Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SANTE / Siamoises séparées à Albert Royer : l’intervention a duré 3 heures (chirurgien)

    SENEGAL-SANTE / Siamoises séparées à Albert Royer : l’intervention a duré 3 heures (chirurgien)

    Dakar, 14 août (APS) – La séparation, le 9 août dernier, de deux siamoises au service de chirurgie du centre hospitalier national  d’enfants Albert Royer a duré trois heures, a appris l’APS du chef dudit service, Professeur Gabriel Ngom selon qui la principale difficulté de l’opération était liée à la ‘’fusion entre les deux foies des bébés’’.

    ‘’ L’intervention a été réalisée le 9 août avec succès. Le temps anesthésique a duré plus de temps que l’intervention elle-même. L’anesthésie a duré 1h 30 minutes et l’intervention chirurgicale a pris 1h 20 minutes’’, a-t-il détaillé lors d’une rencontre avec la presse.

    Il a indiqué que l’opération a été conduite avec beaucoup de délicatesse en raison de la difficulté que posait la fusion entre les deux foies. ‘’La difficulté, c’était la fusion entre les foies et nous devions aussi faire attention au cœur. Cette intervention a pris moins de temps que celles de 2018 et 2020’’, a-t-il expliqué.

    Selon le chirurgien pédiatrique Dr Doudou Guèye, ‘’ les siamoises Adama et Awa Ndiaye ont été collées par le foie et le sternum. C’est une malformation rare, mais beaucoup d’analyses ont été faites avant l’intervention pour voir s’il y avait d’autres anomalies. Elles étaient unies par la partie inférieure’’.

    Il a rappelé que le diagnostic ‘’a été fait à quatre mois de grossesse, au centre de santé de Keur Massar’’, dans la banlieue dakaroise. ‘’Depuis lors, il y a un suivi et elles sont nées par césarienne le 5 septembre 2022, à l’hôpital Dalal Jam de Guédiawaye’’.

     

    Il assure que ‘’les jumelles se portent bien’’ et qu’’’elles s’alimentent depuis le lendemain de l’intervention’’. ‘’Les plaies sont propres, mais c’est un suivi à long à terme qui va être fait’’, a-t-il ajouté.

    La directrice de l’hôpital d’enfants Albert Royer, Dr Issa Tall Diop, considère que  »cette intervention chirurgicale sur les bébés siamois est la preuve’’ que cette structure sanitaire déploie ‘’beaucoup d’efforts pour bien réaliser’’ sa mission de service public hospitalier. Elle le fait en dépit de ses moyens limité afin de ‘’mieux satisfaire qualitativement et quantitativement la forte demande de soins pédiatriques de notre pays ».

     »Cette intervention est la deuxième réussie après après celle effectuée en 2020 et sera gravée pour toujours dans les annales de l’histoire médicale du Sénégal », a lancé la directrice de l’hôpital d’enfants Albert Royer.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Bébé décédé dans un lave-linge : la famille exige des tests ADN pour être édifiée sur sa filiation

    SENEGAL-SANTE / Bébé décédé dans un lave-linge : la famille exige des tests ADN pour être édifiée sur sa filiation

    Dakar, 10 août (APS) – Les parents du bébé retrouvé mort dans une machine à laver de la buanderie de l’hôpital Abass Ndao ont demandé jeudi des tests ADN’’ dans un laboratoire indépendant afin de s’assurer de sa filiation.

    ‘’Nous souhaitons faire un test ADN pour voir si c’est effectivement notre enfant qui a été retrouvé dans la machine à laver qui tournait à 90 degrés. Nous voulons le faire nous-mêmes dans un laboratoire indépendant et anonyme’’, a souligné Jean-François Kouderin, le père de famille, lors d’une conférence de presse.

    Il a indiqué que la famille attend toujours ‘’l’autorisation du juge d’instruction pour pouvoir faire le test ADN’’.

    ‘’L’hôpital Abass Ndao devait même faire ce test avant de nous annoncer la nouvelle. Les responsabilités doivent être situées, pour que la justice puisse faire son travail’’, a-t-il ajouté.

    Le nouveau-né de sexe féminin, âgé de 33 semaines et né le 23 juillet à la maternité de l’hôpital Abass Ndao, avait été admis en néonatalogie à une minute de vie.

    Face à la presse, le père du bébé, qui était en compagnie d’un représentant du collectif ‘’Patients en danger ‘’, est revenu sur les faits. ‘’Lorsque le surveillant de la néonatologie nous a convoqué le mardi 25 juillet pour nous nous annoncer le décès du bébé, il s’est lui-même posé la question de savoir comment un bébé bien portant a pu se retrouver dans le linge’’, a-t-il confié.

    ‘’ Quand j’ai exigé de voir le corps, je n’ai pas pu. Ils m’ont indiqué que le corps est sous scellé avec la police scientifique’’,  a poursuivi M. Kouderin.

    Le père de famille explique que ce sont certains détails qui ont attiré son attention. ‘’Quand j’ai vu le rapport, j’ai lu un bébé de 36 semaines, une segmentation des membres, un estomac déchiqueté. C’est pourquoi je n’ai pas voulu prendre le corps’’, a-t-il déclaté.

    Il a précisé que c’est pour s’assurer de l’enfant que la famille a tenu à demander la réalisations de tests ADN. ‘’C’est pourquoi je souhaite faire un test ADN pour m’assurer que c’est effectivement mon bébé’’, a-t-il affirmé.

    D’origine béninoise, les parents du nouveau-né, Olufuni Jean-François et N’houeni Narro Véronique Kouderin, sont installés au Sénégal depuis deux ans.

    Trois agents de l’hôpital Abass Ndao ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt dans le cadre  de cette affaire. Il s’agit de la femme qui était de garde à la salle ‘’Kangourou’’ où l’enfant était couvé, de l’agent qui a ramassé le linge le jour des faits et de la personne qui était en service à la buanderie.

    SKS/ASG/AKS

  • SENEGAL-SANTE / Couverture maladie : l’ANPEJ en partenariat avec l’ANACMU

    SENEGAL-SANTE / Couverture maladie : l’ANPEJ en partenariat avec l’ANACMU

    Dakar, 26 juil (APS) –  L’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (ANPEJ) a signé, mercredi, une convention de partenariat avec l’Agence  nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU).

    La cérémonie de signature s’est déroulée au siège  de l’Agence de la couverture maladie universelle (ANACMU) en présence des directeurs des deux structures, Mamadou Bocar Daff et Tamsir Faye.

     »Nous venons de procéder aujourd’hui à la signature d’une convention entre l’ANPEJ et l’ANACMU pour prendre en charge les cibles que l’agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes est en train d’encadrer, notamment les jeunes qui sont des demandeurs d’emploi et des gens qui reviennent de l’émigration », a expliqué Docteur Mamadou Bocar Daff, directeur général de l’Agence de la  couverture maladie universelle.

    Il a précisé que cette collaboration s’inscrit en droite ligne de la nouvelle politique de promotion de l’adhésion systématique à la CMU.

    Dans cette perspective,  »toutes les dispositions seront prises pour fournir une couverture médicale aux 1600 acteurs à enrôler dans le cadre de la couverture maladie universelle à travers les mutuelles départementales »,  a-t-il ajouté.

    Le directeur de l’ANPEJ a pour sa part insisté sur l’importance de la santé.  »La santé est au début et à la fin de tout. Donc, il est absolument important que les citoyens puissent bénéficier des conditions qui leur permettront de pouvoir se soigner en cas de maladie dans la dignité », a-t-il déclaré.

    CN/NNN/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE / La cherté, principal écueil à l’effectivité de la transplantation rénale (responsable)

    SENEGAL-SANTE / La cherté, principal écueil à l’effectivité de la transplantation rénale (responsable)

    Dakar, 24 juil (APS) – L’effectivité de la transplantation rénale au Sénégal est principalement entravée par la cherté de cette opération dont le coût est évalué à 20 millions de francs CFA, a indiqué le président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT), Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Le problème fondamental, c’est de trouver un mécanisme de financement pour la transplantation. [Autrement], nous [aurions] commencé pour juste transplanter une faible proportion de malades’’, a souligné le président du Conseil national du don et de la transplantation dans une interview avec l’APS.

    ‘’Fondamentalement, s’il y a un facteur limitant au démarrage de la transplantation rénale, c’est le coût. Nous avons évalué le coût de la transplantation et le document est disponible’’, a insisté le néphrologue.

    Il a précisé que ‘’le coût d’une transplantation rénale peut tourner autour de 20 millions FCFA et même  plus’’. Selon lui, ‘’ce qui coûte cher, ce sont les médicaments immunosuppresseurs parce que quand on vous greffe, il faut qu’on vous évalue et qu’on évalue le donneur, pour qu’on soit sûr que cette personne peut donner et qu’il  n’y a pas de risque pour elle’’.

    ‘’La transplantation a à peu près le même coût que la dialyse la première année. Et à partir de la deuxième année, le coût est divisé par deux, par trois et ainsi de suite’’, a ajouté Pr Kâ.

    Il a rappelé que la transplantation nécessite ‘’beaucoup d’évaluations’’, précisant qu’il faut ‘’à peu près 2 millions 600 mille FCFA pour faire l’évaluation complète du donneur‘’. Il s’y ajoute qu’il faut aussi l’évaluation du receveur et les médicaments.  Il souligne que les médicaments coûtent ‘’entre 7 et 8 millions la première année, aux alentours de 4 millions la deuxième’’. Leur coût baisse cependant ‘’au fur et à mesure’’ du traitement, a t-il rassuré.

    Sur 1000 malades dialysés, 30 % peuvent être transplantés 

    Elhadji Fary Kâ a relevé les bénéfices de la transplantation rénale. ‘’Si vous prenez l’hémodialysé, s’il vous coûte 10 millions [de francs CFA], il vous coûtera 10 millions par an, alors que le transplanté coûte 8 millions la première année et le coût va baisser progressivement chaque année’’, a t-il déclaré.

    ‘’Actuellement, nous avons plus de 1000 malades dialysés. Sur les 1000 patients, on peut estimer que les 30 % peuvent être transplantés mais s’ils n’ont pas de prise en charge, c’est absolument impossible’’, a t-il soutenu.

    En l’absence de ‘’mécanisme de financement’’, prévient-il, ‘’nous allons nous retrouver à transplanter 5 % de tous les ayants droit, parce qu’ils n’auront pas les moyens de se faire évaluer et de se payer des médicaments’’.

    ‘’Nous avons même fait des propositions pour le financement de la transplantation.  Il faut trouver des moyens de financement. La question fondamentale pour démarrer, c’est de trouver le financement comme nous avons réglé le problème de la dialyse dans les centres de dialyse’’, a-t-il expliqué.

    ‘’L’Etat gagnerait à mettre l’argent dans la transplantation parce que cela lui reviendrait moins cher en termes de bénéfices. Cela n’a rien à voir avec la dialyse, parce qu’on a une meilleure qualité de vie, une meilleure espérance de vie, surtout que nous avons des patients très jeunes actuellement‘’, a-t-il affirmé.

    Il s’est montré rassurant à ce sujet en affirmant que ‘’ les autorités sont sensibles à cette question du financement’’ et qu’’’elles y travaillent’’.

    ‘’Il faut régler le problème du financement si nous voulons que la transplantation démarre et que cela soit pérenne’’, a-t-il martelé.

    SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Transplantation rénale : un consortium d’hôpitaux accrédité depuis avril

    SENEGAL-SANTE / Transplantation rénale : un consortium d’hôpitaux accrédité depuis avril

    Dakar, 24 juil (APS) – Un agrément a été décerné depuis deux mois à un consortium d’hôpitaux pour la transplantation rénale au Sénégal, a révélé le Professeur Elhadji Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).

    ‘’Depuis deux mois, nous avons donné un agrément à un consortium d’hôpitaux. Le Dantec et l’hôpital militaire de Ouakam (HMO) s’étaient réunis pour constituer un dossier et ils ont obtenu leur agrément en fin avril, depuis deux mois maintenant », a-t-il déclaré dans un entretien à l’APS.

    Il a signalé que l’hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP) a ‘’déposé un dossier’’ dont l’étude a débouché sur des recommandations pour ‘’améliorer certains aspects’’ en vue de la délivrance d’un agrément. Il a assuré que ‘’le processus est en cours’’.

    Il a signalé que le dossier de l’hôpital Principal, qui avait lui aussi manifesté son intérêt pour la transplantation, ‘’n’est pas encore finalisé’’.

    ‘’Beaucoup de travail a été fait pour encadrer le don, le prélèvement et la transplantation rénale au Sénégal, parce que le don d’organes concerne essentiellement la transplantation rénale pour le donneur vivant’’, a-t-il rappelé.

    Au sujet de la création du CNDT, il a relevé qu’‘’il a fallu attendre 2019 pour que la loi soit promulguée pour mettre en place le conseil national’’. Selon lui, ‘’il n y avait rien à ce moment sur le plan législatif en ce qui concerne le don d’organes’’.  Il a souligné que le CNDT s’est depuis lors attelé à ‘’mettre en place tous les textes qui encadrent le don d’organes’’.

    ‘’Si une structure, un établissement public de santé veut transplanter, il dépose un dossier de demande d’agrément, car il y a un cahier de charges qui compte plusieurs éléments parmi lesquels les ressources humaines, les infrastructures, l’organigramme, le plan stratégique et l’aspect promotion de la transplantation rénale’’, a-t-il indiqué.

    Pas d’obstacle juridique à la transplantation rénale au Sénégal

    Il a signalé que ‘’le texte qui encadre le don est prêt depuis avril 2020’’. ‘’Le texte existe, il y a eu beaucoup de choses qui ont fait que les hôpitaux ont tardé à se mettre à niveau, notamment la COVID 19.  Rien ne s’oppose actuellement sur le plan légal à ce qu’on fasse la transplantation rénale au Sénégal’’, a-t-il assuré.

    Il informe de la mise en place d’’’un arrêté qui définit la liste des médecins spécialistes qui accompagnent le président du tribunal ».

    D’après lui,  »quand quelqu’un veut donner un rein, ce n’est pas un pacte entre lui et le donneur seulement ou entre lui et le néphrologue ou le chirurgien seulement’’.

    Selon lui, ‘’cette personne doit aller au tribunal pour que le président du tribunal d’instance puisse vérifier si ce don est libre, gratuit et quels sont ses liens de parenté, parce qu’on ne peut donner qu’à ses parents’’.

    ‘’Ces liens de parenté sont bien définis dans la loi aussi bien avec le receveur que le donneur. Ce magistrat a besoin d’être aidé pour vérifier certaines informations’’, a insisté le néphrologue.

    En ce qui concerne les missions du CNDT, le professeur Kâ a rappelé qu’elles consistent à ‘’assurer la transparence et l’équité du don d’organes’’.  Il a également rappelé que ‘’le don doit être libre, gratuit et éclairé’’.  Selon lui, ‘’n’importe qui ne peut donner son rein à n’importe qui, et dans la même famille, c’est encore encadré’’.

    ‘’Le don est libre, gratuit et éclairé. Il est libre, je donne, il est éclairé parce qu’on a pris le temps d’expliquer toutes les conséquences possibles du don et il est gratuit, parce qu’il y a aucune contrepartie’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Au Sénégal, nous sommes dans un contexte socio-culturel particulier très ancré dans la religion. C’est pourquoi  nous avons élaboré un argumentaire islamique avec l’aide des imams et oulémas, qui accrédite le fait de donner et un argumentaire catholique, qui est fait avec le clergé’’, a lancé le président du Conseil national du don et de la transplantation.

    SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE / Le CNDT attend toujours la signature du décret sur la greffe de la cornée

    SENEGAL-SANTE / Le CNDT attend toujours la signature du décret sur la greffe de la cornée

    Dakar, 24 juil (APS) – Le Conseil national du don et de la transplantation d’organes (CNDT), attend toujours la signature du décret organisant la greffe de la cornée au Sénégal, a indiqué son président, Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Le texte est prêt depuis huit mois. Ce décret qui encadre la cornée a été étudié et c’est au niveau du secrétariat général du gouvernement. Mais, chaque mercredi (jour du conseil des ministres), nous attendons sa signature’’, a expliqué le professeur Kâ dans un entretien avec l’APS.

    Il a déclaré que le CNDT a ‘’même anticipé avec la construction et l’équipement d’une banque de cornées’’ au niveau de son siège.

    ‘’Nous lançons un appel pour la sortie du décret. Même les arrêtés sont prêts pour pouvoir aller vite’’, a-t-il ajouté.

    Il estime que la greffe de la cornée pourra soulager beaucoup de personnes souffrant de cécité. Il précise que ‘’ la loi actuellement prévoit que le donneur de la cornée [soit] une personne décédée’’.

    SKS/ASG/SBS

  • SENEGAL-CONSOMMATION / Soixante-quinze tonnes de denrées périmées et prohibées détruites par le service d’hygiène de Dakar

    SENEGAL-CONSOMMATION / Soixante-quinze tonnes de denrées périmées et prohibées détruites par le service d’hygiène de Dakar

    Dakar, 22 juin (APS) – Soixante-quinze tonnes de denrées alimentaires périmées et prohibées ont été détruites jeudi à Mbeubeuss, décharge d’ordures située dans la banlieue dakaroise, a appris l’APS du lieutenant Armar Seck, commandant de la Brigade régionale de l’hygiène de Dakar.

    « Nous sommes à 75 tonnes de produits détruites et il reste un stock à la sous-brigade de Mbao. Il y a environ 25 tonnes qui ne sont pas encore détruites. Ce sont des produits divers composés de denrées alimentaires qui ont été saisies par le service d’hygiène de Dakar », a-t-il déclaré.

    S’exprimant en marge de cette opération de destruction, en présence notamment d’éléments de forces de défense et de sécurité et de journalistes, il a précisé que « ces produits ont été collectés par les agents du service d’hygiène durant les activités de contrôle et de suivi ».

    Selon Armar Seck, ces produits prohibés ont été récupérés dans les boutiques et les grands lieux de commerce à Dakar.

    « Mbeubeuss est le site autorisé actuellement par l’État du Sénégal pour détruire ces produits, parce qu’on ne peut pas prendre des produits prohibés et les laisser à la portée de la population. Cela risque d’entraîner des maladies », a justifié le commandant de la Brigade régionale de l’hygiène de Dakar.

    Il a appelé « la population à faire attention » à la qualité des denrées vendues sur le marché.

    « Il faut vérifier les produits qu’on achète. Nous mangeons mal, parce que nous achetons des produits prohibés. Il faut qu’on fasse tout pour vérifier ce qu’on achète, sinon nous risquons de mettre en danger la population », a mis en garde M. Seck.

    Il a annoncé que la Brigade régionale de l’hygiène de Dakar va « renforcer la vigilance pour accélérer les opérations de contrôle en augmentant le nombre de descentes sur le terrain ».

    « Le fait que l’on soit à quelques jours de la Tabaski, doit pousser les gens à faire très attention par rapport aux produits qu’ils achètent », a-t-il conseillé.

    « Il y a beaucoup de produits périmés qui sont gardés par certains commerçants qui cherchent la moindre occasion pour les faire écouler sur le marché. Pour ce qui est de notre ressort, nous ferons tout notre possible pour traquer ces commerçants et mettre leurs produits hors d’état de nuire », a insisté Armar Seck. 

    Il a assuré que le service de l’hygiène de Dakar « est doté de moyens pour faire le travail de contrôle grâce notamment à l’augmentation de ses effectifs […] qui lui permet de mener à bien sa mission. »

    SKS/MTN/BK

     

  • SENEGAL-SANTE-NUMERIQUE / 1,5 million de patients vont disposer d’un dossier médical électronique d’ici à 2027 (officiel)

    SENEGAL-SANTE-NUMERIQUE / 1,5 million de patients vont disposer d’un dossier médical électronique d’ici à 2027 (officiel)

    Dakar, 22 juin (APS)- Quelque 1, 5 million de patients disposeront d’un dossier médical électronique entre 2023 et 2027 dans le cadre du Programme de digitalisation du système de santé (PDSS) à travers le système digital intégré de la santé (SDIS), a indiqué Adama Carvalho, technicienne supérieure de santé à la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé.

    Le Sénégal a obtenu de la Banque mondiale un financement de « 30 milliards [FCFA] pour la digitalisation de son système de santé pour la période 2023-2027 », a-t-elle souligné, en faisant une présentation du programme de digitalisation du système de santé.

    Cette présentation s’inscrit dans le cadre d’un atelier de deux jours organisé à Thiès (ouest) par les autorités sanitaires à l’intention des journalistes spécialisés en santé.

    Elle a signalé que l’objectif final du projet est de faire en sorte que « 1, 5 million de patients disposent d’un dossier médical électronique ». Cinquante pour cent d’entre eux devront être des « femmes éligibles » ayant un carnet de la santé mère électronique et vingt-cinq pour cent des « personnes handicapées ayant accès à des cartes électroniques d’égalité des chances », a précisé Adama Carvalho.

    Elle a ajouté que « 20 centres de santé vont utiliser les dossiers médicaux électroniques de base » et « 20 structures publiques de santé [seront] connectées à internet entre 2023 et 2027 (…) ».

    « Il y a aura dans le système digital intégré de la santé le dossier patient partagé (DPP), qui comporte une identification unique du patient et du professionnel de santé contenant les plateformes numériques pour les consultations, les hospitalisations et les examens ».

    Au ministère de la Santé et de l’Action sociale, le Programme de digitalisation du système de santé constitue la troisième grande réforme du secteur après celles relatives à la souveraineté pharmaceutique et à la gouvernance hospitalière.

    La digitalisation de la santé figure dans le plan d’actions de la Stratégie Sénégal numérique, dans sa version actualisée.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Trente milliards pour digitaliser le système de santé sénégalais (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Trente milliards pour digitaliser le système de santé sénégalais (officiel)

    Dakar, 22 juin (APS) – Le gouvernement sénégalais a affecté 30 milliards de francs CFA au financement de la digitalisation de la santé, a indiqué le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), Dr Ibrahima Khaliloulah Dia.

    « Le gouvernement du Sénégal a érigé en priorité la santé digitale depuis plusieurs mois. Il a accepté de mettre un financement de 30 milliards sur la question », a-t-il informé.

    Il a toutefois déclaré que ce montant « ne sera pas suffisant » pour financer la digitalisation de la santé à travers le pays. « Le Sénégal dispose de 1 500 postes de santé, de 110 centres de santé et de 40 hôpitaux. Vous vous imaginez comment mettre l’internet, des équipements, des tablettes. C’est beaucoup d’argent, c’est pourquoi ce financement n’est qu’un point de départ », a-t-il fait remarquer.

    Il a précisé que le but poursuivi par les autorités sanitaires est de parvenir à une digitalisation de tout le système de santé. « Ce que nous recherchons, c’est de digitaliser tout le système de santé, c’est-à-dire qu’un poste de santé soit en mesure de consulter à travers un ordinateur, mettre les informations et que demain si le patient revient, le soignant puisse retrouver le dossier et le mettre à jour », a expliqué le Dr. Dia.

    « Un patient peut avoir son dossier médical qui le suit, qui circule d’une manière sécurisée dans une base de données nationale et c’est une grande valeur ajoutée pour le patient, parce qu’il y aura des économies, des radios qu’il ne va pas reprendre », a-t-il fait valoir.

    Il estime que beaucoup d’avantages peuvent être tirés de la mise en place de la télémédecine. « (…) Nous avons fait beaucoup d’efforts pour construire des postes de santé et des hôpitaux, mais nous savons que nous pouvons faire des gains si nous arrivons à faire de la télémédecine entre les centres de santé et les hôpitaux », a-t-il souligné.

    S’il est mis en œuvre, le projet permettra d’avoir l’avis d’un médecin avant toute évacuation sur Dakar. « Nous voulons démarrer ce projet. Il s’agit d’équiper les centres de santé pour qu’un patient qu’on doit évacuer puisse déjà à distance avoir l’avis d’un médecin qui est à Dakar. On appréciera, par exemple, s’il a besoin d’être déplacé », a indiqué le coordonnateur de la CSSDOS.

    La Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), qui « existe depuis 2017, dispose « d’un plan stratégique validé par le gouvernement ».

    Le Programme de digitalisation du système de santé (PDSS) entre dans le cadre du projet d’accélération de l’économie numérique du Sénégal (PAENS), financé par la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars, soit près de 90 milliards de francs CFA.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Vers le vote d’un projet de loi d’orientation sur la santé numérique au Sénégal

    SENEGAL-SANTE / Vers le vote d’un projet de loi d’orientation sur la santé numérique au Sénégal

    Dakar, 22 juin (APS)- Le projet de loi d’orientation sur la santé numérique a été finalisé et envoyé dans le circuit officiel, a révélé jeudi Ibrahima Khaliloulah Dia, coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé.

    « Nous n’avons pas encore un texte juridique sur la santé numérique au Sénégal. Nous venons de finaliser le projet de loi d’orientation sur la santé numérique, ainsi que le décret d’application », a souligné M. Dia.

    Il s’exprimait en marge d’un atelier de vulgarisation du programme de digitalisation du système de santé, tenu à Thiès (ouest) à l’intention des membres de l’Association des journalistes spécialisés en santé.

    « Les textes sur le projet de loi d’orientation ont été transmis au Secrétariat général du gouvernement. Il s’agit de textes très bien élaborés. Ils reviennent sur la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement, entre autres enjeux », a expliqué le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé.

    Abordant le contenu de cette loi, Dr Dia a précisé que « des peines sont prévues pour quelqu’un qui, par exemple,  entre dans le dossier médical d’un personne sans autorisation ».

    ‘’Il n’y a qu’un seul pays africain qui a fait un décret d’application sur un projet de loi d’orientation sur la santé numérique. C’est le Sénégal », a vanté Dr Ibrahima Khalilloulah Dia.

    SKS/MTN/ASG