Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-UNIVERSITE / L’UCAD rend hommage aux professeurs Abdoulaye Bathily et Boubacar Barry

    SENEGAL-UNIVERSITE / L’UCAD rend hommage aux professeurs Abdoulaye Bathily et Boubacar Barry

    Dakar, 23 fév (APS) – Des hommages appuyés ont été prononcés, samedi, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), à l’issue du colloque international sur le thème : ‘’Dynamiques autour du fleuve Sénégal’’, pour saluer les travaux remarquables des professeurs Abdoulaye Bathily et Boubacar Barry sur la compréhension de la Sénégambie et de l’histoire de l’Afrique.

    Cette rencontre scientifique de trois jours a été organisée pour rendre hommage à ces deux éminents historiens, qui ont consacré plus de quatre décennies au rayonnement du département d’histoire de l’UCAD.

    ‘’L’un des plus grands apports de Barry et de Bathily est d’avoir su articuler la longue durée des dynamiques africaines avec une critique du prisme européen’’, a déclaré le rapporteur du colloque, le professeur Mamadou Bodian.

    ‘’Ils ont montré que la Sénégambie ne saurait être réduite en une construction coloniale, mais qu’elle est un espace fluide traversé par les mobilités des résistances et des reconfigurations pertinentes’’, a-t-il ajouté

    Selon lui, en affirmant cette historicité propre, Barry et. Bathily ont contribué à ‘’poser les bases de l’histoire connectée, où le local et le global se conjuguent dans un dialogue constant.’’

    Pour le professeur Saliou Ndiaye, ‘’Abdoulaye Bathily, ‘’au-delà du militant précieux pour le mouvement social sénégalais, a été pour nous tous (…) un homme extrêmement séduisant, tonifiant, vigilant, avec un don inné de l’enseignement, de l’éducation et de la discussion, un discuteur passionné, responsable, tenable, tenace, naturel très indulgent.’’

    ‘’Son goût immodéré pour la liberté de penser et son ambition constante pour l’institution’’, a-t-il dit, ‘’l’avait conduit à tous les combats pour l’amélioration des conditions de vie des enseignants, les ordres de la recherche, le financement des publications, les réformes de l’université.’’

    S’agissant de Boubacar Barry, l’ancien recteur de l’UCAD (2010-2014) a salué un professeur qui est ‘’connu et respecté de toute la communauté universitaire internationale, pour la qualité de ses travaux et pour son implication effective dans tous les groupes de recherche.’’

    ‘’Il a toujours manifesté une curiosité permanente, un amour passionné pour sa discipline. Il reste pour nous tous celui qui incarne l’exigence et la rigueur tout autant que la liberté et la fraternité, celui qui accordait une attention toute particulière aux jeunes qu’il accueillait dans son bureau, les écoutait, leur prodiguait des conseils.’’

    Prenant la parole, le professeur Boubacar Barry a remercié ‘’le département d’histoire, tous les scientifiques et jeunes chercheurs qui ont participé à ce colloque remarquable’’, qui lui a permis de ‘’mesurer à quel point l’essentiel de son existence est ‘’vouée à l’université.’’

    ‘’Boubacar Barry est le meilleur historien de notre génération. Il a été toujours à la tâche malgré tous les handicaps de départ. Il est le premier à s’être ouvert à tous les mondes académiques de tous les cinq continents’’, a, de son coté, soutenu le professeur Abdoulaye Bathily, qualifiant ce colloque de ‘’banquet de la connaissance.

    ‘’Ce colloque, à coup sûr, fera date pour l’ensemble de la communauté universitaire, à cause de la qualité des participants et de leurs contributions’’, a-t-il laissé entendre.

    L’envoyé spécial du président Diomaye Faye auprès de la confédération de l’Alliance des États du Sahel a en outre plaidé pour que ce ‘’travail remarquable’’, que constitue ce colloque, se poursuit, afin de mettre l’université ‘’au service du peuple et de l’africanité.’’

    MK/ABB

  • SENEGAL-CULTURE / ‘’Réenchanter nos vies’’, une exposition du musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Théodore Monod

    SENEGAL-CULTURE / ‘’Réenchanter nos vies’’, une exposition du musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Théodore Monod

    Dakar, 21 fév (APS) – Le musée Théodore Monod d’art africain abrite depuis jeudi, une exposition du Prix pour la photographie du musée du Quai Branly-Jacques Chirac dénommée ‘’Réenchanter nos vies’’, présentant quatre ensembles photographiques qui explorent des histoires du monde naturel, avec une grande force poétique.

    Ces œuvres évoquent la destruction de l’environnement et la fragilité de nos écosystèmes, mais elles proposent aussi d’imaginer d’autres futurs. En inspirant des récits alternatifs, les artistes primés repensent de nouvelles relations entre l’Homme et la Terre.

    Au Maroc, Seif Kousmate arpente les oasis pour interroger l’avenir de ces biotopes complexes face aux bouleversements écologiques. Ce faisant, il met au point différentes stratégies visuelles pour exprimer ces transformations.

    Emilio Azevedo ne fait pas le simple constat de la dégradation de l’Amazonie occidentale au début du vingtième siècle. Il étudie les images du territoire et de ses habitants à travers l’histoire. Le croisement entre l’archive et l’inquiétante réalité de l’environnement actuel suscite en nous des associations troublantes et des échos étranges.

    Dans les montagnes Nilgiri du sud de l’Inde, Gayatri Ganju collabore avec les populations autochtones Kurumbas. Elle s’appuie sur les mythes racontés par les habitants pour concevoir une histoire visuelle sur un futur possible pour la forêt.

    Le projet Oro Verde, quant à lui, s’inscrit dans le contexte de l’exploitation intensive de l’avocat au Mexique, souvent contrôlée par des réseaux de narcotrafiquants.

     »Ces œuvres qui reflètent effectivement le talent, l’acuité pénétrante, disent beaucoup de l’époque dans laquelle nous vivons, avec des enjeux qui se tournent autour de l’écologie », selon le président du musée du Quai Branly-Jacques Chirac, Emmanuel Kasarhérou.

    Les quatre ensembles de photographie, dit-il,  »donnent à percevoir la fragilité autant que les forces du monde qui nous entourent, les bouleversements écologiques auxquels nous faisons face. »

    MK/ASG/ASB

  • AFRIQUE-CINEMA / Décès de Souleymane Cissé : l’Etat Burkinabé rend hommage à « une figure emblématique » du cinéma africain

    AFRIQUE-CINEMA / Décès de Souleymane Cissé : l’Etat Burkinabé rend hommage à « une figure emblématique » du cinéma africain

    Dakar, 20fév (APS) – Le gouvernement burkinabé a rendu hommage au cinéaste malien, Souleymane Cissé, décédé mercredi à Bamako, à l’âge de 84 ans, saluant la mémoire d’une ‘’figure emblématique » du cinéma africain et d’un cinéaste engagé qui a consacré toute sa vie au 7e art sur le continent.

     »Le gouvernement salue la mémoire d’une figure emblématique du cinéma africain et d’un cinéaste engagé qui a consacré toute sa vie au 7e art sur le continent pour que vivent des cinémas d’Afrique, reflet de notre identité et de la diversité de nos cultures’’, lit-on dans un communiqué signé par le porte-parole du gouvernement burkinabé, Pingdwendé Gilbert Ouédrago.

    Homme de culture, réalisateur talentueux, Souleymane Cissé était l’un des pères du cinéma africain, primé deux fois Etalon d’or de Yernnenga avec ses films Bara en 1979 et Finyè en 1983. Il laisse à la postérité un héritage inestimable avec d’autres films de renom comme Yeelen et Den Muso.

    Souleymane Cissé devait présider le ‘’jury fiction long métrage’’ de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui se tient du 22 février au 1er mars.

    Le cinéaste sera inhumé, vendredi, après la grande prière.

    ‘’Il laisse un grand vide incommensurable dans le monde du cinéma africain. Cependant, il reste vivant sur les écrans d’Afrique et du monde par son génie’’, selon le gouvernement burkinabé.

    MK/OID/SKS

  • SENEGAL-NECROLOGIE / Décès d’El Hadji Elimane Ndour, père du chanteur Youssou Ndour

    SENEGAL-NECROLOGIE / Décès d’El Hadji Elimane Ndour, père du chanteur Youssou Ndour

    Dakar, 20 fév (APS) – El Hadj Elimane Ndour, père de l’artiste chanteur Youssou Ndour, est décédé mercredi à l’âge de 98 ans, a appris l’APS du Groupe Futurs médias dont le musicien de renommée est le propriétaire.

    La cérémonie de levée du corps est prévue ce jeudi à 11 heures à l’hôpital Principal de Dakar.

    Elle sera suivie de l’inhumation le même jour, à Poufoune, son village d’origine dans la commune de Khombole dans le département de Thiès.

    MK/MTN

  • SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Ibrahima Thioub annonce la sortie de son livre « Servir l’école de la République : Allocutions rectorales 2014-2020 »

    SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION / Ibrahima Thioub annonce la sortie de son livre « Servir l’école de la République : Allocutions rectorales 2014-2020 »

    Dakar, 14 fév (APS) – L’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Pr Ibrahima Thioub, a annoncé la sortie prochaine de son nouveau livre intitulé ‘’Servir l’école de la République: Allocutions rectorales 2014-2020’’.

    Il s’agit d’un ouvrage de 148 pages dans lequel, l’auteur, historien revient à travers ses allocutions sur son ‘’expérience exaltante de la Fosse aux lions », nom de code pour désigner le rectorat de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

    Dans le même sillage, il y retrace sa riche expérience d’une cinquantaine d’années dans l’enseignement, de l’élémentaire au supérieur, tout en revendiquant la nostalgie de cette école des premières années de l’indépendance du Sénégal.

    Dans l’avant-propos du livre, le professeur Thioub explique que ‘’ces six années de rectorat » lui ont permis de se rendre compte de ‘’l’incroyable endurance des étudiants’’, tant leur vécu quotidien lui a souvent semblé ‘’inacceptable’’, soulignant avoir ‘’plus d’une fois dit à certains de leurs leaders qu’ils étaient trop timorés dans la défense de leurs intérêts, surtout académiques’’.

    Avec eux, il dit avoir ‘’rapidement construit au cours de ce sacerdoce, un solide contrat de confiance qui a tenu, contre tous les vents contraires, autour d’un principe simple, mais oh ! combien efficace: ne rien promettre qu’on ne puisse tenir et ne rien faire qui délibérément, viole la lettre ou l’esprit de la Loi’’.

    A l’en croire, ‘’servir l’école publique’’ a été et demeure, dans sa carrière, ‘’une mission de premier rang ».  »Je crois y avoir consacré le maximum de mes forces’’, a-t-il martelé.

    MK/HB/OID/SBS

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Une foule immense à la levée de corps de Jimmy Mbaye

    Dakar, 12 fév (APS) – Une foule immense composée de célébrités et d’anonymes a assisté à la levée du corps de Mamadou Mbaye dit Jimmy, décédé, mardi, à l’âge de 68 ans, saluant unanimement la mémoire du guitariste du groupe Super Etoile, un virtuose, selon certain, qui a consacré toute sa vie au rayonnement de la musique sénégalaise, a constaté l’APS.

    Le lead vocal du Super Etoile, Youssou Ndour, les chanteurs Baaba Maal, Pape Diouf, Carlou-D, Yoro Ndiaye,  le roi de la lutte sénégalaise, Modou Lo, l’ancien international de football, Alassane Ndour, ainsi que plusieurs autres personnalités, des parents, amis, proches et sympathisants, ont pris part à la cérémonie à l’hôpital Principal de Dakar.

    Le secrétaire général du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Moussa Diagne, a également, au nom du gouvernement, assisté à la levée du corps au cours de laquelle des hommages appuyés ont été rendus au défunt.

    ‘’Jimmy Mbaye, de par son talent unique, a participé au rayonnement de la culture sénégalaise et africaine », a témoigné l’homme d’affaires, Babacar Ngom, saluant ‘’la grande humilité d’un homme qui est toujours resté le même malgré sa grande notoriété’’.

    ‘’Il a beaucoup apporté au Super Etoile qui est une référence pour la musique en Afrique. Et personnellement, il me vouait un grand respect. D’ailleurs, à chaque fête de Tabaski et de Korité, puisqu’on est voisin, il passait chez moi après la prière me présenter ses vœux, avant de regagner son domicile’’, a rappelé de son côté le lead vocal du Dandé Léniol, Baaba Maal.

    Le percussionniste Mbaye Dièye déclare que Jimmy Mbaye avec qui il a cofondé le groupe du Super Etoile, était ‘’une bonne personne, très pieuse et respectueuse. On a sillonné ensemble le monde entier, mais il s’est toujours montré professionnel et humain’’.

    ‘’Le son de sa guitare est unique. Il a créé quelque chose d’unique, la symbiose d’une recherche intellectuelle bien fournie qu’aucun autre artiste que lui n’est capable de jouer’’, a magnifié Youssou Ndour, soulignant que Jimmy Mbaye a ‘’fait la une des journaux après de nombreux concerts à l’étranger ». « Tellement sa performance était immense’’, a-t-il relevé.

    ‘’Cela va me manquer énormément ! Une partie de ce que nous faisons est partie. J’ai perdu un compagnon, un conseil, un ami. Mais, nous ne pouvons que nous plier à la volonté divine’’, a-t-il déclaré, les yeux embués de larmes, sur un ton ému et empreint d’une tristesse profonde.

    Né en 1957 à Dakar, Mamadou Mbaye alias Jimmy en référence à Jimi Hendrix, son idole américain, est considéré comme l’âme de la guitare sénégalaise.

    Pendant plus de quatre décennies, il a été l’un des piliers du groupe Super Etoile, accompagnant Youssou Ndour sur les plus grandes scènes du monde.

    Avec son jeu de guitare expressif et sa technique inimitable, Jimmy Mbaye a marqué de son empreinte des titres mythiques tels que ‘’Immigrés’’, ‘’Set’’ ou encore ‘’Birima’’ au grand bonheur des mélomanes séduits par ses envolées à la guitare, renvoyant parfois aux sons du xalam et de la kora qu’il a intégrés dans sa Fender Stratocaster.

    Sa disparition laisse un vide immense, mais son héritage musical, lui, restera éternel. Jimmy Mbaye s’en est allé, mais son art continuera, à coup sûr, de résonner à travers les générations, témoignent de nombreuses personnes.

    Mamadou Jimmy Mbaye a été inhumé cet après-midi au cimetière musulman de Yoff, à Dakar.

    MK/FKS/SMD

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-PORTRAIT / Jimmy Mbaye, le destin exceptionnel du virtuose qui a fait rayonner la musique sénégalaise

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE-PORTRAIT / Jimmy Mbaye, le destin exceptionnel du virtuose qui a fait rayonner la musique sénégalaise

    Dakar, 12 fév (APS) – Le Sénégal pleure l’un de ses plus grands musiciens, Jimmy Mbaye, le légendaire guitariste de l’orchestre du Super Étoile de Dakar, décédé, mardi, à l’âge de 68 ans.

    Son jeu de guitare unique et sa contribution au rayonnement du mbalax en ont fait une figure incontournable de la musique africaine.

    Un virtuose au destin exceptionnel

    Né en 1957 à Dakar, Mamadou Mbaye, à l’état civil, a grandi dans une famille de griots, ces conteurs et musiciens traditionnels porteurs de la culture orale en Afrique de l’Ouest. Pourtant, sa passion pour la guitare s’est heurtée à l’opposition de son père, un homme pieux qui désapprouvait sa vocation musicale.

    Déterminé, le jeune Jimmy s’est fabriqué sa première guitare à l’âge de 10 ans avec des fils de pêche et des canettes. Trois ans plus tard, son frère ainé, El Hadj, lui fait cadeau d’une guitare acoustique.

    Cet amour pour cet instrument l’a poussé à s’acheter pour ses 18 ans, sa première guitare électrique, une Fender Stratocaster et commençât en 1977, à se produire avec Africa Band et Dagoudane Band sous le nom de Jimmy Mbaye, en hommage à son idole d’alors, Jimmy Hendrix

    Inspiré par les sonorités du xalam et de la kora, il a, au fil des ans, développé un style unique, mariant tradition et modernité avec une Fender Stratocaster qui deviendra son emblème.

    L’épopée du Super Etoile

    Dans les années 1980, il cofonde le Super Étoile de Dakar aux côtés de Youssou Ndour (lead vocal), Mbaye Dièye Faye (percussionniste), Pape Oumar Ngom (guitare accompagnement) et Assane Thiam (tama). Leur compagnonnage va durer plus de quarante ans.

    Ensemble, ils propulsent le mbalax sur la scène internationale, fusionnant les rythmes traditionnels sénégalais avec des influences funk, jazz et afro-cubaines.

    Avec son jeu de guitare expressif et sa technique inimitable, Jimmy Mbaye a marqué de son empreinte des titres mythiques tels que ‘’Immigrés’’, ‘’Set’’ ou encore ‘’Birima’’ au grand bonheur des mélomanes séduits de ses envolées à la guitare, renvoyant parfois aux sons du xalam et de la kora qu’il a intégrés dans sa Fender Stratocaster..

    Pendant plus de quatre décennies, il a été l’un des piliers du groupe, accompagnant Youssou Ndour sur les plus grandes scènes du monde.

    Son influence dépasse largement les frontières du Sénégal. Son style, mêlant virtuosité et émotions profondes, a inspiré de nombreux musiciens à travers le monde.

    Ainsi, il a collaboré avec de nombreux artistes tels que Peter Gabriel, Steve Reid, Aliance Ethnik, Gikberyto Gil, Oumou Sangaré, Viviane Chidid, Pape Diouf et Wally Seck.

    Une carrière solo et un héritage musical impérissable

    Parallèlement à son long parcours avec le Super Étoile, Jimmy Mbaye a développé une carrière solo. Explorant de nouveaux horizons musicaux, il a navigué entre afro-jazz, blues et rhythm and blues, sans jamais renier ses racines sénégalaises.

    Il a à son actif trois albums que les mélomanes continuent d’apprécier: Dakar Heat (1997), Yaye Digalma (2004) et Khare Dounya (2012).

    L’annonce de sa disparition a provoqué une onde de choc dans le monde musical. De nombreux artistes lui ont rendu hommage.

    ‘’Je viens de perdre mon Frère, Ami et Compagnon de plus de 40 ans’’, a écrit le chanteur Youssour Ndour sur sa page facebook.

    Sa disparition laisse un vide immense, mais son héritage musical, lui, restera éternel. Jimmy Mbaye s’en est allé, mais son art continuera, à coup sûr, de résonner à travers les générations.

    MK/SBS/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Mbaye : l’AMS rend hommage à « un maître de la guitare », « un homme au grand cœur »

    SENEGAL-MUSIQUE-NECROLOGIE / Décès de Jimmy Mbaye : l’AMS rend hommage à « un maître de la guitare », « un homme au grand cœur »

    Dakar, 12 fev (APS) – L’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS) a rendu hommage au guitariste, Jimmy Mbaye, membre du groupe musical le Super Etoile de Dakar, décédé, mardi soir à l’âge de 68 ans, saluant  »un maître de la guitare, mais aussi un homme au grand cœur ».

     »Aujourd’hui, nous perdons un maître de la guitare, mais aussi un homme au grand cœur, un frère qui, par son humilité et sa générosité, nous a tous marqués », a dit Daniel Gomes, le président de l’AMS, dans un communiqué transmis à l’APS.

    Il a souligné que c’est avec  »une immense tristesse » que les membres de cette organisation pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs de la musique, créée en 1999 ont appris le départ de Jimmy Mbaye,  »un grand frère, un mentor, un pilier du paysage musical sénégalais ».

     »Jimmy n’était pas seulement un virtuose de la guitare, un artiste hors pair qui a marqué des générations à travers le Super Étoile et ses propres compositions. Il était aussi un fervent défenseur de la cause des artistes, un homme de principes qui n’a jamais cessé de militer pour la reconnaissance et la dignité des créateurs », a-t-il ajouté.

    Selon le président de l’AMS, Jimmy Mbaye, de son vivant a  »toujours été une voix forte, un conseiller avisé, un modèle pour les jeunes artistes en quête de professionnalisation ».

     »Il croyait en un secteur structuré, en des droits respectés, en une transmission des savoirs. Sa passion pour la musique était indissociable de son engagement pour l’amélioration des conditions de vie des artistes », a encore salué Daniel Gomes, soulignant que  »son héritage immense continuera à vibrer dans chaque note de musique, dans chaque combat mené pour la reconnaissance des artistes au Sénégal ».

    MK/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour, vendredi

    SENEGAL-CULTURE / Sortie en salle du conte musical ‘’Birima’’ de Youssou Ndour, vendredi

    Dakar, 6 fév (APS) – Le conte musical  »Birima » de l’artiste chanteur sénégalais, Youssou Ndour, sortira en salle, vendredi, à Dakar, au cinéma Pathé, a appris l’APS du lead vocal du groupe Super Etoile.

    Youssou Ndour a fait cette annonce à l’occasion de l’avant-première de ce conte musical qu’il a co-écrit avec son guitariste, Pape Oumar Ngom.

    Mise en scène par Majaw Njaay, la pièce de théâtre raconte l’histoire de Birima Ngoné Latyr Fall, souverain du Cayor de 1855 à 1859, surnommé  »Borom mbabbor mi » (le porteur de l’alégresse).

    L’action se déroule en 1859, dans la cour royale, lors d’un Géew, un tribunal traditionnel où les conflits sont résolus et l’espace où l’on discute de l’avenir du royaume.

    Pendant une 1 heure 20 minutes des comédiens et danseurs, accompagnés par l’orchestre du Super étoile, prêtent vie à des figures emblématiques du royaume : le roi Birima Fall, personnage incarné par le comédien Mouhamed Fall, sage et intraitable lorsqu’il s’agit de défendre la justice, ses conseillers partagés entre diplomatie et orgueil dans la résolution des différents, notamment ceux opposant éleveurs et agriculteurs, ainsi que sur la gestion des provinces.

    Au cœur de cette fresque historique, les chansons interprétées par Youssou Ndour et tirées de son répertoire, s’imposent comme la véritable narration du film. Les scènes de danse, inspirées des traditions sénégalaises, apportent une énergie vivante.

     »Cette pièce, tournée le 20 septembre 2023, à Paris, au Théâtre du Châtelet est une véritable industrie créative, pur avoir permis à 46 artistes sénégalais, dont principalement des jeunes talents de s’exprimer et révéler ainsi leur véritable potentiel », a salué Youssou Ndour.

    MK/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    SENEGAL-ECONOMIE-VISION / Présentation d’un rapport de contribution du CREDA à l’Agenda Sénégal 2050, samedi

    Dakar, 6 fév (APS) – Le Centre de recherches et d’études pour le développement en Afrique (CREDA) va présenter, samedi, à 10h, à l’institut Confucius de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), un rapport de contribution à l’Agenda Sénégal 2050, a appris l’APS de son président, Alioune Badara Sy.

     »Cette contribution n’enlève en rien la pertinence et la qualité du contenu du Nouveau référentiel. Au contraire, il rentre dans le sillage de l’élargissement des perspectives d’actions, en proposant des axes opérationnels sur trois années, afin de poser les jalons du développement à travers vingt sous-secteurs », a-t-il ajouté.

    A ce propos, M. Sy a rappelé que le Premier ministre, Ousmane Sonko qui, lors du lancement officiel du Référentiel Sénégal 2050, avait  »exhorté l’ensemble des forces vives de la nation sénégalaise à s’approprier ce nouvel instrument des politiques publiques et y apporter des améliorations, si nécessaire ».

     »Cet esprit d’ouverture républicaine a poussé le CREDA, à travers son programme Management Leadership à organiser un atelier de partage sur l’Agenda avec la participation de sommités africaines de divers horizons, ayant permis la production de ce document », a-t-il ajouté.

    MK/SKS/OID