Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Les internes et anciens internes des hôpitaux listent leurs doléances

    SENEGAL-SANTE-HUMEUR / Les internes et anciens internes des hôpitaux listent leurs doléances

    Dakar, 15 nov (APS) – Problème de statut, vétusté des logements, insertion professionnelle, revalorisation des émoluments et des primes de garde: l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AIAIHS) a listé, vendredi, une série de revendications à l’origine de leur mouvement d’humeur.

     »Ces revendications justifient les 48 heures de grève renouvelable, décrétée par l’association depuis mercredi », a déclaré Goumbo Diop, secrétaire général de l’AIAIHS lors d’un point de presse au Centre hospitalier universitaire de Fann.

    Selon lui,  »les revendications légitimes comportent plusieurs points réticulaires de l’interne. Parmi lesquelles, l’absence du statut de reconnaissance par les autorités administratives ».

    Il a relevé que  »les textes qui régissent le fonctionnement de l’internat sont obsolètes et ne permettent aucune reconnaissance dans le système de santé publique ».

    Goumbo Diop a aussi déploré l’état de vétusté des logements des internes à l’hôpital Fann.  »Et, nous tenons pour responsable, le ministère de tutelle pour tout ce qui en  découlera », a-t-il dit.

    L’autre point, selon le jeune interne, est relatif au problème  »d’insertion professionnelle des diplômés ».  L’Association exige des autorités étatiques  »une politique de recrutement qui valorisera les compétences des anciens internes pour répondre aux besoins criards du secteur de la santé ».

    Il a également évoqué un problème de revalorisation des émoluments et des primes de garde.  »Nos émoluments sont bien en deçà de nos responsabilités et de notre charge de travail. C’est un manque de considération alarmant », a-t-il fustigé.

    M. Diop a appelé à la révision immédiate du programme scientifique des concours avec, selon lui,  »un ajustement des dates de concours pour s’aligner sur le calendrier universitaire ».

    Il a déclaré que  »l’AIAIHS restera disponible à tout appel au dialogue pour une meilleure collaboration afin de trouver des solutions plus durables, pour sauver l’internat et le système de santé sénégalais ».

    Prenant part au point de presse, le Professeur Abou Sy, ancien interne et président de (AIAIHS), a soutenu qu’en écoutant  »la plateforme revendicative de nos jeunes collègues, on se rend compte que c’est la même plateforme revendicative que nous avions, nous-mêmes, eue à défendre ».

    Il a ainsi rappelé le  »prestige » qu’avait l’internat de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qu’il qualifie de  »la crème de la crème » avant d’appeler à une prise en charge des revendications des internes.

    ID/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Le ministère de la Santé veut promouvoir un environnement favorable aux malades du diabète

    SENEGAL-SANTE / Le ministère de la Santé veut promouvoir un environnement favorable aux malades du diabète

    Dakar, 14 nov (APS) – Le ministère de la Santé et de l’Action sociale ambitionne de favoriser l’avènement d’un environnement dans lequel les malades du diabète se sentent soutenus et compris, a déclaré, jeudi, Serigne Mbaye Secrétaire, son secrétaire général.

    ‘’Mon département s’engage à mobiliser toutes les ressources disponibles, à encourager l’innovation, et à promouvoir des partenariats solides pour répondre aux divers besoins de notre population. Nous voulons créer un environnement où les personnes vivant avec le diabète se sentent soutenues et comprises’’, a-t-il déclaré 

    Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale présidait la célébration de la journée mondiale de lutte contre le diabète dont le thème est  »Chaque personne vivant avec le diabète a la possibilité de mener une vie saine’’. Cette thématique s’inscrit dans la campagne 2024-2026 intitulée ‘’diabète et bien-être’’.

    A propos du thème, il a estimé qu’il s’agit d’un message, un appel clair à l’action, car le bien-être doit être au cœur de notre réponse au diabète.

    Il rappelé qu’au Sénégal, selon  »les estimations de l’OMS en 2019, 53 % des décès liés au diabète touchaient des personnes de moins de 70 ans, et la prévalence de l’hyperglycémie à jeun atteignait 7%. Une réalité qui impose de renforcer nos efforts pour inverser cette tendance ».

    De l’avis de M. Mbaye, pour qu’une personne diabétique puisse vivre pleinement et sainement, elle doit pouvoir bénéficier de soins ‘’adaptés, réguliers et accessibles’’.

    À cet effet, il a indiqué  que ‘’le ministère de la Santé et de l’Action sociale continue de renforcer les services de prise en charge du diabète, en particulier au niveau des soins primaires’’.

    ‘’Nous multiplions les efforts pour garantir que chaque Sénégalais, indépendamment de sa situation géographique ou de son statut économique, ait accès aux soins essentiels’’, a-t-il informé en soulignant dans ce cadre que  »des programmes de formation continue sont développés pour les professionnels de santé, afin de les outiller pour une prise en charge optimale des complications liées au diabète’’.

     »Il est également prévu la mise en place d’un programme sur l’éducation thérapeutique pour mieux accompagner les diabétiques’’, a-t-il ajouté.

    D’après Serigne Mbaye, vivre avec le diabète amène à faire face à un ‘’défi émotionnel’’. ‘’C’est pourquoi il est vivement souhaitable d’encourager et de renforcer les structures de soutien, notamment les groupes de patients et les associations pour atténuer l’isolement et offrir un accompagnement moral aux personnes diabétiques’’, a-t-il expliqué.

    Le bien-être va au-delà du soin médical. Il inclut le sentiment de soutien, de compréhension et de solidarité. ‘’C’est ensemble, en communauté, que nous pourrons changer les regards et soutenir ceux qui en ont besoin’’, a conclu le Secrétaire général.

    Pour sa part, Dr Aloyse Waly Diouf du bureau pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a indiqué ‘’dans la seule région africaine plus de 24 millions d’adultes vivent avec le diabète et 50% ne sont pas diagnostiquées ».  »Si des mesures urgentes ne sont pas prises, nous prévoyons que le nombre de personnes vivant avec le diabète dans la région africaine va atteindre 54 millions de personnes donc d’ici à 2045’’, a t-il souligné.

     »Il s’agira de la plus forte augmentation prévue dans le monde entier. Le défi est d’autant plus grand que l’Afrique affiche le taux d’investissement dans les soins aux diabétiques le plus faible au monde. Car seulement 1 % des dépenses de santé de la région est consacré à ses soins’’, a-t-il noté.

    NSS/SKS/OID/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces du chef de l’Etat en matière de défense

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, les annonces du chef de l’Etat en matière de défense

    Dakar, 9 nov (APS) – Les annonces du chef de l’Etat en matière de défense et de sécurité, à l’occasion de la Journée des Forces armées, et la campagne électorale sont les sujets en exergue dans les quotidiens reçus ce samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Le Sénégal affiche ses ambitions d’autonomie » dans le domaine de la défense, affiche à la Une Le Soleil, soulignant que lors de la journée des Forces armées, le Président de la République a réaffirmé sa volonté de voir  »se développer une industrie nationale de défense. Un protocole d’accord d’un montant de 35 milliards de francs Cfa (a été) signé entre le gouvernement et la société d’industrie Sénégal de véhicules militaires pour établir une usine d’une capacité de 1000 véhicules militaires par an à Mbacké ».

     »Dès l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale fixant les grandes orientations de l’architecture de notre défense, adaptées au contexte actuel sera réexaminé », a déclaré le chef de l’Etat dans des propos rapportés par L’As, qui note également que  »Diomaye annonce une industrie de défense ».

    Selon Le Quotidien,  »Diomaye veut mieux armer les Forces de défense et de sécurité ». Le journal souligne que pour renforcer l’autonomie des Forces armées, ‘’Diomaye annonce un projet de loi sur la défense et la sécurité nationales’’.

    Libération rapporte que  »le gouvernement du Sénégal et la société industrie Sénégal de véhicules militaires ont signé un protocole d’accord pour la mise en place d’une industrie de défense ».  »35 milliards de FCFA pour l’implantation d’une industrie de défense à Mbacké », selon le journal.

    La campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein dans les quotidiens.

     »Encore 07 jours de campagne électorale et les citoyens sénégalais se prononceront, lors du scrutin du 17 novembre, pour l’élection des 165 députés devant composer la quinzième législature. Après deux semaines d’une mobilisation globalement terne des populations, les 41 listes en lice entament la dernière ligne droite pour gagner la confiance des électeurs et faire siéger le maximum de candidats à la mythique place Soweto qui abrite l’Assemblée nationale du Sénégal », note Sud Quotidien.

    EnQuête met en exergue  »les enjeux de la bataille » ‘à Dakar, Pikine et Saint Louis.  »Les Législatives arrivent à grands pas. C’est le branle-bas dans les 54 circonscriptions électorales que compte le Sénégal, dont 46 sur le territoire national. Si chaque circonscription a son importance, certaines revêtent un cachet particulier, en raison notamment de leurs poids démographiques et électoraux très importants. Il en est ainsi des départements de Dakar et Pikine qui, avec Touba, ont le plus grand nombre de députés sur la liste majoritaire. Soit 7 pour Dakar et 5 pour Pikine et Touba. Sans oublier Mbour et Thiès qui comptent chacun 4 députés », écrit le journal.

    WalfQuotidien se fait écho des  »violences politiques à Diourbel’’ et fait état de ‘’guerre des plaintes’’ entre Ousmane Sonko (Pastef) et Anta Babacar Ngom (Samm sa Kaddu).

     »Une bataille judiciaire s’annonce entre Pastef et la coalition Samm Sa Kaddu. Les deux camps ont, chacun en ce qui le concerne, déposé plainte pour tirer au clair les violences survenus, le 05 novembre dernier à Diourbel, lors de l’accrochage de leurs convois », signale Walf.

    Le même journal rapporte que  »la ville de Dakar est partie pour être l’épicentre de la campagne électorale de la coalition Samm Sa Kaddu, la semaine prochaine. Dans un document de presse, l’équipe du maire de la capitale, Barthélémy Dias, informe que la tête de liste de la dite coalition fera des meetings, porte à porte, caravane, focus group, etc ».

    SKS/OID

  • AFRIQUE-MONDE-SANTE / Afrique subsaharienne : le taux d’infertilité s’élève entre 20 et 30 % (spécialiste)

    AFRIQUE-MONDE-SANTE / Afrique subsaharienne : le taux d’infertilité s’élève entre 20 et 30 % (spécialiste)

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Khadydiatou Sakho

    Dar es Salam (Tanzanie), 30 oct (APS) – Le taux d’infertilité en Afrique subsaharienne s’élève entre 20 et 30%, a estimé, mercredi, le gynécologue et président sortant de la Société ghanéenne de fertilité, le professeur Edem Hiadzi.

    ‘’Nous avons en Afrique subsaharienne un taux d’infertilité de 20 à 30 % et les facteurs qui sont à la base de cette infertilité sont partagées à 50 % chez la femme et chez l’homme’’, a-t-il fait savoir lors d’une formation des journalistes sur l’infertilité, à la 11ème conférence annuelle de la Fondation Merck qui se tient du 29 au 30 octobre, en Tanzanie.

    Dans sa communication sur le thème :  ‘’Prévention de l’infertilité, le lien avec les maladies infectieuses et l’infertilité masculine’’, le médecin ghanéen a souligné que ‘’ les causes sont essentiellement dues aux infections pelviennes non traitées même s’il y a un taux de 5 % qu’on ne peut pas expliquer’’.

    Chez l’homme, a-t-il dit, ‘’ le dysfonctionnement érectile, le tabac, l’alcool et la drogue peuvent favoriser l’infertilité’’.

    Revenant sur la définition de l’infertilité masculine, le professeur Edem Hiadzi a expliqué qu’il s’agit de ‘’l’incapacité d’un homme à féconder après une année de rapport sexuel, mais cela suppose que la femme ait déjà eu un enfant’’.

    L’infertilité en général, a-t-il ajouté, est constatée ‘’après un an de mariage sans enfant avec au moins trois rapports sexuels par semaine’’.

    En ce concerne la prévention, Pr Hiadzi a estimé qu’il faut aussi bien chez la femme que chez l’homme ‘’identifier de façon précoce et traiter les infections sexuellement transmissibles comme la Chamydia et la gonorrhée’’.

    S’agissant des options de prise en charge de l’infertilité en Afrique, le docteur Nowiah Gorpudolo-Dennis, spécialiste de la fertilité et médecin au Libéria, a indiqué qu’‘’il y a la procréation médicalement assistée, la fécondation in vitro, le don d’ovocytes et de spermatozoïdes’’.

     ‘’Il ne faut pas avoir peur d’adopter des enfants. C’est également une option’’, a-t-elle également suggéré.

    SKS/ABB/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Dalal Jam : vers l’ouverture d’un centre public de procréation médicalement assistée

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Dalal Jam : vers l’ouverture d’un centre public de procréation médicalement assistée

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Dar es Salam (Tanzanie), 30 nov (APS) – Le docteur Moustapha Thiam, président de la Société sénégalaise de fertilité, a confirmé mercredi la mise en service d’ici à trois mois d’un premier centre public de procréation médicalement assistée au sein de l’hôpital Dalal Jam de Guédiwaye, une commune de la région de Dakar.

    ‘’L’hôpital Dalal Jaam abrite un centre  qui va  bientôt démarrer dans les mois à venir la fécondation in vitro. Le matériel est installé’’, a déclaré M. Thiam,  gynécologue et obstétricien de formation.

    Intervenant lors d’un panelde haut niveau organisé à Dar es Salam (Tanzanie), le président de Société sénégalaise de fertilité a précisé que ce centre ‘’sera le premier centre de procréation médicalement assistée dans le public’’, la prise en charge de l’infertilité n’étant pratiquée jusque-là que dans le privé.

    Il a expliqué que la Conférence annuelle de Merck de 2018 a été un déclic. Il souligne que ‘’les autorités ont pris conscience de la nécessité de prendre en charge cette question dans le public’’.

    Il intervenait lors d’un panel de haut niveau intitulé : ‘’12 années de programme de développement et de partenariat dans le cadre de la transformation du paysage des soins aux patients et du renforcement des capacités de soins de santé en Afrique et au-delà’’.

    Ce panel s’est tenu à Dar es Salam (Tanzanie) en marge de la 11ème conférence annuelle de la Fondation Merck, qui se tient mardi et mercredi en Tanzanie.

    Il estime que ‘’la prise en charge de l’infertilité n’est pas que la fécondation in vitro’’.

    ‘’Nous avons formé des gynécologues, des embryologistes, des spécialistes pour pouvoir démarrer la prise en charge de l’infertilité au Sénégal. Nous avons pris l’option de commencer et d’installer de petites unités de prise en charge de l’infertilité dans les régions. Nous en avons pour le moment trois unités fonctionnelles’’, a-t-il informé.

    Il a signalé que des médecins ont été identifiés et engagés, assurant que les trois unités installées ‘’fonctionnent et font des résultats‘’.

    Depuis plusieurs années, la Fondation Merck déroule avec les Premières Dames d’Afrique une campagne dénommée ‘’Merck More than a mother’’ (plus qu’une mère) et qui vise à briser la stigmatisation autour de l’infertilité en Afrique.

    SKS/ASG/AKS

  • AFRIQUE-MONDE-SANTE / Fondation Merck : la 11e conférence annuelle aidera à transformer la santé et le bien-être des populations (Présidente tanzanienne)

    AFRIQUE-MONDE-SANTE / Fondation Merck : la 11e conférence annuelle aidera à transformer la santé et le bien-être des populations (Présidente tanzanienne)

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Khadidiatou Sakho

    Dar es Salam (Tanzanie), 29 oct (APS) – La 11e Conférence annuelle de la Fondation Merck ouverte mardi, à Dar es Salam, la capitale tanzanienne, aidera à réaliser la ‘’mission commune’’ de transformer la santé et le bien-être des populations, a déclaré la présidente de la République de Tanzanie, Dr Samia Suluhu Hassan.

     »Je suis ravie d’accueillir cette prestigieuse Conférence en Tanzanie. Je suis convaincue qu’elle nous aidera à réaliser notre mission commune, à savoir transformer la santé et le bien-être de nos concitoyens », a-t-elle dit à l’ouverture de cette 11e édition.  

    La cheffe de l’État tanzanien a également dit apprécier profondément les programmes de la Fondation Merck qui, selon elle, renforcent les capacités en matière de soins de santé, en mettant fin à la stigmatisation de l’infertilité et en soutenant l’éducation des filles.

    Des ministres, experts de la santé, décideurs, universitaires et professionnels de médias de 70 pays d’Afrique et d’Asie prennent part à cette 11e édition de la Conférence annuelle de la Fondation Merck (Merck Foundation Africa Asia Luminary), la branche philanthropique de la firme pharmaceutique allemande Merck KGaA.

    Cette rencontre, qui se tient sur deux jours, mardi et mercredi est placée sous le thème :  »Ensemble, nous faisons la différence », en anglais).

    Cette Conférence annuelle marque la célébration du 7ème anniversaire de la Fondation Merck et du parcours de 12 ans de ses programmes de développement, a fait savoir la directrice exécutive la Fondation Merck, Dr Rasha Kelej.

    Selon elle, cette rencontre permet de partager ensemble des expériences et d’engager des discussions significatives sur l’impact des programmes de la fondation, en vue de  »transformer les soins aux patients et sensibiliser sur un large éventail de questions sociales et de santé cruciales ».

    Plus de 6 000 prestataires de soins de santé, de décideurs et de représentants de médias ont assisté à la Conférence et ses cinq sessions scientifiques et sociales parallèles sous un format hybride avec pour objectif d’améliorer les capacités et la sensibilisation en matière de soins de santé dans 44  »spécialités médicales cruciales et mal desservies’’.

    Les premières dames du Burundi, de Cabo Verde, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, du Gabon, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, du Liberia, du Malawi, des Maldives, du Mozambique, de la République Démocratique de São Tomé-et-Principe, du Zimbabwe et de Zanzibar sont les invitées d’honneur de cette 11e édition de la Conférence annuelle de la Fondation Merck.

    SKS/ABB/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Professeur El Hadj Fary Ka plaide pour le financement de la transplantation d’organes

    SENEGAL-SANTE / Professeur El Hadj Fary Ka plaide pour le financement de la transplantation d’organes

    Thiès, 17 oct (APS) – Le président du Conseil national de don et de transplantation (Cndt), Professeur Fary Kâ, a estimé, jeudi, que le financement de la transplantation d’organes était un moyen efficace d’alléger les dépenses de santé dans le cadre de la lutte contre la maladie rénale chronique.

     »Le financement de la transplantation d’organes est un moyen efficace d’alléger les dépenses de santé dans le cadre de la lutte contre la maladie rénale chronique », a déclaré le néphrologue, le Professeur Fary Kâ.

    Il a fait cette déclaration à l’occasion de la journée mondiale du don d’organes et de tissus humains.

    Selon le président du Cndt, cette journée constitue une occasion de proposer des solutions pour rendre la transplantation rénale pérenne et accessible au plus grand nombre.

    A ce titre, il a souligné que  »l’accès équitable des malades au don, à la transplantation d’organes et de greffe de tissus humains, raison d’être du CNDT, constitue une forte demande sociale’’.

    Il a rappelé que  »le programme du don et de la transplantation d’organes et de la greffe de tissus humains s’adresse également à la greffe de cornée ».

    Grâce à la publication du décret et des arrêtés encadrant le don et la greffe de cornée et l’aménagement d’une banque de cornée logée au CNDT, les bases du démarrage effectif de la greffe de cornée au Sénégal ont été posées, a salué El Hadj Fary Ka.

    De l’avis du spécialiste, il s’agit d’un  »nouvel espoir’’ pour les personnes souffrant de déficience visuelle liée à l’atteinte de la cornée.

    Dans ce sens, il a indiqué que ‘’la révision de la loi encadrant le don, la transplantation d’organes et la greffe de tissus humains permettrait de faire en toute sécurité des greffes de cellules souches hématopoïétiques, soulageant ainsi les patients atteints de cancers du sang et d’autres affections touchant la moelle osseuse’’.

    Il a rappelé que l’inclusion de la procréation médicalement assistée permettra de donner la joie de l’enfantement aux couples légalement mariés atteints d’infertilité.

     »La transplantation d’organes à partir du donneur vivant limite le nombre de dons, ce qui devrait inciter fortement à une modification de la loi en intégrant la personne décédée », a relevé le spécialiste.

     »Nous encourageons tous les citoyens à s’informer sur le don de rein, la greffe de cornée, d’en discuter avec leurs proches et d’envisager de devenir donneur », a conclu El Hadj Fary Ka.

    NSS/SKS/OID/ASB

  • SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE /  »Octobre rose »: Bassirou Diomaye Faye appelle les Sénégalais à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein

    SENEGAL-SANTE-CAMPAGNE /  »Octobre rose »: Bassirou Diomaye Faye appelle les Sénégalais à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein

    Dakar, 3 oct (APS) – Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a appelé, jeudi, les Sénégalais à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein à l’occasion de la campagne  »Octobre rose », une initiative dédiée à la lutte contre cette maladie.

     »Je lance un appel à  tous les Sénégalais et toutes les Sénégalaises à s’engager dans la lutte contre le cancer du sein’’, a déclaré le chef de l’Etat dans un message publié sur le réseau social X. 

     »Notre engagement commun fera reculer le cancer. Le gouvernement du Sénégal reste engagé à renforcer la sensibilisation des populations pour faire connaître la maladie et les moyens de prévention », a ajouté le président Faye..

    Il a rappelé à ses compatriotes, en particulier aux femmes, que le mois  d’octobre est consacré à la lutte contre le cancer du sein.  »Chaque année au Sénégal, a-t-il indiqué, 1838 nouveaux cas de cancer du sein sont enregistrés avec quelque 976 décès sur la même période’’.

    Le chef de l’Etat a souligné que  »derrière ces chiffres, il faut aussi voir que ces femmes emportées sont des épouses, des mères, des sœurs laissant derrière elles beaucoup d’orphelins et des familles meurtries ».

     »Chaque femme peut être touchée, notre responsabilité, c’est d’en parler et de sensibiliser le maximum de femmes, mais surtout d’aller faire un dépistage précoce. Ce dépistage précoce permet de prendre en charge très tôt le cancer », a-t-il déclaré.

    Le chef de l’Etat a salué la décision du ministère de la Santé de réduire la mammographie de 30.000 à 15000 FCFA durant tout le mois d’octobre.

    SKS/ASB/AB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Cancer du col de l’utérus : 2024 nouveaux cas recensés chaque année (Lisca)

    SENEGAL-SANTE / Cancer du col de l’utérus : 2024 nouveaux cas recensés chaque année (Lisca)

    Dakar, 30 sept (APS) – Mille trois cent douze personnes décèdent chaque année du cancer du col de l’utérus au Sénégal, où 2024 nouveaux cas sont enregistrés par an, a indiqué dimanche la présidente de la Ligue sénégalaise de lutte contre le cancer (Lisca), Dr Fatma Guéunoune.

    ‘’Le cancer du sein est le deuxième cancer après le cancer du col de l’utérus qui est le premier cancer avec 2024 nouveaux cas et 1312 décès chaque année’’, a révélé la présidente de la Lisca, au terme d’une randonnée pédestre marquant le lancement de la campagne ‘’Octobre Rose’’.

    Cette randonnée pédestre a enregistré la présence du ministre de la Santé, Ibrahima Sy, et de Maimouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités.

    Selon le Dr Guénoune, ‘’chaque année, il y a plus de 12 mille nouveaux cas de cancers au Sénégal, avec environ au total huit mille décès. En ce qui concerne le cancer du sein, il y a 1800 nouveaux cas chaque année avec 976 décès’’.

    ‘’Au Sénégal, (…) tous sexes confondus, les cancers gynécologiques sont les premiers cancers. Le dépistage du cancer du sein passe par la mammographie. Il s’agit d’un examen graphique des seins qui permet de voir des tumeurs de très petite taille palpées à la main’’, ,a-t-elle expliqué.

    La présidente de la Lisca demande à « toutes les femmes âgées de 40 ans de faire une mammographie tous les deux ans ». Elle estime qu’un tel examen « leur permet au moins de voir s’il n’y a pas de petites tumeurs ». « Nous demandons aussi aux femmes, à partir de 20 ans, (…) de faire l’auto-examen des seins’’, a-t-elle poursuivi.

    Elle a rappelé que ‘’l’auto-examen des seins est un examen (…) gratuit » que les femmes doivent faire  »dès 20 ans, après l’apparition des règles’’.

    Le Dr Guénoune appelle les populations à accompagner les malades de cancer, signalant que ‘’la Lisca est en fin de ressources’’.

    ‘’Nous avons environ 400 femmes qui sont sur la liste d’attente pour une prise en charge au niveau de la Lisca. Nous avions fait un téléthon en 2022 qui nous a permis d’avoir plus de 200 millions de francs Cfa, mais nous avons dépensé plus de 220 millions de francs Cfa pour prendre en charge 830 malades’’, a-t-elle souligné.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Un officiel appelle à « être audacieux et à innover » pour être au rendez des ODD de 2030

    SENEGAL-SANTE-STRATEGIE / Un officiel appelle à « être audacieux et à innover » pour être au rendez des ODD de 2030

    Dakar, 24 sept (APS) – Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, docteur Samba Cor Sarr, a évoqué, mardi, à Dakar, les perspectives de l’évaluation des objectifs de développement durable en 2030, appelant les différents acteurs concernés à  »être plus audacieux avec encore plus d’innovations » dans leurs interventions,  pour être au rendez-vous de cette échéance.

    « Nous devons être audacieux et, il nous faut beaucoup plus d’innovations dans nos interventions pour être au rendez-vous de l’évaluation des objectifs de développement durable en 2030 », a-t-il dit.

    « Ces interventions doivent être renforcées et réajustées et doivent découler des données probantes ou d’évidence scientifique tirées de différentes études », a indiqué docteur Samba Cor Sarr.

    Il intervenait lors d’un atelier national de dissémination des résultats de recherche sur les pratiques exemplaires en planification familiale au Sénégal, organisé de concert avec l’organisation internationale « Exemplars in Global Health ».

    Selon docteur Sarr, « la planification familiale est un élément essentiel pour accélérer les objectifs de développement durable, particulièrement celui qui consiste à réduire à moins de 70 décès pour 100 mille naissances vivantes en 2030 ».

    Il estime que la planification familiale est « l’une des interventions disponibles les plus efficientes pour sauver des vies », soulignant que « la combinaison de plusieurs stratégies à haut impact à travers la mise en œuvre de plans quinquennaux, a permis de doubler le taux de prévalence contraceptive qui est passé de 12 % en 2012 à 26,5 % en 2023″.

    Il  a de même évoqué « une diminution appréciable des besoins non satisfaits en planification familiale qui sont passés de 30,1 % à 19 % durant la même période ».

    « Le niveau actuel est toujours en dessous des objectifs visés. Le Sénégal est à un tournant décisif en matière de santé maternelle, reproductive, infantile, néonatale et de l’adolescent. C’est cela qui justifie la pertinence de l’intervention de Exemplars in Global Health au Sénégal, matérialisée par la signature d’une convention de partenariat », a-t-il expliqué.

    Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale est aussi revenu sur les résultats de recherche sur les pratiques exemplaires en planification familiale au Sénégal.

    Il a relevé que l’objectif dans ce cadre est de « procéder à une évaluation approfondie des déterminants, en particulier de l’engagement des décideurs, des politiques démographiques et des programmes et stratégies PF au niveau national qui ont pu avoir un impact sur les résultats de la planification familiale entre 2000 et 2020 ».

    Ces recherches sur la planification familiale ont été réalisées par le Laboratoire de sociologie, d’anthropologie et de psychologie (LASAP) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec le ministère de la Santé.

    Selon Sylvain Landry Faye, socioanthropologue au LASAP, cette étude a fait ressortir « cinq facteurs clés en matière de planification familiale », dont la nécessité d’un environnement politique favorable.

    Il a cité l’amélioration des chaines d’approvisionnement et de la prestation de services, l’augmentation du financement au niveau national et local, l’engagement communautaire sur mesure et l’engagement en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’éducation des filles.

    L’organisation internationale « Exemplars in Global Health » rassemble des experts, des bailleurs de fonds et des partenaires, dans le but d’identifier les exemples positifs en matière de santé, d’analyser et de comprendre ce qui fait le succès de ces pays.

    Cette organisation se trouve aussi engagée dans la diffusion des principaux enseignements recueillis afin qu’ils puissent être reproduits dans des contextes comparables.

    SKS/BK/SBS/ASG