Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SANTE/ / Couverture sanitaire universelle : l’ANACMU forme ses agents sur les risques financiers liés à la maladie

    SENEGAL-SANTE/ / Couverture sanitaire universelle : l’ANACMU forme ses agents sur les risques financiers liés à la maladie

    Dakar, 9 mai (APS) – La protection contre les risques financiers liés à la maladie est un moyen permettant à tous les Sénégalais d’accéder à des soins de santé sans que cela n’impacte leurs revenus, a affirmé mardi, le directeur de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff.

    ‘’ L’engagement de l’ANACMU a formé ses cadres et agents dans des domaines aussi stratégiques et sur des thématiques d’actualité, dans un contexte caractérisé par la volonté des pays africains à faire de la couverture sanitaire universelle une réalité, est également en droite ligne avec notre objectif de repositionner l’ANACMU dans son rôle d’assureur principal, conformément aux réformes et nouvelles orientations en cours de mise en œuvre’’, a indiqué le Dr Daff.

    Le directeur de l’ANACMU s’exprimait à l’ouverture d’un atelier de formation axé sur le thème ‘’les mécanismes de protection contre les risques financiers liés à la maladie, pilier essentiel de la couverture sanitaire universelle’’. Cet atelier est organisé à Dakar au profit des cadres des 14 régions de l’ANACMU, en partenariat avec la faculté des sciences de la santé de l’université Amadou Hampathé Bâ.

    La formation sur les risques financiers, a précisé Dr Daff, ‘’c’est en réalité une de nos missions pour permettre à tous les Sénégalais de pouvoir accéder à des soins selon leurs besoins sans que cela n’impacte leurs revenus’’. Il estime qu’il est ‘’important’’ pour l’ANACMU de disposer pour ses cadres des outils nécessaires, pour ‘’mettre en œuvre’’ une telle politique.

    Ces outils, a affirmé Dr Daff, consistent à apporter une réponse à la question de savoir ‘’comment gérer l’assurance maladie, comment contrôler les risques, comment définir les paquets de soins les plus pertinents, comment éviter les abus, et les fraudes, et surtout d’attendre de  tomber malade pour s’enrôler’’.

    Pour le directeur de l’ANACMU, ‘’la concrétisation de cette vision nécessite évidemment des ressources humaines de qualité, bien formées, avec de solides compétences techniques et pédagogiques, qui faciliteront un déploiement efficace de la CMU et une bonne conduite du changement, pour relever les défis de l’heure’’.

    Il s’agit, entre autres défis, de la digitalisation des procédures de gestion de la CMU, de la définition de mécanismes d’achat stratégiques des prestations de services de santé, pour une rationalisation des ressources de l’assurance maladie, du contrôle médical des prestations et de la gestion des risques ; de la réalisation d’études, de la promotion de la recherche-action et de la production et la gestion des connaissances, de la définition de stratégies de financement du programme CMU.

    ‘’L’exercice qui nous réunit, entre dans la formation continue après la signature d’une convention entre l’université Amadou Hampathé Bâ et l’Agence de couverture maladie universelle’’, a expliqué le Pr Galaye Sall, doyen de la faculté des sciences de la santé de l’université Amadou Hampathé Ba.

    ‘’Il s’agit de renforcer les compétences des participants sur les mécanismes de financement de la santé avec une attention particulière sur la stratégie nationale de financement de la santé pour tendre vers la couverture sanitaire universelle mais aussi les mécanismes alternatifs de financement’’, a précisé le Pr Sall.

    ‘’Devenir, à l’horizon 2035, un organisme de protection sociale de référence internationale qui garantit aux populations résidant au Sénégal, sans aucune forme d’exclusion, une couverture universelle du risque financier lié à la maladie’’ est la vision du plan stratégique 2023-2027 de l’ANACMU.

    SKS/ASG/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Une centaine de poches de sang collectées par le ministère de la Jeunesse

    SENEGAL-SANTE / Une centaine de poches de sang collectées par le ministère de la Jeunesse

    Dakar, 4 mai (APS) – Une centaine de poches de sang ont été collectées, jeudi, lors d’une journée de don de sang organisée par le ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, en partenariat avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), indique un communiqué reçu à l’APS.

    Le texte précise que cette activité « a permis de mettre une centaine de poches de sang à la disposition du CNTS grâce à la mobilisation des agents du ministère et de jeunes des associations et mouvements de jeunesse ».

    « Cette activité de solidarité agissante entre dans le cadre d’une des missions dévolues au ministère, à savoir la promotion des valeurs de civisme et de citoyenneté », a déclaré  le ministre en charge de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, cité par le texte.

    La collecte de poches de sang est une activité inscrite chaque année dans l’agenda social du département, rappelle le communiqué, exhortant les jeunes au don de son sang afin d’atténuer la rareté de cette substance vitale dans les hôpitaux sénégalais.

      SKS/ASB/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Une organisation mène le plaidoyer pour un transfert de la technologie de l’ARN messager au Sénégal

    SENEGAL-SANTE / Une organisation mène le plaidoyer pour un transfert de la technologie de l’ARN messager au Sénégal

    Dakar, 2 mai (APS) – GCAP Sénégal, une structure regroupant une centaine d’organisations de la société civile, déclare mener le plaidoyer pour un transfert de la technologie nécessaire à la production des vaccins à ARN messager (ARNm) au Sénégal.

    ‘’L’objectif est d’amplifier les efforts pour convaincre les partenaires techniques et financiers, les sociétés pharmaceutiques et les instituts de recherche à accélérer ce processus vers l’Afrique’’, explique un communiqué parvenu à l’APS.

    Il souligne que c’est pour cette raison que, ‘’depuis quelques temps, GCAP-Sénégal a multiplié ses recherches et ses rencontres dans le cadre de son projet ‘’Agilty fund » soutenu par Peoples vaccines Alliance (PVA)’’. Le but consiste à ‘’apporter sa contribution à l’accélération de ce processus et la mise en place du hub régional de production des vaccins à ARNm au Sénégal’’, précise le communiqué.

    En mars 2022, un an après la découverte du premier cas de Covid-19 au Sénégal, l’organisation a travaillé en étroite collaboration avec Peoples vaccines (PVA) en engageant les communautés dans la lutte contre les inégalités dans l’accès au vaccin contre la pandémie.

    C’est en prolongement de cette expérience et dans le sillage des leçons tirées de la pandémie que GCAP a décidé de  »promouvoir, par le biais d’un fort plaidoyer, le transfert de la technologie de l’ARNm et des droits de propriété intellectuelle aux pays à revenus faibles ».

    Le communiqué rappelle que c’est ‘’ en marge du sommet de l’Union européenne -Union africaine, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait annoncé les six premiers pays qui recevront la technologie nécessaire à la production des vaccins à ARN messager (ARNm) sur le continent africain. Il s’agit de l’Égypte, du Kenya, du Nigeria, du Sénégal, de l’Afrique du Sud et de la Tunisie, qui ont été sélectionnés comme bénéficiaires.

    Au Sénégal, ce projet dénommé Madiba, incarne  »le début d’une indépendance pharmaceutique et représente l’espoir de tout un continent », relève le texte.

    GCAP Sénégal est membre de GCAP Global (Action mondiale contre la pauvreté en anglais).

    SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Lancement des activités d’un consortium d’organisations de la société civile

    SENEGAL-SANTE / Lancement des activités d’un consortium d’organisations de la société civile

    Dakar, 27 avril (APS) – Le Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal (3CAP-Santé), une initiative d’une vingtaine d’organisations de la société civile qui se veut un cadre de mutualisation des ressources et des interventions en matière de santé au Sénégal, a officiellement lancé ses activités, a constaté jeudi l’APS.

     »Le Cadre de concertation, de coordination et d’actions de plaidoyer de la société civile pour la santé au Sénégal (3CAP-Santé), créé en 2021, ambitionne de mutualiser les ressources afin d’optimiser les interventions en matière de santé au Sénégal »,  a souligné Moundiaye Cissé, le président de cette organisation.

    S’exprimant lors de la cérémonie de lancement, M. Cissé précise que  »3 CAP Santé est une initiative de la société civile sénégalaise visant une meilleure implication des acteurs dans les politiques et programmes de santé du pays ».

    Financé par l’USAID à travers le projet NPI Palladium, le processus de mise en place de 3 CAP Santé a démarré en octobre 2020, a-t-il rappelé.

     »Notre objectif commun est d’améliorer l’implication de la société civile dans les instances de prise de décision sur les questions de santé aussi bien au niveau central que décentralisé », a souligné Moundiaye Cissé.

    Il s’est félicité de l’existence d’une  »parfaite collaboration » entre le consortium et les autorités sanitaires du pays, citant par exemple le Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS 2019-2028).

     »Ce que la crise du COVID-19 nous a enseigné est très important en termes de mobilisation communautaire, d’efforts collectifs (…) et d’organisation territoriale », a relevé M. Cissé.

     

    Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le directeur de la planification, de la recherche et des statistiques, a rappelé que la tutelle, dans le cadre de l’atteinte des objectifs de développement économique et social et en particulier de ceux de la couverture sanitaire universelle, a opté pour une  »gestion inclusive et multisectorielle , synonyme d’une meilleure coordination de toutes les actions en matière de santé ».

     »La conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs est cruciale afin de rendre accessibles des services de santé et d’action sociale de qualité », a ajouté le docteur Babacar Guèye.

    SKS/SMD/ASG

  • SENEGAL-USA-SANTE-FINANCEMENT / Paludisme : le PMI a investi 200 milliards FCFA depuis 2007 au Sénégal

    SENEGAL-USA-SANTE-FINANCEMENT / Paludisme : le PMI a investi 200 milliards FCFA depuis 2007 au Sénégal

    Dakar, 25 avr (APS) –  L’initiative présidentielle des Etats Unis contre le Paludisme (PMI) a investi 200 milliards FCFA au Sénégal depuis son lancement en 2007, a t-on appris, mardi, de la directrice santé de l’USAID, Nora Madrigal.

    ‘’Depuis son lancement au Sénégal en 2007, le PMI a investi plus de 365 millions de dollars américains, soit plus de 200 milliards de francs CFA dans la lutte contre le paludisme’’ a indiqué la directrice santé de l’USAID, Nora Madrigal.

    Elle prenait part mardi à la cérémonie de remise de 2000 vélos destinés aux dispensateurs de soins à domicile dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le paludisme au siège du ministère de la santé et de l’action sociale.

    ‘’Nous sommes très fiers des réalisations remarquables du PNLP qui a amené près de la moitié du pays à un statut de pré-élimination du paludisme’’, a souligné Mme Madrigal

    Selon elle, la remise de ces vélo arrive à son heure et  »permettra à ces acteurs communautaires incontournables, de travailler dans de meilleures conditions, notamment pour les ratissages en vue de la détection des cas de paludisme et leur réapprovisionnement en médicaments et autres intrants’’.

    ‘’Ces vélos constituent une solution importante et écologique pour fournir des services de santé essentiels aux populations rurales’’ a-t-elle notamment dit.

    La journée mondiale du paludisme est célébrée le  25 avril. Cette année le thème est  »Il est temps d’atteindre zéro palu : investir, innover et mettre en œuvre’’.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-JOURNEE / Lutte contre le paludisme : 2000 vélos remis aux Dispensateurs de soins à domicile

    SENEGAL-SANTE-JOURNEE / Lutte contre le paludisme : 2000 vélos remis aux Dispensateurs de soins à domicile

    Dakar, 25 avr (APS) –  Quelque 2000 vélos ont été remis mardi aux dispensateurs de soins à domicile (DSDOM) des régions de Kédougou, Kolda, Tambacounda et Sédhiou, pour un coût de près de 200 millions de francs CFA, a appris l’APS.

    L’achat des vélos a été financé par l’USAID, à travers l’Initiative présidentielle des Etats-Unis contre le paludisme (PMI).

    La cérémonie entre dans le cadre de la Journée mondiale du paludisme célébrée le 25 avril de chaque année. Le thème de l’édition 2023 est « Il est temps d’atteindre zéro palu : investir, innover et mettre en œuvre ».

    « La circonstance est belle, car elle constitue d’une part, un moment fort pour évaluer les progrès  et  les réussites réalisés par notre pays pour combattre le paludisme d’autre part, elle nous donne l’opportunité de sensibiliser encore davantage les communautés dans leur rôle irremplaçable dans cette lutte », a souligné la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémess Ngom.

    La ministre a expliqué que « ces vélos sont destinés aux acteurs communautaires à travers les dispensateurs de soins à domicile (DSDOM) des régions de Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tambacounda ».

    « Quoi de plus exaltant donc qu’en cette journée mondiale de lutte contre le paludisme, les DSDOM bénéficient d’une facilitation concrète pour leurs déplacements dans les concessions et les ménages, à travers une dotation en vélos », a-t-elle salué.

    Elle a ajouté que « c’est le message que PMI/USAID a traduit par l’achat et la mise à la disposition du MSAS de deux mille (2 000) vélos destinés aux DSDOM pour un coût estimé à 200 millions de francs CFA ».

    Dans ces quatre (04) régions, a expliqué la ministre, ‘’un total de 191 886 patients toutes affections confondues ont été vus par les DSDOM en 2021. Parmi ces cas, 56 285 cas de paludisme ont été enregistrés et pris en charge correctement selon les directives du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).

    « Au quotidien, les DSDOM assurent la prise en charge active du paludisme dans les zones enclavées, d’accès difficile et dépourvues de structures sanitaires à travers des visites à domiciles et des ratissages. Ces vélos vont donc, non seulement faciliter les déplacements mais également constituer une source de motivation pour ces acteurs communautaires’’ a-t-elle fait savoir.

    La directrice  santé de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Nora Madrigal, a souligné que « les Dispensateurs de soins à domicile (DSDOM), effectuent un travail essentiel de prévention et de contrôle des maladies de l’enfance et plus particulièrement du paludisme ».

    Elle a magnifié la relation de coopération qui existe entre l’Initiative du président des Etats-Unis contre le paludisme (PMI) et le Programme national de lutte contre le paludisme du Sénégal ».

    « La lutte contre le paludisme et la couverture sanitaire universelle ne peuvent être achevées sans atteindre les populations inaccessibles aux services de santé de base. Ainsi les agents communautaires deviennent des acteurs clés dans la lutte contre la maladie et du paludisme en particulier », a-t-elle dit.

    Selon elle, « près de 20% de ces cas de paludisme sont détectés au niveau communautaire par les Dispensateurs de soins à domicile (DSDOM) à travers la Prise en charge à domicile ou PECADOM’’.

    SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Les journées médicales de Dakar se penchent sur les pandémies du 21ème siècle

    SENEGAL-SANTE / Les journées médicales de Dakar se penchent sur les pandémies du 21ème siècle

    Dakar, 24 avr (APS) –  Les journées médicales de Dakar, prévues de mercredi à samedi autour des pandémies du 21e siècle, seront l’occasion de confronter les recherches mais également d’auditer le travail mené dans ce cadre, a déclaré lundi le doyen de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS), le professeur Bara Ndiaye.

    ‘’La COVID-19 avait différé l’organisation de ces journées médicales qui se tiennent tous les trois ans. La dernière édition, c’était en 2017’’, a-t-il expliqué lors d’un point de presse organisé en prélude de cette rencontre prévue à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Il a précisé qu’il s’agira d’’’auditer ce que nous faisons et de confronter nos recherches pour ces 19èmes journées médicales, pharmaceutiques, odontologiques et vétérinaires de Dakar’’.

    ‘’Les pandémies du 21ème siècle : au -delà du SIDA, de la Covid-19 et des accidents de la circulation routière’’ est le thème autour duquel seront axées ces journées. Elles seront, selon le président du comité scientifique, Pr Mouhamadou Habib Sy, ‘’ l’occasion de mettre le doigt sur le problème’’. ‘’Elles sont un prétexte approprié de réflexion mais aussi d’évaluation’’, a-t-il estimé.

    Le professeur Bara Ndiaye précise que ‘’ près de 1500 participants sont attendus à ces journées qui permettent une confrontation (toutes spécialités confondues) des recherches et des découvertes des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et vétérinaires autour des thématiques majeures de l’heure’’.

    ‘’Des sous thèmes portent sur la simulation et les innovations technologiques en science de la santé ; la qualité en science de la santé ; l’éducation thérapeutique : la conception, la construction, l’équipement et la maintenance des établissements de santé ; les cancers et les accidents de la circulation routière’’, a-t-il ajouté.

    Le président du comité scientifique, le professeur Mouhamadou Habib Sy, déclare que le programme comporte ‘’430 communications orales et affichées, 17 conférences animées par des sommités scientifiques, 15 tables rondes, 3 symposiums grand public, 13 ateliers et master class et 5 carrefours cliniques destinés aux étudiants (activités grand public)’’.

    La première édition de cette importante manifestation scientifique avait eu lieu en 1958. Depuis lors, soulignent les organisateurs, le nombre de participants ne cesse d’augmenter. De 150 en 1958, il a atteint plus de 1000 en 2017 et concerne pour l’essentiel des ressortissants de pays francophones.

    La cérémonie d’ouverture est prévue ce mercredi, au centre de conférence de l’UCAD II.

    L’édition de cette année va revêtir un cachet particulier, a souligné le professeur Bara Ndiaye. ‘’En marge des journées, [il est prévu] un programme socio-culturel et sportif avec, entre autres, une soirée culturelle avec l’ensemble lyrique traditionnel du Théâtre national Daniel Sorano, une clôture des journées par la cérémonie traditionnelle de remise de toges au nouveaux agrégés (concours 2022) et une randonnée pédestre’’, a-t-il signalé.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-SANTE / L’ASIP alerte sur la situation précaire de l’industrie pharmaceutique

    SENEGAL-SOCIETE-SANTE / L’ASIP alerte sur la situation précaire de l’industrie pharmaceutique

    Dakar, 19 avr (APS) – L’Association sénégalaise de l’industrie pharmaceutique (ASIP) a alerté mercredi sur la « situation précaire » du secteur industriel pharmaceutique, laquelle implique selon elle des ‘’mesures urgentes’’.

    ‘’Nous alertons sur la situation précaire du secteur industriel pharmaceutique qui nécessite des mesures urgentes’’, a dit le président de l’ASIP, Dr Aziz Sow, lors d’une conférence de presse à Dakar.

    ‘’Les résultats obtenus dans la mise en œuvre des recommandations du LAB-PHARMA ne sont pas encore à la hauteur des attentes des membres de l’ASIP qui constituent les acteurs clés pour l’atteinte de l’objectif de la souveraineté pharmaceutique du Sénégal? à l’horizon 2035’’, a déploré M. Sow. Un an et demi après la création de ‘’LAB-PHAMRA,  »les industries locales ne se portent pas mieux’’, a-t-il relevé.

    Il s’y ajoute qu’’’aucun nouveau projet privé n’a encore vu le jour excepté le projet Madiba de l’Institut Pasteur et la création de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP) ».

    Dr Aziz Sow estime que l’atteinte des objectifs de souveraineté pharmaceutique passera obligatoirement par la revitalisation des unités pharmaceutiques existantes actuelles qui sont en grande souffrance.

    Il a averti que ‘’si des mesures fortes et ambitieuses à court terme ne sont pas prises par le gouvernement pour le secteur industriel pharmaceutique, les entreprises membres de l’ASIP courent tout droit vers la faillite’’.

    Il a signalé que des mesures d’accompagnement sont attendues pour améliorer la compétitivité des unités existantes et permettre l’arrivée de nouveaux acteurs nationaux et internationaux. L’industrie pharmaceutique, a-t-il rappelé, est fortement tributaire des économies d’échelle nécessitant des volumes cibles suffisantes pour assurer la compétitivité des unités de production.

    ‘’Les leçons tirées de la Covid- 19 et la marche vers la souveraineté pharmaceutique exigent l’adoption de nouvelles attitudes de la part de l’administration sénégalaise et des acteurs de la santé (prescripteurs, pharmaciens d’officine et consommateurs) en donnant la primauté aux produits sénégalais’’, a-t-il estimé.

    ‘’Cette nouvelle attitude appelée patriotisme économique permettra la création de nouveaux emplois et la consolidation des emplois existants, la diminution des importations et par ricochet la diminution de la sortie de devises, la fabrication des produits sociaux à faible marge mais nécessaires pour la santé des populations (…)’’, a poursuivi le Dr Sow.

    L’association sénégalaise de l’industrie pharmaceutique regroupe six unités industrielles pharmaceutiques installées au Sénégal.

    BSF/SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-SANTE-REVUE / Les PTF exhortent à poursuivre les efforts dans les domaines de la santé communautaire et la recherche de financements

    SENEGAL-SANTE-REVUE / Les PTF exhortent à poursuivre les efforts dans les domaines de la santé communautaire et la recherche de financements

    Dakar, 18 (APS) –  Les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé ont exhorté, mardi, le ministère de la Santé à poursuivre les efforts dans les domaines de la santé communautaire et la recherche de financements.

    ‘’Les partenaires techniques et financiers de la santé voudraient exhorter le ministère de la santé et de l’Action sociale à poursuivre les efforts pour orienter le système de santé vers des composantes fondamentales, telles que l’intégration effective des autres secteurs autre que la santé y compris le secteur privé, la valorisation de la santé communautaire y compris les agents de santé communautaires’’, a déclaré Vincent Sodjinou, chargé de Bureau de l’OMS Sénégal.

    Dr Sodjinou s’exprimait au nom des partenaires techniques et financiers de la santé à la revue annuelle conjointe (RAC) 2023 du ministère de la Santé et de l’Action sociale du Programme national de développement sanitaire et social (PNDS).

    Selon lui, ‘’la recherche de financements innovants de la santé, l’accroissement de la mobilisation de ressources domestiques pour la santé, une plus grande responsabilisation et performance des districts sanitaires qui représentent le niveau le plus décentralisé du système de santé afin d’améliorer l’utilisation des services de santé et l’efficience des interventions sanitaires essentielles sont aussi recommandés par les partenaires ‘’.

    Présidant la rencontre, la ministre de la Santé, Marie Khémess Ngom Ndiaye a indiqué que ‘’la présente RAC fait le bilan des réalisations de l’année 2022’’, ce qui constitue ‘’une occasion pour jeter un regard rétrospectif sur nos réussites et nos difficultés au cours de l’année précédente’’.

    Cet exercice, a-t-elle ajouté, ‘’constitue une grande entreprise de réflexion et de mobilisation de l’ensemble des acteurs, en vue de trouver des réponses pertinentes, ainsi que des moyens d’action efficaces pour l’atteinte des objectifs que nous poursuivrons au cours de l’année 2023’’.

    Cette RAC axée sur la gouvernance, la santé de base, la santé de référence et la protection sociale permet, selon la ministre, ‘’d’analyser le chemin parcouru depuis l’année dernière, de procéder au bilan de nos réalisations, d’identifier les principales contraintes auxquelles le secteur fait face et de dégager des recommandations’’.

    Présentant l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière revue, Dr Siga Diop Dème, coordonnatrice de la Cellule d’appui et du suivi du PNDS, a souligné que ‘’sur 12 recommandations, 10 sont réalisées ou en cours de réalisation soit un taux d’exécution de 83 %’’.

    Par rapport à la santé de la mère et de l’enfant, elle a relevé que ‘’11 blocs de SONU (Soins obstétricaux néonataux d’urgence) ont été rouverts en 2022 sur 25 fermés’’.

    La RAC s’intègre dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), cadre de référence de la politique économique et sociale, pour atteindre un développement humain, une croissance forte et durable, et éradiquer la pauvreté à l’horizon 2035.

    La RAC du ministère de la santé a vu la participation de plusieurs dont l’Union des Associations des Elus Locaux et les partenaires sociaux.

    SKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Médicaments : les pharmaciens appellent l’Etat à la mise en place de mesures incitatives pour la production locale

    Dakar, 13 avril (APS)-Le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal a appelé jeudi l’Etat du Sénégal à ‘’la mise en place de mesures incitatives’’ pour le développement de l’industrie pharmaceutique.

    ‘’ L’Afrique est le continent qui produit le moins de médicaments et qui dépend à plus de 95% de l’extérieur notamment des pays occidentaux et asiatiques dans la production de médicaments. La pandémie de COVID-19 nous a appris que l’on ne peut pas continuer à être dépendant dans un secteur aussi stratégique que le médicament’’ a souligné docteur Assane Diop, président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.

    Il intervenait lors d’une conférence de presse organisée par le comité d’organisation du 22ème forum pharmaceutique international de Dakar prévu du 1er au 4 juin.

    Selon lui ‘’le privé a les moyens pour aller vers l’industrie pharmaceutique mais l’Etat doit accompagner en mettant en place un environnement des affaires. Pour nos pays qui viennent de démarrer l’idée n’est pas de concurrencer les géants mais arriver à un transfert de technologie. Pour cela, ce sont des mesures incitatives que l’Etat doit prendre’’.

    Ainsi, pour Dr Diop ‘’l’objectif du forum consiste à créer un cadre approprié d’échange et de réflexion pour l’ensemble du secteur pharmaceutique. 25 pays qui seront représentés et plus d’un millier de participants pour réfléchir sur les opportunités qui s’offrent à l’Afrique pour lancer la production locale de médicaments’’.

    ‘’C’est à ce titre que le Sénégal organise pour la 3ème  fois cette édition  avec  des experts, des chercheurs, des acteurs opérationnels du médicament que sont les grossistes répartiteurs, les institutions à réfléchir sur l’opportunité de produire et de satisfaire localement la production de médicaments’’.

    Dans ce sillage, Dr Amath Niang, président du comité d’organisation du forum  a pour sa part noté que ‘’ les professionnels de la pharmacie se sont donnés rendez vous pour pouvoir contribuer à l’effort du déploiement de mission de santé publique. Ce forum va sortir l’Afrique d’un certain nombre de  défis qui s’appellent souveraineté pharmaceutique, des médicaments de qualité mais aussi accessibles’’.

    Pour lui ‘’l’une des ambitions les plus importantes est de se doter d’une plateforme qui va permettre à toutes les entités de pouvoir réfléchir et faire des propositions à l’autorité politique pour que cette souveraineté pharmaceutique puisse être une réalité’’.

    Pour le président du comité d’organisation ‘’l’industrie pharmaceutique constitue le moyen  dele plus sûr pour que l’Afrique puisse se doter de  la capacité à pouvoir produire pour elle-même et par elle  même afin de répondre favorablement aux besoins de nos populations par rapport aux médicaments’’.

    ‘’Le Sénégal a le privilège d’organiser pour la 3éme fois ce forum.  Nous attendons beaucoup du Chef de l’Etat pour relever le défi de l’organisation et placer l’image du Sénégal comme nous avons l’habitude de la faire’’ a lancé Dr Niang.

    SKS