Auteur/autrice : Moussa Konte

  • MONDE-SOCIETE / Plus de 120 conflits recensés par le CICR dont une cinquantaine en Afrique

    MONDE-SOCIETE / Plus de 120 conflits recensés par le CICR dont une cinquantaine en Afrique

    Dakar, 27 sept (APS) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a recensé « plus de 120 conflits » en cours dans le monde, dont « près d’une cinquantaine en Afrique », a-t-on appris vendredi à Dakar de son chargé des affaires régionales, Martin Keleminis.

    « On a un nombre de conflits de plus en plus élevé. Selon le CICR, il y a plus de 120 conflits aujourd’hui dans le monde, près d’une cinquantaine en Afrique », a-t-il déclaré, lors d’un panel organisé sur les soixante-quinze des conventions de Genève qui ont donné naissance au CICR.

    Adopté le 12 août 1949 et ratifié par tous les Etats, cet instrument juridique international, pierre angulaire du droit international humanitaire (DIH), aussi appelé droit des conflits armés, protège les droits de toutes les personnes touchées par un conflit armé. Il veille à ce que chacun, même l’ennemi, soit perçu comme un être humain et préservé dans sa dignité.

    « Cette adhésion universelle pour nous reflète vraiment le fait que les valeurs qui sous-tendent le droit international humanitaire, qui sont de mettre des limites à la guerre, sont universelles », a ainsi indiqué le responsable des affaires régionales du CICR.

    Martin Keleminis ajoute que « 75 ans après, on peut retenir que le droit international humanitaire, qui réglemente la conduite de la guerre, reste pertinent malgré ces défis ».

    Ce qui rappelle l’ »importance du droit international humanitaire, sa centralité pour sauver des vies, pour préserver notre humanité commune. »

    Aussi a-t-il appelé les Etats à « mettre ce consensus en pratique pour que les populations civiles soient préservées des effets des conflits armés. »

    « Ce qui est important aussi, c’est que pendant la guerre, les combattants s’en tiennent aux règles qui sont établies par la communauté internationale, justement par le biais des conventions de Genève », a de son côté souligné l’ambassadeur de Suisse au Sénégal, Andrea Semadeni.

    MK/BK/ASG

  • SENEGAL-GENRE / Plaidoyer pour une meilleure implication des femmes dans les instances de dialogue social

    SENEGAL-GENRE / Plaidoyer pour une meilleure implication des femmes dans les instances de dialogue social

    Dakar, 26 sept (APS) – La présidente du comité des travailleuses de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), Aissatou Touré, a plaidé, jeudi, pour une meilleure implication des femmes dans les instances de dialogue social et de négociation collective.

     »Aujourd’hui, en tant que femmes travailleuses, nous réaffirmons notre détermination à jouer un rôle de premier plan dans ce dialogue. Nous ne voulons plus être spectatrices, mais actrices de notre émancipation et de la transformation de nos conditions de travail’’, a-t-elle déclaré.

    Aissatou Touré s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement de capacités des membres du comité national des femmes de la CNTS, sur les techniques du dialogue social et de la négociation collective.

    Une rencontre qui offre  »une opportunité exceptionnelle de renforcer nos compétences en matière de négociation collective, dans un domaine où les femmes doivent non seulement exceller mais aussi être visibles », a-t-elle souligné.

    ‘’Nous sommes ici pour acquérir les outils nécessaires pour défendre avec plus de force et de stratégie nos revendications, que ce soit pour l’égalité salariale, l’amélioration des conditions de travail, la protection contre le harcèlement, ou encore la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale’’, a-t-elle ajouté.

     »Femmes responsables syndicales ou membres d’une organisation syndicale, votre rôle est central dans la pacification du monde du travail », a pour sa part indiqué le directeur général du travail et de la sécurité sociale, Karim Cissé.

    Selon lui, l’Etat du Sénégal s’est ‘’résolument engagé à mettre en œuvre les orientations de l’Organisation internationale du travail (OIT) dont l’un des objectifs stratégiques est le renforcement du dialogue social, un pilier indispensable pour l’atteinte du travail décent.’’

    Des orientations qui cadrent  »parfaitement avec les nouvelles priorités majeures de notre pays, telles que définies par le président de la République qui a engagé l’ensemble des acteurs à une refondation du dialogue social prenant en compte, entre autres, la protection du droit syndical et la mise sur pied d’un nouveau référentiel du dialogue social », selon Karim Cissé.

    MK/ADL/FKS/ASG

  • SENEGAL-NECROLOGIE-HOMMAGE / Eloges, émotion et recueillement à la levée du corps d’Amadou Mahtar Mbow

    SENEGAL-NECROLOGIE-HOMMAGE / Eloges, émotion et recueillement à la levée du corps d’Amadou Mahtar Mbow

    Dakar, 25 sept (APS) – Des hommages appuyés ont été prononcés, mercredi, à la mosquée omarienne de Dakar, pour saluer la vie et l’œuvre d’Amadou Mahtar Mbow, ancien directeur général de l’UNESCO, décédé la veille, dans la capitale sénégalaise, à l’âge de 103 ans. Il a été inhumé mercredi en fin de matinée au cimetière musulman de Yoff.

    Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, accompagné des ministres Birame Diop (Forces armées), Ousmane Diagne (Justice), Jean-Baptiste Tine (Intérieur et Sécurité publique), Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et de l’Assainissement), a assisté à la cérémonie au nom du chef de l’Etat. De même que d’anciens ministres et députés à l’image de Mamadou Lamine Loum, le dernier chef du gouvernement sous la présidence d’Abdou Diouf (1981-2000), et de Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre sous le magistère d’Abdoulaye Wade (2000-2012).

    ‘’Je suis là pour représenter le président de la République qui comme vous le savez est hors du pays. Mais il m’a chargé de transmettre ses sincères condoléances à la famille éplorée et surtout de l’informer de son intention de venir présenter ses condoléances à la maison’’, a dit M. Sonko, relevant qu’avec le décès d’Amadou Mahtar Mbow,  »le Sénégal perd un de ses plus dignes fils, lequel, a consacré toute sa vie à se battre pour la construction de modèle aussi bien de développement que de modèle sociétal pour son pays le Sénégal, et qui s’est battu toute sa vie pour faire rayonner l’image du son pays et de l’Afrique à travers le monde.’’

    La prière mortuaire a été dirigée par l’mam de la mosquée, Seydou Nourou Tall, en présence Thierno Madani Tall,  khalife de la famille Thierno Mountaga Ahmad Tall, conformément aux dernières volontés du disparu.

    Amadou Mahtar Mbow était ’’un homme rassurant, un homme apaisant, qui a donné du Sénégal l’une des meilleures images au monde. Il a brillé à la tête de l’UNESCO, mais surtout, il nous aura honorés par sa fermeté face à des puissances qui voulaient écrire l’histoire du monde à leur manière’’, a témoigné Amadou Tidiane Wone, ancien ministre de la Culture, qui s’est exprimé au nom de la famille d’Alpha Ciré Kane. ’’Il a résisté, il a produit de l’intelligence et du sens pour l’humanité dans cette organisation qui appartient à tous, et notamment aux pays les plus démunis, qui ont tant de choses à écrire, mais qui n’ont pas l’occasion de le faire’’, a-t-il ajouté

    ’’Premier Africain à diriger une organisation internationale d’envergure, humaniste convaincu, intellectuel complet, il a profondément marqué l’histoire de notre institution en défendant avec force l’exigence de solidarité et d’égale dignité entre les peuples et entre les cultures’’, a pour sa part déclaré le directeur régional de l’UNESCO, Dimitri Songa, qui lisait le message de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.

    ’’Nous lui devons également l’œuvre scientifique monumentale qu’est ‘L’Histoire générale de l’Afrique’, laquelle a donné non seulement au monde, mais surtout aux Africains et aux Africaines, un moyen de s’approprier leur histoire et de se projeter vers l’avenir’’, a-t-il ajouté.

    Membre d’honneur de l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, Amadou Mahtar Mbow a non seulement marqué le paysage scientifique de notre pays, mais a laissé une empreinte indélibile sur la scène internationale, de par son parcours exceptionnel d’éducateur et de leader intellectuel, social et politique’’, a de son côté souligné son président, Moctar Touré.

    ’’Je voudrais donc tout juste témoigner ici, devant vous et devant l’éternel, de son caractère humain hors du commun, de son âme, de son esprit infatigable et de sa passion pour la science. Nous exprimons notre gratitude au Seigneur de nous l’avoir laissé longtemps bénéficier de sa sagesse, de sa bienveillance et de ses conseils qui ont toujours été très judicieux’’, a-t-il ajouté.

    Il a assuré que l’héritage d’Amadou Mahtar Mbow continuera d’inspirer les générations futures et contribuera au rayonnement et à l’impact de la science et au progrès de l’humanité.’’

     »À l’occasion de la célébration de son centenaire au Musée des civilisations noires, Amadou Mahtar Mbow disait à ceux qui étaient venus le fêter, je cite : « Je ne sais pas combien de temps j’ai encore à vivre, mais j’ai consacré toute ma vie à essayer de faire du bien avec cette épouse-là à ma droite’’, a rappelé sa fille, Dr Awa Mbow, qui a parlé à la suite du Premier Ministre.

    ’’Son épouse, ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, ainsi que toute sa famille et tous ses proches, peuvent attester qu’il a été un homme bon et aimant dont la vie riche et exaltante fut dédiée à penser et à faire du bien’’, a-t-elle relevé, ajoutant que ’’sa disparition marque la perte pour l’humanité d’un être lumineux qui a dignement marqué son époque et durablement influencé le monde.’’

    Amadou Mahtar Mbow, décédé dans la nuit de lundi à mardi à Dakar, à l’âge de 103 ans, a consacré toute sa vie aux combats pour le triomphe des valeurs humanistes. Homme de culture, leader éclairé, universitaire, intellectuel et trésor humain vivant, il est le premier Africain à diriger cette institution  de 1974 à 1987.

    Membre fondateur de la célèbre Fédération des étudiants d’Afrique noire en France et du Parti du regroupement africain-Sénégal, il a fréquenté les plus grands cercles intellectuels et militants de la diaspora africaine à Paris, avec Abdoulaye Ly, Assane Seck, Cheikh Anta Diop, Alioune Diop, Joseph Ki-Zerbo, Amady Aly Dieng… Nous sommes dans les années 1950 et 1960. Amadou Mahtar Mbow et ses camarades sont sur tous les fronts pour démonter les idéologies et thèses suprémacistes ou racistes de l’époque.

    Le Sénégal était à l’orée de son indépendance, qui lui sera octroyée par la France en 1960. Amadou Mahtar Mbow sera plus tard ministre de l’Education nationale (1966-1968), puis de la Culture et de la Jeunesse (1968-1970). Il fut également député, membre du conseil exécutif et du conseil municipal de Saint-Louis (nord).

    Quelques années plus tard, en 1974, arrive la consécration. Amadou Mahtar Mbow devient directeur général de l’UNESCO, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Pour la première fois, avec M. Mbow, un Africain dirige une institution spécialisée des Nations unies.

    Amadou Mahtar Mbow était également un visionnaire aux idées et aux combats avant-gardistes. Septième directeur général de l’UNESCO, il a lancé avant tout le monde, dès 1978, le débat sur la restitution des biens culturels des peuples anciennement colonisés. C’est dire que l’actuel président français, Emmanuel Macron, en commanditant le rapport ‘’Restituer le patrimoine africain’’ (2018) à Bénédicte Savoy, professeure d’histoire de l’art, et à Felwine Sarr, universitaire sénégalais, n’a fait qu’emprunter le sillon tracé par le fonctionnaire international sénégalais, quarante ans plus tôt.

    Et ce n’est pas tout. Le nouvel ordre mondial de l’information et de la communication, le fameux NOMIC, porte également son empreinte. De même, les questions d’accès universel à l’information et aux technologies de la communication, la résorption du gap technologique (la fracture numérique) entre le Nord et le Sud demeurent plus que jamais des préoccupations actuelles.

    Témoin de son temps et acteur majeur de la vie nationale sénégalaise, Amadou Mahtar Mbow n’a jamais rechigné à servir la nation chaque fois que l’on faisait appel à lui, même s’il devait bénéficier d’un repos bien mérité.

    Citoyen engagé, il avait accepté de présider les Assises nationales (1ᵉʳ juin 2008-24 mai 2009). Une ‘’parodie de conférence nationale’’, avait raillé le président sénégalais, Abdoulaye Wade, qui n’avait pas du tout accepté la tenue de cet évènement.

    MK/AKS/ADC

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / PACASEN : un lot de matériels informatiques d’une valeur de 50 millions FCFA remis aux ARD                           

    SENEGAL-COLLECTIVITES / PACASEN : un lot de matériels informatiques d’une valeur de 50 millions FCFA remis aux ARD                           

    Dakar, 24 sept (APS) – Un lot de matériels informatiques d’une valeur de 50 millions de francs CFA a été remis, mardi, aux 14 agences régionales de développement (ARD) du Sénégal, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN).

    Ce matériel a été remis par le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Balla Moussa Fofana. Il est composé, entre autres, d’ordinateurs, de photocopieuses et d’imprimantes.

    L’objectif vise à  »renforcer davantage les ARD qui occupent une place importante dans le dispositif de coaching territorial continu, en termes de procédés d’encadrement et d’appui technique des communes’’, a expliqué le ministre en marge de la sixième session du comité de pilotage stratégique du PACASEN.

     »Le prétexte de la convocation de ce comité de pilotage stratégique, a-t-il dit, est de faire le point sur l’état d’avancement du PACASEN, mais également d’examiner, aux fins d’une validation, le rapport consolidé sur la performance des structures parties prenantes pour leur permettre de recevoir leurs allocations nécessaires à l’accompagnement correct des Collectivités territoriales. »

     »Depuis sa mise en œuvre, a poursuivi M. Fofana, le PACASEN a produit des ‘’résultats très satisfaisants ».  »Pour 170 milliards de francs CFA mobilisés, nous avons pu financer plus de 1000 projets, que les municipalités ont elles-mêmes choisis, avec comme exigence le respect de certains principes de bonne gestion et de gouvernance’’.

     »Cette démarche contribue à une meilleure mise en œuvre de leurs actions, même en dehors du programme, ainsi qu’à l’atteinte des différentes cibles, à travers une meilleure organisation et gestion, au bénéfice de l’ensemble des populations dans le cadre de leurs actions de tous les jours », a souligné Balla Moussa Fofana.

    Il a souligné que les  »résultats tangibles du PACASEN ainsi que sa performance ont amené le gouvernement du Sénégal et les partenaires au développement, à savoir la Banque mondiale et l’Agence française de développement, à s’accorder sur un financement additionnel qui a permis une prolongation de deux années supplémentaires (2025-2026)’’.

    ‘’Ledit financement, d’un montant de 170 milliards de francs CFA, approuvé par le Conseil d’administration de la Banque mondiale le 22 juin 2024, va permettre au gouvernement du Sénégal d’intégrer la dimension changement climatique dans la réalisation des projets et de poser les jalons d’un PACASEN2, ou au besoin, d’un autre programme similaire au profit des collectivités territoriales de notre pays’’, a-t-il précisé.

    MK/ASG/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION / L’OJEMAO réaffirme son « soutien total » au peuple palestinien

    SENEGAL-AFRIQUE-RELIGION / L’OJEMAO réaffirme son « soutien total » au peuple palestinien

    Dakar, 21 sept (APS) – L’Organisation de la jeunesse musulmane en Afrique de l’Ouest (Ojemao) a adopté, samedi, une motion réaffirmant son « soutien total » au peuple palestinien.

    La motion de soutien a été lu publiquement par le président de l’Association des élèves et étudiants musulmans du Sénégal, Issa Babacar Diédhiou, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15e assemblée générale de l’OJEMAO, organisée à l’Institut islamique de Dakar.

     »En tant que communauté, unie par la foi, la justice et la fraternité, de renforcer son soutien indéfectible à la cause palestinienne et à assumer sa responsabilité morale et historique envers la Palestine, réaffirmons notre soutien total au peuple palestinien, et plus particulièrement à celui de Gaza », a-t-il déclaré.

     »Nous dénonçons aussi les pratiques israéliennes à l’égard des enfants et des femmes, lesquelles pratiques vont à l’encontre du droit international humanitaire », a poursuivi le président de l’association.

    L’OJEMAO souligne qu »’une véritable catastrophe » se vit dans la bande de Gaza, avec  »des attaques violentes, inhumaines, et systématiquement dirigées contre des civils palestiniens, des enfants, des femmes et des hommes sans défense, sous le silence complice de la communauté internationale ».

    La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, qui a présidé cette cérémonie, a invité les jeunesses musulmanes de l’Afrique de l’Ouest à mettre  leur  »énergie, créativité et engagement, au service de leurs pays pour bâtir des sociétés plus inclusives, prospères et résilientes.  »Nous ne pouvons ignorer les défis auxquels notre sous-région est confrontée », a-t-elle dit.

     »L’OJEMAO doit jouer aussi un rôle de catalyseur pour renforcer les liens entre les jeunes musulmans de la sous-région et promouvoir des valeurs de solidarité, de paix et de développement », ajoute Mme Gaye.

    A cet égard, elle estime qu’il est du  »devoir des autorités de tous les pays membres de l’accompagner et de l’encadrer pour que ses aspirations contribuent à la stabilité et à la paix dans notre région. »

    MK/FKS/ASB/ASG

  • SENEGAL-SECURITE / Gendarmerie nationale : le général Faye à la rencontre des unités basées à Thiès, Louga et Saint-Louis

    SENEGAL-SECURITE / Gendarmerie nationale : le général Faye à la rencontre des unités basées à Thiès, Louga et Saint-Louis

    Dakar, 21 sept (APS) – Le général de division Martin Faye, haut-commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, s’est rendu, successivement, à Thiès, Kébémer, Louga et Saint-Louis mercredi et jeudi derniers, dans le cadre de ses visites de prise de contact, indique un communiqué reçu à l’APS.

    ‘’Ces rencontres particulièrement enrichissantes ont été l’occasion pour le Général Martin FAYE d’apporter aux personnels son soutien et ses encouragements’’, souligne la division communication de la Gendarmerie nationale.

    Dans son communiqué, elle indique qu’‘’il leur a renouvelé sa confiance et leur a témoigné sa volonté d’instaurer un dialogue ouvert et constructif au sein de l’Institution pour l’atteinte des objectifs fixés par les autorités étatiques’’.

    Elle informe qu’il a ’’donné des orientations opérationnelles pour mieux lutter contre la criminalité, les divers trafics, l’émigration irrégulière et surtout, l’insécurité routière’’.

    ’’Il a terminé ses entretiens en insistant sur l’amélioration de l’accueil dans les unités de gendarmerie et la concrétisation du concept de police de proximité pour mieux renforcer la confiance des populations’’, poursuit le communiqué. Il indique par ailleurs que ‘’les visites vont se poursuivre dans les autres légions de gendarmerie.’’ 

    Ce déplacement à Thiès, Kébémer, Louga et Saint-Louis intervient après celui qu’il a effectué dans la région de Dakar.

    MK/ASG

  • SENEGAL-MONDE-EDUCATION / Serigne Mbaye Thiam nommé envoyé et conseiller de haut niveau du Partenariat mondial pour l’Education

    SENEGAL-MONDE-EDUCATION / Serigne Mbaye Thiam nommé envoyé et conseiller de haut niveau du Partenariat mondial pour l’Education

    Dakar, 20 sept (APS) – L’ancien ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam, a été nommé envoyé et conseiller de haut niveau du Partenariat mondial pour l’Education (GPE),  »un engagement commun à mettre fin à la crise mondiale de l’apprentissage, a appris l’APS, vendredi.

    Ancien ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, qui a précédemment occupé les fonctions de vice-président du Conseil d’administration du GPE, a été nommé en même temps que Ruth Kagia, l’ancienne directrice adjointe de cabinet et conseillère principale auprès de l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta.

    ‘’Nous sommes ravis d’accueillir à nouveau Serigne Mbaye Thiam et Ruth Kagia dans la famille du GPE en tant que nos premiers envoyés et conseillers de haut niveau pour l’éducation », a déclaré Laura Frigenti, directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation, sur le site officiel du GPE.

    Selon elle,  »ils ont tous deux démontré un engagement sans pareil pour l’avancement de l’éducation dans leurs pays respectifs et sur la scène internationale, en plaidant en faveur de 12 années d’éducation de qualité pour tous les enfants ».

    Leur nomination intervient à un moment critique marqué par une crise de l’apprentissage qui s’intensifie ainsi qu’une réduction des budgets consacrés à l’éducation’’, tandis qu’à l’’’échelle mondiale, sept enfants sur dix ne sont pas capables de lire et de comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans, a expliqué ainsi Laura Frigenti.

    Pour sa part, Serigne Mbaye Thiam se dit à la fois  »honoré d’accepter le rôle d’envoyé et conseiller de haut niveau du GPE’’ et ’’impatient de mettre à profit son expérience, notamment au sein du GPE et en tant que ministre de l’Éducation, pour faire progresser l’éducation dans le monde ».

    Entre janvier 2013 et décembre 2014, M. Thiam a été membre du Conseil d’administration du GPE, représentant 18 pays francophones d’Afrique. En outre, de février 2014 à décembre 2015, il a présidé le Comité de gouvernance, d’éthique, du risque et du financement du Conseil d’administration.

    Depuis 1996, il a occupé divers postes dans l’administration sénégalaise, notamment en tant que député et ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. M. Thiam a également représenté le Sénégal au Conseil exécutif de l’UNESCO. Il est aussi membre de la Commission Internationale de l’UNESCO sur les futurs de l’éducation.

    Le Partenariat mondial pour l’Education (GPE) est  »un engagement commun à mettre fin à la crise mondiale de l’apprentissage ». Il mobilise des partenaires et des fonds pour  »aider 90 pays à faible revenu à transformer leurs systèmes éducatifs afin que chaque fille et chaque garçon puisse recevoir l’éducation de qualité dont il a besoin pour réaliser pleinement son potentiel et contribuer à la construction d’un monde meilleur ».

    MK/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Saisie de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs Cfa (Douanes)

    SENEGAL-DIVERS / Saisie de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs Cfa (Douanes)

    Dakar, 19 sept (APS) – L’Administration des Douanes a annoncé la saisie, durant le mois de septembre, de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs CFA, dans le cadre de opérations de contrôle et de lutte contre ce trafic illicite, menées sur toute l’étendue du territoire national.

    La plus grosse saisie de faux médicaments d’une contrevaleur de 620 millions de francs CFA a été effectuée, mardi, vers 19h, par la Brigade maritime de Mbour, précise un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes.

    Il s’agit essentiellement d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, d’antipyrétiques et d’aphrodisiaques conditionnés dans plusieurs cartons. La saisie fait suite à une opération de bouclage qui a permis d’intercepter et d’arraisonner la pirogue transportant les médicaments. Quatre individus ont été arrêtés au cours de l’opération, indique la même source.

    Elle ajoute qu’au lendemain de cette importante saisie, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a filé et immobilisé une berline de type Peugeot 504 remplie de faux médicaments.

    L’opération qui a eu lieu aux environs de 6h 30mn entre Mbéné Mamour et Loumène, dans la Commune de Ndiognick, (Birkilane) a permis de mettre la main sur la cargaison composée de centaines de cartons de DYCLOSA 50 d’un poids total de 226 kg dont la contrevaleur est estimée à près de 80 millions de francs CFA.

    Toujours dans le cadre de cette surveillance renforcée et ciblée pour protéger le pays contre le trafic de faux médicaments, la Brigade commerciale des Douanes de Kidira (Tambacounda) a saisi des médicaments dont des produits vétérinaires d’une contrevaleur totale estimée à 21 millions de francs CFA.

    Selon les douanes sénégalaises, la saisie fait suite à un renseignement qui a permis de découvrir la marchandise frauduleuse, le mercredi 04 septembre, vers 19h, dans une cabane de fortune non loin de la localité de Sinthiou Diohé à quelques encablures de Kidira.

    Les douaniers disent par ailleurs avoir appréhendé lors d’un contrôle de véhicules de transport en commun, effectué le 15 septembre 2024 par les agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, un individu de nationalité étrangère qui dissimulait dans ses habits 86 305 en plusieurs coupure d’Euros et de 8 millions en francs CFA soit un total 64 612 368 francs CFA.

    MK/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-TIC / OAPI : plaidoyer pour une mise à niveau des personnels des organismes de gestion collective

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-TIC / OAPI : plaidoyer pour une mise à niveau des personnels des organismes de gestion collective

    Dakar, 18 sept (APS) – Le directeur de la propriété industrielle, Talla Samb, a souligné, mercredi, la nécessité pour les personnels des Organismes de gestion collective (OCG) de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) de se mettre à niveau pour davantage tirer profit des opportunités qu’offrent les contenus culturels.

     »Il n’est nul besoin d’affirmer que la mise à niveau des personnels des OGC de l’espace OAPI dans l’exploitation en ligne des contenus culturels protégés et du domaine public constitue une aubaine et un passage obligé pour davantage tirer profit des opportunités qu’offrent ces contenus culturels’’, a-t-il déclaré.

    Pour ce faire, il estime qu’une série de renforcement des capacités  »s’impose, notamment sur la problématique du droit que pose l’exploitation en ligne des contenus culturels ».

    M. Samb s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un séminaire régional sur l’adaptation des OGC de l’espace OAPI à l’exploitation en ligne des contenus culturels protégés et du domaine public.

    Cette rencontre, a t-il dit, s’inscrit dans le cadre de la vision de l’OAPI de permettre aux OGC d’’’assurer une meilleure captation des flux générés par l’exploitation en ligne des contenus culturels à travers l’amélioration de leur gouvernance et la formation sur les problématiques de droits que pose l’exploitation en ligne des contenus culturels ».

    A ce propos, le directeur de la propriété industrielle a indiqué que les  »flux générés par l’exploitation en ligne des contenus culturels, les plateformes numériques offrent de nombreuses opportunités pour les industries culturelles ».

     »Grâce à la transformation digitale,  »les industries culturelles peuvent atteindre un public mondial sans les contraintes géographiques traditionnelles », a-t-il expliqué, soulignant que les contenus tels que ‘’les films, la musique, les livres, les œuvres d’art, les expositions, facilement distribués en ligne, permettent aux créateurs de toucher un public beaucoup plus large ».

    A l’en croire,  »la transformation digitale a ainsi ouvert la voie à de nouveaux modèles économiques tels que l’abonnement, la vente en ligne, le téléchargement, la publicité ciblée, la collaboration créative ».

    Tous ces outils numériques, selon lui, au-delà de faciliter la collaboration entre les artistes, les auteurs, les musiciens et les créateurs de contenus,  »favorisent la conservation et la préservation du patrimoine culturel et artistique » à travers notamment  »les moyens innovants qu’offrent les technologies numériques ».

     »Dans le but de permettre la captation des nouveaux flux financiers que génère l’exploitation en ligne des contenus culturels, une stratégie commune d’exploitation desdits contenus et un plan d’action ont été élaborés et enrichis par les participants à un séminaire régional organisé à Douala du 18 au 20 décembre 2023’’, a rappelé le directeur adjoint de l’OAPI, Mondésir Oualou Panouala.

    En ce qui concerne particulièrement les OGC et dans l’optique d’une meilleure captation des flux générés par l’exploitation en ligne de contenus culturels, par eux, il a précisé qu’il a été  »suggéré l’amélioration de la gouvernance des OGC et la formation sur les problématiques de droit que pose l’exploitation en ligne des contenus culturels ».

    Fort de ce constat, Mondésir Oualou Panouala est d’avis que le présent séminaire permettra, à terme, d’assurer ‘’le renforcement de capacités des OGC de l’espace OAPI sur les questions de gouvernance et de droit en matière d’exploitation en ligne de contenus culturels ».

    MK/FKS/OID

  • SENEGAL-DECENTRALISATION / Un nouveau cadre d’échanges avec les exécutifs territoriaux mis en place

    SENEGAL-DECENTRALISATION / Un nouveau cadre d’échanges avec les exécutifs territoriaux mis en place

    Dakar, 13 sept (APS) – Le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement du territoire (MUCTAT), Moussa Bala Fofana, a présidé, jeudi, la première rencontre d’un nouveau cadre d’échanges mensuel avec les exécutifs territoriaux.

    ‘’La présente rencontre, comme celles des mois à venir, devrait tenir de haut lieu de dialogue et d’échanges, de manière libre, consentie, franche et directe, entre acteurs de la décentralisation qui ont en partage le territoire, en ce qu’il constitue le réceptacle de toutes politiques publiques’’, a-t-il expliqué.

    Elle marque également ’’le lancement officiel d’une série d’échanges qui m’auront conduit très prochainement, accompagné de mes chefs de services et d’autres partenaires du ministère, dans toutes les zones du pays pour rencontrer, écouter, discuter et recueillir les avis et observations des tenants de tous les exécutifs territoriaux’’, a-t-il ajouté.

    En engageant une série de rencontres mensuelles autour d’une dizaine de thématiques,  »les unes aussi fondamentales que les autres », le ministre dit vouloir, ‘’en perspective de réformes structurelles en faveur d’un renouveau des institutions de gouvernance territoriale, privilégier une option partenariale forte en direction de l’ensemble des acteurs ».

    Ainsi, il a indiqué que cette présente rencontre constitue  »un prélude au cycle de dialogue avec les acteurs territoriaux que (son) département compte organiser dans les prochains mois et au terme duquel toutes les problématiques nationales comme internationales intéressant nos collectivités territoriales seront abordées ».

     »A la fin de nos travaux, les acteurs aurons dressé ensemble un état des lieux de ces politiques publiques et dégagerons leurs perspectives de manière consensuelle à travers un plan d’actions de mise en œuvre », a ainsi fait savoir Moussa Bala Fofana.

    MK/FKS/OID