Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SANTE / Drépanocytose : environ 2.000 enfants naissent chaque année avec la maladie (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Drépanocytose : environ 2.000 enfants naissent chaque année avec la maladie (officiel)

    Dakar, 19 juin (APS)-  Quelque 2.000 enfants naissent chaque année avec la drépanocytose, selon le directeur de la maladie, le docteur Mamadou Moustapha Diop, qui a appelé à « renforcer la communication  sur cette maladie très peu connue par la population ».

    « Nous avons une cohorte de 7.000 drépanocytaires et chaque année 2.000 enfants naissent avec la maladie », a t-il souligné lundi à Dakar, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, commémorée le 19 juin de chaque année.

    Organisée avec l’Association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose (ASD), la journée porte sur le thème : ‘’Dépistage précoce de la drépanocytose pour une meilleure prise en charge’’.

    M. Diop estime que ‘’la communication est le premier défi, parce que c’est une maladie connue par les agents de santé mais très peu connue par la population’’.

    « Il y a également le défi lié au diagnostic précoce et à la prise en charge adéquate à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. La drépanocytose est l’une des maladies génétiques les plus répandues, en plus de faire partie des maladies à soins coûteux’’, a-t-il ajouté.

    Le directeur de la maladie affirme que « beaucoup d’efforts ont été faits, avec les maladies non transmissibles, notamment la drépanocytose », pour laquelle un centre de traitement spécialisé a été ouvert à l’hôpital d’enfants Albert Royer, à Dakar.

    L’inscription de la drépanocytose dans le plan d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles, la confection d’un guide de prise en charge et la mise à disposition d’un certain nombre de médicaments essentiels de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, sont entre autres initiatives de lutte mises en place par les autorités sanitaires.

    SKS/ADL/MTN

  • SENEGAL-SANTE / VIH : le projet  »EnPrise » a permis d’apporter une réponse résiliente à la prise en charge des enfants (responsable)

    SENEGAL-SANTE / VIH : le projet  »EnPrise » a permis d’apporter une réponse résiliente à la prise en charge des enfants (responsable)

    Dakar,14 juin (APS)- Le projet de renforcement de la prise en charge décentralisée des enfants vivant avec le VIH au Sénégal (EnPrise) a permis d’apporter une réponse résiliente du système de santé, a indiqué mercredi, Dr  Karim Diop, Secrétaire général du Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (CRCF).

    ‘’Ce projet a permis d’apporter une réponse résiliente du système de santé, pour améliorer l’accès aux soins des enfants vivant avec le VIH’’, a soutenu Dr Karim Diop, qui s’exprimait à l’atelier de partage des résultats dudit projet après 3 ans de mise en oeuvre dans neuf régions du Sénégal.

    Selon lui, ‘’EnPrise » a su répondre aux ambitions du CRCF » en améliorant  »la prise en charge des Personnes Vivant avec VIH et les connaissances sur le VIH et les maladies infectieuses émergentes ».

     »EnPrise » a aidé à mettre en œuvre des projets et renforcé les capacités de recherche en ‘’épidémiologie, virologie et biologie, en santé publique et en sciences sociales, couvrant les maladies infectieuses : VIH/sida, hépatites, maladies associées), les épidémies émergentes et les systèmes de santé’’.

     »Les nombreuses enquêtes menées mettent en évidence des difficultés de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH en milieu décentralisé : la pauvreté de la population, aggravée par la situation enclavée de certains villages avec l’inaccessibilité aux structures sanitaires, le manque de formation du personnel soignant et des acteurs communautaires’’, a-t-il ajouté.

    Au cours de ces 3 ans,  »EnPRISE nous a beaucoup appuyé dans la prise en charge de ces enfants infectés qui ont déjà été dépistés. Nous avons pu les traiter », a encore affirmé le médecin.

    ‘’Ils ont pu avoir un accompagnement psychosocial parce que la plupart des enfants sont issus de milieux défavorisés. Ce qui fait qu’ils ont besoin d’être accompagnés parce qu’ils ont droit à l’éducation et à la santé’’, a-t-il souligné.

    NSS/SKS/OID

     

  • SENEGAL -SANTE -EDUCATION / Le Sénégal accueille le cours international sur le paludisme du 18 au 23 juin

    SENEGAL -SANTE -EDUCATION / Le Sénégal accueille le cours international sur le paludisme du 18 au 23 juin

    Dakar, 14 juin (APS) – Le Sénégal va accueillir du 18 au 23 juin 2023 le plus grand cours international sur l’éradication du paludisme après l’université Harvard de Boston (Etats Unis), a appris l’APS.

    ‘’Ce cours est d’une importance capitale. Pour une fois, l’Afrique a été choisie pour abriter ce prestigieux cours, c’est le plus grand cours mondial sur une maladie, sur le leadership et cela concerne le paludisme », a indiqué le professeur Daouda Ndiaye, directeur général du Centre International de recherche et de formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS).

     »Le dernier cours a eu lieu à l’Université de Harvard et il fallait défendre l’idée selon laquelle  ce cours devait venir en Afrique, il a fallu beaucoup de négociations jusqu’au mois de novembre 2022 pour s’accorder avec les partenaires », a dit le professeur Daouda Ndiaye lors d’un point de presse organisé en prélude du cours prévu du 18 au 23 juin 2023 avec quelque 150 participants.

    Selon Pr Ndiaye, plus de 700 personnes ont déjà bénéficié de ce cours. Il fallait donc le délocaliser en Afrique pour permettre à d’autres experts de bénéficier d’un renforcement de capacités et de partager leurs connaissances.

    Des sommités mondiales vont prendre part à ce cours.

     »Ce cours concerne toutes les facultés qui œuvrent dans le cadre de la santé mais également les universités, à l’exemple de l’université du Ghana qui y sera présente’’, a dit Daouda Ndiaye.

    Le paludisme a beaucoup régressé au Sénégal durant ces 20 dernières années, a t-il relevé.  »On parlait de 50% en 2000 par rapport à l’incidence, vers les années 2009 on parlait d’environ 9 à 10%. Avant la Covid, on parlait de 3 à 4% d’incidence mais également de taux de mortalité par rapport au nombre de cas », a souligné le directeur général du CIGASS.

    ‘’L’idéal serait que tout le monde ait le vaccin, mais on comprend qu’un vaccin est complexe et perplexe dans son financement et dans sa création et la quantité de vaccins qui a été proposé n’était pas suffisant pour tout le monde. Donc il fallait faire des priorités, tous les pays ne peuvent pas avoir le même niveau de priorité, il fallait cibler les pays qui répondait aux normes’’, a-t-il conclu.

    NAN/SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Des donneurs de sang exemplaires décorés par Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    SENEGAL-SANTE / Des donneurs de sang exemplaires décorés par Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    Dakar, 14  juin (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a élevé 14 membres de l’Association nationale des donneurs bénévoles  de sang (ANDOBES) au rang de chevalier dans l’Ordre national du mérite au regard de leur engagement pour la Nation, à travers des actions de communication et de sensibilisation pour le don du sang.

    ‘’Aujourd’hui, le président de la République, et à travers lui, la Nation entière vous honore. La décoration dans l’Ordre du mérite de 14 membres de l’ANDOBES récompense donc des hommes et des femmes qui se sont particulièrement distingués par cet acte de haute portée humanitaire, en comptabilisant 94 à 137 dons de sang au bénéfice de la population’’, a souligné mardi le ministre de la Santé et de l’Action sociale’’, Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    S’exprimant dans le cadre de la journée internationale du don de sang, célébrée ce mercredi, elle a souligné que ‘’cette cérémonie de décoration à l’occasion du trentenaire de l’ANDOBES, au-delà de la reconnaissance du mérite, constitue un vecteur pour l’atteinte des normes de l’Organisation mondiale de la Santé en termes de don de sang’’.

    Le directeur du Centre national de transfusion sanguine, Professeur Saliou Diop, relève qu’‘’il y a eu un progrès très important en 2018’’, année où 89.000 dons de sang avaient été enregistrés au Sénégal. ‘’Il y a une augmentation jusqu’en 2020, du fait de la pandémie de COVID 19 (…)’’, a-t-il indiqué.

    Il a déclaré que les 116.000 dons de sang enregistrés à travers le pays ne couvrent pas les besoins, estimés à 180.000, malgré l’organisation de collectes dans les régions. Il est donc nécessaire, déclare-t-il, de ‘’continuer à sensibiliser les populations et leur faciliter davantage le don de sang’’.

    Il précise que ‘’l’objectif est de construire des sites fixes pour se rapprocher davantage’’ des populations. ‘’Vous savez qu’il y a un poste de transfusion qui se trouve à Guédiawaye, au niveau de l’hôpital Roi Baudoin et nous venons de terminer un nouveau poste de transfusion qui se trouve à Rufisque’’, a-t-il informé.

    Au nom des bénévoles décorés, Dr Kalidou Konté a exprimé ‘’son sentiment de fierté d’avoir été décoré et d’être aussi reconnu comme le meilleur donneur de sang’’ du pays.

    ‘’C’est en 1977 que j’ai commencé à donner du sang et actuellement, je ne peux plus donner mon sang à cause de mon âge. Je continue à sensibiliser les jeunes, pour qu’ils prennent la relève et sauvent des vies’’, a-t-il confié.

    ‘’Nous avons la chance que notre pays soit majoritairement jeune, presque 60% de la population n’a pas 35 ans. Donc, normalement, nous ne devrions pas avoir de problème de don de sang même si ce n’est que 5% de la population qui donnent du sang’’, a lancé le Dr. Konté.

    NAN/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / La mortalité maternelle a diminué de presque 60% au Sénégal (responsable)

    SENEGAL-SANTE / La mortalité maternelle a diminué de presque 60% au Sénégal (responsable)

    Dakar, 13 juin (APS) – La mortalité maternelle a diminué de ‘’presque 60%’’ au Sénégal au cours des vingt dernières années, contre 33% au niveau mondial, a indiqué  Vincent Sodjinou, chargé du bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Sénégal.

     »Au niveau mondial, la mortalité maternelle a régressé de 33% au cours des 20 dernières années alors qu’au Sénégal, elle a diminué de presque 60% », a dit M. Sodjinou, au cours d’une rencontre d’échange tenue au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, entre le président de la République, Macky Sall et l’Association nationale des  »Bajenu Gox ».

     »Ceci est le résultat d’un système de santé de plus en plus fort et résilient, équipé, moderne et animé par des ressources humaines de qualité dont les Bajenu Gox’’ (marraines de quartier) », a -t-il expliqué. Il a rappelé que le volet communautaire est un composant essentiel des soins de santé primaires mis en place dans le cadre du programme communautaire des ‘’bajenu gox’’.

    Il a rappelé que  »ce programme du gouvernement du Sénégal est une innovation de santé publique majeure (…) qui s’inspire des valeurs intrinsèques du Sénégal’’. Selon lui, ‘’il a permis également de sauver des millions de mères, d’enfants et de jeunes’’.

    ‘’La mission de ces vaillantes femmes, leaders dans leurs communautés, est de contribuer à l’adoption par la population des comportements favorables à leur santé, en promouvant les services essentiels, les soins pré et post-nataux, la vaccination, la planification familiale pour contribuer à la réduction de la mortalité et la morbidité maternelle et infantile au Sénégal’’, a précisé le Professeur Senait Fisseha, la vice-présidente de Global Programs at the Susan Thompson Buffet.

    Elle a déploré le fait qu’‘’en général, l’importance du travail des Bajenu Gox et plus largement des agents de santé communautaires n’est pas assez prise en compte d’une manière exhaustive, dans les statistiques des systèmes de santé’’

    Selon elle, » la rémunération de ces braves dames traduit la reconnaissance du travail des Bajenu Gox dans le système de santé.  »Au Sénégal et dans la plupart des autres pays africains, ces agents de santé communautaire constituent le lien entre les communautés et les services de santé », a encore soutenu Mme Fisseha. Elle signale que l’Organisation mondiale de la santé prévoit d’ici 2030, une pénurie mondiale de 10 millions d’agents de santé dans 37 des 50 pays d’Afrique qui manquent le plus de soignants.

     »Des acteurs comme les Bajenu Gox, peuvent aider à combler cette lacune, en particulier en fournissant des interventions de santé primaire essentielles au niveau communautaire », a estimé la vice-présidente de Global Programs at the Susan Thompson Buffet.

    NSS/SKS/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Projet Madiba : Dakar vise la pole position pour la production de vaccins

    SENEGAL-SANTE / Projet Madiba : Dakar vise la pole position pour la production de vaccins

    Dakar, 9 juin (APS) – Le gouvernement sénégalais s’est donné pour objectif d’être le premier pays d’Afrique francophone à atteindre le niveau de maturité 3 requis pour la production de vaccins dans le cadre du projet Madiba de l’Institut Pasteur de Dakar, a déclaré vendredi la directrice générale de l’Agence de réglementation pharmaceutique (ARP), Dr Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    ‘’Le Sénégal est en compétition rude dans la sous-région avec d’autres pays. Le souhait du gouvernement, c’est que le Sénégal [soit le] premier pays francophone à avoir le niveau de maturité 3 pour accompagner la production de vaccins avec le projet Madiba de l’institut Pasteur, en décembre 2023’’, a-t-elle indiqué dans un entretien avec l’APS.

    Le gouvernement du Sénégal porte avec l’Institut Pasteur Dakar (IPD) le projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease Immunisation and Building Autonomy). L’objectif de ce projet était de produire des vaccins anti-COVID dès le deuxième trimestre 2022 (enflaconnage) et, à terme, de produire pleinement 300 millions de doses de vaccins anti-COVID-19 par an et l’élargissement possible à la production d’autres types de vaccins.

    Dans le cadre de ce projet, l’Institut Pasteur de Dakar est en train de mettre en place une usine de production de vaccins à Diamniadio.

    Lundi, les députés sénégalais ont adopté une loi sur la pharmacie, le médicament et les autres produits de santé. ‘’Cette loi avait entre autres objectifs de s’adapter selon l’objectif du pays sur la relance de l’industrie pharmaceutique’’, a précisé Dr Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    Dans le plan d’action national élaboré par l’ARP, l’objectif principal est d’atteindre le niveau de maturité 3, indispensable pour la production de vaccins.

    Pour répondre aux exigences de l’UEMOA relatives à la mise à jour du système de réglementation pharmaceutique de ses Etats membres, l’État du Sénégal a créé le 07 avril 2022 l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), qui a intégré les missions de la Direction de la pharmacie et du médicament et du Laboratoire national pour le contrôle du médicament.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-PARLEMENT-SANTE / La lèpre ne touche qu’un Sénégalais sur environ 55.000, selon Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    SENEGAL-PARLEMENT-SANTE / La lèpre ne touche qu’un Sénégalais sur environ 55.000, selon Marie Khémesse Ngom Ndiaye

    Dakar, 5 juin (APS) – Une personne sur quelque 55.000 a la lèpre au Sénégal, un taux de prévalence très faible, qui pousse les pouvoirs publics à supprimer la loi de 1976 autorisant la création des villages de reclassement des lépreux, a expliqué lundi aux députés la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Aujourd’hui, les enquêtes épidémiologiques montrent que le Sénégal est à un cas de lèpre pour 55.000 habitants’’, a dit Mme Ndiaye aux parlementaires lors de l’examen du projet de loi portant abrogation de la loi du 25 mars 1976 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés.

    ‘’Les villages de reclassement constituaient une stigmatisation, l’Etat du Sénégal s’est dit qu’il fallait abroger cette loi’’, a-t-elle expliqué.

    Elle estime que ‘’les Sénégalais qui habitaient ces villages étaient des citoyens dignes, qui avaient accès aux services sociaux de base’’.

    Le projet de loi relatif aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie, adopté ce lundi en même temps que celui concernant les villages de reclassement des lépreux, ‘’renforce également le cadre réglementaire’’ de l’Etat, car ‘’ces produits constituent des piliers importants du secteur de la santé et de l’action sociale’’, a souligné Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Si ces produits sont bien utilisés et biens fabriqués, ils ne sont pas dangereux. En revanche, s’ils sont mal utilisés ou mal fabriqués, ils peuvent être dangereux’’, a-t-elle ajouté.

    Le troisième projet de loi adopté par les députés ce lundi concerne l’exercice de la chirurgie dentaire et l’Ordre national des chirurgiens-dentistes.

    ‘’C’est une loi très importante parce qu’elle permet de réglementer ladite profession’’, a souligné la ministre de la Santé et de l’Action sociale.

    NSS/SKS/ESF/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Les députés adoptent une loi supprimant les villages de reclassement des lépreux

    SENEGAL-SANTE / Les députés adoptent une loi supprimant les villages de reclassement des lépreux

    Dakar, 5 juin (APS) – L’Assemblée nationale a adopté, lundi, trois lois dont l’une porte sur la suppression des villages de reclassement des lépreux dans le but d’améliorer la qualité de l’offre des services de santé pour un bien-être soutenu des populations.

    ‘’Tous ces projets de loi concourent à une réglementation encadrée de façon adéquate qui a vu la participation des principaux acteurs à tous les niveaux, ceci dans le but d’améliorer la qualité de l’offre des services de santé’’, explique un document de base du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Il précise que le projet de loi n° 11/2022 portant abrogation de la loi n° 76-03 du 25 mars 1976 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés répond véritablement aux engagements internationaux auxquels l’Etat du Sénégal a souscrit, consacrant les principes de non-discrimination et d’égalité des hommes devant la loi, énoncée dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme du 10 décembre 1948 et à l’article 7 de la Constitution du Sénégal du 22 janvier 200’’.

    ‘’ L’abrogation de cette loi va consolider les progrès notables du pays dans la prise en charge et l’élimination de la lèpre en se situant en dessous du seuil (1 cas pour 10.000 habitants) fixé par l’Organisation mondiale de la santé’’, a souligné la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémess Ngom Ndiaye.

    Le deuxième projet de loi n° 03/2023 adopté par les députés est relatif aux faux médicaments. Les innovations introduites par ce projet de loi ‘’concernent la transposition de la directive de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) relative à la libre circulation et au droit d’établissement des pharmaciens dans l’espace’’.

    Elles portent également sur l’intégration des normes juridiques de l’UEMOA relatives aux procédures d’homologation des produits pharmaceutiques à usage humain, des produits cosmétiques, des compléments nutritionnels et la mise en place d’une pharmacopée sénégalaise.

    Le projet de loi prévoit aussi le renforcement du dispositif de répression des actes de trafic illicite des médicaments et autres produits de santé et l’exercice illégal de la pharmacie, comme le prévoit la ‘’Convention Médicrime’’ ratifiée par le Sénégal.

    L’Assemblée nationale a aussi adopté le projet de loi n° 14/2022 relatif à l’exercice de la chirurgie dentaire et à l’Ordre national des chirurgiens-dentistes. Le texte explique que la santé bucco-dentaire revêt une importance capitale et les moyens de diagnostic des maladies de même que la prise en charge ont connu des évolutions notoires à côté d’une prévention et promotion remarquables.

    ‘’Face aux nouveaux défis liés à la santé buccodentaire et à l’exercice de la profession de chirurgien-dentiste, il y a eu lieu de procéder à une amélioration de ce cadre juridique qui, il faut le rappeler, est relativement ancien et ne tient pas compte des nouvelles exigences’’, explique le texte liminaire.

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Moundiaye Cissé : « 3 Cap Santé travaille à la démocratisation de la santé »

    SENEGAL-SANTE / Moundiaye Cissé : « 3 Cap Santé travaille à la démocratisation de la santé »

    Dakar, 5 juin (APS) – Le Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal (3 Cap Santé) travaille à la ‘’démocratisation de la santé’’, à travers une implication des communautés, a indiqué lundi son président, Moundiaye Cissé.

    ‘’ L’objectif de 3 Cap Santé, c’est de travailler à la démocratisation de la santé au Sénégal. Le COVID-19 a montré que les réponses en matière de santé ne doivent pas être que médicales, elles doivent aussi être communautaires. Et c’est pourquoi des organisations de la société civile ont formé 3 Cap santé’’, a expliqué M. Cissé.

    Il s’exprimait à l’atelier de validation du plan stratégique 2023/2027 de cette organisation qui, selon lui, ‘’va contribuer à l’amélioration des conditions de santé de nos populations’’.

    Il estime que ‘’le plan stratégique va nous permettre de travailler à la question de la résilience en matière sanitaire, de travailler au financement autonome et domestique de la santé et à faire de la santé l’affaire de tous et par tous, pas seulement des spécialistes de la santé’’.

    ‘’Les populations doivent avoir leur mot à dire dans la santé. Nous comptons travailler à ce qu’il y ait une démocratie sanitaire au Sénégal’’, a-t-il insisté.

     

    Le Dr Isseu Diop Touré, directrice des programmes pays de l’USAID NPI (Nouvelle initiative de partenariat), le partenaire financier de cette nouvelle organisation, décline ainsi le rôle de sa structure : ‘’Nous avons mandat d’accompagner 3 Cap Santé, notamment de faire en sorte que des services de qualité soient disponibles et utilisés par la population sénégalaise. Tant que le projet dure, nous allons financer leurs activités avec l’appui de l’USAID même si 3 Cap Santé doit mobiliser d’autres ressources’’.

    L’organisation 3 Cap Santé regroupe 24 organisations de la société civile à forte valeur ajoutée dans la promotion de la santé des populations, des droits humains et du renforcement du système de santé.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / ‘’La santé est un pont vers la paix’’  (DG OMS)

    SENEGAL-MONDE-SANTE / ‘’La santé est un pont vers la paix’’  (DG OMS)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 31 mai (APS) –  La santé peut servir de pont pour bâtir la paix, a affirmé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom  Ghebreyesus, invitant les Etats membres de l’organisation à ‘’travailler à un accord intergouvernemental sur les pandémies d’ici 12 mois’’.

    ‘’Nous nous rendons compte que la santé peut être un pont vers la paix. Il existe un lien vital entre la santé et la paix, ce n’est pas une idée nouvelle. La COVID-19 nous a appris que les agents pathogènes ignorent les frontières tracées sur les cartes’’, a-t-il rappelé, à la cérémonie de clôture de la 76ème Assemblée mondiale de la santé, à Genève.

    Le DG de l’OMS considère que ‘’les défis’’ auxquels est confrontée la communauté internationale ‘’sont impressionnants et complexes’’. ‘’Ils sont rendus complexes par le contexte géopolitique que nous vivons. Nous vivons dans un monde où les divisons sont profondes et parfois ces divisions se sont manifestées pendant l’Assemblée mondiale de la santé’’, a-t-il expliqué.

    Il a exhorté à ne ‘’pas nous laisser paralyser par ces dernières’’.  ‘’Lorsque nous sommes d’accord, nous devons travailler avec engagement et lorsque nous ne le sommes pas, nous devons travailler pour trouver un terrain d’entente. Nos désaccords peuvent être surmontés’’, a-t-il tenté de persuader.

    Il a indiqué que ‘’la poursuite des négociations sur l’accord sur la pandémie et le règlement sanitaire international sont une occasion sans précédent de tirer des enseignements des erreurs commises durant la COVID-19  et de veiller à ce qu’elles ne soient pas répétées’’.

    ‘’En tant qu’Etats membres, votre défi consiste à négocier un accord solide qui doit être approuvé d’ici 12 mois. Cet accord est une opportunité pour notre génération et nous devons la saisir. Nous devons être la génération qui en tire l’enseignement et qui apporte les changements nécessaires, pour que les générations futures soient plus en sécurité’’, a-t-il préconisé.

    Le directeur général de l’OMS encourage à ‘’travailler pour lutter contre les fausses informations et la désinformation concernant l’accord qui circule dans nos Etats membres’’.

    ‘’C’est un accord concocté par les Etats membres, pour les Etats membres et qui va être mis en œuvre  par les Etats membres en concordance avec leurs propres législations’’, a-t-il précisé.

    Le directeur général de l’OMS a par ailleurs salué l’approbation du budget 2024/2025 de l’OMS, qui consacre une augmentation de 20 pour cent des contributions des Etats membres de l’organisation.

    Le ministre de la Santé du Malte, Chris Fearne, était le président de la 76ème Assemblée mondiale de la santé, axée cette année sur le thème ‘’75 ans de l’OMS : promouvoir la santé, sauver des vies’’.

    SKS/ASG