Auteur/autrice : Khadidiatou Sakho

  • MONDE-SANTE / Accord international sur les pandémies : la 77ème Assemblée mondiale va décider de la voie à suivre (DG OMS)

    MONDE-SANTE / Accord international sur les pandémies : la 77ème Assemblée mondiale va décider de la voie à suivre (DG OMS)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Khadydiatou Sakho

    Genève, 27 mai (APS) – La 77ème Assemblée mondiale de la santé, ouverte lundi à Genève, va décider de la voie à suivre pour la mise en place d’un accord international juridique contraignant sur les pandémies, a indiqué le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

     »Pour la même raison que les Nations unies ont créé l’OMS il y a 76 ans autour de la coopération mondiale, les nations se sont réunies pour créer un accord international juridique contraignant pour la prévention et la préparation et la riposte aux pandémies », a-t-il affirmé.

     »(…) C’est durant cette assemblée que les Etats vont  décider de la voie à suivre. Le multilatéralisme n’est pas facile, mais il n’y a pas d’autre alternative », a-t-il dit à l’ouverture de la 77ème Assemblée mondiale de la santé.

    Il estime que  »la menace des pandémies n’est qu’un défi parmi tant d’autres ». Notre monde fait face à beaucoup d’autres défis à Gaza, en Haiti, au Soudan. Les femmes meurent de complications liées à la grossesse et les enfants meurent parce qu’ils n’ont pas été vaccinés à temps », a-t-il déclaré.

    Le directeur général de l’OMS a aussi évoqué la flambée de la dengue, le choléra et le poids des maladies non transmissibles.

    Pour cette raison, il a appelé, en présence de ministres de la Santé de plusieurs pays du monde, à  »investir dans la technologie, les données pour une meilleure santé ».

    Evoquant les objectifs de développement durable (ODD), il a appelé à  »tout faire pour les faire avancer d’ici 2030 ».

     »Même avant la Covid-19, nous n’étions pas sur les rails pour nos objectifs de développement durable. Maintenant, nous sommes encore plus en retard », a-t-il regretté.

    SKS/OID/ASG

  • MONDE-SANTE / Plus de la moitié de la population mondiale « n’est pas pleinement couverte par les services de santé essentiels » (DG OMS)

    MONDE-SANTE / Plus de la moitié de la population mondiale « n’est pas pleinement couverte par les services de santé essentiels » (DG OMS)

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho

    Genève, 27 mai (APS) – Plus de la moitié de la population mondiale n’est pas pleinement couverte par les services de santé essentiels, a indiqué, lundi  à Genève, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, estimant que droit à la santé était menacé.

     »Au moins 4,5 milliards de personnes, plus de la moitié de la population mondiale, ne sont pas pleinement couvertes par les services de santé essentiels et 2 milliards de personnes rencontrent des difficultés, parce qu’elles doivent payer de leur poche pour la santé », a-t-il déclaré, à l’ouverture de la 77ème assemblée mondiale de la santé.

    Prévue du 27 mai au 1er juin, la 77ème assemblée mondiale de la santé se tient cette année sur le thème  »Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tous ».

    En présence du président de la République islamique de Mauritanie, président de l’Union africaine, Mouhamed El Gazaouini, invité d’honneur de cette rencontre, Dr Tedros a souligné que les participants ne doivent pas  »perdre de vue ce que représente l’Assemblée mondiale de la santé ».  »Presque chaque nation est présente », a-t-il dit.

     »Pourquoi nous sommes ici?, s’est-il interrogé. C’est travailler à notre objectif commun qui a conduit à la création de l’OMS, la santé pour tous. Ce thème est en phase. »

    Selon lui,  »la constitution de l’OMS est visionnaire, bien en avance sur son temps. Ce fut le premier instrument de droit international à affirmer que le niveau de santé le plus élevé possible était un droit pour tous ».

    Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que 140 pays reconnaissaient  »le droit à la santé dans leur propre constitution » même si  »dans le monde, ce droit n’est pas réalisé, ou bien est menacé ».

     »La création de l’OMS était visionnaire dans un monde moins connecté que le nôtre en reconnaissant que la promotion de la santé dans un pays bénéficiait à tout le monde », a-t-il souligné.

    SKS/OID

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Genève : la randonnée pédestre ’’ Walk the talk’’ donne le ton de la 77ème Assemblée mondiale de la santé

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Genève : la randonnée pédestre ’’ Walk the talk’’ donne le ton de la 77ème Assemblée mondiale de la santé

    +++De l’envoyée spéciale de l’APS, Sokhna Khadydiatou Sakho+++ 

    Genève, 26 mai (APS) – La cinquième édition de la randonnée pédestre ‘’Walk the talk’’ (De la parole aux actes) a marqué le coup d’envoi, dimanche, à Genève, de la 77ème Assemblée mondiale de la santé qui s’ouvre officiellement lundi, dans la ville suisse.

    Cet événement consiste pour les participants à courir, marcher, se déplacer en fauteuil roulant ou de toute autre manière sur deux parcours : 3 km et 4,2 km.

    Il a vu la participation des délégations des États membres, des athlètes, de clubs sportifs locaux, des partenaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la communauté genevoise.

    Son objectif, signale l’OMS, est de célébrer l’importance de modes de vie sains.

    La 77ème Assemblée mondiale de la santé se tient du 27 mai au 1er juin 2024, dans la ville suisse, qui abrite le siège de l’Organisation mondilale de la santé (OMS), sur le thème : ‘’Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tout le monde’’.

    Le Sénégal participe à cet évènement au sommet avec une délégation composée du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, et de plusieurs directions et agences du département ministériel.

    La présidente de la commission santé de l’Assemblée Nationale , Mame Gueye Diop est également membre de la délégation du Sénégal.

     

    SKS/ABB

  • SENEGAL-PALUDISME / Le coordonnateur du PNLP insiste sur l’importance de disposer des données sanitaires de manière pérenne

    SENEGAL-PALUDISME / Le coordonnateur du PNLP insiste sur l’importance de disposer des données sanitaires de manière pérenne

    Dakar, 21 mai (APS) – Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Docteur Doudou Sène, a souligné mardi l’importance de disposer des données sanitaires de manière permanente en vue de contrôler cette maladie et assurer son élimination d’ici à 2030.

    ‘’Pour éliminer le paludisme, il faut avoir des données chaque jour, parce que si nous n’avons pas les données, les efforts peuvent être annihilés’’, a déclaré le docteur Sène.

    Il faisait une présentation à l’occasion d’une séance de briefing avec le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen). Ce briefing s’inscrit dans le cadre de la documentation de la campagne ‘’Zéro palu! Je m’engage’’.

    Celle-ci célébrera jeudi ses dix ans à Thiénaba, une ville du département de Thiès, qui a connu de fortes avancées dans la lutte contre le paludisme.

    Selon le coordonnateur du PNLP, » sans les données, il est impossible de riposter correctement encore moins de contrôler le paludisme ».

    ‘’Les données sanitaires permettent de faire la cartographie et sans cela, il peut y avoir des flambées’’, a alerté le médecin. Sous ce rapport, il a regretté l’impact négatif de la rétention des données sanitaires.

    ‘’Depuis 2022, avec la rétention des données par les prestataires, la complétude des rapports a baissé de 73%’’, a-t-il révélé. Il a fait état, pour l’année 2023, d’une ‘’très faible complétude des données  qui limite les possibilités d’appréciation ou d’analyse [des] indicateurs de morbidité et de mortalité’’.

    Sous ce rapport, il a invité les spécialistes de l’information à plaider pour une remontée des informations sanitaires, en vue d’une bonne surveillance de la maladie.

    Il a rappelé par ailleurs que la lutte contre le paludisme a connu des succès au Sénégal, nonobstant la persistance de défis.

    C’est l’une des raisons qui expliquent le fait que le Plan national de développement sanitaire et social (PNDS) considère le paludisme comme une maladie transmissible prioritaire.

    Selon lui, le paludisme demeure une menace pour les populations africaines et continue d’affecter négativement leur quotidien.

    Il a rappelé à cet égard que l’Union africaine a recommandé aux Etats du continent d’ériger la lutte contre cette maladie au rang de politique nationale.

    Entre autres, le Plan stratégique national (PSN) 2021-2025 a pour ambition de réduire l’incidence du paludisme d’au moins 75% par rapport à 2019, réduire la mortalité liée au paludisme d’au moins 75% par rapport à 2019.

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Hypertension artérielle : la journée mondiale célébrée autour de l’auto-diagnostic

    SENEGAL-SANTE / Hypertension artérielle : la journée mondiale célébrée autour de l’auto-diagnostic

    Dakar, 17 mai (APS) –  La Journée  mondiale de l’hypertension artérielle est célébrée cette année autour du thème : ‘’Mesurez votre tension artérielle avec précision, contrôlez-la et vivez plus longtemps’’, indique un communiqué du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Cette journée sera l’occasion de sensibiliser les populations sur les risques dus à cette pathologie, communément appelée  »le tueur silencieux », mais aussi sur ses complications, pour fournir de l’information sur sa prévention, sa détection et son traitement, souligne le texte.

    L’hypertension artérielle (HTA) est définie comme ‘’une augmentation de la pression au niveau des artères avec une pression artérielle élevée supérieure à 140/90mm hg », selon le ministère de la Santé.

    ‘’C’est un facteur de risque cardio-vasculaire majeur, multipliant par 7 à 9 le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et par 5 le risque d’insuffisance cardiaque et par 3 celui de la coronaropathie », explique-t-il.

    La HTA responsable de 19% des décès dans le monde

    Dans le monde,  ‘’au moins 970 millions de personnes ont une tension artérielle élevée et 19% des décès sont liés à cette pathologie », signale le ministère de la Santé. Il relève que parmi ces hypertendus, environ 640 millions vivent dans les pays en développement.

    Le communiqué souligne que ‘’la survenue de l’HTA est favorisée par l’âge de plus de 40 ans, la sédentarité, le surpoids et l’obésité, l’alimentation trop salée, trop grasse, le diabète, un antécédent familial d’hypertension artérielle ».

    Pour  les moyens de prévention, il encourage  des mesures telles qu’une alimentation équilibrée, pauvre en sel et matières grasses, riche en fruits, légumes et poissons,  une  activité physique régulière de 30 à 45 minutes, au moins 3 à 4 fois par semaine (marche, course à pieds, vélo, natation, …).

    Toutefois,  le communiqué indique que la lutte contre l’HTA constitue un défi pour le MSAS. Il signale l’élaboration à cet effet de stratégies de lutte contre les maladies cardio-vasculaires visant à réduire la prévalence de l’HTA mais aussi les complications liées à cette pathologie.

    Ces stratégies reposent essentiellement sur le renforcement du dépistage de l’HTA au sein des communautés, du diagnostic précoce et de la mise sous traitement des patients hypertendus ainsi que le suivi régulier pour assurer le contrôle de la maladie.

    Selon le texte, la Direction de la maladie en charge de cette pathologie  a révisé le document de normes et protocoles de prévention et de prise en charge du diabète et de l’HTA. Elle a  élaboré des normes et protocoles de prise en charge des urgences cardio-vasculaires (Infarctus du myocarde, traumatismes vasculaires) et des accidents vasculaires cérébraux.

    L’objectif vise à harmoniser la prise en charge de ces pathologies dans les structures de santé  et renforcer les compétences des prestataires de santé des centres et postes de santé.

    Le MSAS a également mis à la disposition de la population et des prestataires de santé, la solution digitale  »Saytu tension », qui vise à renforcer la sensibilisation, le dépistage et le suivi des patients hypertendus.

    SKS/ADL/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Vers l’élaboration d’un nouveau plan d’action national pour la sécurité sanitaire (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Vers l’élaboration d’un nouveau plan d’action national pour la sécurité sanitaire (officiel)

    Dakar, 29 mars (APS) – Le Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’ (une seule santé) va s’atteler à l’élaboration d’un plan d’action national 2024/2028 afin de relever les défis auxquels a été confronté le plan précédent, a indiqué vendredi le ministre secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye.

    ‘’Après la mise en œuvre du Plan d’action national pour la sécurité sanitaire -PANSS- 2019-2023, il est important de procéder à l’élaboration d’un nouveau PANSS 2024-2028 selon une approche multisectorielle et multidisciplinaire’’, a-t-il souligné. Il présidait vendredi la sixième réunion du comité de pilotage du Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’.

    Il a rappelé que ‘’des défis ont été identifiés’’ pour le plan d’action 2024/2028. Ils concernent notamment la signature du projet de décret du Haut Conseil national de sécurité sanitaire (HCNSS) ‘’One Health’’, l’opérationnalisation de la sécurité sanitaire au niveau local, a-t-il précisé.

    Parmi ces défis figurent également la mise en œuvre effective des plans régionaux de sécurité sanitaire, la prise en compte du genre dans la sécurité sanitaire, entre autres.

    Seydou Guèye a annoncé la signature du décret 2024/845 portant organisation et fonctionnement du Haut Conseil de sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’, le 28 mars dernier.

    Il a souligné que ‘’la sécurité sanitaire est un enjeu crucial dans le monde moderne, marqué par l’émergence constante de nouvelles menaces pour la santé publique’’. ‘’Face à des défis tels que les pandémies, les épidémies, le bioterrorisme et les crises environnementales, il est impératif de renforcer les systèmes de sécurité sanitaire à l’échelle mondiale, sous régionale et nationale’’, a-t-il préconisé.

    La réunion du comité de pilotage avait, entre autres objectifs, de valider le plan de travail annuel de la Sécurité sanitaire mondiale 2024 et le Plan d’action national multisectoriel de surveillance de lutte pour la résistance aux antimicrobiens 2024-2028.

    Le processus d’élaboration du PANSS 2024-2028 et la feuille de route du processus de soumission du deuxième appel pour le Fonds de lutte contre les pandémies font aussi partie de ces objectifs.

    Le Gouvernement du Sénégal a créé, en 2017, le Haut Conseil national de la sécurité sanitaire mondiale (HCNSSM) ‘’One Health’’, rattaché à la Primature.

    Sa mission essentielle est d’assurer la coordination du Programme national de sécurité sanitaire mondiale ‘’One Health’’ (PSSM OH), conformément au règlement sanitaire international (2005).

     »« Une seule santé » est une approche intégrée et unificatrice qui vise à optimiser la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes, et à trouver un équilibre entre ces dimensions. Elle utilise les liens étroits et interdépendants qui existent entre ces domaines pour créer de nouvelles méthodes de surveillance des maladies et de lutte contre celles-ci », explique l’Organisation mondiale de la santé.

    SKS/ASG

  • SENEGAL-SCRUTIN-RESULTATS / Amadou Bâ gagne le département de Médina Yoro Foulah avec 14067 voix

    SENEGAL-SCRUTIN-RESULTATS / Amadou Bâ gagne le département de Médina Yoro Foulah avec 14067 voix

    Kolda, 25 mars (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) a remporté le département de Médina Yoro Foulah (sud) avec 14067 voix, a appris l’APS auprès de la commission départementale de recensement des votes.

    Il est suivi de Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition ‘’Diomaye Président’’ avec 13540 voix. La troisième place revient à El Hadji Mamadou Diao avec 768 voix.

    Quelque 31060 suffrages ont été valablement exprimés sur un nombre total d’inscrits de 46254 électeurs dans le département.

    Le nombre total de votants est de 31479 avec des  bulletins nuls à hauteur de 419.

    MG/SKS/ASB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Amadou Ba souhaite que le nouveau président soit connu  »dès lundi »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-SCRUTIN / Amadou Ba souhaite que le nouveau président soit connu  »dès lundi »

    Dakar, 24 mars (APS) – Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), Amadou Ba, a exprimé son souhait de voir les Sénégalais connaître le nom de leur prochain président de la République  »dès ce lundi », au lendemain du scrutin de la présidentielle en cours sur l’étendue du territoire national et à l’étranger.

    ‘’Mon souhait est que demain, nous nous réveillions avec un nouveau président. Les Sénégalais ont besoin d’un président qui va répondre à leurs besoins’’, a-t-il déclaré après avoir voté au bureau 8 de l’école Hlm Grand Médine des Parcelles Assainies.

    ‘’Nous rendons grâce à Dieu, tout se passe bien sur l’ensemble du territoire d’après les échos que nous avons au niveau national’’, s’est félicité le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar. ‘’La campagne s’est déroulée dans la paix. C’était chaud, mais nous sommes un seul peuple uni dans la paix’’, a-t-il ajouté

    Dix-neuf candidats, dont une femme, sont en compétition pour l’élection présidentielle au Sénégal. Deux d’entre eux, Cheikh Tidiane et Habib Sy, ont annoncé leur désistement au profit de Bassirou Diomaye Faye, mais le Conseil constitutionnel aurait opposé une fin de non-recevoir à leur requête.

    SKS/ASG/ADC

  • SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Le budget de la dialyse est passé d’un à cinq milliards (communiqué)

    SENEGAL-SANTE-FINANCEMENT / Le budget de la dialyse est passé d’un à cinq milliards (communiqué)

    Dakar, 14 mars (APS) – Le budget de la dialyse, rendue gratuite depuis 2012, est passé d’un à cinq milliards de francs CFA pour l’achat des kits, a indiqué le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’occasion de la célébration ce jeudi de la journée mondiale contre la maladie rénale.

     »Face à la demande accrue de soins, l’Etat a rendu gratuite la dialyse depuis 2012 avec un budget passant de 1 à 5 milliards pour l’achat de kits », renseigne un communiqué rendu public, à l’occasion de la journée mondiale contre la maladie rénale, événement annuel célébrée chaque deuxième jeudi du mois de mars.

    Le Sénégal, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale du rein ce 14 mars 2024, sous le thème :  »La santé rénale pour tous : promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation optimale des médicaments. »

    Le texte souligne que  »le thème est un plaidoyer et permet au monde entier de se rassembler autour d’un message clé mettant en lumière la lutte constante qui doit être menée contre cette pathologie ».

     »En 2010, il n’y avait que trois centres de dialyse. En 2023, le nombre est passé à 25 centres de dialyse publics avec une cohorte de 910 patients dialysés. Toutes les régions ont au moins un centre de dialyse public et à travers des bourses de spécialisation, le pays dispose de plus 40 néphrologues », selon le ministère de la Santé.

    Toujours en ce qui concerne les ressources humaines, il précise que  »cette action sera poursuivie de même que la formation en master de suppléances rénales pour les paramédicaux ».

    Dans cette perspective,  relève le ministère,  »l’’Etat du Sénégal en a fait une priorité et s’est fixé comme objectif de densifier les centres de dialyse afin de permettre aux patients de bénéficier d’une prise en charge adéquate ».

    Aussi,   »dans l’offre de soins, il a été démarré la greffe de rein qui est une initiative majeure pour améliorer la qualité de vie des patients ».

    Dans le cadre de la prévention, le ministère de la Santé et de l’Action sociale développe des stratégies de lutte contre les facteurs de risque, notamment la réduction de la consommation de sel, de sucre, d’alcool, de tabac, la promotion de l’activité physique régulière de même que le contrôle de la tension artérielle et du diabète.

    SKS/ASB/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / La contribution des femmes à la main-d’œuvre agricole « invisible » en dépit de son importance (directrice régionale PAM)

    SENEGAL-AFRIQUE-AGRICULTURE / La contribution des femmes à la main-d’œuvre agricole « invisible » en dépit de son importance (directrice régionale PAM)

    Dakar, 8 mars (APS) – Les femmes représentent 70 % de la main-d’œuvre agricole en Afrique de l’ouest et du centre, mais « leur contribution reste invisible » dans ce domaine, a déploré Evelyne Etti, directrice régionale adjointe du bureau du Programme alimentaire mondial (PAM).

    « Les femmes, globalement et dans notre région, représentent plus de 70 % de la main-d’œuvre agricole mais leur contribution reste invisible », a-t-elle déclaré, jeudi, en introduisant un panel sur le thème « Autonomiser les femmes dans les systèmes alimentaires ».  

    Ce panel s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale la femme que le bureau régional du PAM a choisi de commémorer cette année sur le thème de l’autonomisation des femmes dans les systèmes alimentaires.

    En Afrique de l’Ouest, « les femmes jouent un rôle essentiel dans les systèmes alimentaires, de la production à la consommation », a souligné Evelyne Etti.

    « Le PAM a le potentiel de promouvoir à grande échelle l’autonomisation économique des femmes dans les systèmes alimentaires. Nos programmes de soutien au marché agricole des petits exploitants (SAMS) constituent un point d’entrée naturel, et nous avons déjà de bonnes pratiques émergeant de la région », a noté la directrice régionale adjointe du bureau du PAM.

    Mme Etti, évoquant la lutte pour les droits des femmes, a affirmé que « de nombreux progrès ont été réalisés depuis la célébration de la Journée internationale des femmes, il y a plus de cent ans, mais ils sont loin d’être homogènes ».

    « Les femmes sont encore confrontées à de nombreux défis en matière d’égalité de genre, et dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, l’inégalité de genre se traduit par des taux élevés de mutilations génitales féminines, qui dépassent 90 % dans certains pays », a-t-elle signalé.

    Elle a toutefois fait état de « progrès réalisés dans la région » dans ce domaine, avec l’élaboration de lois promouvant l’égalité de genre, la ratification de protocoles internationaux et la mise en place de mesures affirmatives en faveur de l’autonomisation des femmes ».

    Les femmes sont maintenant « plus actives dans les espaces politiques », comme au Sénégal, « où plus de 40 pour cent des parlementaires sont des femmes », a relevé la directrice régionale adjointe du bureau du PAM.

    Selon Evelyne Etti, « le PAM considère l’égalité de genre comme une partie intégrante de sa mission visant à assurer la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition ».

    « Le PAM ne peut pas accomplir sa mission sans s’attaquer aux causes profondes des inégalités de genre et sans promouvoir l’autonomisation économique des femmes », a-t-elle insisté.

    Pour Khady Fall Tall, présidente de l’Association des femmes d’Afrique de l’Ouest (AFAO), « l’Afrique doit se prononcer sur les systèmes alimentaires car elle ne se décrète pas, il faut la construire ».

    « Les femmes sont à accompagner en termes de formation et de financement car elles ont un rôle important dans l’agriculture, les systèmes alimentaires. Elles interviennent sur la toute la chaine », a ajouté Mme Tall au cours de ce panel.

    Selon les organisateurs, ce panel a enregistré « une participation très riche » de diverses agences des Nations unies (FIDA, FAO, UNFPA), d’ONG internationales (CARE International) et du secteur privé (la Fondation Mastercard).

    Il y avait aussi des entreprises sociales (Lionceau), des représentants de la société civile (GEVAPAF) et des associations de femmes travaillant dans la transformation des produits locaux.

    « Les différentes interventions nous ont permis non seulement de faire une revue des différents défis que les femmes rencontrent malgré leur contribution énorme dans la chaine de valeur agricole », explique Yaye Ramatoulaye Dièye, conseillère genre au bureau régional du PAM. 

    Le panel a aussi permis de « passer en revue les opportunités et des réussites en matière d’autonomisation des femmes dans les systèmes alimentaires dans la région », ajoute Mme Dièye.

    Le panel a pris fin avec la visite d’une exposition des produits des locaux transformés par des femmes.

    SKS/BK