Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-SOCIETE-ENFANCE / Le nouveau Représentant de l’UNICEF réaffirme l’engagement à soutenir la protection des droits des enfants

    SENEGAL-SOCIETE-ENFANCE / Le nouveau Représentant de l’UNICEF réaffirme l’engagement à soutenir la protection des droits des enfants

    Dakar, 16 sept(APS) – Le nouveau représentant du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) au Sénégal, Jacques Boyer, a réaffirmé l’engagement de l’agence onusienne à soutenir le gouvernement dans la promotion et la protection des droits des enfants, indique un communiqué reçu à l’APS.

    Jacques Boyer a officiellement pris fonction en tant que représentant après avoir présenté sa lettre d’accréditation ce vendredi lors d’une audience que lui a accordée la ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires étrangères, Madame Yassine Fall.

    Selon le communiqué dont l’APS a eu connaissance,  »il a réaffirmé l’engagement de l’UNICEF à soutenir le gouvernement dans la promotion et la protection des droits des enfants au Sénégal ».

    Il s’est dit  »honoré de prendre fonction au moment où l’UNICEF démarre un nouveau Programme de coopération avec le Gouvernement du Sénégal pour la période 2024-2028″ ». 

     »Ensemble avec nos partenaires gouvernementaux, la société civile et les communautés, nous continuerons à œuvrer pour que chaque enfant ait accès à ses droits fondamentaux, qu’il s’agisse d’une éducation de qualité, de soins de santé, ou de la protection contre les violences », a t-il déclaré.

    Le nouveau représentant de l’UNICEF promet de ‘’renforcer » les actions pour  »bâtir un avenir plus équitable et durable pour tous les enfants, adolescents et jeunes du Sénégal’’.

    Selon le communiqué, Jacques Boyer qui cumule plus de 35 années d’expérience à l’UNICEF, a débuté sa carrière en 1989, au Niger, comme Spécialiste de l’Information et de la Communication au Niger.

    Il a ensuite été muté à Madagascar, avant d’être nommé Planificateur des Programmes en Haïti en 2000, puis au Cameroun en 2003 avant d’être nommé Représentant adjoint de l’UNICEF à Katmandou, au Népal de 2007 à 2010.

    Jacques Boyer, poursuit le communiqué,  »capitalise une grande expérience dans la gestion des situations d’urgence, est retourné en Haïti en 2010 comme représentant adjoint de l’UNICEF, coordonnant ainsi l’intervention d’urgence à la suite du tremblement de terre’’.

    Il a été ensuite représentant adjoint de l’UNICEF au Nigéria de 2010 à 2013, année au cours de laquelle il est déployé au Gabon en tant que Représentant de zone pour le Gabon et de Sao Tomé-et-Principe et auprès de la Communauté Economique des États de l’Afrique centrale.

    Jacques Boyer a été nommé représentant au Cameroun de 2017 à 2021, avant de rejoindre les mêmes fonctions au Tchad jusqu’en août 2024, où il a coordonné de nombreuses initiatives de développement et d’urgence en faveur des enfants.

    Il est diplômé en études politiques de l’Institut d’études politiques de Toulouse et en histoire de l’art, de l’Université de la Sorbonne, en France.

    SKS/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Maouloud : le PM appelle à renforcer la surveillance épidémiologique du Mpox

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Maouloud : le PM appelle à renforcer la surveillance épidémiologique du Mpox

    Dakar, 11 sept (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a invité le ministre de la Santé à renforcer la surveillance épidémiologique de la variole du singe ou Mpox en cette période de Maouloud marquée par un important mouvement de populations, a t-on appris de source officielle.

     »Le Premier ministre a attiré l’attention du ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud’’, rapporte le communiqué du Conseil des Ministres.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la variole du singe ou Mpox  »urgence de santé publique de portée internationale » depuis le 14 aout dernier.

    Dans la foulée, le Sénégal a activé son Centre des opérations d’Urgence sanitaire (COUS ) en niveau 3 (faible) le 19 août.

    Le Sénégal a enregistré 53 cas suspects de Mpox ou ‘’variole du singe’’, qui se sont révélés tous négatifs, a-t-on appris du médecin Boly Diop, le responsable de la surveillance de cette maladie au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    ‘’Depuis le 14 août 2024, jour de la déclaration du Mpox comme une urgence par l’OMS, le Sénégal a notifié 53 cas suspects, qui ont été testés au laboratoire et sont revenus tous négatifs’’, a déclaré M. Diop en livrant aux journalistes, samedi, à Dakar, un bilan de la surveillance de cette maladie.

    Les 53 cas suspects ont été relevés dans 27 districts sanitaires du pays depuis le 14 août, a-t-il dit.

    SKS/OID/AKS

  • SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Vers un cadre juridique et réglementaire pour la médecine traditionnelle (officiel)

    SENEGAL-SANTE-REGLEMENTATION / Vers un cadre juridique et réglementaire pour la médecine traditionnelle (officiel)

    Dakar, 31 août (APS)- Le gouvernement sénégalais travaille à la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire approprié pour permettre aux praticiens de la médecine traditionnelle de s’adonner à leurs activités « en toute sécurité » pour les populations, a soutenu, samedi, à Dakar, le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye.

    « Le gouvernement du Sénégal travaille à offrir au pays un cadre juridique et réglementaire approprié pour permettre aux praticiens de la médecine traditionnelle de prendre en charge les populations en toute sécurité », a-t-il dit lors de la Journée africaine de la médecine traditionnelle (JAMT) qu’il a présidée dans les locaux du Service national de l’éducation et de l’information sanitaire.

    L’édition 2024 de cette manifestation porte sur le thème « Soutenir une médecine traditionnelle de qualité et sûre à travers des mécanismes réglementaires appropriés ».

    Le ministère de la Santé « est conscient de la nécessité d’accélérer l’adoption du projet de loi portant l’organisation et l’exercice de la médecine traditionnelle au Sénégal », a dit M. Mbaye. Il note que dans ce cadre, « la loi 2023-06 du 13 juin 2023 sur la pharmacopée sénégalaise permettra de reconnaître toutes les plantes médicinales traditionnelles qui pourront servir à la production de médicaments modernes et de médicaments traditionnels ».

    Serigne Mbaye assure que « le gouvernement du Sénégal continuera de tout mettre en œuvre pour le renforcement de l’intégration de la médecine traditionnelle dans la mise en œuvre de la politique de santé à travers une collaboration harmonieuse axée sur le bien-être des populations ».

    « Nos services accompagneront » les acteurs concernés « dans toutes les initiatives tendant à améliorer le cadre d’intervention des praticiens de la médecine traditionnelle », a-t-il promis, avant de rappeler, avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), que « 80% de nos populations en Afrique, ont recours aux soins prodigués par les praticiens de la médecine traditionnelle ».

    Dans cette perspective, le président de la Fédération sénégalaise des praticiens de la médecine traditionnelle, Sengane Sène, a relevé que « l’absence de cadre légal de régulation de l’exercice et de la pratique de la médecine traditionnelle représente un vide juridique à combler, en vue de rendre opérationnelles toutes les synergies en matière de recherche-développement des connaissances médicales traditionnelles ».

    Cette journée consacrée à la médecine traditionnelle a enregistré la participation du président de la Fédération nationale, des membres du bureau et de praticiens venus des 14 régions du Sénégal.

    Il estime que « ce rappel contraste avec la sous-estimation de la médecine traditionnelle dans l’offre formelle de soins de santé au niveau de la plupart des pays africains ».

    « Cet état de fait est en très grande partie, dû à l’absence de réglementation dans la pratique des acteurs de la médecine traditionnelle pour rassurer les acteurs du système sanitaire officiel ».

    Dans la même dynamique, a précisé le secrétaire général du ministère de la Santé,  « nous pouvons constater que les plantes médicinales locales, malgré des études scientifiques poussées sur leurs multiples propriétés pharmacologiques, ne font pas encore l’objet de préparations médicamenteuses modernes à mettre à la disposition de nos populations »

    SKS/BK/SBS

     

  • AFRIQUE-SANTE / Le Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile élu à la tête de l’OMS Afrique

    AFRIQUE-SANTE / Le Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile élu à la tête de l’OMS Afrique

    Dakar, 28 août (APS) – Le  Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile a été élu à la tête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique mardi, au deuxième jour du comité régional de ladite institution qui se tient à Brazzaville, a appris l’APS de l’Agence congolaise d’information.

    Né le 31 mars 1969, Docteur Faustine Engelbert Ndugulile, vice-ministre tanzanien de la Santé de 2017 à 2020, remplace Rebecca Moeti Matshidiso dont le mandat est arrivé à terme.

    La 74e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) se tient à Brazzaville du 26 au 30 août.

    Selon l’Agence congolaise d’information, le Dr Faustine Engelbert Ndugulile souhaite  »faire de l’Afrique un  continent où chaque individu s’épanouit en jouissant du meilleur état de santé et du plus grand bien-être, grâce à des systèmes de santé accessibles, équitables et durables’’.

    Parmi ses priorités, ‘’figure entre autres, la couverture sanitaire universelle’’, souligne la même source. Dans ce cadre de politiques robustes en matière de couverture sanitaire universelle, il entend coopérer avec les États Membres, pour étendre la protection financière, supprimer les obstacles à l’accès et améliorer la qualité des soins de santé.

    Son élection sera ensuite soumis, pour nomination, à la 156ème session du Conseil exécutif de l’OMS, qui se tiendra en janvier 2025 à Genève, en Suisse.

    Le nouveau directeur régional prendra ses fonctions en février 2025 pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois en cas de nouvelle désignation par le Comité régional.

    Le candidat du Sénégal, Dr Ibrahima Soccé Fall, était arrivé au second tour  de cette élection, selon  la même source.

    SKS/SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La 74e session du comité régional de l’OMS ouverte à Brazzaville (agence officielle)

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / La 74e session du comité régional de l’OMS ouverte à Brazzaville (agence officielle)

    Dakar, 26 août (APS) – La 74e session du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) consacrée entre autres à la transformation des systèmes de santé africains, à l’investissement dans le secteur et à l’éradication de la poliomyélite, a débuté lundi à Brazzaville, la capitale du Congo, a-t-on appris de source médiatique.

    La mortalité infantile évitable est également au menu de cette conférence régionale qui se poursuivra jusqu’au jeudi, a notamment indiqué l’Agence congolaise d’information.

    « Nous ferons le point avec mon équipe sur les réalisations de notre programme de transformation au cours des 10 dernières années », a déclaré le docteur Rebecca Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre congolais de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki.

    Le ministre congolais en charge de la Santé a de son côté assuré qu’un accent particulier va être mis sur les défis sanitaires majeurs, notamment l’épidémie de Mpox qui se propage au Congo et la nécessité de trouver des solutions face à sa mutation.

    « C’est une course pour s’adapter et trouver des moyens », a-t-il dit, en indiquant que la recherche sur un vaccin était encore en cours.

    Lors de cette session, l’élection du nouveau directeur régional de l’Oms-Afrique sera également à l’ordre du jour, le mandat du docteur Matshidiso Moeti étant arrivé à son terme.

    La session mettra également en lumière les leçons tirées de la pandémie de Covid-19 et les effets du changement climatique sur la santé publique en lien notamment avec les inondations constatées à divers endroits du continent africain.

    SKS/AKS

  • SENEGAL-SANTE-POINT / VIH/ SIDA : la prise en charge des enfants va dans le sens de l’élimination de la maladie (acteur)

    SENEGAL-SANTE-POINT / VIH/ SIDA : la prise en charge des enfants va dans le sens de l’élimination de la maladie (acteur)

    Thiès, 21 août (APS) – La prise en charge des enfants infectés du VIH/SIDA était une stratégie importante pour aller dans le sens de l’élimination de la maladie, a soutenu, mercredi, le directeur exécutif de l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS), Massogui Thiandoum.

    « Nous avons compris très tôt que le fait d’amener les enfants au traitement était une stratégie importante pour aller dans le sens de l’élimination du VIH », a-t-il dit au dernier jour d’un atelier de formation des formateurs de « journalistes champions des droits humains ».

    Cette rencontre, ouverte lundi à Thiès, a été organisée par l’Alliance nationale des communautés pour la santé, en collaboration avec les journalistes spécialistes en santé et les chefs de desk santé.

    « Nous avons eu à former beaucoup de groupes de femmes issus des associations des personnes vivant avec le VIH pour faire en sorte que les enfants soient amenés à suivre leur traitement », a dit Massogui Thiandoum.

    Selon M. Thiandoum, le traitement des enfants vivant avec le VIH « rencontre beaucoup de difficultés, parce que beaucoup de pays ont atteint presque les trois 95 % des adultes vivant avec le VIH, mais quand on regarde la cohorte des enfants vivant avec le VIH, on se retrouve avec des taux de 40% à 50% parfois 58% ».

    « Cela signifie que les adultes vivant avec le VIH vont au traitement mais n’amènent pas leurs enfants. Et c’est quelque chose qu’il faut corriger le plus rapidement possible », a souligné le directeur exécutif de l’Alliance nationale des communautés pour la Santé.

    Selon les objectifs fixés par l’Organisation mondiale de la santé en matière de lutte contre le Sida, d’ici 2025, 95 % de toutes les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) doivent avoir un diagnostic, 95 % d’entre elles doivent suivre un traitement antirétroviral (TAR) salvateur et 95 % des PVVIH sous traitement doivent obtenir une suppression de la charge virale, tant pour améliorer leur état de santé que pour réduire la transmission ultérieure du VIH.

    « Nous avons développé aussi des stratégies spécifiques avec les médiateurs communautaires en santé pour que ces femmes issues de ces associations puissent accompagner les femmes enceintes lors des consultations prénatales », pour « qu’elles fassent les tests de VIH, et si elles sont positives, qu’on puisse les accompagner jusqu’à ce qu’elles donnent naissance à un enfant », a ajouté M. Thiandoum.

    Le but recherché par ces stratégies est de faire en sorte que « l’enfant soit aussi pris en charge dès les premiers mois dans le cadre du traitement ».

    « Nous avons aussi noué un partenariat avec l’association nationale des Bajenu Gox qui ont un rôle important à jouer dans l’identification, l’accompagnement et le maintien au traitement des enfants issus de couple séropositif », a poursuivi le directeur exécutif de l’ANCS.

    Il a évoqué des statistiques de la lutte contre le Sida selon lesquelles « sur les 41560 personnes vivant avec le VIH au Sénégal, nous avons des chiffres qui tournent autour de 3 500 enfants qui vivent avec le VIH, c’est à dire des enfants infectés du VIH ».

    Il précise que ces chiffres ne tiennent pas compte des enfants orphelins vivant avec le VIH, « parce qu’on considère les orphelins, même s’ils ne sont pas infectés, comme des groupes vulnérables parmi la catégorie d’enfants sur laquelle on faut prêter une attention particulière dans le cadre de la lutte contre le VIH ».

    « Il y a aussi la nécessité de bâtir des synergies entre les régions du monde notamment la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour combler les retards, notamment sur la question de la prise en charge des enfants », a souligné le directeur exécutif de l’Alliance nationale des communautés pour la santé.

    SKS/BK/MTN

  • SENEGAL-SANTE-POINT / La lutte contre le VIH toujours confrontée à des facteurs bloquants, dont la stigmatisation et la discrimination (experte)

    SENEGAL-SANTE-POINT / La lutte contre le VIH toujours confrontée à des facteurs bloquants, dont la stigmatisation et la discrimination (experte)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Khadydiatou Sakho

    Thiès, 20 août (APS) – La lutte contre le VIH/SIDA, en dépit des  »avancées importantes enregistrées au Sénégal », continue de se heurter encore à plusieurs facteurs bloquants, dont la persistance de la stigmatisation et de la discrimination, indique la référente juridique en charge du plaidoyer à l’Alliance nationale des communautés pour la santé (ANCS), Débia Dia.

    « Le Sénégal a fait des avancées importantes dans la lutte contre le VIH/Sida, mais il y a des défis qui freinent l’évolution de la lutte », a relevé Mme Dia, en citant les « disparités régionales dans l’accès aux soins et aux services de prévention ».

    Les difficultés notées pour atteindre les populations clés et les groupes marginalisés et la persistance de la stigmatisation et la discrimination figurent parmi ces défis, a-t-elle précisé.

    Débia Dia faisait lune présentation sur l’état des lieux de la lutte contre le VIH/ Sida au Sénégal, lundi, à Thiès, lors d’un atelier de formation de formateurs journalistes « champions des droits humains ».

    Cette rencontre dont les travaux ont été ouverts par le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé, Massogui Thiandoum, est organisée en collaboration avec les journalistes spécialistes en santé et les chefs de desks santé des organes de presse.

    Débia Dia note que « la recrudescence des nouvelles infections chez les jeunes, la faible prise en charge des enfants, la dépendance aux financements internationaux font aussi partie des facteurs bloquants ».

    S’y ajoutent « les inégalités entre les sexes et la violence basée sur le genre, les pratiques politiques et les lois répressives ».

    Elle soutient que « des résultats d’analyse situationnelle ont montré que les professionnels des médias s’alignent sur les tendances dominantes de la société ».

    Elle explique à ce propos que « les productions médiatiques reflètent ainsi des perceptions socioculturelles et religieuses négatives en direction des populations vulnérables ». Une situation contribuant à renforcer « la marginalisation et la vulnérabilité de ces groupes ».

    Ces groupes sont constitués des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (MSM), des professionnels du sexe, des pêcheurs, des camionneurs, des personnes vivant avec un handicap, des orpailleurs, entre autres.  

    Elle signale que l’Alliance nationale des communautés pour la santé « compte impulser une dynamique de lutte contre la stigmatisation et la discrimination ». La réussite de cette stratégie « passe nécessairement », selon elle, « par le renforcement de l’environnement juridique et politique afin d’accroître l’accès à la prévention, au traitement et aux soins et de réduire l’impact du VIH sur les populations vulnérables ».

    Elle précise que le Sénégal compte actuellement  41.560 personnes vivant avec le VIH dont 37.965 adultes et 3.605 enfants.

    En 2022, « le taux de prévalence national du VIH était de 0,3% », a rappelé Débia Dia, en faisant observer que pendant que chez les professionnels du sexe, une baisse de la prévalence est notée, on assiste à « une augmentation » de celle-ci « chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes ».

    Selon le directeur technique de l’Alliance nationale des communautés pour la santé, Massogui Thiandoum, « bien que des efforts ont été consentis pour une meilleure amélioration de la qualité des soins, la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des populations clés mais aussi des acteurs communautaires persistent ».

    SKS/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-OPINION / Le Sénégal,  »un cas d’école » des valeurs de liberté (artiste)

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-OPINION / Le Sénégal,  »un cas d’école » des valeurs de liberté (artiste)

    Dakar, 11 août (APS) – L’artiste guinéen Elie Kamano de son vrai nom Djéliman Kamano a présenté le Sénégal comme  »un cas d’école » en matière de défense des valeurs de liberté.

     »Je pense que le Sénégal est un cas d’école des valeurs de liberté parce que je suis Guinéen, je sais que j’appartiens à un peuple très résigné (…) », a déclaré l’artiste reggaeman guinéen, lors d’une conférence de presse, samedi, à Dakar.

    Djéliman Kamano, alias Elie, a invité le président la République Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko à  »rester dans la logique qui les a conduits au pouvoir parce que l’Afrique et tout le monde les regardent ».

    Connu pour ses combats panafricanistes, Elie Kamano estime que la jeunesse africaine est éveillée aujourd’hui, mais “n’est pas comprise par certains dirigeants ».

    Selon lui, le développement de l’Afrique doit s’appuyer sur des axes prioritaires comme la sécurité, l’économie, l’énergie et la communication

    Ainsi, il a suggéré la mise en place d’une Armée continentale, la création d’un Fonds monétaire africain (FMA), le lancement des satellites et l’industrialisation de l’Afrique.

    Abordant la situation socio-politique dans son pays, la Guinée, il a exprimé sa  »déception » vis-à-vis du président Mamadou Doumbouya qui est arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat.

     »Il s’est présenté comme une lumière mais aujourd’hui nous constatons que cela n’est qu’un rêve », a-t-il dénoncé

    Interpelé sur son soutien aux présidents de l’Association des Etats du Sahel (AES), Elie Kamono a fait savoir que ces trois pays sont confrontés à des problèmes sécuritaires.

    BB/SKS/OID

  • SENEGAL-ARABIE-HAJJ / Le RENOPHUS invite le gouvernement à améliorer les conditions de transport lors du hajj

    SENEGAL-ARABIE-HAJJ / Le RENOPHUS invite le gouvernement à améliorer les conditions de transport lors du hajj

    Dakar 10 août (APS) – Le Regroupement national des organisations privées pour le hajj et la umrah au Sénégal (RENOPHUS) a invité, samedi à Dakar, l’Etat à améliorer les conditions d’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’islam, rappelant les nombreux problèmes de transport notés lors du dernier Hajj.

    ‘’Nous avons rencontré cette année des difficultés liées au départ du Hajj avec la compagnie Air Sénégal’’, a déclaré le président du Regroupement national des organisations privés pour le Hajj et la Umrah au Sénégal (RENOPHUS), le colonel Moustapha Diongue, lors d’une assemblée générale ordinaire à l’Institut islamique de Dakar.

    Par la voix de son président, le RENOPHUS qui compte 274 membres a demandé au gouvernement  »de faciliter » le transport aérien lors des prochains hajj.

    L’édition 2024 du Hajj a connu  »beaucoup de difficultés » liées, entre autres, au transport, a dit M. Diongue, soulignant que cette Assemblée générale vise à  »faire des propositions concrètes en vue d’améliorer la bonne marche de l’association et de parer à toutes les difficultés notées surtout avec le dernier Hajj à La Mecque’’.

     »Nous avons eu à noter aussi la cherté des billets (….), au moins le prix des billets devrait être à la portée de tout pèlerin », a t-il dit.

    Le président du RENOPHUS a également fustigé les problèmes de logement et les difficultés rencontrés par certains pèlerins pour rallier Mouna à Arafat.  »L’Etat devra nous aider à parer aux problèmes de logement notés lors du hajj », a plaidé M. Diongue, faisant également état de difficultés dans la restauration et l’insuffisance des tentes.

    PD/SKS/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le vaste mouvement dans la magistrature

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une, le vaste mouvement dans la magistrature

    Dakar, 10 août (APS) – Les journaux reçus, samedi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS) se font largement écho du vaste mouvement au sein de la magistrature intervenu la veille lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) présidée par le président de la République.

    ‘’Diomaye chamboule tout’’, affiche à sa Une le journal Sud Quotidien.  »Le président de la République a présidé (…) la première réunion du CSM sous son magistère. A l’issue de cette rencontre, il a opéré un vaste chamboulement dans les différentes juridictions. Ainsi, au tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck sont affectés à Tambacounda. Quant à Amady Diouf et Ibrahima Bakhoum, ils ont quitté les juridictions de jugement pour rejoindre l’administration centrale », rapporte Sud.

    Au sujet de l’affectation de ces trois juges, Walf Quotidien parle de  »purge magistrale de Diomaye », notant que  »les bourreaux de Pastef isolés à Tamba ».

     »Certains juges semblent ne pas être bien servis dans les changements intervenus dans la magistrature. Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck, sous les projecteurs depuis les évènements de mars 2021, ont été tous envoyés à Tambacounda. Précédemment doyen des juges d’instruction au Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo devient, à l’issue de la réunion, président de chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda », écrit Walf.

    Libération revient également sur les  »grandes lignes d’un vaste mouvement ». Le journal écrit que  »pour sa première réunion du Conseil supérieur de la magistrature, on peut dire que le Président Bassirou Diomaye Faye a d’abord réparé une injustice. En effet, à quelque jours de son départ, Macky Sall avait nommé Abdoulaye Ndiaye au poste de premier président de la Cour suprême’’. Selon Libération,  »c’est une nomination problématique d’autant que Jean Louis Paul Toupane était plus âgé que lui’’.

     »Fast Traque’’, dit Bes Bi, soulignant que le ministre de la Justice Ousmane Diagne mise sur  »le duo Ibrahima Ndoye-Moussa Thiam » au parquet de Dakar.

     »Le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) tant attendu, s’est tenu ce vendredi 9 août. Premier du Président Diomaye Faye, il a été sanctionné par des décisions phares. Et peut-être le dernier, s’il choisit de ne plus y siéger. Même si cette éventualité devient moins évidente au vu de la volonté de certains magistrats. Mais c’est sans grosses surprises pour les départs de hauts magistrats impliqués d’une manière ou d’une autre dans les affaires judiciaires concernant Ousmane Sonko et les hommes de son parti », écrit le journal. 

     »Le grand balayage », commente Enquête. Concernant les affectations à Tambacounda, le journal parle de  »sanction déguisée » ou  »une réorganisation nécessaire ». La publication estime que  »le transfert de ces magistrats soulève toutefois des interrogations’’.

    L’AS parle de ‘’la revanche des vainqueurs’’ et relève que  »tous les juges impliqués dans le procès de Sonko sont affectés à Tambacounda ».

    Un CMS  »entre récompenses, sanctions et bizarreries », dit L’Observateur. Selon le journal,  »la Cour d’Appel de Dakar a reçu un véritable coup de balai. C’est Abdoulaye Ba, président de Chambre à la cour d’Appel de Thiès qui hérite du poste de Premier président de la cour d’Appel de Dakar ».

    Le journal revient également sur le portrait du nouveau procureur de la République de Dakar, Ibrahima Ndoye, un natif de la bourgade de Yeumbeul, pur produit de l’école sénégalaise. Il fait partie de la promotion 98 de la faculté des sciences juridiques et politiques.

    ‘’Magistrat d’expérience jouissant d’une solide réputation d’intégrité professionnelle et morale. Son nom est associé à de grands dossiers comme les chantiers de Thiès , le dossier de Médinatoul Salam avec feu Cheikh Béthio Thioune’’, note pour sa part WalfQuotidien.

    SKS/OID