Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SOCIETE / Politiques publiques en faveur des femmes : Ndioro Ndiaye prône un passage à l’échelle

    SENEGAL-SOCIETE / Politiques publiques en faveur des femmes : Ndioro Ndiaye prône un passage à l’échelle

    Dakar, 7 mars (APS) – L’ancienne ministre du Développement social, Ndioro Ndiaye, a souligné la nécessité d’activer les « leviers » pour l’amélioration des politiques publiques mises en place par l’Etat sénégalais en faveur des femmes, suggérant désormais de passer à l’échelle dans ce domaine.

    « Nous avons fait des progrès, mais il faut toujours commencer. Les droits ne sont pas suffisants. Ce qui existe comme texte n’est pas suffisamment appliqué. Il y a des leviers à [activer] », a indiqué le professeur Ndiaye, invitée mercredi de la rédaction de l’APS.

    Selon elle, « tous les segments de la société, tout le monde doit s’y mettre pour passer à l’échelle ».

    L’Etat a certes mis sur pied des politiques publiques en faveur des femmes, mais le constat est que « l’impact » de ces dernières « n’est pas à ce qui a été recherché », a-t-elle relevé.

    « Nous ne sommes pas encore arrivés à un niveau satisfaisant. Ce qu’il faut faire, c’est améliorer. Ce qu’on a proposé n’est pas suffisant », a jugé Ndioro Ndiaye, ancienne directrice générale adjointe de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

    « S’il y a des sanctions, c’est que les gens tiennent compte de la loi, mais il  n’y a pas assez de sanctions », a-t-elle par exemple dit à propos de la loi sur le viol et la pédophilie.

    D’après Ndioro Ndiaye, « les lois sur le viol, la nationalité, ce sont  des combats d’il y a vingt ans qui aboutissent maintenant ».

    « C’est aux femmes d’arracher ce qui leur appartient », a notamment lancé Ndioro Ndiaye, fondatrice de l’ONG « Alliance pour la migration, le leadership et le développement ».

     

    SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Le projet MACEPA IV a mis à l’échelle des interventions de base contre le paludisme (expert)

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Le projet MACEPA IV a mis à l’échelle des interventions de base contre le paludisme (expert)

    Dakar, 29 fév (APS) –  Le projet MACEPA IV, portant sur la lutte contre le paludisme, a développé un certain nombre de stratégies dans les 45 districts sanitaires dans lesquels ils interviennent, en mettant un système de surveillance et de gestion des données et en conduisant des investigations dans les zones de faible transmission, a indiqué, jeudi, à Dakar, docteur Yakou Dièye, directeur du programme de PATH Sénégal pour l’Afrique de l’Ouest.

     »MACEPA IV [Malaria Control Elimination Partenariat en Afrique] vise à assister les pays de l’Afrique de l’Ouest dans la lutte contre le paludisme. Pour cela, nous avons besoin d’un certain nombre de stratégies que nous avons eues à développer », a-t-il avancé lors d’un atelier de clôture du projet.

    Dans le cadre de ses interventions de base, le MACEPA IV a mis en place un système de surveillance et gestion de données, une stratégie combinée avec l’organisation des investigations dans les zones de faible transmission, a expliqué M. Dièye, en présence d’un représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale et de nombreux acteurs sanitaires.

    Le projet MACEPA IV, lancé en 2020, a été financé par la Banque islamique de développement (BID), l’Organisation mondiale de la Santé, la Fondation Bill et Melinda Gates et l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.

    Selon lui, les stratégies d’élimination du paludisme dans le cadre de MACEPA IV ont été mises en œuvre dans les 45 districts du Sénégal.

     »MACEPA est un partenariat en Afrique pour l’élimination du paludisme en même temps que les maladies tropicales négligées », a indiqué Yakou Dièye.

    Cet atelier de clôture de MACEPA IV coïncide avec le lancement du MACEPA V dont les activités vont démarrer en avril prochain.


    BB/DS/SKS/BK/ASG

  • MONDE-SANTE-COMMEMORATION / Près de mille personnes souffrent de maladies rares au Sénégal (officiel)

    MONDE-SANTE-COMMEMORATION / Près de mille personnes souffrent de maladies rares au Sénégal (officiel)

    Dakar, 28 fév (APS) – Quelque 1000 personnes souffrent de maladies dites rares au Sénégal, en particulier des enfants, catégorie « la plus touchée » par ces affections, a-t-on appris mercredi du directeur de la lutte contre la maladie, le docteur Mouhamadou Moustapha Diop.

    « Au Sénégal, il a été dénombré quelque 1000 personnes qui souffrent de ces maladies dites rares, en particulier des enfants », a dit le directeur de la lutte contre la maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Il prenait part à une randonnée pédestre organisée par AfrikSanté, une association humanitaire de lutte contre les maladies rares, avec la participation des clubs de gymnastique de Cambérène et Guédiawaye, à Dakar.

    Selon Mouhamadou Moustapha Diop, les maladies dites rares sont qualifiées de cette manière « du point de vue de leur faible prévalence au niveau la population générale’’.

    Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, a-t-il précisé ‘’ une maladie est dite rare lorsqu’il y a moins d’un cas pour 2000 personnes’’.

    Il précise que « près de 8000 maladies rares répondent à cette définition au niveau mondial », pour un total de « près de 350 millions de personnes » concernées par ces maladies rares à l’échelle du monde.

    « L’essentiel de ces maladies sont les myopathies parmi lesquelles il y a la myopathie de Duchenne, la myopathie de Becker. Il y a également les neuropathies telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Charcot mais également il y a des maladies non neurologiques parmi lesquelles on peut citer la drépanocytose, l’hémophilie, la dracunculose », a expliqué docteur Diop.

    Il est revenu sur les stratégies mises en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour lutter contre les maladies dites rares, notant que le plan stratégique de lutte contre les maladies non transmissibles prend également en charge les maladies rares.

    Le ministère de la Santé, dit-il, prévoit d’élaborer un plan dédié spécifiquement aux maladies rares, mais en attendant, « dans le plan que nous sommes en train de mettre en œuvre et dans nos perspectives, nous mettons l’accent sur la prévention et la communication ».

    La prévention « passe également par le diagnostic anténatal et postnatal. Cela veut dire que pendant la grossesse et les consultations prénatales, nous avons la possibilité de faire un diagnostic. Cela se fait dans plusieurs hôpitaux », a-t-il indiqué.

    Le dépistage néonatal de la drépanocytose, par exemple, se fait à l’hôpital de Touba, à l’hôpital d’enfants Albert Royer, entre autres structures hospitalières du pays, a signalé le directeur de la lutte contre les maladies.

    Pour Sidy Mouhamed Ndiaye, vice-président de AfrikSanté, une association humanitaire de lutte contre les maladies rares, à l’origine de cette randonnée pédestre, l’objectif poursuivi est « d’attirer l’attention de l’opinion et des politiques, tels que le gouvernement, le ministère de la Santé, car ces maladies ne sont pas rares si on les prend globalement ».

    « Nous sommes satisfaits de l’organisation de cette journée. Nous avons choisi de célébrer cette journée des maladies rares parce que ce qu’on appelait les maladies rares ne sont plus rares », a-t-il indiqué.

    La Journée internationale des maladies rares est commémorée le dernier jour du mois de février.

    SKS/BK/AKS

  • SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Célébration de la Journée internationale des maladies rares, mercredi

    SENEGAL-SANTE-COMMEMORATION / Célébration de la Journée internationale des maladies rares, mercredi

    Dakar, 27 fév (APS) – Afriksanté, association humanitaire de lutte contre les maladies rares Sénégal annonce qu’elle va célébrer, mercredi, la Journée internationale dédiée à ces pathologies, indique un communiqué des organisateurs reçu à l’APS, mardi.

    Cette association va commémorer cette journée en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale et l’Organisation européenne pour les maladies rares (Eurodis).

    Une randonnée pédestre allant de la plage de Malibu à Guédiawaye jusqu’au deuxième rond-point de Cambérène figure parmi les activités prévues lors de cette journée.

    La Journée internationale des maladies rares est célébrée le dernier jour du mois de février de chaque année, depuis 2008, avec l’objectif de mettre en avant « des initiatives visant à sensibiliser le public pour un soutien accru aux personnes touchées par ces maladies ».

    Au Sénégal, la première édition célébrant cette journée remonte à 2017. Elle n’a pas été organisée ces dernières années en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, indique la même source.

    SKS/SMD/BK

  • SENEGAL-EDUCATION-MESURE / A l’UCAD, reprise effective des cours en présentiel

    SENEGAL-EDUCATION-MESURE / A l’UCAD, reprise effective des cours en présentiel

    Dakar, 26 février (APS) – Les enseignements en présentiel ont bel et bien repris à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), lundi. Un tour dans les différentes facultés suffit pour le constater : les étudiants et les enseignants ont regagné les amphithéâtres et les salles.

    Cette reprise fait suite à la décision du conseil académique de l’UCAD de rouvrir le campus pédagogique.

    « Tous les amphis et les salles de classe sont aujourd’hui occupés par les étudiants de la première année », s’est réjoui Modou Diagne, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques.

    « Actuellement, il y a des étudiants qui font leurs examens dans les amphis, ce qui prouve que la décision est bien appliquée », a renchéri Alla Kane, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines.

    Le conseil académique de l’UCAD, après avoir « pris connaissance des conclusions du comité de sécurité élargi », a annoncé dans un communiqué avoir « décidé de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024 ».

    Sauf que cette décision ne concerne pas le campus social dont la réouverture est réclamée par les étudiants.

    « Nous poursuivons notre combat pour que le campus social soit ouvert », a déclaré, à ce sujet, le président de l’Amicale des étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines.

    « Il doit être disponible pour les étudiants », a ajouté Alla Kane.

    Modou Diagne, de l’Amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques, ne dit pas autre chose. « Nous invitons le recteur à convoquer le conseil d’administration afin de statuer sur la disponibilité du COUD », le Centre des œuvres universitaires de Dakar, lance-t-il.

    « Les étudiants en ont vraiment besoin. Ouvrir le campus pédagogique et fermer le campus social n’a pas de sens. C’est une décision partielle et nous voulons une réouverture complète », a-t-il indiqué.

    BB/DS/SKS/BK/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Macky Sall invite le ministre de la Santé à vulgariser les  »évolutions notables » du système sanitaire

    SENEGAL-SANTE / Macky Sall invite le ministre de la Santé à vulgariser les  »évolutions notables » du système sanitaire

    Dakar, 21 fév (APS) –  Le président de la République a invité mercredi, le ministre de la Santé  à ‘’engager sans délai une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous les compartiments, de notre système de santé’’.

    Abordant l’état d’avancement des réformes du secteur de la santé et du développement de l’industrie pharmaceutique, le chef de l’Etat a salué le saut qualitatif réalisé par le système de santé, depuis une dizaine d’années, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall a évoqué ‘’les efforts massifs et inédits consentis par l’Etat pour construire, équiper et doter en ressources humaines de qualité et en moyens logistiques adéquats, notamment des ambulances, les établissements de santé sur l’ensemble du territoire national’’.

    Le chef de l’Etat a ainsi demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’engager sans délai, une vulgarisation adaptée des évolutions notables, dans tous ses compartiments, de notre système de santé.

    Dans cet élan, il a indiqué la nécessité d’un suivi spécifique de l’état de mise en œuvre des réformes du système sanitaire et souligné la résilience démontrée par le système de santé depuis la pandémie de Covid-19 et la dynamique de transformation, avec le développement de la recherche et de l’industrie pharmaceutique.

    Macky Sall a également rappelé la construction en cours d’infrastructures sanitaires de nouvelle génération avec notamment l’ex Hôpital Aristide le Dantec, l’Hôpital Seydi El Hadji Malick Sy de Tivaouane, l’Hôpital de Matam à Ourossogui, la Polyclinique de l’Hôpital principal de Dakar.

    Le président de la République a aussi invité le ministre de la Santé à faire la situation et présenter les perspectives de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, en intégrant dans ce  processus l’évaluation du cadre juridique et des activités de régulation, de supervision et de contrôle de l’Agence de règlementation pharmaceutique (ARP) depuis sa création (en 2022).

    SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Amadou Ba a assisté à la deuxième réunion virtuelle du CCGE

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Amadou Ba a assisté à la deuxième réunion virtuelle du CCGE

    Dakar, 15 fev (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a assisté, mercredi, à la deuxième réunion virtuelle du Comité des chefs d’Etats et de gouvernements du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CCGE), a-t-on appris auprès de ses services.

    Cette réunion dirigée par le président en exercice de l’Union africaine (UA), selon un communiqué transmis à l’APS,  »a permis l’examen et l’adoption du nouveau règlement intérieur du CCEG ».

    Elle signale aussi que le rapport technique présenté par le Directeur général du CDC Afrique, portant sur la situation sanitaire dans le continent, les orientations et décisions stratégiques en matière de préparation et riposte aux urgences et menaces de santé publique, la relance de l’industrie pharmaceutique locale, les acteurs communautaires,  »a été adopté sous réserve de sa soumission pour observations à la réunion des ministres de la santé prévue le 17 février 2024 ».

    Le communiqué rappelle que le CDC (Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies), créée le 31 janvier 2016, est une institution autonome de santé publique de l’Union africaine (UA) dont le but  »est de prévenir et de contrôler les maladies en Afrique, en fournissant une orientation stratégique ».

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève lundi et mardi sur l’ensemble du territoire

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Le SAMES en grève lundi et mardi sur l’ensemble du territoire

    Dakar, 4 fév (APS) – Le Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) a décidé d’observer une grève de 48 heures non renouvelables, lundi et mardi, sur l’ensemble du territoire, avec respect des urgences, indique un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Le Bureau exécutif national du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) appelle tous les collègues sur toute l’étendue du territoire national à observer un mot d’ordre de grève de 48 heures non renouvelables, le lundi 5 et le mardi 6 février 2024, avec respect des urgences », lit-on dans le communiqué signé par le secrétaire général du syndicat.

    Ce mouvement d’humeur, selon le texte, fait suite à  »une agression par arme à impulsion électrique » dont a été victime leur camarade Massamba Gueye Fall, médecin de garde au Service d’Accueil des Urgences (SAU) de l’Hôpital régional de Saint-Louis .

     »(..) le mercredi 31 janvier 2024, le camarade Massamba Gueye Fall, médecin de garde au Service d’Accueil des Urgences (SAU) de l’Hôpital régional de Saint-Louis  (…) a été la cible d’éléments de la Police nationale en subissant une agression par arme à impulsion électrique », déplore le communiqué.

    Selon la même source,  »cette forfaiture est intervenue en marge de l’installation tumultueuse d’un nouvel agent comptable contestée par une partie des travailleurs’’.

    ‘’Nous précisons que Dr Fall de garde au SAU, n’était mêlé ni de près ni de loin à ces évènements. Nous avons constaté avec stupeur, consternation et désarroi, la gravité des faits en visualisant des vidéos de la scène’’, souligne le Secrétaire général du SAMES.

    Pour le syndicat,  »cette énième attaque et humiliation d’un membre du corps médical dans l’exercice de ses missions de soins, ne saurait rester sans réponse à la dimension de l’affront’’.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Avortement médicalisé : des parlementaires sensibilisés sur le projet de réforme

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Avortement médicalisé : des parlementaires sensibilisés sur le projet de réforme

    Dakar, 2 fév (APS) – Les parlementaires sénégalais ont besoin d’être davantage sensibilisés sur  »les véritables objectifs de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste », a plaidé, vendredi, à Dakar, la coordonnatrice du comité de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste au Sénégal, Aissatou Ndiaye.

    « La question du plaidoyer est au centre de la problématique de l’avortement. Nous avons besoin de mettre à niveau les parlementaires de la 14ème législature afin qu’ils comprennent les véritables objectifs de plaidoyer, les enjeux auxquels nous faisons face, mais surtout ce que nous avons eu depuis la création de ce comité en 2013″, a-t-elle déclaré.

    Intervenant lors d’un atelier de partage et de mise à niveau autour du projet de réforme sur l’avortement médicalisé à l’Assemblée nationale, Aissatou Ndiaye a insisté sur « le caractère primordial » de la démarche qui doit être entreprise dans ce sens.

     »C’est une manière de donner place à la bonne information par rapport à nos objectifs de plaidoyer parce que nous avons constaté que le message de la Task-Force [du comité de plaidoyer pour l’accès à l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste] a été déformé pendant des années », a ajouté Mme Ndiaye.

    « Nous insistons plus sur le fait que ces exceptions, le viol et l’inceste, doivent être pris en compte dans le Code pénal mais le principe de l’interdiction de l’avortement va rester », a-t-elle précisé.

    Elle juge « primordial que tous les décideurs soient impliqués pour avoir une disposition qui autorise l’avortement médicalisé en cas de viol et d’inceste ».

    Au nom des députés de la 14ème législature, Mame Guèye Diop, présidente de la commission Santé de l’Assemblée nationale, a souligné que cet atelier « constitue une belle occasion pour passer en revue les contours de l’environnement juridique liés à la santé de la reproduction au Sénégal, particulièrement l’avortement médicalisé ».

    « L’autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste, y compris lorsque la santé de la mère est menacée, demeure une question qui mérite une attention toute particulière, d’autant plus que notre pays a ratifié le Protocole de Maputo qui prévoit ces cas de figure en son article 14 », a déclaré Mme Diop

    « Il reste à lever les contraintes sociales, culturelles et religieuses sur cette question sensible ayant une dimension nationale, et en tant que législateur, nous avons un rôle déterminant à jouer dans ce processus de réforme », a indiqué la présidente de la commission Santé de l’Assemblée nationale.

    SKS/ADL

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Touba : vers la construction d’un centre d’accueil pour les malades nécessiteux

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Touba : vers la construction d’un centre d’accueil pour les malades nécessiteux

    Touba, 22 jan (APS) – Un centre d’accueil de 144 chambres et deux suites sera construit en face de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba (centre) pour accueillir des malades nécessiteux, a annoncé le porte-parole du khalife général des mourides,  Serigne Bass Abdou Khadre, précisant que la  pose de la première pierre est prévue le 3 février.

     »La pose de la première pierre de ce centre estimé à plus d’un milliard cinq cent millions de francs CFA est prévue le 3 février prochain », a-t-il dit, indiquant que l’infrastructure sera construite en face de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Selon le marabout,  »ce centre est destiné aux nécessiteux qui viendront à l’hôpital ».

    Les travaux ont été confiés à Cheikh Ahmadou Badawi Mbacké, président de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba.

    Le centre, baptisé  »Miftahoul Mouna » (la clef de l’espoir), est un don d’un disciple mouride du nom de Pape Fall, président d’‘’Ami Boutique’’.

    AN/SKS/OID