Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SANTE / Touba: plus de 1000 personnes opérées de la cataracte à l’hôpital Ahmadoul Khadim

    SENEGAL-SANTE / Touba: plus de 1000 personnes opérées de la cataracte à l’hôpital Ahmadoul Khadim

    Touba, 22 jan (APS) – Au total, 1250 personnes ont été opérées de la cataracte par l’Ong Direct Aid Society en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale lors d’un camp de chirurgie gratuite à l’hôpital Cheikh Ahmadoul khadim de Touba, a appris l’APS.

     »C’est une occasion d’aider dans la prise en charge des malades. Les 1250 malades qui étaient dans nos objectifs fixés ne représentent qu’une goutte d’eau », a souligné la cheffe de service ophtalmologie de l’hôpital, Dieynaba Ba.

    S’exprimant avec l’APS en marge de la dernière journée de ce camp de chirurgie gratuite, elle a magnifié  »le bon déroulement » de cette activité ainsi que  »les résultats obtenus durant les cinq jours ».

    Selon elle,  »le besoin est toujours pressant dans la zone ».  »Les populations en ont besoin parce que la plupart d’entre elles sont majoritairement pauvres et n’ont pas accès aux hôpitaux et aux soins, préférant restés chez eux plutôt que de venir se faire soigner’’, a t-elle souligné.

    Le chef d’équipe de l’ONG Direct Aid Society, Mouhamad Hendy, a pour sa part souligné que ‘’l’étape de Touba s’inscrit dans la continuité afin de permettre aux ophtalmologues d’avoir la même méthode d’opération qui prévaut au niveau international’’.

    Selon lui,  »la qualité de l’opération prime fortement sur l’effectif total à opérer », rappelant que l’équipe travaille notamment sur le suivi de ces malades.

     »La fonctionnalité de l’opération obéit à des aspects à suivre dont l’équipement de nos camps gratuits », a encore dit Mouhamad Hendy.AN/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / L’IFC et Duopharm en partenariat pour monter une unité de fabrication de médicaments

    SENEGAL-SANTE / L’IFC et Duopharm en partenariat pour monter une unité de fabrication de médicaments

    Dakar 17 jan (APS) – La Société financière internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale et Duopharm, une société de distribution de médicaments, ont signé mardi un partenariat en vue de monter une unité de fabrication de médicaments au Sénégal dans le  but de réduire les importations à moins de 50 % à l’horizon 2035.

     »Ce partenariat permet de relever le défi de la production de médicaments au Sénégal car le pays dépend encore de l’importation de médicaments », a souligné  le Directeur général d’IFC Afrique de l’Ouest, Olivier Buyoya, lors de la signature de convention avec Duopharma.

     »Le pays importe  90% de médicaments qu’il consomme. La récente pandémie à covid-19 nous a rappelé que la souveraineté pharmaceutique est nécessaire. L’objectif de l’IFC est que d’ici à l’horizon 2035 le pays importe moins de 50% des médicaments qu’il consomme »,  a t-il ajouté.

    Il estime que l’atteinte de l’objectif de souveraineté pharmaceutique passe par une implication active et des pouvoirs publics et des acteurs.

    Pour ce faire, l’IFC va accompagner ces acteurs dans la structuration, les études du projet en espérant dans quelques mois la concrétisation de cette unité de fabrication de médicaments au Sénégal.

    Directeur  de Duopharm S.A, Dr Jules Kébé a souligné que  »ce partenariat est très important pour les pharmaciens du pays, car, il permet d’aller vers la souveraineté pharmaceutique ».  »Ce partenariat est une opportunité pour pouvoir donner au Sénégal des médicaments de qualité », a t-il ajouté.

     »Si nous ne répondons pas à la demande de médicaments qui va exploser dans les années de par l’augmentation de la démographie (…), l’importation de la quasi- totalité de nos médicaments ne pourra plus continuer », a déclaré Jules Kébé, directeur de Duopharm un grossiste répartiteur pharmaceutique installé au Sénégal.

    Selon lui, il est nécessaire de se rapprocher d’une institution internationale qu’est l’IFC pour trouver des solutions à la question de la souveraineté pharmaceutique.

     »Il faudra privilégier et valoriser la production locale de médicaments pour avoir une souveraineté pharmaceutique. Les molécules (médicaments) qui seront produits localement vont correspondre parfaitement aux besoins de la population et des praticiens de la santé », a -t -il assuré.

    L’IFC aidera Duopharm S.A en termes de compétences avec des experts dans différents domaines dont l’étude de marché, du design de l’usine et de la visibilité mondiale sur les bonnes pratiques de fabrication de médicaments.PD/SKS/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE / Un protocole d’accord de six points signé entre le gouvernement et une fédération syndicale (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Un protocole d’accord de six points signé entre le gouvernement et une fédération syndicale (officiel)

    Dakar, 29 déc (APS) –  Le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération des syndicats de la santé (F2S) ont signé vendredi un protocole d’accord de six points, a appris l’APS de source officielle.

    Les six points concernés sont subdivisés en 16 sous-points, précise ce protocole. Ils portent sur les ressources humaines, la gouvernance du secteur de la santé, les questions financières et budgétaires, la matérialisation des accords du 10 mai 2022, indique-t-il.

    Les deux autres points sont relatifs à la mise en place d’un comité de suivi des accords et d’un engagement commun sur la limitation des années de contractualisation.

    Concernant les ressources humaines, les syndicalistes et le ministère de la Santé se sont accordés, entre autres,  »sur la formation et le reclassement des infirmiers et sages-femmes d’Etat à la hiérarchie B1.

    Les deux parties sont également parvenues à une convergence sur la réduction du temps de formation, la prise en compte de l’ancienneté dans la sélection des candidats, la publication de la liste des agents formés, la délivrance des diplômes requis.

    Elles ont aussi convenu de modifier l’arrêté ministériel définissant les conditions et les modalités pratiques de la formation complémentaire, de former tous les agents restants de la dernière et 6ème cohorte et d’accompagner les récipiendaires dans le processus de reclassement dans la fonction publique.

    Le document informe que  »le MSAS [ministère de la Santé] a enclenché le processus de réforme du secteur de la santé (gouvernance hospitalière, pharmacie, santé de base, digitalisation de la santé) ».

    La tutelle  » s’engage à exploiter la piste des conseils d’administration des EPS [établissements publics de santé] pour la création d’une indemnité compensatrice à l’indemnité de logement en vue d’apporter des solutions à ce problème dans un bref délai ».

    Le protocole d’accord prévoit également  »la mise en place d’un comité de suivi qui va se réunir au moins chaque deux mois et chaque fois que de besoin se fera, à la demande d’une des deux parties ». 

    En ce qui concerne l’engagement commun des parties pour la limitation des années de contractualisation,  »les parties s’engagent à renvoyer cette question aux discussions générales entre le Gouvernement et les syndicats de la santé », conclut le document. 

    SKS/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Le protocole d’accord signé entre la F2S et le ministère de la Santé est  »historique » (coordonnateur)

    SENEGAL-SANTE-SOCIAL / Le protocole d’accord signé entre la F2S et le ministère de la Santé est  »historique » (coordonnateur)

    Dakar, 29 déc (APS) – Le protocole d’accord signé entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et la Fédération des syndicats de la santé (F2S) est  »historique », a estimé son coordonnateur, Arona Diop, soulignant que les points de revendications dataient de très longtemps.

    ‘’C’est un protocole historique parce que les points de revendications datent de très longtemps, avant même l’accord du mois de mai avec le gouvernement’’, a indiqué Arona Diop, vendredi, au sortir de la cérémonie de signature du protocole au siège du ministère.

    Selon lui, ‘’l’indemnité de logement n’était  pas généralisée dans l’accord signé en  mai 2022 avec le gouvernement, ce qui était à l’origine du mouvement d’humeur dans le secteur de la santé’’.

    Ce protocole d’accord  concerne le plan de carrière  notamment des infirmiers d’Etat, des techniciens supérieurs de santé, des assistants infirmiers d’Etat, la gouvernance sur le secteur de la santé et l’indemnité de logement accordée aux travailleurs de la santé.

    ‘’Nous nous félicitions de la compréhension du ministère de tutelle  et de son engagement pour que nous puissions former un  bloc et aller réclamer cette généralisation qui est acquise. Nous pensons que sous peu de temps cela va se matérialiser pour les bénéficiaires du secteur’’, a ajouté M. Diop, par ailleurs secrétaire général du syndicat Autonome des travailleurs de la santé (SAT-Santé).

    Au titre des résultats obtenus dans l’évolution de la gestion de la carrière des agents, le ministre de la santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye a précisé qu’il  »s’agit de la finalisation de la formation complémentaire des techniciens supérieurs devant permettre leur reclassement à la hiérarchie A2, du démarrage du PRECIS pour les infirmiers et sages-femmes n’ayant pas pu être reclassés,  de la révision du décret portant organisation de l’ENTSS prenant en compte le programme de reversement des aides sociaux ».

    Selon la ministre, ‘’la réflexion se poursuit et les chantiers continuent de s’ouvrir pour les réformes pertinentes visant à toujours améliorer les conditions des personnels de la Santé et de l’Action sociale’’.

    Sur les points de revendications concernant les ressources humaines, le protocole d’accord relève qu’il  s’agit de  réduire le temps de formation, de tenir compte de l’ancienneté dans la sélection des candidats et de publier la liste des agents formés et délivrer les diplômes requis.

    Sur l’absorption progressive du personnel contractuel par la fonction publique et la Régularisation de la situation administrative du personnel communautaire (CDS) et  »prestataires » des hôpitaux, le protocole indique que la tutelle s’engage à faire un plaidoyer auprès du chef de l’Etat pour un recrutement des agents contractuels dans la fonction publique et faciliter la liquidation des droits relatifs aux années de contractualisation auprès du ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public.

    La Fédération des syndicats de la santé (F2S) est composée de sept organisations syndicales.

    SKS/OID/AB

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE / Ouverture de structures de prise en charge de la petite enfance : le gouvernement fixe les règles

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE / Ouverture de structures de prise en charge de la petite enfance : le gouvernement fixe les règles

    Dakar, 28 déc (APS) – Le gouvernement sénégalais a adopté un décret fixant les conditions d’ouverture et les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus, a appris l’APS de source officielle.

    Le texte a été adopté ce mercredi à l’occasion du conseil des ministres qui s’est déroulé sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    Son adoption intervient dans un contexte marqué par le scandale de la pouponnière ‘’Keur Yermandé’’ de Ndella Madior Diouf.

    Selon la presse, la promotrice aurait mis en place sans autorisation cette structure d’accueil où seraient décédés plusieurs enfants et où les conditions de garde sont qualifiés de dégradantes.

    Ndella Madior Diouf,  la directrice de la pouponnière ‘’Keur Yeurmandé’’ a été inculpée et placée sous mandat de dépôt ce jeudi, après avoir fait l’objet de deux retours de parquet.

    Citant son avocat Me Aboubacry Barro, la presse précise qu’elle est poursuivie pour ‘’traite de personnes, exercice illégal de la fonction de médecin, mise en danger de la vie d’autrui, non assistance à une personne en danger, obtention indue d’un certificat aux fins d’inhumation’’.

    SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : une première médicale qui fait renaitre l’espoir chez les malades

    SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : une première médicale qui fait renaitre l’espoir chez les malades

    Dakar, 28 déc (APS) – L’année 2023 est marquée sur le plan sanitaire d’une pierre blanche par la première transplantation rénale réalisée au Sénégal à la grande satisfaction de l’équipe soignante.

    Une première médicale qui a vu l’’’espoir’’ renaitre ‘’dans le regard’’ des malades transplantés, se réjouit le Professeur Elhadji Fary Kâ, néphrologue et président du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT).

    Trois transplantations rénales ont été réalisées par le consortium Hôpital Militaire de Ouakam-Aristide Le Dantec les 26 et 27 novembre, d’abord avec leurs partenaires turcs avant de travailler en toute autonomie.

     »Toute l’équipe était satisfaite et il y a des membres de l’équipe qui ont versé des larmes. Il y avait l’espoir qui renaissait dans le regard de ces malades transplantés.  C’était l’émotion », confie le Professeur Kâ.

    L’hôpital Aristide Le Dantec étant en travaux, son service de néphrologie que dirige le président du conseil national du don d’organes a été redéployé à l’hôpital militaire de Ouakam.

    Les équipes soignantes remercient  »toutes les autorités en espérant que cette flamme et cet espoir seront entretenus avec encore des greffes rénales’’, a ajouté le Pr Kâ.

     »C’est une grande avancée. Nous allons continuer, HMO-Dantec, à faire des transplantations. Plusieurs personnes sont sur la liste d’attente. Nous en avons fait trois, mais nous pouvions faire plus. Nous avons brisé le tabou et nous savons que c’est possible. Nos vaillants chirurgiens font des choses beaucoup plus compliquées tous les jours. (….) nous avons l’expertise’’, dit-il.

    Le problème reste le financement de ces opérations, selon le président du CNDT qui reste optimiste. ‘’Je suis convaincu qu’on aura le financement’’, rassure-t-il.

    Il estime qu’au regard  »de tous les avantages liés à la transplantation, le coût ne doit pas être un facteur bloquant en matière de santé ».  »Ce qui important, c’est l’espérance, la qualité de vie qu’on retrouve, cela n’a pas de prix’’, soutient le Pr Kâ.

     »Nous n’investissons pas dans la santé pour faire des bénéfices. Quel que soit le coût, il faudra le payer pour rendre à ces patients souffrant d’insuffisance rénale l’espoir, leur permettre de réintégrer la société, travailler et être utiles à eux-mêmes et à leurs familles’’, insiste-t-il.

    Pour le chef du service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec,  »comparativement à la dialyse, la transplantation au bout d’un an coûte moins cher, deux fois moins cher après la deuxième année et après cela dégringole jusqu’à 70 à 80 % moins cher’’.

    ‘’Il faut trouver les moyens de faire la transplantation rénale. Si nous prenons l’exemple de la réanimation, elle coûte excessivement cher et pourtant, nous mettons de l’argent là- dedans’’, fait-il remarquer

    Aller vers un financement graduel de la transplantation

    Les premières transplantations réalisées les 26 et 27 novembre ont été prises en charge gratuitement par l’hôpital militaire de Ouakam.

     »’Ces personnes n’ont pas déboursé un franc. Mais aucun hôpital ne peut de manière continue et soutenue payer pour les malades. C’est impossible. Il faut un budget pour la transplantation rénale. Nous avons un document finalisé sur le financement et [il a été] remis aux autorités. Nous travaillons étroitement avec le ministère de la Santé, pour mettre en place cette subvention’’, a-t-il encore dit.

    Il a rappelé avoir parlé de cette subvention lors d’ une audience avec le président de la République, Macky Sall, et de la possibilité de l’intégrer dans le budget 2024.

    ‘’Je pense qu’il faut mettre des budgets graduellement, c’est-à-dire on met un budget, on fixe un objectif aux hôpitaux qui transplantent, si les objectifs sont atteints, on augmente. C’est comme un système de contrat de performances’’, a indiqué le professeur.

    Il signale que le Conseil national du don d’organes et de la transplantation rénale a rencontré tous les directeurs d’hôpitaux. Il n’en demeure pas moins que le financement reste  »le problème ».  »Ils ont toujours demandé qui paie parce que c’est une activité qui n’est pas rentable’’, a-t-il fait remarquer.

    Le consortium HMO-Le Dantec évalue, selon le néphrologue,  »chaque jour des couples donneur- receveur qui sont aptes’’.

    ‘’Nous avons réglé le problème de l’organisation, il faut régler le problème du financement, contrairement à la dialyse où nous avons réglé le problème du financement sans régler le problème de l’organisation. Les autorités vont s’investir et je pense qu’on va y arriver’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Ces gens qui sont là prêts à être transplantés, nous ne pouvons pas ne pas les transplanter parce qu’ils n’ont pas les moyens. En ce moment, il y aura une rupture d’équité et d’égalité’’, a poursuivi le Pr Kâ.  »Nous avons les couples compatibles et nous allons les transplanter’’, a-t-il dit.

    La première transplantation rénale réalisée au Sénégal a sorti de l’ombre la directrice de l’hôpital militaire de Ouakam, le colonel Youhanidou Wone Dia, gynécologue obstétricienne.

     »Je suis gynécologue, je n’ai fait qu’assister à l’opération en tant que directrice de l’hôpital », avait-t-elle déclaré au journal de 20heures sur la RTS, au lendemain de cette première médicale.

     SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff sur la bonne voie

    SENEGAL-SANTE-RETROSPECTIVE / Transplantation rénale : l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff sur la bonne voie

    Dakar, 27 déc (APS) – L’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff est sur la bonne voie pour faire la transplantation rénale après le consortium Hôpital Militaire de Ouakam (HMO)-Le Dantec, a indiqué le Professeur Elhadji Fary Kâ, président du Conseil national du dons d’organes (CNDT).

    ‘’Après HMO-DANTEC, le prochain sur la liste, c’est l’hôpital général Idrissa Pouye (HOGIP) qu’on a évalué et qui avait des réglages à faire. Nous allons le réévaluer sous peu. C’est l’équipe des experts qui n’est pas encore disponible avec la fin de l’année’’, a expliqué le président du CNDT dans un entretien avec l’APS.

     »A la suite de l’évaluation, nous allons, en tant que CNDT, faire un rapport et donner notre avis au ministère de la Santé qui va délivrer l’agrément. A l’issue de la deuxième évaluation, nous allons donner un avis définitif’’, a t-il ajouté.

    Le néphrologue signale aussi que  ‘’l’hôpital Principal était à un moment intéressant ». Le CNDT a relancé l’hôpital Dalal Jam,  »parce qu’ils n’avaient pas de dossier du tout’’, a relevé le Pr Kâ.

    Le Sénégal, à travers le consortium Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) et Le Dantec, a réalisé ses premières transplantations rénales les 26 et 27 novembre derniers.

    SKS/OID/ASG

     

  • SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Organes : le CNDT pense à une modification de la loi pour rendre possibles les prélèvements sur des donneurs décédés

    SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Organes : le CNDT pense à une modification de la loi pour rendre possibles les prélèvements sur des donneurs décédés

    Dakar, 27 déc (APS)- Le Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) réfléchit à la modification de la loi encadrant ce prélèvement qui, pour le moment, ne concerne que des donneurs vivants, a indiqué son président, le Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Il faudra aussi penser à modifier la loi et envisager les donneurs décédés parce qu’actuellement la loi ne permet pour le don d’organes que les donneurs vivants’’, a suggéré le Pr Kâ.

    Il considère que le CNDT a ‘’atteint son objectif qui était de transplanter au Sénégal’’.

     Le consortium Hôpital militaire de Ouakam-Dantec (HMO) a réussi la première transplantation rénale au Sénégal le 26 novembre dernier. Le consortium HMO-Le Dantec a reçu son agrément  du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) le 17 avril 2023  pour une période de deux ans.

    ‘’Nous osons espérer que les autres hôpitaux vont suivre. Mais le problème, c’est qu’un seul hôpital ne peut pas supporter toute la demande’’, a cependant fait remarquer le Pr fary Kâ.

    Selon le néphrologue, ‘’les autres hôpitaux doivent être accompagnés, parce que le consortium HMO-Dantec a été évalué pendant plus d’un an. C’était des allers et retours. Après, il faudrait étendre dans les régions, mais il faut consolider Dakar’’.

    Le président du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) et chef du service de néphrologie de l’hôpital Le Dantec a cependant prévenu que ‘’tout le monde ne peut pas être transplanté’’. Il a rappelé qu’’’il faut une insuffisance rénale chronique en pré ou en dialyse’’.

    ‘’Il ne faut pas avoir de contre-indications parce qu’il faut avoir un donneur et ne pas avoir de contre-indications’’, a-t-il précisé.

    Parmi les malades actuellement dialysés, ‘’si nous parvenons à transplanter entre 30 et 40 %, ce serait déjà pas mal’’. Selon lui, ‘’si la transplantation continue et est subventionnée, beaucoup de patients peuvent être soulagés’’.

    L’autre mission du CNDT, a rappelé le Pr Kâ, ‘’c’est la greffe de cornée’’. ‘’La loi est passée en conseil des ministres et après, nous allons attaquer les décrets d’application’’, a-t-il informé.

    SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plus de 1500 officines répertoriées sur l’ensemble du territoire national (officiel)

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Plus de 1500 officines répertoriées sur l’ensemble du territoire national (officiel)

    Dakar, 26 déc (APS) – Quelque 1500 officines pharmaceutiques ont été cartographiées sur toute l’étendue du territoire sénégalais, a révélé, mardi, la directrice générale de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    ‘’Au Sénégal, nous avons des officines privées dans les 14 régions et les 46 départements, il fallait faire le point maintenant. Nous avons à peu près quelque 1500 officines privées sur toute l’étendue du territoire’’, a-t-elle déclaré.

    S’exprimant en marge d’un atelier de formation des pharmaciens sur l’impact des nouvelles réformes pharmaceutiques sur la chaine d’approvisionnement en médicaments et autres produits de santé du département de Guédiawaye, elle a indiqué que ‘’la cartographie du public est facile avec les districts sanitaires (…) ». En dépit de cela, dit-elle, il était devenu nécessaire pour l’ARP de s’assurer que les dépôts nouvellement ouverts l’ont été conformément à la législation en vigueur.

     »Il y a de nouvelles créations. L’édition 2021 de l’ARP a autorisé 134 officines, l’édition 2022 est dans l’ordre de 191 et nous préparons l’édition 2023. Nous devons aussi répondre à l’offre et à la demande par rapport à la taille de la population’’, a-t-elle ajouté. Elle a rappelé que  »les pharmaciens d’officine sont un dispositif clé de notre système réglementaire ».

    Et depuis la création de l’ARP,  »nous ne cessons d’organiser ce genre d’atelier pour la vulgarisation des missions de l’agence », a-t-elle dit.

     »Après avoir fait toute la région de Dakar, explique-t-elle, nous avons commencé par le département de Guédiawaye pour parler aux pharmaciens,  leur montrer la place de l’ARP dans leur métier mais surtout parler des nouvelles dispositions, notamment la nouvelle loi sur la pharmacie qui vient renforcer celle de 1954 dans l’exercice illégal de la pharmacie, le marché illicite, dans l’inspection pharmaceutique et la bonne gestion.’’

    Il s’agit  selon elle ‘’de connecter  les pharmaciens avec les prescripteurs, parce que les officines privées sont dans des zones de responsabilité des districts sanitaires’’.

    L’objectif général de cette rencontre est de  »contribuer au renforcement de capacités des pharmaciens sur les nouvelles réformes du secteur pharmaceutique mais surtout partager les missions de l’unité gouvernance de la chaine d’approvisionnement de l’Agence de réglementation pharmaceutique’’.

    Pour le président du syndicat des pharmaciens, Docteur Bamba Ndour, ‘’la formation  doit s’inscrire en première ligne pour permettre à tous les pharmaciens d’avoir les bonnes pratiques, leur parler des réformes et de la nouvelle loi sur la pharmacie’’.

    SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / La lutte contre les MNT passe par « une approche collective », selon un médecin

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / La lutte contre les MNT passe par « une approche collective », selon un médecin

    Dakar, 21 déc (APS) — La lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) ne peut se faire que par « une approche unifiée et collective », a estimé, jeudi, à Dakar, docteur Aissatou Diop, conseillère technique numéro deux au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    « Nous sommes au cœur d’une époque où la prévention et la gestion des MNT ne peuvent être abordées qu’avec une approche unifiée et collective », a-t-elle déclaré en procédant à l’ouverture officielle d’un colloque portant sur le thème « Engagement collectif : construire des communautés fortes face aux maladies non transmissibles ».

    Ce colloque, le deuxième du genre à Dakar, « revêt une importance particulière dans le contexte actuel où les MNT constituent un défi croissant pour notre nation », a dit docteur Diop, en notant que les maladies non transmissibles « touchent tous les pans de notre société, mettant en évidence la nécessité d’une action coordonnée et d’un engagement communautaire fort ».

    « Dans un monde où ces affections représentent la première cause de mortalité, il est de notre devoir de mobiliser nos efforts collectifs pour construire des communautés fortes face à ce défi majeur de la santé mondiale », a ajouté la conseillère technique numéro deux au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Aissatou Diop, qui représentait le ministre de tutelle à cette rencontre, fait observer que « le fardeau des MNT et ses facteurs de risque ne se limite plus aux pays riches. Les pays à ressources limitées, confrontés au double fardeau », comptant « désormais 80% des nouveaux cas de MNT ».

    Selon des chiffres émanant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et contenus dans un document remis à des journalistes, « en 2022, les MNT ont été responsables de 74% des décès à l’échelle mondiale et de 45% des décès au Sénégal ».

    « Le Sénégal, conscient de cette réalité, a mis en œuvre des stratégies pour améliorer la qualité de vie des patients et renforcer la prévention des MNT en collaboration avec toutes ses parties prenantes, suite au résultat de l’enquête STEPS de 2015 », a-t-il ajouté, avant d’annoncer que « le pays se prépare à mener sa deuxième enquête STEPS très prochainement, qui sera une occasion de réorienter la lutte contre les MNT ».

    Pour Baytir Samb, président du Réseau des acteurs communautaires de la santé (Rocbas), « les populations doivent aller vers un changement de comportements sur le mode vie, l’alimentation », dans le cadre de la lutte contre les maladies non transmissibles.

    Dans le même sillage, le président de l’Alliance sénégalaise contre les maladies non transmissibles, le professeur Issa Wone, soutient que « la bataille se gagnera par la prévention à travers l’engagement fort de la communauté, car de plus en plus ces maladies touchent les plus jeunes ».

    « Nos systèmes de santé sont moins préparés avec peu de spécialistes, des infrastructures qui font défaut, un financement domestique faible, autant de défis qui freinent la prévention contre ces maladies », constate-t-il, pour dire que dans ce contexte, les communautés « sont les principaux acteurs de la prévention des maladies non transmissibles ».

    Au nom des experts intervenant à ce colloque, le professeur Seydou Nourou Diop a appelé à la mise en place d’une « stratégie globale de prévention pour lutter ensemble contre le diabète, l’hypertension, l’hémophilie, les cancers entre autres ».

    « C’est une mobilisation communautaire qu’il faut et les populations doivent savoir que ces maladies vont encore aller loin. C’est aussi important de commencer très tôt et d’éduquer les plus jeunes », a-t-il dit.

    Ce deuxième colloque sur la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles se poursuit jusqu’à vendredi à Dakar. Il se veut « un évènement crucial » qui réunit des experts, des professionnels de la santé, des décideurs politiques et des membres de la société civile, selon les organisateurs.

    Les MNT englobent les maladies cardio-vasculaires, le diabète, les cancers, les affections respiratoires chroniques, la maladie rénale chronique, les affections buccodentaires, les maladies mentales, la drépanocytose, l’hémophilie, les maladies systémiques, les traumatismes et violences.

    SKS/BK/MTN