Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION /  »La soldate » de Mawa Faye,  »une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines »

    SENEGAL-LITTERATURE-PUBLICATION /  »La soldate » de Mawa Faye,  »une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines »

    Dakar, 8 août (APS) – Le roman de l’écrivain Mawa Faye, intitulé  »La soldate’’, présenté mercredi à Dakar, se veut  »une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines face aux obstacles sociaux et culturels ».

    ‘’La soldate est une ode à la résilience et à la persévérance des jeunes filles africaines face aux obstacles sociaux et culturels’’, a fait savoir l’auteur, évoquant ‘’une narration émotive pour faire ressortir les enjeux de l’éducation, de l’égalité des sexes et des normes culturelles qui entravent l’avancement des femmes en Afrique ».

    Publié par les éditions Harmattan Sénégal,  »La sodate’’ est un roman poignant de 178 pages qui aborde des thématiques sociales profondes et des enjeux humanitaires à travers le parcours d’une jeune fille déterminée à changer les choses dans sa société.

    Il s’agit de l’histoire de Nafi, une jeune fille de Dakar, résolue à devenir institutrice dans une école de brousse au Sénégal, malgré l’incompréhension et l’opposition de son père, Aladji, et l’obsession de sa mère, Adja, pour la donner en mariage.

    Le roman explore également les souvenirs d’Aladji, son père, marqué par des accusations de sorcellerie et une mise en quarantaine sociale, obligeant la famille à s’exiler, errant de village en village avant de s’établir en ville.

    Selon l’auteur, cette œuvre est ‘’un vibrant hommage à la persévérance et à la résilience des femmes africaines, prêtes à inspirer et à susciter des réflexions profondes sur l’éducation, l’égalité des sexes et les normes culturelles, pour un monde plus juste et équitable ».

    Elle s’inscrit, dit-t-il, ‘’dans la même dynamique’’ que son premier roman,  »La veuve de Dalifort » qui raconte l’histoire d’une femme qui doit affronter les complexités de la vie après la mort de son mari, tout en faisant face aux pressions sociales et aux défis de sa nouvelle réalité.

    MK/OID

  • SENEGAL-CULTURE / L’enseignant-chercheur Mohamed Abdallah Ly, nouveau directeur général du musée des civilisations noires

    SENEGAL-CULTURE / L’enseignant-chercheur Mohamed Abdallah Ly, nouveau directeur général du musée des civilisations noires

    Dakar, 8 août (APS) – L’enseignant-chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), Mohamed Abdallah Ly, a été nommé directeur général du Musée des civilisations noires.

    ‘’Mohamed Abdallah Ly, enseignant-chercheur, est nommé directeur général du Musée des Civilisations noires au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de monsieur Hamady Bocoum, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite’’, lit-on dans le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi.

    Maître de recherche en sciences du langage (CAMES), le professeur Mouhamed Abdallah Ly est aussi chercheur à l’IFAN, où il a tour à tour occupé les fonctions de chef du Laboratoire de linguistique, chef du Laboratoire des études sociales et rédacteur en chef du Bulletin B de l’IFAN.

    M. Ly qui a entamé son parcours académique par un un D.E.U.G en médiation culturelle et communication à l’Université Paul Valéry (Montpellier), est un des membres fondateurs de l’Unité de recherche en Ingénierie culturelle et en anthropologie (URICA), un laboratoire très dynamique, entre autres, sur les problématiques culturelles, patrimoniales et muséales.

    Mouhamed Abdallah Ly a également eu une expérience académique au Canada articulée à la culture puisqu’il a été, entre 2009 et 2013, un fellow du Centre d’étude sur les Lettres, les Arts et les Traditions (CELAT, CANADA) et un chercheur stagiaire de la chaire d’enseignement et de recherche interethnique et interculturelle (CERII, UQAC).

    Membre de l’équipe des curateurs de l’exposition itinérante  »Le savoir-fer des ingénieurs fondateurs du Bélédougou ancien », il a été par ailleurs, entre autres, commissaire dakarois de l’exposition internationale  »Combating Violence in Universities Through Art » et chargé d’enquêtes pour l’URICA et l’UNESCO dans le cadre d’un projet de renforcement de la communication sur un site du patrimoine Ile de Gorée.

    MK/OID/ASG

  • SENEGAL-MEDIAS / Crise du secteur de la presse : la CAP demande l’ouverture de discussions et concertations

    SENEGAL-MEDIAS / Crise du secteur de la presse : la CAP demande l’ouverture de discussions et concertations

    Dakar, 6 août (APS) – La Coordination des associations de presse (CAP),  »très préoccupée par la situation très difficile que vit le secteur des médias », demande l’’ouverture de discussions pour  »des solutions concertées à cette crise ».

    Cette crise s’est traduite par  »la fermeture d’entreprises de presse et conséquemment par la perte subite de dizaines d’emplois, chaque fois qu’un support se déclare en faillite économique’’, explique la CAP dans un communiqué transmis ce mardi à l’APS.

    C’est déjà le cas, dit-elle avec ‘’la suspension de parution des quotidiens Stades et Sunu Lamb. Le quotidien Vox Populi  »n’est pas paru ce jour », selon la même source.

     »Des informations qui nous parviennent et pour les mêmes motifs, d’autres quotidiens de la place suivront cette vague désastreuse », écrivent les responsables de la CAP.

    Face à cette  »situation intenable et de faillite de tout un secteur », la CAP note que  »l’État opte pour le mépris et ses démembrements continuent d’enchaîner des décisions et injonctions qui frisent une volonté manifeste et assumée de mise à mort des médias privés du pays ».

    Elle estime que  »les nouvelles autorités n’offrent aucune possibilité de dialogue et de concertation pour des solutions concertées à cette crise ».

    ‘’Elles ont certes trouvé un secteur à l’agonie dont le processus de réforme a été volontairement tronqué par les anciens tenants du pouvoir, mais force est également de constater que le nouveau régime n’a entamé ni consultations ni concertations afin de relancer la normalisation de ce secteur névralgique pour la démocratie’’, avance ainsi la Coordination.

    Pour la CAP, ‘’ce n’est pas en déroulant un agenda de pressions multiformes’’, à travers ‘’le contrôle fiscal, la confiscation du Fonds d’appui au développement de la presse (FADP), la mise en demeure de paiement de redevances par TDS, la résiliation et la suspension des paiements des conventions commerciales par les structures publiques que l’Etat mettra de l’ordre dans le secteur des médias ».

    Selon elle, ‘’si l’objectif de l’État n’est pas, comme certains le subodorent, la mise à mort programmée de la presse privée, seules des mesures hardies de correction et d’adaptation de l’écosystème des médias, prises à la suite de concertations franches, peuvent servir de solutions ».

    Fort de ce constat, la CAP ‘’tient à témoin l’opinion publique nationale et internationale mais aussi les organisations internationales de défense de la liberté de la presse sur les périls qui guettent le journalisme au Sénégal si rien n’est fait ».

    MK/SBS/OID

  • SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / La ministre de la Culture rend hommage à l’artiste plasticien Mamadou Wade

    SENEGAL-CULTURE-NECROLOGIE / La ministre de la Culture rend hommage à l’artiste plasticien Mamadou Wade

    Dakar, 5 août (APS) – La ministre de la jeunesse des sports et de la culture, Khady Diene Gaye a rendu hommage à l’artiste plasticien Mamadou Wade, décédé lundi, saluant ‘’un patriote, un artiste talentueux qui a grandement contribué au rayonnement des arts visuels et au développement des industries créatives au Sénégal ».

    Dans un communiqué transmis à l’APS, la ministre dit avoir ‘’appris avec beaucoup de tristesse, le décès de l’artiste plasticien, Mamadou Wade ».

    Elle a rappelé que Mamadou Wade, ‘’artiste formateur, fait partie des premiers artistes plasticiens formés à l’Ecole Nationale des beaux-arts de Dakar.’’

    ‘’Ancien cadre du ministère de la culture et technicien, il a participé, grâce à une formation en France avec le soutien de l’ancien président Léopold Sédar Senghor, à la création de la Manufacture nationale de tapisserie qui deviendra les Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs de Thiès (MSAD) », a ajouté Khady Diene Gaye.

    Avec son décès, dit-elle, ‘’le Sénégal vient ainsi de perdre, un patriote un artiste talentueux qui a grandement contribué au rayonnement des arts visuels et au développement des industries créatives au Sénégal.’’

    La ministre a ainsi, au nom du président de la République, de son Premier ministre, ainsi que l’ensemble du gouvernement, présenté ses ‘’sincères condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble de la communauté artistique du Sénégal.’’

    MK/OID

  • SENEGAL-MEDIA-REGULATION / Le CNRA suspend la diffusion de la série  »CHEZ JOJO » pour quinze jours

    SENEGAL-MEDIA-REGULATION / Le CNRA suspend la diffusion de la série  »CHEZ JOJO » pour quinze jours

    Dakar, 5 août (APS) – Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a déclaré, lundi, avoir pris la décision de suspendre pendant quinze jours la diffusion de la série  »CHEZ JOJO » des programmes de la TFM.

    ‘’La diffusion de la série CHEZ JOJO est suspendue pour une période de quinze (15) jours à compter de la date de signature de la présente décision’’, indique le CNRA.

    Dans sa décision dont l’APS a eu connaissance, l’Autorité de régulation dit avoir constaté que ‘’dans l’épisode diffusé le dimanche 4 août 2024, un des acteurs, de surcroît, le plus âgé ou parmi les plus âgés et expérimentés, a proféré des injures d’une extrême gravité ».

    Elle rappelle que par communiqué en date du 3 décembre 2020 et du 28 janvier 2021, avoir mis en garde  »les médias audiovisuels sur les conséquences de la présence, dans des contenus, d’insultes, vulgarités et autres propos, déclarations ou présentations visuelles qui offensent la morale en général ».

    De même, face à la recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et débats, malgré les mises en garde précédentes, le CNRA avait, par un communiqué, en date du 9 juillet 2024, adressé  »une mise en demeure collective aux médias audiovisuels ».

    Selon le CNRA, ‘’les insultes inacceptables notées dans la série CHEZ JOJO diffusée par la TFM avaient valu à la chaîne de télévision une mise en demeure en date du 11 juillet 2024’’, l’appelant à ‘’s’abstenir de diffuser tout contenu outrageant ou injurieux ».

    Fort de ce constat le régulateur invite la TFM à ‘’procéder au retrait de la série de ses programmes durant la période indiquée et de respecter scrupuleusement la présente décision ».

    ‘’En cas de récidive, après la reprise de la diffusion de la série CHEZ JOJO, la production fera l’objet d’une interdiction définitive de diffusion et la télévision fera l’objet de sanctions, conformément à la réglementation », met en garde le CNRA.

    MK/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Tous les services de l’Etat mobilisés pour une bonne organisation du grand Magal (ministre)

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Tous les services de l’Etat mobilisés pour une bonne organisation du grand Magal (ministre)

    Dakar, 31 juillet (APS) – Tous les services étatiques sont mobilisés pour une bonne organisation du grand Magal de Touba, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, a assuré, mardi, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine.

     »Tous les services de l’Etat concernés sont aujourd’hui mobilisés pour que le Magal se déroule dans les meilleures possibles », a-t-il déclaré à l’issue de la réunion nationale consacrée aux préparatifs de cet évènement phare de la communauté mouride.

    Jean Baptiste Tine s’exprimait en présence du président du comité d’organisation du Magal, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, des directeurs nationaux, des chefs de services et toutes les parties prenantes impliquées dans l’organisation de ce rendez-vous religieux annuel.

     »A l’issue de cette réunion nationale, on peut retenir essentiellement deux problèmes: le problème de l’eau, l’eau à boire, mais aussi l’eau à évacuer en termes d’assainissement », a ainsi laissé entendre le ministre de l’intérieur.

     »Que ce soit pour l’eau à boire ou les questions d’assainissement, des engagements fermes ont été pris par les services concernés afin de minorer, vraiment minorer au minimum, les désagréments qui ne manqueront peut-être pas de survenir », a-t-il rassuré.

    Sur le plan de la sécurité publique, M. Tine a indiqué que  »aussi bien la police que la gendarmerie ont toutes les deux pris les engagements fermes pour mettre le maximum de moyens à contribution ».

    Selon le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall,  »les engagements pris par les différents services lors du comité régional de développement consacré aux préparatifs de cette édition sont exécutés à 82%. »

    Pour sa part, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a demandé à ce que  »des moyens conséquents soient déployés pour prendre en charge les lancinantes questions liées à l’eau et l’assainissement, proportionnellement à la dimension de la ville de Touba et à sa démographie. »

    MK/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / L’Office des pupilles de la nation va recevoir 50 millions CFA de la Fondation du PAD

    SENEGAL-SOCIAL / L’Office des pupilles de la nation va recevoir 50 millions CFA de la Fondation du PAD

    Dakar, 29 juil (APS) – La Fondation du Port autonome de Dakar va accorder un appui financier de cinquante millions de francs CFA à l’Office National des pupilles de la Nation (ONPN), aux termes d’une convention signée lundi par les deux parties.

    Les documents relatifs à cette convention ont été paraphés par la directrice générale de l’ONPN, Fatima Mbengue, et le directeur général du Port autonome de Dakar, également président de la fondation portant le nom de l’entreprise, Wally Diouf Bodian.

    La Fondation du Port autonome de Dakar « a décidé d’appuyer l’Office national des pupilles de la nation à hauteur de 50 millions de francs CFA pour participer au financement des besoins des pupilles dans leur vie quotidienne pour leurs études et pour leur insertion dans la vie professionnelle, tout en contribuant à leur bien-être et à leur épanouissement », a expliqué le DG du PAD.

    À travers cet appui, la Fondation du port autonome de Dakar « prévoit une prise en charge optimale des pupilles à travers notamment l’octroi de bourses d’excellence, la prise en charge sanitaire des cas souffrant de pathologies graves, l’appui à la formation et l’insertion professionnelle. »

     »La signature de cette convention entre dans le cadre de la promotion de l’éducation, de la formation et de l’insertion socioprofessionnelle des pupilles majeures ainsi que des orphelins suivis par l’ONPN », a de son côté indiqué la DG de l’Office national des pupilles de la nation.

    La collaboration entre les deux parties,  »couvrant la période juillet 2024-juillet 2025, va donc nous permettre de fédérer les capacités des deux institutions pour accompagner les pupilles de la nation, pupilles majeures, les veuves, les orphelins suivies par l’ONPN », a précisé Fatima Mbengue.

    La présente convention vise à  »appuyer les orphelins dans leur formation professionnelle et faciliter leur insertion à travers l’octroi d’un stage, assurer un appui pédagogique au profit des pupilles de la nation scolarisées et faciliter l’accès à la formation qualifiante et aux stages suivant des critères de performance, notamment dans les métiers portuaires », a-t-elle indiqué.

    Elle vise également à  »assurer un appui à l’autonomisation des mères des pupilles, constituées en GIE sur des projets viables à fort impact, offrir un accompagnement psychosocial et promouvoir la résilience des pupilles en situation de vulnérabilité, des orphelins et des veuves, et offrir un accompagnement sanitaire aux pupilles et aux orphelins qui souffrent de pathologies graves, non prises en charge par les mutuelles de santé. »

    MK/BK/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-STATISTIQUES / La population carcérale estimée à 12910 personnes en 2023 (rapport)

    SENEGAL-JUSTICE-STATISTIQUES / La population carcérale estimée à 12910 personnes en 2023 (rapport)

    Dakar, 25 juil (APS) – Le dernier rapport de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) fait état de 12910 prisonniers recensés en 2023, soit une hausse de 360 détenus par rapport à l’année précédente.

    ‘’Pour l’année 2023, la population carcérale est estimée à 12910 personnes. Elle a connu une hausse de 360 détenus comparée à l’année 2022 », lit-on dans le rapport de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) dont l’APS a eu connaissance.

    Le document remis récemment au chef de l’Etat souligne que ‘’cette hausse résulte, pour l’essentiel, des manifestations publiques de juin 2023 et de la migration irrégulière ».

    Au total, ‘’965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, atteintes à la sûreté de l’Etat et 3339 individus écroués pour traite de personnes et trafic de migrants ».

    Le rapport note que cette ‘’surpopulation constatée, dans presque toutes les prisons à quelques exceptions près, a eu des répercussions graves sur les conditions de détention notamment sur l’alimentation, le couchage et la santé. Elle a aussi considérablement aggravé la promiscuité décriée des grands établissements’’.

    L’Observateur fait remarquer qu’au cours de l’année 2023, ‘’comme annoncé dans le rapport de 2022, l’accent a été mis sur les visites initiales car beaucoup de lieux de privation de liberté n’avaient jusqu’ici reçu la visite de l’Observateur national après dix ans de fonctionnement’’.

    ‘’Ainsi, sur 64 lieux de privation de liberté visités, les 38, soit 60%, l’ont été pour la première fois, avec un accent particulier mis sur les visites thématiques consacrées cette année à l’alimentation dans les lieux de privation de liberté ».

    Sous ce rapport, indique l’ONLPL, ‘’le constat est qu’aucun texte ne fixe l’organisation et le fonctionnement des cantines, si bien que, d’une prison à l’autre les procédures varient, avec beaucoup de manquements notés.

    Ainsi, l’Observateur recommande la prise d’un texte fixant les modalités de création et de fonctionnement des cantines dans les établissements pénitentiaires, de même que l’encadrement légal de la gestion du budget de l’alimentation pour une meilleure prise en compte des besoins des détenus.

    A ce propos, l’ONLPL ‘’envisage de tenir un atelier de partage avec tous les acteurs des secteurs visités pour une meilleure prise en charge de cette importante thématique qu’est l’alimentation dans les lieux de privation de liberté ».

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE-GENRE / Les cas de violences sexuelles ont largement baissé (Présidente AJS)

    SENEGAL-JUSTICE-GENRE / Les cas de violences sexuelles ont largement baissé (Présidente AJS)

    Dakar, 23 juil (APS) – Les cas de violences sexuelles soumis aux boutiques de droit de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) ont largement baissés ces dernières années, a fait savoir, mardi, sa présidente, Aminata Fall Niang.

     »Si l’on convoque les chiffres des boutiques de droits de l’AJS installées dans les régions, les cas de violences sexuelles que nous avons enregistré sur des femmes et des enfants et qui ont été soumis à nos consultantes ont quand même baissé »,  a-t-elle déclaré.

    Mme Niang s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du symposium sur l’application de la loi n°202005 du 10 janvier 2020 criminalisant le viol et la pédophilie, organisé par l’AJS, en collaboration avec la délégation de l’Union européenne (UE) du Sénégal.

     »Avec la criminalisation du viol et de la pédophilie, un pas symbolique a été franchi pour bien situer le blâme sur le violeur plutôt que sur la victime », a relevé la présidente de l’AJS.

    Selon elle, la pratique a aujourd’hui démontré que cette mesure constitue  »un instrument de dissuasion des éventuels auteurs d’agressions sexuelles », grâce notamment  »aux punitions très sévères prévues en cas de passage à l’acte ».

    Toutefois,  »malgré ces chiffres qui laissent à penser que la criminalisation du viol et de la pédophilie a donné donc les résultats attendus, l’analyse doit très prudente, car ils peuvent occulter la réalité du terrain caractérisée par la non-dénonciation de la plupart des cas pour différentes raisons qui seront certainement évoquées lors de nos travaux », a-t-elle indiqué.

     »L’adoption de cette loi historique en 2020 a été une avancée magnifique et majeure dans la protection des femmes et des enfants au Sénégal car elle a permis de briser le silence qui entourait depuis trop longtemps ces violences et de reconnaître la gravité des crimes commis », a pour sa part soutenu l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, Jean Marc Pisani.

    Mais  »face au traumatisme, la prise en charge doit être multidimensionnelle et pluridisciplinaire et c’est sans doute une des difficultés particulières des différentes actions menées jusqu’ici », a-t-il indiqué.

    D’où l’impératif, selon lui, de  »définir un plan de sensibilisation et de formation des professionnels, en lien avec les acteurs concernés » pour  »une prise en charge globale et de qualité des victimes tout en menant des actions de prévention et de sensibilisation dans ce combat commun contre les violences faites aux femmes et aux enfants ».

    MK/SKS/ASB

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / La première édition du colloque mondial de la Tijjaaniya, prévue du 13 au 15 décembre prochain (comité d’organisation)

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / La première édition du colloque mondial de la Tijjaaniya, prévue du 13 au 15 décembre prochain (comité d’organisation)

    Dakar, 20 juil (APS) – Le première édition du colloque mondial de la Tijjaaniya, se tiendra à Dakar du 13 au 15 décembre prochain, a-t-on appris samedi du président du comité  d’organisation de cet événement, Dr Cissé Kane.

     »Ce sera un moment de célébration unique qui n’a jamais eu lieu au Sénégal. Et nous avons l’ambition de réunir ici tous les pays où la Tijjaaniya est puissante mais aussi d’associer toutes les familles religieuses », a déclaré M. Kane, lors d’une conférence de presse.

    Il a indiqué qu’une quarantaine de pays se sont déjà inscrits pour participer à ce colloque mondial? dont le thème principal est :  »L’Islam soufi face aux défis contemporains’’.

     »Nous attendons au moins, cinquante-mille participants en provenance de pays où la Tijjaaniya est puissante et comptons associer toutes les autres confréries soufies ou encore tous les musulmans à cet évènement mondial  », a-t-il déclaré.

    Dr Cissé Kane a souligné que l’objectif du comité d’organisation est de faire de ce colloque mondial, une réussite et « un moment de célébration unique qui n’a jamais eu lieu au Sénégal », grâce à la participation de la crème intellectuelle et de toutes les familles religieuses.

    ‘’Il s’agira de regrouper tous les fidèles musulmans de la Tijjaaniya d’ici et d’ailleurs, le tout, dans un élan d’unité et d’universalité, afin qu’ils apportent leurs contributions aux diverses crises auxquelles l’humanité fait face aujourd’hui », a pour sa part indiqué l’universitaire Abdou Aziz Kébé.

    Ibnou Gaye, membre du comité scientifique, a de son côté souligné qu’il souhaite que ‘’ce rendez-vous soit une petite semaine où la Tijjaaniya va mener les choses avec tous les autres frères et toutes les autres sensibilités dans un mouvement global de recherche de solutions’’.

    Des panels de haut niveau abordant des sujets d’actualité tels que l’éducation, la paix, la sécurité internationale, la finance islamique, l’environnement et le tourisme religieux, seront animés par d’imminents chercheurs et spécialistes en la matière, lors de ce colloque mondial, selon le comité d’organisation.

    MK/AB