engagements […] dans le cadre du développement socio-économique » de Touba, mais il a aussi « souligné sa volonté de remplir un +contrat moral+ qui le lie aux populations » de cette cité religieuse située au centre du Sénégal.

    « Nous avons un contrat avec Touba », assène le Premier ministre, cité à sa une par le quotidien Le Soleil, qui signale que concernant les préparatifs du Magal, les engagements pris par l’Etat ont été « exécutés à 96% ».

    « L’offensive du CEDEPS » contre la tutelle des médias

    Yoor-Yoor évoque la volonté exprimée par le Premier ministre de « réaliser les projets du président Diomaye à Touba », pendant que le quotidien Enquête rapporte que le khalife a demandé à Ousmane Sonko de « faire table rase du passé ».

    Ou encore, le journal Le Quotidien pointe certains « foyers de tension », plus de 100 jours après l’arrivée du duo Diomaye-Sonko au pouvoir, à l’issue de la présidentielle du 24 mars dernier. « ONAS, médias, entreprise, diplomatie…fronts en surchauffe », affiche la même publication.

    Au sujet justement de la presse et de la « crise » qui s’est emparée de ce secteur, Enquête rapporte que le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse au Sénégal a « exprimé son profond mécontentement » au sujet des dernières déclarations du ministre chargé de la Communication, relative à la situation fiscale des médias et à la gestion du fonds d’appui et de développement de la presse.

    « Le patronat dénonce la mauvaise foi et les manipulations du ministre de la Communication », écrit ce quotidien, avant de titrer sur « L’offensive du CEDEPS » contre Alioune Sall, le ministre de la Communication, qui « a bidonné ! », s ‘ s’exclame Bés Bi Le jour, en allusion aux chiffres avancés par la tutelle.

    La réplique est lieu de son précédent Moussa Bocar Thiam, dont les propositions sont rapportées par Source A.  »En 2023, dit-il, la dette fiscale de la presse publique et privée était de 10.337.595.510 FCFA en droits simples et 2.900. 000 FCFA de pénalités ».

    « Donc 50% de la dette fiscale est du chef des entreprises publiques qui ne subissent aucune pression de l’administration, donc pourquoi s’acharner sur les entreprises de presse privée ? », s’interroge Moussa Bocar Thiam. Il ajoute par ailleurs :  »Dire que sur 1.900.000 FCFA, les 800.000.000 FCFA ont servi à d’autres structures qui ne sont pas des entreprises de presse relève de la volonté de faire naître un soupçon de détournement de deniers publics ».

    Dans un communiqué rendu public mercredi, relève L’Observateur, Moussa Bocar Thiam « démonte les arguments et chiffres de son successeur sur la dette fiscale de la presse, mais aussi le fonds d’appui et de développement de la presse ».

    Les Echos, au regard de tout ce qui précède, affirment que la presse  »démonte Alioune Sall ». Et le journal d’évoquer une  »campagne de dénigrement, de diabolisation, de manipulation des chiffres » prononcée par les patrons de presse. 

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique ONAS en exergue, la politique en embuscade

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La polémique ONAS en exergue, la politique en embuscade

    Dakar, 21 août (APS) – L’affaire du marché de curage passé par l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal continue de prendre de l’épaisseur dans les quotidiens parvenus mercredi à l’APS, ce sujet servant opportunément d’angle d’attaque de certaines figures de l’opposition contre le nouveau pouvoir.

    Le Soleil, par exemple, se fait l’écho des « éclairages et révélations » du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dont certains responsables ont animé une conférence de presse, mardi, pour nier « toute implication » du ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, « dans le choix des attributaires dudit marché ».

    « La bataille médiatique entre l’ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Cheikh Dieng, et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement se poursuit », constate le journal, en revenant sur une conférence de presse animée par le directeur de l’assainissement, qui exerce « la tutelle directe » de cet établissement public en charge des projets d’assainissement de l’Etat.

    Toute cette affaire est partie des accusations de l’ancien directeur de l’ONAS, limogé environ trois mois après son arrivée à la tête de cette structure. Selon Cheikh Dieng, le ministère de tutelle aurait attribué des contrats de curage à deux sociétés sans procédure transparente.

    « L’Etat patauge » dans cette affaire, fait observer le journal Le Quotidien, après la conférence de presse convoquée par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement dont les techniciens se sont livrés, à cette occasion, « à un exercice de clarification sur des marchés de gré à gré pour lesquels Cheikh Dieng a incriminé le ministre Cheikh Tidiane Dièye ».

    « A les en croire, ajoute Le Quotidien, le ministre Cheikh Tidiane Dièye n’a fait qu’exécuter les recommandations du groupe de travail technique qui, après avoir constaté des lenteurs et manquements dans l’exécution des marchés, a préconisé une procédure d’entente directe avec des entreprises dont la capacité est reconnue, afin de corriger les impairs ».

    Selon L’Observateur, le directeur de l’Assainissement, Oumar Sène,  »est monté au créneau pour apporter des précisions » et balayer d’un revers de main les accusations de Cheikh Dieng contre le ministre Cheikh Tidiane Dièye. 

    Sur la même affaire, Tribune titre : « Le ministre Cheikh Tidiane Dièye esquive, Cheikh Dieng maintient ses accusations ». La réplique des services de Cheikh Tidiane Dièye est « loin de la réponse Bi Nu Beugg ! », celle attendue par l’opinion, note pour sa part le quotidien Bès Bi Le Jour. Le journal en profite pour faire de la dérision en faisant un clin d’œil à un slogan ayant fait la fortune de la plateforme politique du ministre, « Avenir Sénégal Bi Nu Begg », qui peut se traduire par « l’avenir que nous souhaitons pour le Sénégal’’.

    « L’ONAS lave le ministre à grande eau », résume L’As. Enquête parle  d’attaques et de contre-attaques, pendant que Le Mandat affiche que « Bougane Guèye Dany fustige la tentative de diversion de Sonko en pleine tourmente de l’ONAS ».  

    Kritik’ signale que le leader du mouvement « Geum Sa Bopp, les Jambaars », un des contempteurs les plus en vue du nouveau régime, interpelle le parquet financier, tout en accusant le Premier ministre Ousmane Sonko de détourner l’attention sur [ce] scandale majeur […] ».

    Suffisant pour exacerber les antagonismes politiques entre le pouvoir et certaines figures de l’opposition que le Premier ministre peint en « poule mouillée », note le quotidien L’info.  »Ousmane Sonko qui rencontrait hier des militants de Pastef, en a profité pour poser son viseur sur les opposants », les « traitant de tous les noms », rapporte le journal.

    Le chef du gouvernement, leader du parti Pastef au pouvoir,  »affirme que le régime n’a pas besoin d’état de grâce derrière lequel se cache ls opposants qu’il qualifie de peureux, d’insulteurs, tout en les invitant à descendre sur le terrain et s’opposer autant qu’ils peuvent, puisque cela n’ébranle nullement le régime », ajoute L’info.

     »Sonko reprend ‘le combat politique’ et les menaces » (Vox Populi). « Nous n’avons pas besoin d’état de grâce », répète-t-il dans des propos rapportés à sa une par le quotidien Libération.

     »Sonko nargue l’opposition », en déclarant  »ne pas être ébranlé par ‘une opposition sac à main’ et qui n’existe que par des insultes », relève le quotidien L’As, lequel annonce par ailleurs qu’en perspective des législatives, « une coalition XXXL » est en gestation, autour de Khalifa Sall, Bougane Guèye Dany et Amadou Ba.

    BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les engagements du président Faye en faveur de Touba à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les engagements du président Faye en faveur de Touba à la une

    Dakar, 20 août (APS) – La visite effectuée lundi par le président de la République à Touba (centre), en prélude au Magal annuel commémoré dans cette cité religieuse, capitale du mouridisme, est l’un des sujets les plus en exergue dans la livraison de mardi de la presse quotidienne.

    Dans le cadre des préparatifs de cet évènement dont l’édition 2024 sera célébrée vendredi, Bassirou Diomaye Faye a été reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

    Devant le guide religieux, le chef de l’Etat « s’est engagé […] à résoudre définitivement le problème de l’eau potable et de l’assainissement dans la ville sainte de Touba. Pour lui, c’est une priorité », rapporte Le Soleil.

    « A Touba, le projet prioritaire du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye consiste à résoudre les problèmes liés à l’assainissement et à l’eau. C’est le chef de l’Etat, lui-même, qui l’a annoncé hier lundi au khalife », Serigne Mountakha Mbacké, « en prélude à la célébration du grand Magal de Touba prévu vendredi […] », écrit L’As.

    L’Observateur note que lors de cette visite, le président de la République « a réitéré […] sa volonté de régler les problèmes liés à l’approvisionnement en eau potable et à l’assainissement [à Touba] ». Bassirou Diomaye Faye « s’attaque à l’assainissement et à l’eau potable » à Touba, insiste le quotidien 24 Heures.

    « Le Magal de Touba est prévu dans 72 heures. Cette 130e édition va se dérouler dans un contexte marqué par les inondations et l’insuffisance du liquide précieux notée au niveau de certains quartiers. Le président Faye, en déplacement dans la cité religieuse, compte régler définitivement ces deux questions au cours de son mandat : eau et assainissement ».

    Walfquotidien relève que « Diomaye promet de ‘faire de son mieux’ pour Touba ». Vox Populi souligne que de son côté, la cité religieuse « déroule le tapis rouge au chef de l’Etat ». « Vos deux visites ont coïncidé avec la pluie. C’est un bon signe », a dit le khalife s’adressant au président Faye dans des propos rapportés par Vox Populi.

    Serigne Mountakha Mbacké a par ailleurs « exhorté [le président de la République] à faire preuve d’indulgence et à toujours travailler pour la paix et la concorde nationale », signale le quotidien Enquête. « Le premier Ndigueul », affiche à ce sujet Bès Bi Le Jour, en mettant en exergue une autre recommandation du guide religieux au chef de l’Etat.

    « Ouvrez vos portes à tous, y compris à ceux qui n’ont pas voté pour vous et à la famille de Serigne Touba », peut-on lire à la une de ce journal, citant Serigne Mountakha Mbacké s’adressant au président Faye. « Je t’estime beaucoup et je vais t’accompagner », a aussi assuré le marabout au président de la République, selon d’autres déclarations rapportées par le quotidien Libération.

    L’info résume en une formule cette visite du président de la République.  « Touba adoube Bassirou Diomaye Faye qui s’engage à nouveau » pour l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement de la capitale du mouridisme.

    Pour le reste, divers sujets sont en exergue dans les quotidiens. Walfquotidien, s’intéressant au climat des affaires au Sénégal, titre :  »Le spleen des chefs d’entreprises ».

     »Les hommes d’affaires ont le spleen. Ils ont le moral dans les chaussettes », écrit le journal, citant une étude de la direction générale de la planification et des politiques économiques faisant état d’une dégradation de l’opinion de cette catégorie professionnelle.

    Selon le journal, le  »pessimisme des chefs d’entreprises » est à lier à des problèmes tels que  »le recouvrement des créances, la fiscalité, la concurrence supposée déloyale, l’insuffisance de la demande ».

    Enquête évoque la perspective de la renégociation de certains contrats que l’Etat a signés avec des compagnies pétrolières.  »Incertitudes sur le pétrole et le gaz », affiche le journal à sa une. Yoor-Yoor parle de l’aide à la presse et titre sur un « +Tong-Tong+ scandaleux et honteux de l’argent du contribuable ».

    BK/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La régulation des télécoms, un des sujets en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La régulation des télécoms, un des sujets en exergue

    Dakar, 9 août (APS) – Les nouvelles perspectives de la régulation des télécommunications et la lutte contre les accidents de la route font partie des sujets en exergue dans la livraison de vendredi de la presse quotidienne.

    Plusieurs quotidiens se font l’écho des Journées de concertation sur la régulation des communications électroniques démarrées jeudi à Dakar, sous l’égide de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

    « Une rencontre de deux jours qui permettra à terme de dégager une feuille de route pour la régulation du secteur des communications électroniques », explique le quotidien L’As.

    Le journal cite le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, dont les propos fixent le cap dans ce domaine. « Il faut, dit-il, asseoir une régulation tarifaire pour concilier l’équilibre du secteur ».

    Le directeur général de l’ARTP, Dahirou Thiam, a de son côté « listé les nombreux défis du secteur numérique, avant de s’engager à les adapter au dispositif de régulation », rapporte L’As. Cela amène Sud Quotidien à dire que l’Etat « cherche la bonne formule » pour la régulation des télécommunications.

    Il s’agit principalement de veiller à l’équilibre du secteur et au respect de la réglementation, soutient Dahirou Thiam dans des propos rapportés par le quotidien Yoor-Yoor, autrement dit, « trouver un équilibre entre les impératifs économiques, sociaux et technologiques », ajoute le DG de l’ARTP dans les colonnes de Libération.

    Les quotidiens s’intéressent par ailleurs à la lutte contre les accidents de la route, un sujet de préoccupation pour le gouvernement qui ne fait pas mystère de son ambition de trouver une solution à ce problème. « La sécurité routière dans le radar de Sonko », confirme le quotidien 24 Heures.

    « Le PM mobilise le gouvernement » contre ce phénomène, relève Libération. « Corruption sur les routes, visites techniques, vétusté des véhicules…, Ousmane Sonko annonce des mesures drastiques », ajoute la même publication. « Sonko dénonce la corruption et annonce des mesures », peut-on lire à la une du quotidien Les Echos.

    « Les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation », promet le chef du gouvernement à la une du quotidien Le Soleil. Walfquotidien rapporte que les derniers drames routiers ont poussé les autorités à tenir, jeudi, un conseil interministériel au cours duquel le Premier ministre « a dénoncé la corruption qui mine le secteur du transport routier sans compter, dit-il, la vétusté du parc automobile ».

    M. Sonko précise, à la une du quotidien Bès Bi Le Jour, que l’intention du gouvernement n’est pas d’exercer une quelconque pression sur les acteurs concernés, « mais il faut de la fermeté ».  

    Le Quotidien anticipe sur le prochain  »chamboulement diplomatique » et  renseigne que « ces derniers jours », le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères « a envoyé des notes de rappel à plus d’une quarantaine de diplomates constitués d’ambassadeurs, de consuls généraux et de premiers ou deuxièmes conseillers ».

     »On peut citer, entre autres, les ambassadeurs du Sénégal en Côte d’Ivoire, en Gambie, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, ou les consulats généraux de Marseille, New York, Djeddah, Naples », ajoute Le Quotidien, qui affiche à ce sujet : « Le grand remplacement à venir ».

    Les changements ne concernent pas seulement ce domaine si l’on en croit Vox Populi.  »Après l’administration territoriale, informe ce journal, le chef de l’Etat va chambouler la magistrature » également.

     »Par la force du décret, le président de la République secoue le cocotier chaque mercredi et découpe le gâteau à partager, les profils les moins convaincants parviennent à sortir du tri des prédisposés à l’emploi », commente le quotidien Kritik’.

    Le journal estime que  »la principale rupture opérée par le nouveau régime consiste à  positionner des combattants qui ont mouillé le maillot durant la période des vaches maigres ».  »On est encore loin de l’épilogue de la rémunération des guerriers qui sont allés au front du combat pour le Projet », ajoute Kritik’.

    Boubacar Camara Kamâh, président du parti « Jengu » et allié du nouveau pouvoir incarné par le duo Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, semble donner des assurances sur cette question.

     »Les conditions ne sont pas encore réunies, mais avec de nouvelles lois, on fera des appels à candidatures », comme promis pendant la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars dernier, assure Boubacar Camara dans les colonnes du quotidien Le Soleil.

    M. Camara dit ce qu’il  »pense du gouvernement » sur beaucoup de sujets, dont la reddition des comptes, qui, à ses yeux,  »ne doit pas être analysée en termes de séquence, mais comme une activité permanente ».

    Enquête traite de l’agenda diplomatique du président de la République, qui  »devrait prononcer un discours mémorable ce 15 août à Paris », après la sortie de son Premier ministre sur les tirailleurs sénégalais. Le président de la République va ensuite participer au sommet Chine-Afrique « en début septembre ». Il est ensuite attendu à l’Assemblée des Nations unies du 20 au 27 septembre.

    Enquête, à l’appui de cet agenda chargé, affiche  »Diomaye à contre-courant », une manchette faisant référence à la  »multiplication des déplacements » du chef de l’Etat en France.

    BK/ASG