Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Genève : fin de l’assemblée mondiale de la santé

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Genève : fin de l’assemblée mondiale de la santé

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 31 mai (APS) – L’Assemblée mondiale de la santé, ouverte le 21 mai dernier, a pris fin ce mardi au Palais des Nations unies à Genève, a constaté l’APS.

    ‘’75 ans de l’OMS : sauver des vies et promouvoir la santé’’ était le thème de cette rencontre de l’organe décisionnel de l’OMS.
    Des délégations de tous les États membres de l’organisation ont participé à cette réunion articulée autour d’un ordre du jour spécifique de 70 points consacré à la santé et élaboré par le Conseil exécutif.

    L’Assemblée mondiale de la santé a pour fonctions principales d’arrêter la politique de l’organisation, de nommer le Directeur général, de contrôler la politique financière et d’examiner et d’approuver le budget de l’OMS. Elle se tient chaque année à Genève, en Suisse.

    SKS/ASG

  • MONDE-SANTE / L’Assemblée mondiale de la santé adopte une résolution pour accélérer la prévention de la noyade

    MONDE-SANTE / L’Assemblée mondiale de la santé adopte une résolution pour accélérer la prévention de la noyade

    Genève, 30 mai (APS) – L’Assemblée mondiale de la Santé a adopté une résolution visant à accélérer l’action en matière de prévention de la noyade, a constaté l’APS.

    ‘’Les délégués à la 76ème Assemblée mondiale de la Santé ont convenu d’une résolution visant à accélérer l’action en matière de prévention mondiale de la noyade », indique la résolution issue des travaux de cette rencontre.

    Les délégués demandent aux Etats membres  »d’évaluer leur situation nationale en matière de noyade et d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes multisectoriels de prévention de la noyade ».

    ‘’La noyade cause 236 000 décès chaque année. C’est l’une des principales causes mondiales de décès d’enfants liés à des blessures. Au cours de la dernière décennie, 2,5 millions de personnes sont mortes par noyade, et plus de 90 % de celles-ci sont survenues dans des pays à revenu faible ou intermédiaire’’, indique la résolution.

    L’OMS, poursuit le texte,  »mettra également en place une alliance mondiale pour la prévention de la noyade avec des organisations du système des Nations Unies, des partenaires de développement internationaux et des organisations non gouvernementales ».

    La résolution demande en outre à l’OMS de préparer un rapport de situation mondiale sur la prévention de la noyade.

    SKS/OID

  • SUISSE-SENEGAL-SANTE / Le Sénégal assure l’OMS de la qualité et de la disponibilité des médicaments dans son territoire

    SUISSE-SENEGAL-SANTE / Le Sénégal assure l’OMS de la qualité et de la disponibilité des médicaments dans son territoire

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadidiatou Sakho

    Genève, 28 mai (APS) – La directrice générale de l’Agence de régulation pharmaceutique (ARP) du Sénégal, Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao, a assuré l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dimanche, à Genève, de l’engagement des autorités sénégalaises à distribuer des médicaments sûrs, efficaces, disponibles et de qualité partout dans le pays.

    ‘’Le Sénégal s’est engagé à assurer la disponibilité de médicaments sûrs, efficaces et de qualité’’, a soutenu Mme Ndao devant la 76e assemblée mondiale de la santé.

    ‘’La présence de médicaments de qualité inférieure ou falsifiés est une menace réelle pour tous les systèmes de santé. Des dispositifs législatifs et réglementaires en matière de pharmacie […] sont en cours de validation’’ au Sénégal pour la prévenir, a-t-elle ajouté lors d’une session de l’assemblée mondiale consacrée aux médicaments.

    Les autorités sénégalaises ont pris toutes ces mesures pour ‘’renforcer le système de réglementation pharmaceutique, en plus de la création de l’Agence de réglementation pharmaceutique en avril 2022’’, a souligné Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    Le Sénégal assure ‘’la mise en œuvre et le fonctionnement optimaux des neuf fonctions réglementaires, dont l’homologation, l’octroi de licences, l’inspection pharmaceutique, les essais cliniques, la vigilance, les tests au laboratoire et la surveillance du marché’’, a-t-elle souligné.

    Une cellule de surveillance fonctionnant avec une ‘’approche basée sur le risque’’ a été mise en place en 2020, a rappelé Mme Ndao.

    Selon elle, le ‘’Guide d’orientation nationale pour la surveillance post-marketing de la qualité des médicaments’’ a été récemment révisé par l’ARP, après deux années d’utilisation.

    Les pouvoirs publics sénégalais ont tenu à rendre disponibles les médicaments dans toutes les régions du pays et à veiller à la sécurité du circuit de distribution, avec l’aide des services douaniers, a-t-elle dit devant l’assemblée mondiale.

    La liste nationale des médicaments et des produits de santé essentiels est régulièrement mise à jour et de nouvelles autorisations de création d’officines accordées, a ajouté la directrice générale de l’ARP.

    Tout cela réduit les risques d’approvisionnement auprès de structures illégales, selon Oumou Kalsoum Ndiaye Ndao.

    SKS/ESF

  • AFRIQUE-MONDE-SANTE / 155 épidémies en Afrique : l’OMS préconise une coordination dans la gestion des urgences

    AFRIQUE-MONDE-SANTE / 155 épidémies en Afrique : l’OMS préconise une coordination dans la gestion des urgences

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 26 mai (APS) – L’Afrique fait face actuellement à 155 épidémies, une situation qui justifie la nécessité pour les Etats de mutualiser leurs efforts dans la gestion des urgences,  a déclaré vendredi, à Genève, le directeur de la gestion des programmes au bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Dr Joseph Caboré.

     »Nous avons 155 épidémies très variées, partant de la rougeole aux fièvres hémorragiques qui nécessitent une expertise très variée », a-t-il déclaré lors du lancement du Plan d’action quinquennal conjoint pour la préparation et la réponse aux pandémies par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies  (CDC Afrique), en marge de la 76ème  Assemblée mondiale de la santé en Suisse.

    « Le plus souvent, plusieurs épidémies surviennent au même moment, d’où l’intérêt de mettre ensemble nos forces pour réagir », a préconisé Dr Joseph Caboré.

     »Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, nous avons diverses épidémies ou urgences humanitaires auxquelles nous devons faire face. Ces urgences sanitaires et épidémies surviennent souvent dans le même pays. A l’ouest, vous pouvez avoir la sécheresse, au nord des cas d’inondations qui peuvent par exemple provoquer une épidémie de choléra », a souligné le directeur de la gestion des programmes au bureau régional de l’OMS.

    Il a insisté sur la « complexité » de la gestion des urgences.   »La plupart des pays qui doivent répondre  à ces urgences ont peu de moyens. Les épidémies en cours sont liées aux changements climatiques », a-t-il ajouté lors de ce lancement, en présence de plusieurs ministres de la Santé, dont ceux du Sénégal et de la Gambie.

    ‘’Le plan présage une collaboration inédite’’, a-t-il notamment déclaré, soulignant la nécessité d’une mutualisation des efforts dans le cadre de la lutte contre les épidémies.

     »Ce que nous avons appris de la Covid-19, c’est qu’aucun pays, quelle que soit sa grandeur, ne peut à lui seul faire face à une urgence. C’est donc en mettant en place nos capacités, nos expériences mais également notre détermination que nous pourrons parvenir tous ensemble à arrêter ces urgences sanitaires qui n’ont pas de frontière’’, a t-il dit.

     »Nous allons voir avec la construction en cours des hub pour la préparation et la réponse aux urgences à Nairobi [Kenya], à Dakar [Sénégal] et à Pretoria [Afrique du Sud], pour éviter les chevauchements et les doublons dans la gestion de ces crises en Afrique’’, a déclaré pour sa part Dr Abdou Salam Guèye de Africa CDC.

    SKS/OID/MTN

     

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / La relance de l’industrie pharmaceutique va garantir la souveraineté et réduire les importations (ministre)

    SENEGAL-MONDE-SANTE / La relance de l’industrie pharmaceutique va garantir la souveraineté et réduire les importations (ministre)

    De l’envoyé spécial de l’APS, Sokhna Khadidiatou Sakho

    Genève, 26 mai (APS) – La relance de l’industrie pharmaceutique sénégalaise vise à ‘’garantir la souveraineté du pays en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques au Sénégal, à travers l’accélération de la production et de la distribution locale de médicaments et de consommables’’, a précisé vendredi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Le projet de relance de l’industrie pharmaceutique (RIPH) a pour objectif de garantir la souveraineté en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques au Sénégal à travers l’accélération de la production et de la distribution locale de médicaments et de consommables’’, a-t-elle indiqué au sortir d’une audience avec le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom  Ghebreyesus.

    Le gouvernement du Sénégal, dans le cadre du plan d’actions prioritaires ajusté et renforcé (PAP 2A) du Plan Sénégal émergent (PSE) a décidé d’inscrire la production de médicaments parmi ses six priorités.

    Selon le ministre de la Santé, ‘’cela a été particulièrement renforcé par l’avènement de la Covid-19 qui a permis de constater la nécessité d’améliorer l’accès équitable des populations sénégalaises aux vaccins, médicaments ou autres produits de santé dont les technologies sanitaires’’.

    Elle estime que ‘’la production de vaccins anti COVID-19 et autres [produits pharmaceutiques] par des pays africains, dont le Sénégal, participera à renforcer l’équité dans l’accès aux vaccins et aux médicaments’’. Selon elle,  ‘’la production de vaccins dans les pays du sud, en plus de renforcer l’accès aux vaccins, réduira le coût de la vaccination’’.

    Parmi les acquis du Sénégal dans ce domaine, elle a cité ‘’ la présence de l’Institut Pasteur à Dakar, qui fabrique depuis des décennies des vaccins,  et récemment, de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) dirigé par le virologue Souleymane Mboup’’.

    Il y a également, selon le ministre, ‘’le projet Madiba qui est pour nous une opportunité de concrétiser le rêve de voir le Sénégal produire des vaccins pour les populations africaines’’.

    SKS/ASG

  • AFRIQUE-MONDE-SANTE / Un plan d’actions quinquennal pour répondre aux pandémies en Afrique

    AFRIQUE-MONDE-SANTE / Un plan d’actions quinquennal pour répondre aux pandémies en Afrique

    +++ De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Khadydiatou Sakho+++

    Genève, 26 mai (APS) – Un plan d’actions quinquennal conjoint 2024-2028 pour la préparation et la réponse aux pandémies  en Afrique a été lancé à Genève par  le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) en marge de la 76ème  assemblée mondiale de la santé qui se tient jusqu’au 31 mai.

    Ce plan est le fruit d’un partenariat entre le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), l’agence de santé spécialisée de l’Union africaine, l’Organisation mondiale de la Santé et la Fondation Bill et Melinda Gates.

    Le représentant de la Commission de l’UA a souligné que ‘’ce plan d’actions conjoint, plus particulièrement pour la préparation et la réponse aux pandémies, est important sur la base de nos expériences liées à la Covid-19’’.

    ‘’Il était difficile pour les pays d’avoir une vision commune sur la prévention et la prise en charge. La commission de l’Union africaine félicite cette grande initiative pour des activités  cohérentes d’un pays à l’autre, une approche cohérente entre les pays’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Nous sommes-là pour avoir un plan d’action commun, une vision commune dans les pays membres de l’Union africaine’’, a encore souligné le représentant de l’organisation panafricaine.

    Selon le directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Dr. Jean Kaseya,  »il y aura encore des crises liées aux changements climatiques », estimant qu’il faut  »une volonté digne de ce nom, harmonisée et cordonnée’’ pour faire face à ces fléaux.

    ‘’Rassemblons-nous pour faire face à tous ceux qui se présenteront devant nous », a-t-il lancé.

    Pour le directeur exécutif des programmes d’urgence de l’OMS, Michael Ryan,  »il est important d’avoir des systèmes transfrontaliers basés sur la confiance et la collaboration. Les pays voisins peuvent s’aider avant que les autres ne viennent’’.

    ‘’Il faut que les grandes organisations prennent en charge les préoccupations des communautés et des pays. Il y a une pléthore d’experts en Afrique qui peuvent prendre en charge les urgences. Il faut travailler avec les communautés », a-t-il soutenu.

    SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Médicaments et produits de santé : l’Assemblée nationale s’attelle à l’adoption d’une loi

    SENEGAL-SANTE / Médicaments et produits de santé : l’Assemblée nationale s’attelle à l’adoption d’une loi

    Genève, 25 mai (APS) – L’Assemblée nationale sénégalaise a entamé le processus d’adoption d’une loi sur le médicament, les produits de santé et la pharmacie, a déclaré, jeudi, le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Mamadou Moustapha Diop.

    ‘’Au plan législatif, une projet de loi sur le médicament, les produits de santé et la pharmacie est en cours d’adoption par l’Assemblée nationale’’, a révélé le directeur de la lutte contre la maladie (DLM). Il intervenait jeudi, à Genève, à l’occasion des travaux consacrés au ‘’renforcement des essais cliniques’’, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’OMS. L’objectif visé à travers ce renforcement est de ‘’fournir des données factuelles de qualité sur les interventions sanitaires et améliorer la qualité et la coordination de la recherche’’.

    Dr Mamadou Moustapha Diop fait partie de la délégation sénégalaise qui prend part à la 76ème Assemblée mondiale de l’OMS, articulée autour du thème : « 75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous ».

    Il a signalé que le Sénégal a créé en 2022 l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) avec l’activation de la fonction sur les essais cliniques.

    Depuis sa création en 2009, a-t-il rappelé, le Comité national d’éthique en recherche (CNERS) du Sénégal a toujours assuré la régulation des essais cliniques.

    Il a recommandé à l’OMS de ‘’mettre en exergue le travail fait par le Forum africain pour la Régulation des Vaccins (AVAREF), qui s’investit dans la production de méthodes et d’outils de promotion et de gestion des essais cliniques’’. ‘’Un système de suivi annuel de l’application des outils est utilisé pour faire le point avec les pays. Cet état des lieux est partagé chaque année à travers une réunion du comité de pilotage’’, a-t-il indiqué.

    Dr Diop a souligné que le Sénégal magnifie ‘’les mesures préconisées, particulièrement le renforcement de l’appui pour le développement des essais cliniques et l’élaboration d’un outil d’autoévaluation pour les écosystèmes d’essais cliniques’’.

    Il a déclaré que ‘’le Sénégal prend note du rapport soumis par le secrétariat et s’engage à mettre en œuvre les recommandations afin de contribuer à l’amélioration de la régulation des essais cliniques dans tous les Etats membres de l’OMS’’.

    SKS/ASG/MD

  • SENEGAL-SANTE-MONDE / Poliomyélite : un expert appelle à prendre en compte l’émergence de cas de poliovirus dérivé de la souche vaccinale

    SENEGAL-SANTE-MONDE / Poliomyélite : un expert appelle à prendre en compte l’émergence de cas de poliovirus dérivé de la souche vaccinale

    Genève, 25 mai (APS) – L’objectif d’éradication de la poliomyélite se heurte actuellement à plusieurs défis, comme l’émergence de « cas de poliovirus circulant dérivé de la souche vaccinale » et la mise en œuvre optimale de la surveillance environnementale, a indiqué, jeudi, à Genève, docteur Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    « Des défis pour l’éradication de la poliomyélite persistent et doivent aujourd’hui être pris en compte dans cette dernière ligne droite » de la stratégie de lutte contre cette maladie, a-t-il indiqué, en intervenant au cours d’une session sur l’éradication de la poliomyélite-transition, à la 76e Assemblée mondiale de la santé, à Genève.

    Ces défis concernent « la baisse constatée dans le financement des activités visant cette éradication », « l’émergence de cas de poliovirus circulant dérivé de la souche vaccinale », « la mise en œuvre optimale de la surveillance environnementale » et « la surveillance des poliovirus chez les personnes atteintes d’une immunodéficience primaire ».

    Il estime que « la vision mondiale doit être fondée sur l’introduction définitive du vaccin polio inactivé dans la vaccination de routine ».

    Évoquant les progrès du Sénégal, il a signalé « l’élaboration de plans de préparation et de riposte, conformément aux nouvelles orientations des procédures opérationnelles standards, pour faire face dans les meilleurs délais à toute nouvelle épidémie de poliomyélite ».

    « Le renforcement des capacités du personnel pour la coordination des activités de riposte contre l’épidémie de poliovirus, la mise à disposition des fonds d’urgence de riposte vaccinale dans les bureaux pays de l’OMS et de l’UNICEF mobilisables rapidement pour l’organisation à temps des campagnes de riposte, le renforcement de la surveillance de la poliomyélite avec un accent particulier sur la surveillance à base communautaire et l’élaboration du plan de relance de la vaccination de routine suite à l’impact négatif de la pandémie de Covid-19  sont, selon lui, les avancées notables du Sénégal. »

    Il indique en outre que le Sénégal dispose d’un plan des acquis du programme de l’Initiative d’éradication de la poliomyélite. Il a souligné que « ce plan recommande un financement alternatif des partenaires dans le cadre de la sécurité sanitaire mondiale avec notamment des défis comme la mise en œuvre des plans de transition régulièrement mis à jour, l’opérationnalisation des termes de la lettre de la Commission régionale de la certification de la poliomyélite en Afrique ».

    Le Sénégal s’est aligné à la déclaration du Burkina Faso pour le compte de la région Afrique de l’OMS.

    SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-SANTE-MONDE / 75 ans de l’OMS : Dakar invite à repenser l’architecture internationale de la santé

    SENEGAL-SANTE-MONDE / 75 ans de l’OMS : Dakar invite à repenser l’architecture internationale de la santé

    Par l’envoyée spéciale de l’APS Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 25 mai (APS) – Le 75ème anniversaire de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) constitue une opportunité de repenser l’architecture internationale de la santé, a estimé mercredi à Genève (Suisse) Dr Marie Khémess Ngom Ndiaye, la ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Le 75ème anniversaire de l’OMS nous donne ainsi l’occasion de repenser l’architecture internationale de la santé, notamment dans le cadre de la lutte contre les pandémies’’, a souligné Mme Ndiaye.

    Elle intervenait dans le cadre du débat général à la 76ème assemblée mondiale de la santé qui se tient à Genève depuis le 21 mai. Elle se poursuit jusqu’au 31 mai dans la capitale hélvète.

    ‘’S’il est vrai que des avancées décisives ont été réalisées dans l’amélioration de la santé des peuples, il convient de reconnaitre que des défis énormes se posent encore de nos jours’’, a relevé la cheffe de la délégation sénégalaise à cette rencontre internationale.

    « Les urgences de santé publiques continuent de peser sur nos Etats membres. Les systèmes de santé, même les plus résilients, ont été fortement éprouvés par la pandémie de Covid 19’’, a fait remarquer Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    Elle a souligné que des millions d’enfants n’ont pas accès aux vaccins infantiles de base dans le cadre des services de santé de routine.  »En plus l’accès aux vaccins (…) constitue, hélas un luxe pour des populations qui sont ainsi exposées à certaines maladies’’, a regretté l’ancienne directrice de la Santé.

    Devant un panel d’experts et de personnalités diverses, la ministre sénégalaise de la Santé a fait part de l’engagement du Sénégal  »dans les discussions en cours, pour l’adoption d’un instrument international de l’OMS pour la préparation et la riposte aux pandémies, de même que le renforcement du Règlement sanitaire international’’.

    En ce qui concerne la lutte contre les épidémies, elle a précisé que ‘’le Règlement sanitaire international (2005) a renforcé les capacités des Etats membres affectés à faire face à ces fléaux’’.

    ‘’Mon pays estime que ces deux processus doivent accorder une priorité à l’équité, notamment dans l’accès aux vaccins et dispositifs médicaux, le transfert de technologie et le partage de connaissance’’ a affirmé la ministre.

    « Des populations entières ont été sauvées de la cécité des rivières, et d’autres maladies tropicales négligées comme la dracunculose, leur permettant ainsi d’entrevoir l’avenir avec beaucoup d’optimisme’’, a signalé Dr Ndiaye.

    Elle a rappelé que les actions de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme ont permis de réduire fortement la vulnérabilité des populations, notamment les moins nanties.

    « Des millions de vies ont été sauvées, des handicaps évités, des femmes enceintes protégées, et des millions d’enfants immunisés grâce à la vaccination’’ a fait valoir l’officielle sénégalaise dans la déclaration du  Sénégal à la 76ème assemblée de l’OMS.

    Elle a réaffirmé la poursuite « des efforts par Dakar dans l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, à travers l’Agence de la Couverture maladie universelle, la réduction des maladies non transmissibles, notamment le cancer du col de l’utérus, la lutte contre la mortalité infantile dont le taux a sensiblement baissé ces dernières années’’.

    De même, la ministre de la santé a rappelé les « actions  menées dans la cadre de la lutte contre le paludisme, avec une baisse des cas graves, entre 2016 et 2020, de l’ordre de 48, 6% et du nombre de décès liés au paludisme pour 29,1% ».

    « Actuellement, le Sénégal est en phase de finalisation de son dossier de certification pour l’élimination du trachome et de l’onchocercose’’, a-t-elle assuré devant l’Assemblée de l’Organisation mondiale de la santé.

    Selon elle, après 75 ans l’OMS demeure une « institution essentielle à la promotion de la santé et du bien-être dans le monde ».

    SKS/MTN

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Gestion des urgences sanitaires : un groupe technique travaille sur un accord intergouvernemental

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Gestion des urgences sanitaires : un groupe technique travaille sur un accord intergouvernemental

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève 24 mai (APS) – Des négociations intergouvernementales sont en cours pour aller vers un accord mondial sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies de manière à arriver à un monde plus sûr dans un contexte d’urgence sanitaire, a indiqué le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du Sénégal, Dr Pape Samba Dièye.

    ‘’Il y a la nécessité d’avoir un accord qui décrit de manière formelle comment les pays doivent collaborer, comment les pays doivent travailler ensemble pour arriver à un monde plus sûr. C’est l’objet de ces négociations qui se mènent avec les pays’’, a souligné le directeur du COUS, interrogé en marge des travaux de la commission A de l’Assemblée mondiale de la santé sur ‘’les actions de l’OMS dans les situations d’urgence’’.

    Il a signalé l’existence d’un groupe travail chargé de mener ces négociations, dans lequel Sénégal, dit-il, ‘’est très engagé’’. ‘’L’objectif global, c’est d’avoir un monde plus sécurisé, capable de détecter à temps les urgences avant qu’elles ne soient des urgences de santé de portée mondiale’’, a-t-il précisé.

    ‘’Le dossier sur l’accord sera porté au plus niveau à l’assemblée générale des Nations unies avec les Chefs d’Etat qui devront porter cet accord, pour que tous les pays s’engagent pour un monde plus sécurisé’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Après la pandémie de COVID-19, les pays ont tiré beaucoup d’enseignements dans l’équité dans l’intervention par rapport aux urgences, dans l’accès aux médicaments et l’accès aux vaccins mais aussi dans ce qu’on appelle la surveillance collaborative’’, a-t-il rappelé.

    Il estime que ‘’les pays doivent aussi collaborer pour pouvoir notifier toute urgence de santé publique en une journée’’. Ils doivent également disposer des capacités de  ‘’répondre  dans les sept jours qui suivent la détection d’une urgence de santé publique’’.

    ‘’Il y a d’autres points qui doivent être pris en compte, notamment l’équité entre pays, pour que les pays les plus démunis puissent avoir accès aux produits d’urgence, aux vaccins et à la technologie pour pouvoir respecter ces exigences’’, a  affirmé le Dr Dièye, membre de la délégation sénégalaise à l’Assemblée mondiale de la santé.

    Selon lui, il y a un groupe qui travaille à l’amendement du Règlement sanitaire international (RSI), pour y inclure les leçons qu’on a tirées de la Covid-19.  »L’amendement au RSI et l’accord international sur les urgences sanitaires vont de pair, même si l’accord est beaucoup plus global’’, a-t-il relevé.

    La 76ème session de l’Assemblée mondiale de la santé se tient à Genève du 20 au 31 mai autour du thème thème : « 75 ans de l’OMS : sauver des vies, agir en faveur de la  santé pour tous ».

    SKS/ASG/MD