Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Vaccination : Al Hassan Sall invite les acteurs à travailler au maintien des résultats à Dakar

    SENEGAL-SANTE-PLAIDOYER / Vaccination : Al Hassan Sall invite les acteurs à travailler au maintien des résultats à Dakar

    Dakar, 20 déc (APS)- Le gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall a appelé les acteurs de la vaccination à ‘’travailler à maintenir les résultats positifs nés de la Task Force de vaccination vu la particularité de la capitale sénégalaise ».

    ‘’Les résultats sont satisfaisants et les indicateurs répondent à notre attente. Mais il va falloir relever un autre défi, celui du maintien de ces acquis’’, a souligné le gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall.

    Il présidait mercredi à la salle de délibération de la ville de Dakar la présentation des résultats de la Task Force régionale pour la vaccination couplée à la cérémonie de reconnaissance des champions de la vaccination dans la capitale sénégalaise.

    Cette rencontre a réuni les acteurs impliqués dans la vaccination dans la région de Dakar notamment les médecins chefs de districts, les infirmiers chefs de poste et les acteurs de santé communautaire.

    Revenant sur la mise en place de cette Task Force, il a expliqué que  »c’est au détour d’un Conseil régional de développement qu’il avait été établi qu’en matière de vaccination la région de Dakar était encore à la traîne ».

    “L’engagement avait été pris de relever ensemble le défi’’, a rappelé le chef de l’exécutif de la région de Dakar.

    “Le défi consistait à inverser la tendance en l’espace de quelques semaines ou mois’’, a poursuivi M. Sall.

    “Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts mais la constance a été l’engagement des uns et des autres’’, relevé le gouverneur de Dakar.

    ‘’Cet engagement sera renouvelé pour la consolidation des acquis », a-t-il assuré.

    Le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV), Dr Ousseynou Badiane a rappelé qu’en 2019 Dakar était classée comme “dernière région sur la liste dans le cadre de la vaccination, d’où la mise en place de la Task force’’.

    ‘’Si cette Task force existait dans les 14 régions du pays, nous allons être tranquille parce que les gouverneurs peuvent mobiliser tout le monde, ils peuvent aussi régler les cas de réticences et de refus’’, a dit Dr Badiane.

    Selon le responsable de la vaccination au ministère de la Santé et de l’Action sociale ‘’la vaccination n’a pas d’acquis parce que chaque jour il y’ a des nouveau-nés à vacciner’’.

    “En matière de vaccination, si vous sautez une étape, c’est comme si vous revenez en arrière’’, a fait observer Dr El Hadji Malick Diouf qui s’est exprimé au nom des des médecins chef district.

    Pour Dr Diouf “la Task force vaccination a montré son efficacité parce que c’est une entité qui appuie les districts dans la mobilisation de la communauté pour adhérer à la vaccination mais surtout la gestion des cas de refus et des rumeurs’’.

    SKS/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Hépatite B : près de 1 000 patients enrôlés et pris en charge gratuitement (directeur)

    SENEGAL-SANTE / Hépatite B : près de 1 000 patients enrôlés et pris en charge gratuitement (directeur)

    Dakar, 20 déc (APS)-  Quelque 1 000 patients souffrant de hépatite B ont été enrôlés depuis 2019 avec une prise en charge gratuite au service des maladies infectieuses, au Centre de traitement ambulatoire (CTA) et dans les sites de prise en charge de l’hépatite virale B, a déclaré mercredi à Dakar le directeur de la lutte contre la maladie, Docteur Mamadou Moustapha Diop.

    ‘’Depuis le début de la mise en œuvre en 2019, le projet a déjà enrôlé au niveau de ces deux sites près de 1 000 patients », a expliqué M. Diop.

    Le directeur de la lutte contre la maladieà l’ouverture  d’un séminaire dans le cadre de la mise en œuvre du projet SEN/B mis en oeuvre depuis 2019. La rencontre est axée sur  »SEN/B : premiers résultats et perspectives ».

    Ce nombre important de patients enrôlés et le profil des personnes impliquées dans la prise en charge de ces malades font de cette cohorte SEN-B, un modèle unique en Afrique, et l’un des meilleurs dans le monde, a  t -il fait valoir.

    Le projet SEN-B, qui vient à son terme (2019-2024) a été mis en place grâce à une coopération entre le Sénégal et la Suisse. Il est sous la coordination scientifique et la supervision des professeurs Moussa Seydi et Gilles Wandeler.

    Ce projet SEN-B qui est mis en oeuvre depuis cinq ans, vise, selon Dr Diop,  ‘’la  prise en charge des patients vivant avec le virus de l’hépatite B avec notamment la gratuité des bilans, du traitement, du transport, et du support psychosocial’’.

    Il y a aussi le ‘’renforcement des capacités pour le personnel, la recherche et la santé publique.

    ‘’C’est un projet phare dans le monde et en Afrique qui va améliorer les connaissances sur l’hépatite en Afrique autant sur le plan de la science de base que sur les aspects de santé publique. Ce projet pourra fournir de données utiles au programme‘’, a souligné le directeur de la lutte contre la maladie.

    Le directeur de la maladie est par ailleurs revenu sur les stratégies de lutte contre l’hépatite au Sénégal.

    Il a rappelé la vaccination contre l’hépatite B (intégrée dans le PEV), l’administration d’une dose à la naissance, la création de l’Initiative panafricaine de lutte contre les hépatites sous le leadership du Sénégal, le dépistage systématique des donneurs de sang infectés par les virus de l’hépatite B depuis 1982 et de l’hépatite C depuis 2010, la subvention de l’Etat du Sénégal pour le traitement de référence de l’hépatite B avec le Ténofovir, principale molécule utilisée et disponible à la PNA.

    Co-investigateur du projet SEN/B, Gilles Wandeler professeur au CHU de Berne en Suisse a souligné que le projet a permis de faire connaître l’histoire naturelle de l’hépatite au Sénégal.

     »Les participants à ce projet ont une prise en charge gratuite c’est-à-dire le suivi et le traitement’’, a t -il souligné.

    Les résultats vont permettre de mieux comprendre l’hépatite B au Sénégal.   »Toute la population qui vit avec l’hépatite va à terme bénéficier de ce projet. 15 à 20% de notre cohorte ont besoin d’un traitement viral immédiat disponible au Sénégal. Ce que nous ne savons pas encore c’est combien devront débuter un traitement selon l’évolution de la maladie’’, a signalé le professeur Gilles Wandeler.

    ‘’Au Sénégal 10 à 11 % de personnes infectées  par le virus de l’hépatite B  et 20% des patients ont besoins de traitement. Mais ce nombre il faut le trouver  parce qu’en général les personnes sont dépistées à l’initiative du prestataire’’, a expliqué, de son côté, Pr Moussa Seydi.

    Il est le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de Fann et co-investigateur de ce projet.

    Le premier plan stratégique de lutte contre les hépatites virales a été élaboré en 2016 par l’Organisation mondiale pour la santé avec pour objectif, ‘’l’élimination des hépatites virales comme problème majeur de santé publique d’ici 2030’’.

    SKS/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Grands brûlés : l’hôpital Ahmadoul Khadim va ouvrir son unité de prise en charge au 1er trimestre 2024

    SENEGAL-SANTE-INFRASTRUCTURES / Grands brûlés : l’hôpital Ahmadoul Khadim va ouvrir son unité de prise en charge au 1er trimestre 2024

    Dakar, 20 déc (APS) – L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba va ouvrir au premier trimestre 2024 une unité de prise en charge des grands brûlés, a-t-on appris de la Direction des établissements de santé.

    « D’ici le premier trimestre 2024, l’hôpital va ouvrir son unité de prise en charge des grands brûlés », indique cette direction dans un communiqué relatif à la réalisation du premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral dans cette même structure de santé.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / L’hôpital Ahmadoul khadim de Touba réalise un 1er traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral

    SENEGAL-SANTE / L’hôpital Ahmadoul khadim de Touba réalise un 1er traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Sénégal a réalisé son premier traitement endovasculaire d’un anévrisme cérébral à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba grâce à la neuroradiologie interventionnelle, a t-on appris, mercredi, de la direction des établissements de santé.

    Dans un communiqué, cette direction précise qu’il  »il s’agissait d’un anévrisme géant de la terminaison carotidienne droite associé à une fistule carotido-caverneuse chez un adulte jeune de 30 ans qui habite à Touba et pour qui la chirurgie classique était impossible ».

    Le traitement endovasculaire ou embolisation, une technique mini invasive, est une alternative thérapeutique qui ne se fait qu’en Europe ou aux États Unis, rappelle-t-elle.

    La même source signale que cette intervention  »a été possible grâce à l’accompagnement de l’équipe du service de neurologie interventionnelle du CHU de Caen en France et à la dextérité de l’équipe locale » .

    La direction des établissements de santé salue  »un pas de plus pour le système de santé du Sénégal vers l’amélioration de l’offre de soins et la disponibilité de soins pointues qui permettent de réduire les évacuations sanitaires » .

    L’équipe locale de l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba était composée de Papa Ibrahima Ndiaye, chef du service de neurochirurgie, du Pr Ndaraw Ndoye, du cardiologue Moustapha Fall, de l’anesthésiste Mactar Dieng, entre autres.

     

    Cette intervention a coûté  »environ 23 millions nonobstant les frais de voyage et de séjour », selon la direction des établissements de santé.

    Elle signale que trois patients ont été diagnostiqués à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Au-delà du jeune de 30 ans qui a été opéré mardi, une jeune fille de 14 ans sera opérée aujourd’hui, annonce t-elle dans le communiqué, ajoutant que le troisième patient, âgé de 56 ans, est parti se faire prendre en charge en France.

    Les deux patients sont pris en charge gratuitement, selon la direction des établissements de santé, signalant que l’intervention a été possible grâce au plateau technique de dernière génération de l’hôpital tandis que l’équipe du CHU de Caen a mis aussi gratuitement à la disposition de l’hôpital des consommables d’une valeur d’environ dix millions.

    Elle promet qu’après cette première mission, d’autres suivront pour  »renforcer la performance des praticiens ». Il est aussi prévu des formations complémentaires d’autres neurochirurgiens pour augmenter le nombre de spécialistes à Touba et dans les autres hôpitaux du Sénégal pour assurer la prise en charge des patients qui en ont besoin au Sénégal.

    L’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim ouvert depuis un peu plus d’un an progresse rapidement vers l’ouverture et la fonctionnalité de tous ses services, selon la direction des établissements de santé.

     

    SKS/OID/AKS

     

     

  • SENEGAL-SOCIAL / Un guide préconise des approches pour une meilleure inclusion des personnes vivant avec un handicap

    SENEGAL-SOCIAL / Un guide préconise des approches pour une meilleure inclusion des personnes vivant avec un handicap

    Dakar, 15 déc (APS) – L’Union des associations des élus locaux du Sénégal (UAEL) préconise la mise en place d’approches devant permettre une meilleure inclusion des personnes vivant avec un handicap par les collectivités territoriales, pour qu’aucune couche sociale « ne soit laissée en rade ».

    L’UAEL teint un atelier de deux jours, démarré jeudi, pour échanger sur un guide contenant des approches d’inclusion pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec un handicap, dans le but de « ne laisser en rade aucune couche sociale de la population sénégalaise ».

    « L’objectif est de partager avec les partenaires sur ce guide qui nous permettra en tant que collectivités territoriales d’inclure ces nouvelles approches dans le cadre du budget participatif destiné à l’inclusion », a expliqué Mamadou Woury Baïlo Diallo, président de l’Union des associations des élus locaux.

    Les collectivités territoriales ont le devoir de prendre en compte « l’intérêt et les préoccupations de tout le monde sans exception », selon le président de l’Union des associations des élus locaux du Sénégal.

    « Toutes les couches sociales doivent être impliquées dans le développement du Sénégal » et « nous devons valoriser tout ce que nous avons comme ressources humaines dans nos collectivités territoriales », a plaidé M. Diallo, se disant « engagé » à vulgariser ce guide auprès des acteurs territoriaux.

    Le secrétaire général adjoint de la Fédération sénégalaise des associations de personnes vivant avec un handicap, Demba Ba, a insisté sur « la nécessité d’acter la participation des personnes vivant avec un handicap au développement local ».

    « Les personnes vivant avec un handicap sont des citoyens à part entière. Elles doivent apporter leur contribution en tant que citoyen. Elles ne doivent plus être considérées comme un fardeau dans la société », a fait savoir M. Ba.

    Il a invité les différents acteurs à « mettre l’accent sur ce dont nous sommes capables d’apporter comme contribution et non sur les problèmes que nous allons causer à la société ».

    « Les personnes vivant avec un handicap sont des acteurs de développement », et « il ne faut pas voir en elles un fardeau », mais « plutôt mettre le curseur sur ce qu’elles peuvent apporter dans le développent du pays », a insisté Demba Ba.

    CN/SKS/MTN/BK

  • SENEGAL-SANTE / Cancers : des spécialistes plaident pour des stratégies de prévention et l’optimisation des traitements

    SENEGAL-SANTE / Cancers : des spécialistes plaident pour des stratégies de prévention et l’optimisation des traitements

    Dakar, 13 déc (APS) – Les cancérologues et spécialistes de la médecine physique en congrès à Dakar ont plaidé pour la mise en place de stratégies de prévention mais aussi l’optimisation des traitements des cancers.

     »A la fin de ce congrès un document de réflexion sera mis sur la table en mettant l’accent sur les stratégies de prévention. Nous allons beaucoup insister sur la prévention des cancers mais également sur les traitements c’est à dire comment faire pour optimiser les traitements et les sécuriser », a souligné Professeur Ahmadou Dem, chirurgie-cancérologue.

    Il s’exprimait en marge du congrès conjoint de la Société sénégalaise de cancérologie (Sosecan) et de la Société sénégalaise de radiothérapie et de médecine physique (SORP) ouvert mercredi à Dakar sur le thème principal ‘’L’innovation en cancérologie’’.

    Pour l’enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et chef de service cancérologie de l’hôpital Dalal Jamm,  »c’est un congrès qui réfléchit sur les innovations en termes de traitement mais aussi en termes de prévention’’.

    Selon lui,  »le traitement de ces cancers pose un véritable problème financier. Donc c’est toute cette réflexion qui va être agitée avec des spécialistes sénégalais, des spécialistes d’organes et des spécialistes venus aussi des pays africains mais aussi des occidentaux’’.

    ‘’Nous allons soumettre cette réflexion aux décideurs pour améliorer la prise en charge des cancers. Pour la chimiothérapie, il y a une bonne gamme de médicaments qui sont gratuits mais il y a aussi des traitements qui sont innovants qui sont très efficaces mais très onéreux’’, a-t-il ajouté.

    Ce congrès va permettre, selon le cancérologue,  »de proposer à l’Etat des pistes pour permettre de rendre ce traitement efficace contre les cancers ».

     »Les traitements innovants vont concerner la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie mais surtout les thérapies ciblées. Ce sont de nouvelles molécules qui permettent de personnaliser le traitement’’, a t-il dit.

    ‘’C’est  un problème de santé publique. Et dans nos pays il faut qu’on essaie de rendre le traitement accessible que cela soit la chimiothérapie, la radiothérapie mais également les traitements chirurgicaux’’, a ajouté le chirurgien.

    L’enseignant-chercheur a loué  »les efforts de l’Etat qui a rendu la chimiothérapie gratuite’’.

    Actuellement, a-t-il noté,  »une bonne partie de la chimiothérapie est accessible mais il y a des efforts à faire au niveau de la prévention ».

     »Il faut qu’on ait un plan de lutte contre le cancer. Lequel plan va permettre de faire la prévention pour dépister les cancers parce que dans nos pays où les ressources sont limitées il est beaucoup important de mettre le focus sur la prévention des cancers », a t-il soutenu.

    Dans ce sillage, le Professeur Mamadou Moustapha Dieng, oncologue radiothérapeute et secrétaire général de la société d’oncologie et de radiothérapie a pour sa part indiqué que le Sénégal figure parmi  »les premiers pays à disposer de cette technologie qu’est la radiothérapie ».  »Donc, il était question de faire le point sur notre technique ».

    Il a expliqué cette organisation conjointe par le but d’apporter  »un pas dans la lutte contre le cancer en général ».

     »Nous n’avons qu’une seule alternative qui est d’améliorer les soins qui sont prodigués aux malades d’une part et d’autre part améliorer la connaissance de la maladie par les populations », a t-il dit.

     »En 2017, nous n’avions aucune structure capable de prendre en charge correctement le cancer. Actuellement nous sommes à cinq structures fonctionnelles », a t-il souligné.

    Ce congrès qui se poursuit jusqu’au 15 décembre va également débattre des sous thèmes comme  »les  cancers gynécologiques »,  »les soins palliatifs en cancérologie »,  »la cicatrisation »,  »la classification moléculaire des cancers »,  »l’accessibilité financière des soins en oncologie » et  »le cancer du sein et  la grossesse ».

    SKS/OID

     

  • SENEGAL-SANTE / Trois cents chirurgiens en conclave à Dakar pour « discuter de la pratique » de la chirurgie pédiatrique 

    SENEGAL-SANTE / Trois cents chirurgiens en conclave à Dakar pour « discuter de la pratique » de la chirurgie pédiatrique 

    Dakar, 7 déc (APS) – Le troisième congrès de la Société sénégalaise de chirurgie pédiatrique, ouvert mercredi à Dakar, constitue « un cadre pour discuter de la pratique de la chirurgie pédiatrique dans les pays à travers leurs expériences », a indiqué le président de ladite société, professeur Gabriel Ngom.

    « Le troisième congrès de la Société sénégalaise de chirurgie pédiatrique, couplé au neuvième congrès de la Société africaine de chirurgie pédiatrique, représente une étape historique pour le Sénégal », a-t-il dit, à l’ouverture de cette rencontre réunissant 300 participants venant d’Afrique et d’Europe.

    Le professeur Ngom estime que ce congrès constitue « un cadre pour discuter de la pratique de la chirurgie pédiatrique dans nos pays à travers nos expériences ».

    Il se déroule jusqu’à jeudi, à Dakar, sur le thème « Les complications en chirurgie pédiatrique, les  tumeurs de l’enfant et les malformations urogénitales ».

    Cette rencontre vise à mettre en avant l’excellence de la chirurgie pédiatrique sénégalaise et africaine, renforcer la collaboration entre les professionnels de la santé, à partager les meilleures pratiques et à stimuler la recherche dans des domaines cruciaux de la chirurgie pédiatrique.

    Selon le professeur Ngom, « les complications sont la hantise du chirurgien pédiatrique après une intervention chirurgicale. Leur gestion peut être difficile. Nous espérons que nos discussions permettront de les prévenir d’abord, et ensuite les traiter au mieux quand elles surviennent ».

    S’agissant des malformations uro-génitales et des tumeurs pédiatriques, il a souligné que « leur prise en charge est complexe et fait intervenir en dehors des chirurgiens pédiatriques plusieurs spécialistes d’autres domaines ».

    Selon le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, docteur Habib Ndiaye, a souligné que ce congrès scientifique « va réunir de nombreux chercheurs sénégalais et étrangers, des universitaires, des professionnels de la santé, des décideurs, des partenaires techniques et financiers, des paramédicaux, des étudiants ».

    La rencontre va servir de « plateforme d’échanges, de démonstration par ces spécialistes africains et européens de la spécialité chirurgie pédiatrique ».

    SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-PROUESSE / Transplantations rénales : un succès qui restaure « l’espoir de ceux qui souffrent », selon Pr Alain Ndoye

    SENEGAL-SANTE-PROUESSE / Transplantations rénales : un succès qui restaure « l’espoir de ceux qui souffrent », selon Pr Alain Ndoye

    Dakar 27 nov (APS) – La première transplantation rénale réussie au Sénégal dimanche par l’équipe Hôpital militaire de Ouakam-Dantec (HMO) est une manière de ‘’restaurer l’espoir de ceux qui souffrent’’, a indiqué Professeur Alain Khassim Ndoye, chef du service urologie de l’hôpital Aristide Le Dantec et coordonnateur de l’enseignement de l’urologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    ‘’Les deux premières transplantations rénales ont été réalisées ce vingt-six novembre deux mille vingt-trois au Sénégal. Les couples donneurs receveurs vont actuellement bien’’, informe le Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).

    ‘’Depuis la première transplantation rénale, qui s’est terminée hier [dimanche] en début d’après-midi, il y a des félicitations, beaucoup d’interrogations et de critiques’’, a relevé Professeur Alain Khassim Ndoye dans un post sur sa page Facebook.

    Le chef du service d’urologie de l’hôpital Le Dantec, estime qu’‘’au-delà du tapage médiatique et des ambitions personnelles’’, ‘’l’effet le plus important de cette première étape’’, c’est la restauration de « l’espoir de ceux qui souffrent’’.

    ‘’Nous savons et ils savent que tout le monde ne pourra pas être transplanté, mais ils ont l’espoir et nous aussi que les progrès vont maintenant aller plus vite, ils peuvent se dire au lieu de penser à leur fin, pourquoi pas moi un jour ?’’, a-t-il réagi.

    Selon le coordonnateur de l’enseignement de l’urologie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar,  ‘’cette équipe Hôpital Militaire de Ouakam-Dantec a depuis le début de son aventure surmonté des obstacles, des difficultés, des peines en regardant dans les yeux la souffrance des malades, et surtout parmi eux ceux qui n’avaient aucune chance d’aller se faire soigner à l’étranger’’.

    ‘’Si en médecine tout le monde sait que le désespoir raccourcit la vie des patients porteurs de maladies chroniques, nombreux sont ceux qui ignorent ou oublient que dans le même cas, l’espoir fait vivre et prolonge la vie’’, a-t-il rappelé.

    Il est revenu sur les circonstances de cette opération qui, selon lui, s’est bien passée. ‘’Nous qui avons vu les échanges de regard entre couples donneurs et receveurs, ce que nous retenons, c’est l’espoir’’, a-t-il dit.

    Il a indiqué que lui et ses collègues pensent à cet espoir que ce succès suscite chez ‘’tous ces parents et alliés, désarmés devant le calvaire et la souffrance de leur proche malade’’.

    ‘’Nous pensons à tous ces parents et alliés, désarmés devant le calvaire et la souffrance de leur proche malade, qui se diront enfin : +je peux faire quelque chose, je peux donner mon rein+’’, a-t-il lancé.

    Et de conclure en ces termes : ‘’Voici les enjeux de ce qu’il s’est passé hier [dimanche]. Si certains n’avaient rien compris, je peux à l’instar d’un collègue dire : maintenant vous savez’’, a-t-il.

    Ce lundi, le président de la République, Macky Sall, a salué la première opération réussie de transplantation rénale effectuée par des équipes médicales sénégalaises, se réjouissant d’une excellente performance qui participe à l’Afrique des solutions.

    « Parler de cette Afrique de solutions m’amène à saluer l’excellente performance réussie hier [dimanche] par nos équipes médicales, sous la conduite du professeur Elhadji Fary Ka, qui ont réussi les deux premières opérations de transplantation rénale » au Sénégal, s’est félicité le chef de l’Etat.

    La Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a évoqué dans un tweet ‘’l’aboutissement d’un processus comprenant mise à niveau du plateau technique de HMO et formation en partenariat avec la Türkiye’’.

    Le consortium HMO-Le Dantec a reçu son agrément  du Conseil national du don d’organes et de la transplantation (CNDT) le 17 avril 2023  pour une période de deux ans.

    SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Augmentation des maladies respiratoires en Chine : le ministère de la Santé dit suivre l’évolution de la situation

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Augmentation des maladies respiratoires en Chine : le ministère de la Santé dit suivre l’évolution de la situation

    Dakar, 26 nov (APS) – Le ministère sénégalais de la Santé a déclaré dimanche suivre l’évolution de la situation en Chine, un pays confronté à une augmentation soudaine des maladies respiratoires, et rappelé l’importance de suivre les mesures barrières édictées au plus fort de la pandémie de Covid-19.

    ‘’Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) suit l’évolution de la situation en Chine et dans le reste du monde à travers son système de surveillance épidémiologique en général, et de son réseau de surveillance sentinelle syndromique au Sénégal (Réseau 4S) en particulier’’, rapporte un communiqué rendu public le même jour.

    Le département ministériel en charge de la Santé a notamment insisté sur l’importance d’appliquer les mesures de prévention des maladies respiratoires à travers le respect des mesures barrières préconisées lors de la COVID-19.

    ‘’L’évaluation des risques montre que dans le tableau des maladies respiratoires évoluant présentement en Chine, les symptômes signalés sont communs à plusieurs maladies respiratoires, et qu’on dispose de peu d’informations détaillées pour caractériser pleinement le risque global de ces cas signalés’’, fait-on savoir.

    Le ministère de la Santé signale toutefois qu’en raison de l’arrivée de la saison hivernale une tendance à l’augmentation de ces cas de maladies respiratoires est attendue.

    Il fait remarquer qu’à l’heure actuelle, l’Organisation mondiale de la Santé ne recommande pas de mesures spécifiques pour les voyageurs se rendant en Chine mais déconseille aux présentant des symptômes évocateurs d’une maladie respiratoire de voyager.

    ‘’En cas de symptômes pendant ou après un voyage, il est recommandé aux voyageurs de recourir précocement à une structure de santé’’, lit-on dans le communiqué.

    Selon l’OMS, il est observé depuis mi-octobre 2023, sur les données du système de surveillance épidémiologique de la Chine, une augmentation des maladies respiratoires touchant principalement les enfants.

    Cette augmentation serait en rapport avec la levée des restrictions face à la COVID-19 et à l’arrivée de la saison froide, ainsi qu’à la circulation d’agents pathogènes connus tels que les virus de la grippe, Mycoplasma pneumoniae, le virus respiratoire syncytial (VRS), et le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SARS-CoV-2), explique l’Agence onusienne en charge de la santé.

    SKS/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Les prestataires de santé invités à prendre conscience de leurs responsabilités dans le suivi du médicament

    SENEGAL-SANTE / Les prestataires de santé invités à prendre conscience de leurs responsabilités dans le suivi du médicament

    Dakar, 22 nov (APS) – Les prestataires de santé doivent prendre conscience de leurs responsabilités dans le suivi du médicament en faisant les constats et les notifications nécessaires, a affirmé mercredi la directrice de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), Docteur Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye.

    ‘’Nous attendons des constats et des notifications des médicaments venant des prestataires de santé (…)’’, a-t-elle indiqué à l’atelier de formation des prestataires de santé sur la pharmacovigilance.

    Elle en déduit qu’’’ils doivent comprendre leurs responsabilités dans le suivi du médicament après utilisation, leurs responsabilités dans le respect des directives et orientations de l’ARP sur le médicament selon l’imputabilité. Ils doivent aussi soigner les effets indésirables’’.

    Les prestataires ayant pris part à l’atelier sont des médecins, des sages-femmes et des infirmiers qui viennent des structures de santé des régions de Dakar et Thiès.

    L’objectif de cette rencontre est de ‘’faire connaître l’Agence de réglementation pharmaceutique’’, à travers ‘’les missions qui lui sont assignées, mais également (…) l’état de mise en œuvre’’ depuis la création de cette agence, en avril 2022.

    Le Dr Oumou Kalsoum Ndao Ndiaye a rappelé que ‘’les prestataires font le diagnostic, orientent le malade vers les pharmacies’’ et que ‘’ce sont ces mêmes prestataires qui reçoivent le malade en cas de problème s’il y a un évènement indésirable’’. ‘’Le prestataire doit comprendre le pourquoi de l’évènement et c’est à lui de nous le notifier en tant qu’ARP’’, a-t-elle déclaré. 

    Compte tenu de cela, dit-elle, ‘’les prestataires de santé sont donc les alliés les plus sûrs et les plus proches à ramener dans notre écosystème de l’ARP’’. Selon elle, ‘’les médecins, les infirmiers et les sages-femmes interviennent directement ou indirectement dans les missions de l’ARP’’.

    Elle estime que cet atelier de formation ‘’permettra aux prestataires de savoir les médicaments requis et autorisés dans leurs sphères en tant que médecins, sages-femmes et infirmiers’’.

    Ils pourront aussi se faire une idée du ‘’processus d’acquisition de ces médicaments mais surtout partager avec eux la notion de suivi (…) sur le médicament dans la surveillance, la mise sur le marché, et dans l’inspection, mais surtout dans les vigilances pour ne pas dire la pharmacovigilance’’.

    L’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique a pour mission de mettre en œuvre les fonctions réglementaires de la politique pharmaceutique nationale, de contrôler le secteur pharmaceutique et de veiller au respect des lois et règlements dans les domaines relevant de sa compétence.

    SKS/ASG/MTN