Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Crises sanitaires : Dakar appelle à plus de solidarité dans la région africaine

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Crises sanitaires : Dakar appelle à plus de solidarité dans la région africaine

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 31 mai (APS) – Le Sénégal, par la voix de son responsable des opérations d’urgence sanitaire, a appelé, vendredi, à Genève, à plus de solidarité entre les pays africains, pour mieux affiner les stratégies de prévention, de détection et de réponse aux crises sanitaires.

    « Pour renforcer notre région, nous appelons à plus de solidarité avec un renforcement des pays pour mieux affiner les stratégies de prévention, de détection et de réponse » à apporter aux crises sanitaires, a déclaré le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du Sénégal, le docteur Papa Samba Dièye.

    Il présentait la déclaration du Sénégal à la commission de l’assemblée mondiale de la santé sur « l’action de l’OMS dans les situations d’urgence de santé publique : préparation et riposte ».

    Cette session s’inscrit dans le cadre de la 77e assemblée mondiale de la santé (27 mai-1er juin), axée sur le thème  »Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tous ».

    Selon docteur Papa Samba Dièye, « l’augmentation des situations d’urgence aigue, leur complexité et le nombre croissant de personnes ayant besoin de soutien humanitaire sont préoccupants ». 

    « Nous avons noté dans la région africaine la prédominance des urgences infectieuses », a relevé le directeur du centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) du Sénégal, selon lequel « les conséquences négatives de la pandémie de la COVID19 sur nos systèmes de santé sont toujours présentes ».

    « Ainsi, a ajouté docteur Dièye, nous devons travailler au renforcement durable de nos systèmes de santé, notamment dans les domaines du laboratoire et de la prévention, surtout la prévention vaccinale ».

    De même, « le renforcement des équipes d’intervention rapide, des équipes médicales d’urgence, et l’intégration de ces deux équipes constituent à nos yeux des chantiers importants pour soutenir nos efforts en matière de réponse ».

    Dans ce cadre, a-t-il poursuivi, le Sénégal « travaille au développement des équipes d’intervention rapide au niveau local pour plus de rapidité à la réponse aux urgences ».

    « Le Sénégal travaille aussi à la certification de notre équipe médicale d’urgence de type 2 qui pourrait être déployée avec une importante logistique aussi bien au niveau national qu’international », a indiqué docteur Papa Samba Dièye.

    Il a réaffirmé l’engagement de la partie sénégalaise « à travailler pour le renforcement de la sécurité sanitaire mondiale », disant prendre acte du rapport du directeur général de l’OMS sur les actions de cette organisation dans le domaine de la prévention.

    Il a rappelé que la problématique de la prévention doit tenir compte des changements climatiques et des phénomènes climatiques extrêmes qui constituent une source importante d’urgences aigues.

    SKS/BK

  • SENEGAL-SANTE-MONDE / Résistance aux antimicrobiens : la stratégie préconisée par l’OMS est « un moment charnière », selon Dakar

    SENEGAL-SANTE-MONDE / Résistance aux antimicrobiens : la stratégie préconisée par l’OMS est « un moment charnière », selon Dakar

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 31 mai (APS) –  L »’action urgente et multisectorielle », préconisée par l’Assemblée mondiale de la santé dans le but de « combattre la  résistance aux antimicrobiens  (RAM) en  suivant l’approche +one health+ » (une seule santé), représente  »un moment charnière » dans la lutte contre ce phénomène, indique la directrice générale de l’Agence de réglementation pharmaceutique du Sénégal, Dr Oumou Kalsoum Ndao.

    Elle présentait la déclaration du Sénégal lors d’une session axée sur le thème  »Les résistances aux antimicrobiens : accélérer les ripostes nationales et mondiales’’. Cette session a permis de mettre l’accent sur l »’urgence » de ce combat et d’appeler à une lutte globale et coordonnée contre la résistance aux antimicrobiens.

     »Un nouveau plan d’action 2024-2028 est en cours de finalisation par la plateforme +One Heath+ de l’Organisation mondiale de la santé, qui regroupe tous les acteurs des différents secteurs (animal, végétal, humain) pour actualiser et orienter la lutte contre la résistance aux antimicrobiens », a souligné le Dr Ndao.

    Elle informe que plusieurs actions ont été menées au Sénégal pour lutter contre ce phénomène. Il s’agit, entre autres,  de la mise en œuvre du plan de lutte contre la RAM, élaboré en 2017, du renforcement de capacités des laboratoires, de la formation du personnel de santé, de la gestion des stocks, de la pharmacovigilance,  de l’usage rationnel des médicaments, de l’élaboration de la stratégie pour un changement social des comportements.

    Le Docteur Oumou Kalsoum Ndao a également évoqué la création de l’Agence sénégalaise de réglementation pharmaceutique (ARP), l’implémentation de stratégies de surveillance de la qualité des médicaments antimicrobiens au niveau de la chaîne d’approvisionnement.

    Porte-parole du Sénégal à cette session, elle s’est appesantie sur les  »défis à relever malgré ces différentes interventions ». Parmi ces défis, elle a cité le renforcement de capacités des laboratoires (équipements, réactifs, consommables et formation continue du personnel), la détection et la prise en charge précoce des infections dues aux agents résistants aux antimicrobiens, le suivi des recommandations nationales en matière d’antibiothérapie selon les données de la surveillance.

    Le Sénégal, par la voix du docteur Ndao, a ainsi salué  »les efforts du secrétariat de l’OMS dans l’élaboration d’un rapport crucial sur la Résistance aux Antimicrobiens (RAM) qui menace toutes les tranches d’âge dans toutes les régions, notamment dans les pays à faible revenu ou intermédiaire les plus touchés’’.

    Selon le rapport du Directeur général du Conseil exécutif de l’OMS, tenu en décembre 2023, environ 1, 27 million de décès enregistrés en 2019 dans le monde  seraient dus à des infections bactériennes pharma-corésistantes.

    SKS/ADL/ASG

  • SUISSE-MONDE-SANTE / Lutte contre les maladies non transmissibles : le modèle sénégalais présenté à Genève

    SUISSE-MONDE-SANTE / Lutte contre les maladies non transmissibles : le modèle sénégalais présenté à Genève

    Genève, 31 mai (APS) – Le Sénégal a présenté son comité multisectoriel de lutte contre les maladies non transmissibles lors de la 77e assemblée mondiale de la santé, qui se tient à Genève, avec  »une feuille de route claire pour une meilleure synergie d’actions dans la maîtrise des facteurs de risque ».

    Dans le cadre de cette assemblée mondiale (27 mai-1er juin), le chef de la division des maladies non transmissibles, le docteur Malick Hann, a présenté, jeudi, la stratégie sénégalaise de lutte contre les maladies non transmissibles.

    En matière de la lutte contre ces maladies, il a été mis en place un comité multisectoriel, socle de la promotion de l’approche « la santé dans toutes les politiques », a signalé M. Hann en s’adressant à une commission chargée de la prévention des maladies non transmissibles.

     »Au-delà du plan d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles (2023-2025), des normes et des protocoles de prise en charge des maladies cardiovasculaires (HTA, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux…), du diabète, des cancers du col de l’utérus et du sein ont été développés et mis en œuvre », a-t-il dit aux membres de la commission.

    La stratégie mise en place a pour but de  »faciliter l’intégration des maladies non transmissibles dans les soins de santé primaires », a expliqué Malick Hann.

    Il précise que le comité multisectoriel mis en place au Sénégal a élaboré une feuille de route en vue d’une bonne synergie d’actions dans la maîtrise des facteurs de risque des maladies non transmissibles.

    Les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les affections respiratoires chroniques ont été responsables de 45 % des décès au Sénégal en 2022, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Le pays compte organiser, avant fin 2024, la deuxième enquête nationale sur les maladies non transmissibles, laquelle inclut la santé mentale et la santé buccodentaire.

    La lutte contre le cancer du col de l’utérus s’inscrit également dans la stratégie de lutte de l’OMS, à travers la promotion du dépistage, la prise en charge des lésions précancéreuses et la vaccination des jeunes filles contre le human papilloma virus.

    Elle intègre en même temps la détection précoce du cancer du sein, dont la lutte est institutionnalisée avec la campagne annuelle « Octobre rose », destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein.

    Le médecin a évoqué aussi la mise en œuvre de l’initiative mondiale contre le cancer de l’enfant, soutenue par l’OMS, qui a permis d’établir un réseau de soins et de prise en charge du cancer de l’enfant, en plus d’intégrer la détection précoce du cancer de l’enfant dans certains établissements de santé et sites communautaires.

    S’agissant de la santé mentale, une composante essentielle du bien-être, le docteur Malick Hann a  fait observer que « les principales stratégies mises en œuvre incluent une approche globale et coordonnée (multisectorielle) », adossée à « une politique de santé conforme aux conventions relatives aux droits de l’homme ».

    La santé buccodentaire, « un pilier important » de la feuille de route du Sénégal

    Les stratégies arrêtées visent dans le même temps « une couverture sanitaire en santé mentale pour tous les âges et sans distinction de sexe, un accompagnement psychosocial des malades mentaux et de leurs familles ».

    Dans le domaine de la santé buccodentaire, « un pilier important » de la feuille de route du Sénégal, le pays a élaboré son deuxième plan stratégique de la santé buccodentaire 2022-2026, selon M. Hann, membre de la délégation sénégalaise à la 77e assemblée mondiale de la santé.

    Le Sénégal dispose d’une politique nationale pour le don, la transplantation d’organes et la greffe de tissus depuis 2015, avec l’adoption d’une loi encadrant cette activité, a-t-il rappelé.

    Le pays a effectué sa première transplantation rénale en 2023 et dispose depuis mars 2024 d’une unité de greffe de moelle osseuse et de thérapie cellulaire.

    Dans sa conclusion, Malick Hann a partagé l’engagement du Sénégal à  »accélérer les progrès en vue de l’atteinte de la cible 3.4 des objectifs de développement durable, concernant la lutte contre les maladies non transmissibles ».

    SKS/ADL/BK/ESF

  • MONDE-AFRIQUE-SANTE / Couverture sanitaire universelle: des ministres africains plaident pour une mobilisation des ressources domestiques

    MONDE-AFRIQUE-SANTE / Couverture sanitaire universelle: des ministres africains plaident pour une mobilisation des ressources domestiques

    De l’envoyée spéciale de l’APS :  Sokhna Khadidiatou Sakho

    Genève, 29 mai (APS) – Plusieurs ministres africains présents à la 77ème Assemblée mondiale de la santé ont plaidé pour la mobilisation de ressources domestiques pour aller vers une bonne politique de couverture sanitaire universelle sur le continent.

    ‘’Il nous faut aller vers la mobilisation de plus de ressources domestiques avec des mécanismes de financement innovants’’, a indiqué le ministre sénégalais de la santé, Dr Ibrahima Sy, qui prenait part, mercredi, à Genève, à un panel sur le thème: ‘’Innovations en matière de couverture sanitaire universelle et mobilisation des ressources: succès et perspectives africains’’.

    La discussion est organisée par le ministère ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique et le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose, en marge de l’Assemblée mondiale de la santé, prévue du 27 mai au 1er juin autour du thème global: ‘’Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tous’’.

     »L’assurance maladie obligatoire est un défi’’ et ‘’nous devons mettre en place un dispositif de couverture risque maladie à toute la population et surtout abolir le paiement direct’’, a-t-il ajouté.

    Il s’agit pour le ministre sénégalais ‘’de réduire la charge de morbidité liée aux maladies, en prenant en compte les déterminants de la santé afin de garantir à toute personne résidant sur le territoire national un accès à des soins de qualité, sans difficulté financière’’.

    Dans cette optique, son homologue de la Côte d’Ivoire, Pierre Dimba, a signalé que son pays ‘’dispose d’une loi sur l’assurance maladie obligatoire, mais ce qui est important c’est de trouver de nouvelles ressources domestiques pour financer la couverture sanitaire universelle’’.

    ‘’Nous sommes à 12 millions de personnes enrôlées actuellement et nous travaillons à intégrer le secteur informel’’, a-t-il indiqué.

    Pour le ministre de la Santé de l’Ile Maurice, ‘’il faut impérativement identifier de nouvelles sources de financement pour aller vers la couverture sanitaire universelle’’.

    Prenant part à ce panel, la ministre de la Santé du Malawi, Dr Kandodo Chiponda, a appelé ‘’à un financement flexible des partenaires pour soutenir les pays à relever les défis de la couverture sanitaire universelle’’.

    Le directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme Pierre Sands a, pour sa part, invité ‘’ les pays africains à innover dans la mobilisation de ressources domestiques car personne ne doit être laissée en rade.

    ‘’La couverture sanitaire universelle est essentielle’’, a-t-il soutenu.

    SKS/ABB/SBS/OID

  • MONDE-AFRIQUE-SANTE / OMS : les États membres africains réclament une allocation équitable des ressources 

    MONDE-AFRIQUE-SANTE / OMS : les États membres africains réclament une allocation équitable des ressources 

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Khadidiatou Sakho

    Genève, 29 mai (APS) – Les 47 États membres de la région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont réclamé à cette institution, mardi, à Genève, une allocation équitable de ses ressources financières qui, selon eux, doivent être octroyées en priorité aux plus vulnérables.

    Ils ont demandé aussi à l’OMS de mettre à temps à leur disposition les ressources avec lesquelles sera mis en œuvre le 14e programme général de travail de l’organisation pour la période 2025-2028.

    « Nous recommandons à l’OMS de veiller à une allocation équitable des ressources qui doivent aller en priorité aux plus vulnérables et une [mobilisation] à temps de ces ressources », a déclaré le directeur de la planification, de la recherche et des statistiques au ministère sénégalais de la Santé et porte-parole de la région africaine de l’organisation internationale, Babacar Guèye.

    « Le secrétariat [de l’OMS] doit s’engager à financer les hautes priorités identifiées par les États membres pour son budget-programme 2024-2025 et les budgets-programmes futurs, afin de garantir l’atteinte [des objectifs poursuivis par chacun des États membres], a dit M. Guèye, en s’exprimant devant l’assemblée mondiale de la santé au nom des États de la région africaine.

    Le fonctionnaire sénégalais ajoute qu’ »il faudra investir davantage dans la promotion de la santé […] et le renforcement des soins de santé primaires, pour des systèmes de santé équitables ».

    C’est d’autant plus nécessaire que les pays membres de l’OMS sont « dans un contexte de rareté des ressources », a argué Babacar Guèye.

    « La région africaine félicite le secrétariat de l’OMS, apprécie les efforts considérables qui ont abouti à l’élaboration du 14e programme général de travail et salue la démarche participative et inclusive » de l’organisation, a poursuivi M. Guèye.

    De même a-t-il salué la tenue de consultations de l’Organisation mondiale de la santé dans ses pays membres et ses régions.

    La région africaine salue la qualité du document proposé pour le 14e programme général de travail de l’OMS, ses six objectifs stratégiques notamment.

    Avec ce document, les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé sont appelés à renforcer la couverture sanitaire universelle, la sécurité sanitaire et le bien-être de leurs citoyens.

    « La région Afrique encourage par ailleurs le secrétariat et invite l’assemblée mondiale de la santé à approuver le 14e programme général de travail », qui sera mis en œuvre pour la période 2025-2028, a dit M. Guèye.

    Il a demandé aux États membres de l’organisation d’adopter le « projet de résolution » relatif à ce programme.

    SKS/AB/ESF/BK

  • MONDE-SANTE-FINANCEMENT / A Genève, Ibrahima Sy souligne la nécessité d’investir dans la promotion de la santé

    MONDE-SANTE-FINANCEMENT / A Genève, Ibrahima Sy souligne la nécessité d’investir dans la promotion de la santé

    Genève, 28 mai (APS) – Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a souligné, mardi, à Genève, la nécessité d’investir dans la promotion de la santé pour le contrôle des effets sanitaires cumulatifs des maladies transmissibles et chroniques à travers une approche multisectorielle.

     »Investir dans la promotion de la santé devient une priorité internationale pour le contrôle des effets sanitaires cumulatifs des maladies transmissibles et chroniques à travers une approche multisectorielle axée sur les déterminants de la santé », a déclaré Ibrahima Sy.

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal s’exprimait à la tribune de la 77ème assemblée mondiale de la santé. Il était la 108ème autorité à prendre la parole lors du débat général.

     »Il est important de rappeler aujourd’hui que la plus grande partie de la population mondiale reste encore confrontée aux conséquences de l’insuffisance des investissements dans la santé, un secteur aussi vital pour le développement du capital humain et social », a souligné Ibrahima Sy.

    Selon lui,  »le Sénégal reste engagé dans la mise en œuvre de l’approche +Santé dans toutes les politiques+’’.

    Aussi, il a noté  »les efforts consentis dans la lutte contre les menaces climatiques, notamment à travers l’initiative ATACH (Alliance for transformative action in climate and health) qui est d’une importance capitale pour le Sénégal confronté aux effets adverses du changement climatique sur la santé publique ».

    Pour le ministre de la Santé,  »le Sénégal s’est résolument engagé à mettre en œuvre la couverture sanitaire universelle, en renforçant les soins de santé primaires ainsi que les programmes sociaux de prise en charge des groupes vulnérables et démunis’’.

    Il a salué dans ce sens la pertinence du thème de la 77e Assemblée mondiale :  »Tous pour la santé, la santé pour tous ».

     »Ce thème nous rappelle que la santé est un enjeu fédérateur pour le développement durable dans l’équité », a dit M. Sy.

    D’ailleurs,  a-t-il rappelé,  »le Sénégal va accueillir très prochainement un vaccino-pôle qui sera au service de tout le continent africain avec l’appui de ses partenaires internationaux dont l’OMS ».

    A cet égard, a-t-il affirmé,  »la digitalisation de nombreux processus de notre système de santé et le renforcement du plateau technique médical apparaissent comme des piliers essentiels pour garantir des soins de qualité accessibles, efficaces et adaptés’’.

    Aussi,  »la prévention, la préparation et la riposte aux urgences de santé nous imposent une application rigoureuse du Règlement sanitaire international (RSI), un renforcement de nos centres d’opération d’urgence sanitaire et une meilleure coordination transfrontalière », a dit le ministre sénégalais.

     »Les États membres de l’OMS doivent faire preuve de plus de solidarité et d’équité afin de renforcer la gestion des pandémies et épidémies futures. Voilà pourquoi, des décisions fortes sur les instruments internationaux que sont l’Accord sur les pandémies et le règlement sanitaire international (RSI) sont essentielles’’, a-t-il soutenu.

    Selon le ministre, le Sénégal renouvelle dans cette déclaration son engagement aux côtés de tous les acteurs dans le cycle d’investissement du 14ème Programme général de travail (PGT) et soutient pleinement les priorités établies pour améliorer la santé mondiale.

    ‘’A ce titre, il réitère sa détermination à collaborer étroitement avec l’OMS et ses partenaires internationaux pour relever les défis sanitaires mondiaux, a  conclu Ibrahima Sy.

    A Genève, le Sénégal n’a pas manqué de féliciter le Directeur général de l’OMS pour la présentation de son rapport qui retrace les résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre des trois priorités stratégiques du 13ème programme général de travail, les stratégies définies pour les quatre futures années et surtout les actions proposées pour faire face aux actuels et futurs défis.

    SKS/ASB/OID

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Santé et climat : Ibrahima Sy juge urgente la mise en place d’un mécanisme de financement accessible et flexible en Afrique

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Santé et climat : Ibrahima Sy juge urgente la mise en place d’un mécanisme de financement accessible et flexible en Afrique

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 28 mai (APS) – Le ministre la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a souligné, mardi, à Genève, l’urgence de mettre en place un mécanisme de financement « accessible, flexible et répondant aux besoins des pays sur l’impact multidimensionnel des changements climatiques sur la santé en Afrique ».

    Un tel mécanisme permettrait de développer des actions contre les effets du changement climatique sur les systèmes de santé, a-t-il indiqué en marge de la 77ème assemblée mondiale de la santé, sur le thème « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde ».

    Ibrahima Sy prenait part à un « dialogue stratégique » sur le financement de l’impact sanitaire des changements climatiques. 

    « La principale barrière, c’est l’accès au financement. Il s’agit de voir comment démontrer les effets du climat sur la santé en disposant de données probantes », a-t-il déclaré.

    « Il est urgent de mettre en place un mécanisme de financement accessible, flexible et répondant aux besoins des pays sur l’impact multidimensionnel des changements climatiques sur la santé en Afrique », a-t-il dit.

    Selon M. Sy, le renforcement de la résilience des systèmes de santé constitue « une priorité pour le financement de l’adaptation aux changements climatiques et la résilience sanitaire et face aux autres défis (pandémies et autres urgences sanitaires) ».

    Un autre défi consiste à passer de la science à la politique en transformant les données en actions concrètes sur le terrain, a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « Il faut aider les pays africains à avoir une assistance technique et des équipes de fundraising pour avoir des projets liant le climat et la santé ».

    De même, a-t-il évoqué « l’impératif de renforcer la résilience au sein des systèmes de santé qui relève de plusieurs nécessités », dont « le développement des capacités des systèmes sanitaires à détecter, à prévoir et s’adapter aux chocs et aux stress liés au climat ».

    Il a également cité « la prise en charge des urgences de santé publique induites par les changements climatiques » et « l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’action de sécurité sanitaire durable ».

    Les changements climatiques sont, note-t-il, « susceptibles de contribuer doublement à l’aggravation des problèmes de santé, de par leurs conséquences directes sous forme d’affections morbides voire mortelles (épidémies, pandémies…), et de par leur impact sur les déterminants de la santé ».

    Le ministre de la Santé et de l’Action sociale précise que ces déterminants concernent la « vulnérabilité de la sécurité des territoires (sécheresses, incendies, inondations…) », la « baisse des rendements agricoles », l’ »augmentation des risques de malnutrition (près de 600 millions seraient menacées d’ici 2080) » et les « risques émergents de nouvelles flambées de maladies infectieuses ».

    « La crise climatique constitue une menace grave pour la santé mondiale, compte tenu de la fréquence croissante des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, les canicules et les sécheresses », estime Ibrahima Sy.

    Il a aussi relevé « la nécessité de bâtir des systèmes de santé robustes, en particulier dans les pays en voie de développement, pour plusieurs raisons parmi lesquelles : les défis associés au financement accru de la résilience sans compromettre le développement intégral et soutenu des pays ».

    Ce panel a été organisé par la Fondation Sanofi, en présence de bailleurs tels que la Banque mondiale, le Fonds mondial, Rockefeller, la Fondation Clinton, le Fonds vert climat et les ministres de la Santé de la Côte d’Ivoire, du Malawi et du Sénégal.

    SKS/BK/ASG

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Assemblée générale de la Santé : le débat général s’est ouvert à Genève

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Assemblée générale de la Santé : le débat général s’est ouvert à Genève

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 28 mai (APS) –  Le débat général marquant l’ouverture de la 70ème Assemblée  mondiale de la santé (AMS) a démarré mardi au Palais des nations, à Genève (Suisse), a constaté l’envoyée spéciale de l’APS .

    Cette rencontre se tient du 27 mai au 1er juin, sur le thème  global: ‘’Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tous’’. Durant les travaux,  les représentants de 159 pays, la plupart ministres en charge du secteur de la santé,  vont tour à tour prendre la parole pour décliner le politique de santé de leurs différents pays.

    Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, docteur Ibrahima Sy, sera la 108ème personne à prendre la parole, du haut de la tribune de la grande salle.

    La Belgique sera le premier pays à faire sa déclaration, tandis que le  ministre camerounais de la Santé va clôturer le débat. L’Assemblée mondiale de la Santé est le principal organe directeur de l’Organisation mondiale de la santé qui compte 194 États membres.

    Chaque année, au mois de mai, des délégués de tous les Etats membres se réunissent pour convenir des priorités et des politiques de l’OMS.

    Les délégués des pays prennent des décisions sur les objectifs et les stratégies sanitaires qui orienteront leur propre travail en santé publique et les activités du Secrétariat de l’OMS de  »façon à améliorer la santé et le bien-être de tous dans le monde ».

    L’Assemblée de la santé sert aussi de tribune pour rendre compte des travaux entrepris dans des domaines définis et pouvoir ainsi déterminer ce qui a été accompli et convenir de stratégies pour combler les lacunes, renseigne un document sur le programme de la rencontre.

    Depuis 1948, l’Organisation mondiale de la santé est l’institution spécialisée des Nations unies pour la santé, rassemblant les nations, les partenaires et les communautés qui s’emploient à promouvoir le meilleur état de santé possible pour tout être humain, quels que soient sa race, sa religion, son genre, ses opinions politiques et sa situation économique ou sociale.

    SKS/ADL/ASG

  • MONDE-SANTE / A Genève, Docteur Ibrahima Sy présente les innovations mises en œuvre par le Sénégal

    MONDE-SANTE / A Genève, Docteur Ibrahima Sy présente les innovations mises en œuvre par le Sénégal

    Genève 27 mai (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Ibrahima Sy, a présenté, lundi, à Genève, les innovations mises en œuvre par le Sénégal dans le domaine de la santé.

     »La mise en œuvre de l’approche +la santé dans toutes les politiques+ afin de mieux adresser les déterminants de la santé et tendre plus rapidement vers la couverture sanitaire universelle sont des innovations majeures que nous sommes en train de mettre en œuvre », a déclaré Dr Ibrahima Sy qui prenait part aux rencontres francophones de la santé organisées par la Francophonie et les Industries du Médicament (LEEM) en marge de la 77ème Assemblée mondiale de la santé.

    Axée sur le thème  »Les innovations au service de la santé »,  cette 26ème  édition a vu la participation de plusieurs ministres de la santé d’Afrique présents à l’Assemblée mondiale de la santé.

    Parlant de ces innovations toujours, Dr Sy a fait état de progrès réalisés par le Sénégal pour  »arriver au niveau de maturité 3 afin d’accélérer les avancées dans la production locale de médicaments et de vaccins ».

    A cela s’ajoutent la mise en place du dossier patient unique, dans une phase pilote, la surveillance à base communautaire.

    Plusieurs thématiques sur l’équité mondiale dans l’offre de soins avec un accent particulier sur le développement de la production locale des médicaments et de  vaccins, la lutte contre les faux médicaments, la mise en place d’agences nationales de régulation respectant les standards, l’apport de la télémédecine dans l’amélioration de l’offre de soins, entre autres, ont été abordés au cours des débats.

    Le panel a vu la participation de ministres de la Santé de la Région Afrique, du Représentant permanent de l’OIF, du Directeur de l’Académie de l’OMS, du Directeur général de l’Agence africaine du médicament.

    SKS/OID

  • MONDE-SANTE-LEGISLATION / La Francophonie plaide pour l’équité au cœur de l’instrument juridique international sur les pandémies

    MONDE-SANTE-LEGISLATION / La Francophonie plaide pour l’équité au cœur de l’instrument juridique international sur les pandémies

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 27 mai (APS) – Le Groupe des Etats et gouvernements membres de la Francophonie a appelé, lundi, à Genève, toutes les parties prenantes à mettre l’équité au cœur de l’instrument juridique international sur les pandémies en gestation, a appris l’APS de l’ambassadeur du Sénégal à Genève, Coly Seck.

     »Le Groupe prend note de la conduite des processus de négociations pour l’adoption d’un instrument juridique international sur les pandémies et des amendements au Règlement sanitaire international (RSI 2005). Il encourage toutes les parties prenantes à mettre l’équité au cœur de ces instruments d’importance capitale pour la santé publique mondiale », a déclaré le diplomate sénégalaise,  co-président de la Coordination thématique Santé et Emploi.

    M. Seck a prononcé cette déclaration au nom du Groupe des Etats et gouvernements membres et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) au premier jour de la 77 ème Assemblée mondiale de la santé, qui se tient à Genève du 27 mai au 1er juin.

    Le Groupe francophone, a-t-il dit, se félicite du choix du thème de cette 77e Assemblée mondiale de la santé,  »Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde », qui cadre parfaitement avec les missions de l’OMS.

    Le groupe  »salue les progrès réalisés par le Conseil exécutif concernant le 14e programme général de travail de l’OMS », a t-il dit.

     »Tout en  recommandant sa validation par cette assemblée, il convie les Etats et les autres parties à agir pour la mise en œuvre efficace et équitable de ce programme qui vise à améliorer la santé mondiale, particulièrement pour les populations fragiles », a ajouté le diplomate sénégalais.

    Ainsi, les Etats francophones ont appelé à mettre en avant  »l’importance primordiale d’une approche fondée sur les droits humains dans l’ensemble des domaines d’action de l’organisation ».

     »Le Groupe renouvelle son soutien aux actions de l’OMS et sa contribution à surmonter les nombreux défis auxquels le monde se trouve confronté dans le domaine de la santé publique mondiale, dans un contexte marqué par une multitude de crises et appelle à la fin des hostilités dans toutes les régions car la paix est une condition fondamentale de la santé », a notamment souligné le diplomate sénégalais.

    Le groupe  »se félicite également de la tenue en 2023, en présence du Directeur général de l’OMS, d’un échange francophone sur les progrès en matière de production de vaccins à ARN messager, avec un accent sur l’expérience de quatre pays francophones bénéficiaires ».

    Selon lui ,  »cet échange francophone a souligné les actions menées, les défis, ainsi que les prochaines étapes, notamment les priorités permettant d’assurer la réussite de ce processus ».

    Le Groupe francophone a rappelé la place fondamentale du respect du multilinguisme au sein de l’OMS au vu de l’importance de ses missions.

    SKS/OID/ASG