Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / UEMOA : les perspectives du DCBR en droite ligne de sa stratégie de digitalisation et d’interaction (directeur)

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / UEMOA : les perspectives du DCBR en droite ligne de sa stratégie de digitalisation et d’interaction (directeur)

    Dakar, 17 juil (APS) – Les perspectives du Dépositaire Central/Banque de Règlement (DCBR) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont en droite ligne de sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème, a indiqué, mardi, son directeur général, Birahim Diouf.

    ’’Les perspectives du DCBR s’inscrivent globalement dans sa stratégie de digitalisation et d’interaction avec les investisseurs et l’écosystème’’, a-t-il déclaré.

    M. Diouf s’exprimait ainsi lors d’une rencontre avec des journalistes à Dakar. Cette rencontre est destinée à mieux leur faire comprendre le rôle du Dépositaire Central dans l’écosystème du marché financier et mieux appréhender les enjeux liés au marché financier régional et les perspectives de développement.

    A terme, dit-il, cela ‘’permettra aux investisseurs finaux de pouvoir souscrire, de participer aux opérations qui se dérouleront sur le marché premier’’. Il estime que cela ‘’permettrait de développer la base des investisseurs locaux, puisque même ceux qui ne détiennent pas des comptes pourront, à travers cette plateforme, ouvrir des comptes avec leurs intermédiaires.’’

    Institution financière spécialisée de l’UEMOA, le DCBR assure pour le marché financier régional la centralisation et la conservation des valeurs mobilières, la bonne fin des transactions boursières et le paiement des évènements sur valeurs.

    Selon le directeur général du DCBR, ‘’le marché régional se porte globalement très bien, même si le marché obligataire a eu un petit recul temporaire.’’

    ‘’Si vous regardez le volume des dividendes payés et des événements sur valeurs payés aux investisseurs en 2023, nous sommes à des volumes qui dépassent 1 500 à 1 600 milliards de francs CFA, tandis que les projections font état de plus de 2 320 milliards qui devraient être redistribués dans le secteur bancaire au profit des bénéficiaires finaux’’, a-t-il expliqué.

    Fort de ce constat, M. Diouf a exhorté les entreprises à ‘’retourner vers le marché pour, non seulement lever des capitaux’’, mais également avoir l’avantage d’être cotées, d’avoir plus de visibilité, et de pouvoir aussi négocier avec les bailleurs traditionnels.’’

    MK/ASG/ABB

  • SENEGAL-SECURITE-PERSPECTIVES / Le président Faye mise sur des « synergies interministérielles » pour réduire les dépendances en matière d’équipements de défense

    SENEGAL-SECURITE-PERSPECTIVES / Le président Faye mise sur des « synergies interministérielles » pour réduire les dépendances en matière d’équipements de défense

    Dakar, 4 juil (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a prôné jeudi le développement de synergies interministérielles en vue d’une réduction des dépendances en matière d’équipements, à travers notamment une maîtrise graduelle des technologies de défense.

    « Les évolutions fulgurantes de l’environnement géopolitique mondial et sous régional créent des vulnérabilités qu’il faudra limiter par une adaptation stratégique qui passe par un effort budgétaire conséquent en matière de défense, compatible avec nos ambitions », a affirmé le chef de l’Etat en présidant, jeudi, la cérémonie de sortie de la 3e promotion de l’Ecole supérieure de guerre et de la 6e promotion du cours d’état-major de l’Institut de défense du Sénégal.

    Devant les 47 officiers récipiendaires, dont 14 venant de huit pays de la sous-région, le président de la République a insisté sur la nécessité d’une « réadaptation stratégique » pour réduire les dépendances, laquelle requiert « une maîtrise graduelle » des technologies de défense. Il s’agira dans son entendement d’encourager le développement de « synergies interministérielles nécessaires à la mise en œuvre et à l’exploitation de tous les leviers d’action de l’Etat ».

    Dans cette perspective, le président Bassirou Diomaye Faye a demandé au ministre des Forces armées, en relation avec ses collègues en charge de la Recherche scientifique et de l’Industrie, de réfléchir « rapidement » à la mise en place de cadres de coopération nécessaires pour « développer des capacités endogènes de production des équipements de défense dont nous avons besoin ».

    Aux fins de son analyse, « sans industrie souveraine de défense, nous ne pouvons garantir notre liberté de choix et donc d’actions ».

    « Sachant que vous êtes formés pour être des forces de proposition ainsi que des femmes et des hommes d’actions, je vous exhorte à vous investir, sans cesse, dans la quête du savoir, comme vous en inspire la devise de l’institut : +Excellence dans la décision+ »,  a dit le chef de l’Etat en s’adressant aux auditeurs.

    MK/SMD/ASG

  • SENEGAL-TRAVAIL-MEDIAS / RTS : un accord d’entreprise sème la discorde entre Pape Alé Niang et certains employés

    SENEGAL-TRAVAIL-MEDIAS / RTS : un accord d’entreprise sème la discorde entre Pape Alé Niang et certains employés

    Dakar, 2 juil (APS) – Le directeur général de la RTS, Pape Alé Niang, a déclaré avoir suspendu l’application de l’accord d’entreprise conclu le 29 mars dernier entre son prédécesseur et le Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public (SYNPAP), en attendant l’entrée en vigueur du décret censé l’encadrer.

    Des travailleurs de l’audiovisuel public membres du SYNPAP ont dénoncé la décision du nouveau patron de l’entreprise, lors d’un sit-in.

    ‘’J’ai pris la décision de suspendre l’application de l’accord d’entreprise du 29 mars 2024 en attendant l’effectivité du décret’’ prévu pour l’accompagner, a déclaré Pape Alé Niang dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Selon lui, l’application de l’accord d’entreprise en question va engendrer des dépenses supplémentaires de 1,8 milliard de francs CFA.

    ‘’Cet accord, s’il est appliqué dans toutes ses clauses, aura une incidence financière annuelle de 1,8 milliard de francs CFA’’, a fait valoir le directeur général de la RTS.

    Pour l’année en cours déjà, cet accord aura ‘’un impact de 1 milliard 350 millions de francs CFA’’, a ajouté le journaliste et ancien patron du site d’information Dakar Matin (privé), nommé directeur général de l’audiovisuel public en avril dernier.

    Conclu entre l’ex-directeur général de la RTS, Racine Talla, et le SYNPAP, l’un des syndicats de la société nationale de radiotélévision, l’accord est ‘’adossé à un décret d’application signé [le] 27 mars 2024 par le président de la République sortant’’, Macky Sall, a écrit Pape Alé Niang.

    Il soutient que même l’arrêté interministériel censé fixer ‘’les modalités de versement’’ des fonds octroyés par ledit accord n’a pas encore été signé.

    ‘’Il n’est pas question que l’accord d’entreprise soit remis en cause par le directeur général’’

    Pape Alé Niang soutient qu’il attendra ‘’que la soutenabilité de cet accord soit garantie’’ d’abord, pour veiller à son application.

    Il dit avoir entrepris ‘’une démarche visant à optimiser […] les ressources’’ de l’entreprise, en ce qui concerne les voitures, le carburant et le téléphone surtout, avec l’aide des ‘’services compétents de la RTS’’.

    C’est la raison pour laquelle ‘’253 lignes’’ téléphoniques ‘’ont été suspendues’’, a déclaré Pape Alé Niang.

    Concernant les programmes de la radio et de la télévision publiques, ‘’des actions concrètes sont en train d’être [menées] pour réconcilier la RTS avec les citoyens, par des contenus tenant compte du pluralisme, sur tous les plans’’, a-t-il ajouté.

    Lors du sit-in tenu dans les locaux de l’entreprise, ce mardi, des travailleurs de l’audiovisuel public ont dénoncé la suspension de l’accord d’entreprise signé avec Racine Talla. Ils disent envisager de saisir le tribunal du travail en vue d’un arbitrage.

    ‘’Il n’est pas question que l’accord d’entreprise soit remis en cause par le directeur général. Il n’en est pas question !’’ a soutenu le SYNPAP lors d’une conférence de presse.

    Ses dirigeants disent bénéficier du soutien de l’UNSAS, l’une des principales confédérations syndicales du pays, pour obtenir gain de cause.

    MK/FKS/ESF

  • SENEGAL-MEDIAS-INFRASTRUCTURES-MANAGEMENT / Sambou Biagui décline sa feuille de route à la tête de la Maison de la Presse

    SENEGAL-MEDIAS-INFRASTRUCTURES-MANAGEMENT / Sambou Biagui décline sa feuille de route à la tête de la Maison de la Presse

    Dakar, 2 juil (APS) – Le nouveau directeur général de la Maison de la Presse-Babacar Touré, Sambou Biagui, compte faire de cette structure publique un cadre d’échanges, avec l’ambition de contribuer à raffermir, par ce biais, les liens entre professionnels des médias.

    Pour ce faire, M. Biagui mise aussi sur l’organisation de sessions de renforcement de capacités au profit des journalistes.

    S’exprimant, mardi, à l’occasion de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Bara Ndiaye, il a dit son engagement à faire de cet édifice dédié à la presse sénégalaise, « une ruche bourdonnante d’activités et d’inventions, avec des idées novatrices ».

    Il s’agira, selon lui, de mettre en place « un cadre d’échanges mensuel pour raffermir les liens et offrir aux futurs reporters, un cadre de renforcement de capacités (radio, télévision, presse écrite) et dans tous les supports de communication où des experts animeront des panels de haut niveau ».

    Sambou Biagui a évoqué plusieurs chantiers qu’il compte mettre en œuvre en relation avec les ministères et directions et services de l’État. Il a notamment cité « l’organisation des rencontres […] afin de mieux faire connaître au grand public tout ce dont dispose la Maison, en termes d’opportunités d’hébergement et de restauration ».

    Il a également invité les journalistes, techniciens et professionnels des médias, à davantage « s’approprier » la Maison de la Presse-Babacar Touré et d’en faire un « cadre de travail et de recherche où il fait bon vivre ».

    « Je m’engage ainsi à poursuivre le développement de cet espace, à encourager l’innovation et à promouvoir une culture d’excellence et de collaboration avec toute la presse nationale et internationale », a-t-il déclaré.

    MK/SMD/BK

  • SENEGAL-SOCIETE / Programme Nekkal : plus de 19 millions d’actes d’état civil numérisés et indexés

    SENEGAL-SOCIETE / Programme Nekkal : plus de 19 millions d’actes d’état civil numérisés et indexés

    Dakar, 25 juin (APS) – Plus de 19 millions d’actes d’état civil ont été numérisés et indexés dans le cadre de la mise en œuvre du programme de modernisation de l’état civil dénommé « Nekkal », a-t-on appris mardi du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana.

    Le programme « Nekkal », lancé le 7 mai 2021 pour une durée de 42 mois, est financé par l’Union européenne à hauteur de 18 milliards de francs CFA.

    Son objectif est de contribuer à améliorer le système d’enregistrement des faits d’état civil et de production régulière des statistiques vitales, avec la numérisation des registres d’état civil.

    « Pour répondre à ces défis, le programme a déroulé une série d’activités stratégiques qui ont abouti à des résultats satisfaisants autour de la Stratégie nationale de l’état civil, qui vise à assurer un état civil à chaque Sénégalais », a expliqué Moussa Bala Fofana, à l’occasion de la 5e réunion du comité national de pilotage dudit programme.

    Il ajoute qu’avec la mise en oeuvre de cette stratégie, « plus de 19 millions d’actes d’état civil sont numérisés et indexés », une bonne partie étant accessible à partir du Registre national de l’état civil, lequel centralise l’ensemble des données de toutes les collectivités territoriales du Sénégal à travers l’application de gestion de l’état civil.

    Ce nouveau registre devrait, à terme, « faciliter non seulement l’interaction entre les structures utilisatrices des données d’état civil », mais permettre aussi de « vérifier l’authenticité d’un document de l’état civil en assurant fiabilité et sécurité. »

    Le ministre des Collectivités territoriales a annoncé, à ce propos, « la mise en place prochaine de la plateforme d’offre de services tout usager, afin de permettre à tous les citoyens, qu’ils soient au Sénégal ou à l’étranger, d’avoir la possibilité de demander des documents d’état civil sans avoir à se déplacer. »

    De même, pour assurer aux agents de meilleures conditions de travail et de sécurité, « 26 centres d’état civil modèles sont en train d’être finalisés, d’autres réhabilités, et tous équipés en matériel informatique pour faciliter l’enregistrement ou la recherche d’actes d’état civil ».

    Moussa Bala Fofana a en outre rappelé que la modernisation de l’état civil est « inscrite au cœur de l’action du gouvernement pour une administration moderne et digitalisée ». Cette perspective permettra « à chaque citoyen d’être identifié et de jouir de ses droits civils, politiques et sociaux », mais aussi à l’Etat de « planifier et d’orienter les politiques publiques. »

    MK/BK/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Plus de quatre mille usagers de drogues pris en charge dans les structures officielles en 2023 (ministère de la santé)

    SENEGAL-SOCIETE / Plus de quatre mille usagers de drogues pris en charge dans les structures officielles en 2023 (ministère de la santé)

    Dakar, 24 juin (APS) – Au total, 4253 patients ont été accompagnés en 2023 par les structures en charge des usagers de drogue, soit une hausse de plus 800 cas dont 7% de femmes, comparé à l’année précédente, a fait savoir, lundi, le chef de la division de la santé mentale au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Jean Augustin Tine.

    « En 2022, on avait enregistré 3683 cas qui sont accompagnés dans nos structures. En 2023, on a eu 4253 cas, soit une augmentation de plus de 800 cas dont 7% de femmes », a-t-il déclaré.

    Selon lui, ces chiffres ne sont que la face visible car la majeure partie des usagers ne vienne pas dans les structures, compte tenu de la stigmatisation qui tourne autour de la problématique. D’où la nécessité, a t-il dit, de faire une enquête nationale sur la consommation drogue, pour aller vers l’élaboration d’un cadre politique et législatif devant encadrer cette consommation de drogue

    M. Tine s’exprimait à l’occasion de la conférence de presse organisée par le Centre de recherche et de formation des maladies infectieuses du centre hospitalier national universitaire de Fann (CRCF), en prélude de la Journée mondiale de lutte contre l’abus et le trafic de drogues, prévue mercredi.

    L’objectif de cette rencontre est d’échanger sur  »l’Initiative de Dakar face aux drogues en Afrique de l’Ouest 2024 », fruit des réflexions du colloque international sur les sciences sociales et drogues en Afrique francophone organisé du 21 au 23 mai 2024 à Dakar, a expliqué le docteur Albert Gautier.

    Elle vise à alerter sur l’urgence d’améliorer les réponses au niveau national et international, de renforcer les politiques de santé publique et de droits humains pour contrer ce fléau, a-t-il précisé.

    A ce propos, le médecin a indiqué l’Afrique n’est plus un continent de transit, mais plutôt un véritable bastion de consommateurs de drogues, le plus souvent aux composantes pharmacologiques inconnues, aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural.

    A l’en croire, « les autorités doivent se préparer dans les années à venir aux épidémies de drogue, en mettant en place des structures de traitement et d’accompagnement des addictions, en y intégrant nos réalités sociologiques et culturelles, dans une approche permettant de mieux encadrer les consommateurs de drogue ».

    Pour juguler ce fléau, « il faut, au-delà de la drogue, travailler sur l’humain en lui donnant des informations et des outils nécessaires pour le résonner », a pour sa part souligné le professeur Idrissa Ba.

    Pour la psychiatre Aida Sylla, un accent particulier doit être mis sur la santé mentale des jeunes, à travers notamment le renforcement des programmes et structures de prise en charge.

    Selon l’adjointe au coordonnateur du Conseil interministériel sur la lutte contre la drogue, le commissaire principal de police Mame Ndéo Sène, « la réponse doit être collective ». « Les importantes saisies de drogues enregistrés récemment montrent à suffisance de l’ampleur du phénomène et de l’l’obligation pour tous les acteurs de redoubler d’efforts en se focalisant aussi sur la répression que sur la prise en charge psychologique et sociale », a-t-elle avancé.

    MK/OID/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-SECURITE / Le nouveau Directeur général de l’Administration pénitentiaire installé dans ses fonctions

    SENEGAL-JUSTICE-SECURITE / Le nouveau Directeur général de l’Administration pénitentiaire installé dans ses fonctions

    Dakar, 14 juin (APS) – Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a installé, vendredi, l’inspecteur Aliou Ciss dans ses nouvelles fonctions de directeur général de l’Administration pénitentiaire, en remplacement du colonel Abdoulaye Diagne.

    La cérémonie s’est déroulée au camp pénal de Liberté 6, en présence de plusieurs autorités militaires, civiles et administratives.

    Le nouveau directeur général de l’Administration pénitentiaire a promis  »de ne ménager aucun effort pour œuvrer à la sécurisation des établissements pénitentiaires et à la préparation à la réinsertion sociale des détenus ».

    Premier directeur issu du personnel pénitentiaire, Aliou Ciss a indiqué qu’il s’agira pour lui d’inscrire en priorité l’humain au cœur de son action en s’attelant à  »améliorer des conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale, au renforcement des capacités opérationnels du personnel et à la revalorisation de la fonction de pénitentiaire ».

    Il a relevé que  »nonobstant les progrès réalisés, le système pénitentiaire sénégalais souffre aussi de problèmes spécifiques liés aux longues détentions provisoires, la surpopulation carcérale, la vétusté et l’inadaptation de l’architecture carcérale et l’inadéquation entre la capacité d’accueil des établissements pénitentiaires et l’effectif carcéral ».

    S’y ajoute, a t-il listé,  »la faible application des peines alternatives à l’incarcération et des modes d’aménagement des peines, l’insuffisance du personnel pénitentiaire, ainsi que le manque de personnels spécialisés, conformément à l’ensemble des règles minima pour le traitement des détenus, dénommées Règles de Nelson Mandela ».

    Fort de ce constat, le nouveau directeur général de l’Administration pénitentiaire a annoncé la mise en place prochaine d’un plan stratégique qui prendra en compte les réformes juridiques et tous ces aspects, ainsi que l’amélioration des conditions de travail du personnel.

    MK/OID/AKS 

  • SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / Plaidoyer pour l’intégration institutionnelle des religieux dans le processus électoral

    SENEGAL-RELIGION-POLITIQUE / Plaidoyer pour l’intégration institutionnelle des religieux dans le processus électoral

    Dakar, 13 juin (APS) – Le directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections (DGE), Birame Sène, a plaidé, jeudi, pour l’intégration institutionnelle des guides religieux dans le processus électoral.

     »Les acteurs religieux, on doit les intégrer de façon institutionnelle dans les acteurs du processus électoral parce qu’ils jouent un rôle très important pour l’apaisement’’, a-t-il déclaré.

    Selon lui, les gens se focalisent, très souvent en parlant des acteurs du processus électoral, sur les partis politiques, la justice, la Commission électorale nationale autonome (CENA), mais on n’oublie les chefs religieux qui ne font pas beaucoup de bruit mais qui jouent un rôle important dans le processus électoral et l’apaisement du climat.

    M. Sène s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de restitution de l’étude ‘’Perceptions de la place et du rôle des acteurs religieux dans le jeu électoral’’, menée par Timbuktu Institute, en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer Stiftung (FKAS).

    Présentant les grandes lignes de cette étude, le directeur régional de Timbuktu Institute, Bakary Sambe, a indiqué que deux tendances majeures se sont dégagées à l’issue de ces enquêtes menées principalement dans les zones côtières et régions frontalières.

    La première, dit-il est que  »nous avons une société sénégalaise qui a beaucoup évolué avec des jeunes qui ont d’autres modes de socialisation aussi bien sur le plan politique que sur le plan religieux ».

    S’y ajoute  »la démocratisation de l’accès au savoir religieux et à l’information de manière générale par le biais des réseaux sociaux », selon M. Sambe, soulignant que la société sénégalaise  »s’est beaucoup transformée ».

    A l’en croire, il y a une nouvelle conscience au niveau des Sénégalais qui essaient de faire la distinction entre leur statut de citoyen devant contribuer au jeu politique et devant opérer des choix politiques électoraux, et leur appartenance ou leur allégeance à des groupes religieux.

    ‘’Il est très clair que les Sénégalais interrogés dans le cadre de cette étude et selon les tendances globales (…) ont de plus en plus d’émancipation sur leurs choix électoraux, leur engagement politique, et par rapport à la consigne de vote émanant de religieux », a expliqué Bakary Sambe,

    Toutefois, a-t-il précisé, l’’’écrasante majorité des Sénégalais pensent que les leaders religieux doivent continuer à jouer leur rôle dans la médiation, dans la pacification de l’espace politique et d’être des stabilisateurs pour renforcer notre vivre ensemble et notre cohésion sociale ».

    MK/OID/ASB

  • SENEGAL-TRANSPORTS-SECURITE / Lutte contre l’insécurité routière : le DG de l’ANASER annonce la mise en place de plans locaux

    SENEGAL-TRANSPORTS-SECURITE / Lutte contre l’insécurité routière : le DG de l’ANASER annonce la mise en place de plans locaux

    Dakar, 12 juin (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Cheikhou Omar Gaye, a annoncé, mercredi, la mise en place prochaine de plans locaux de lutte contre l’insécurité routière dans les quatorze régions du Sénégal.

    « Toutes les régions n’ont pas les mêmes spécificités et les mêmes besoins de prise en charge de la question de la sécurité routière. C’est pourquoi, dans chaque région, un plan local de lutte contre l’insécurité routière sera élaboré sous la présidence du gouverneur, avec un comité de suivi qui pour mettre en œuvre ces activités qui sont identifiées dans chaque région », a-t-il déclaré.

    M. Gaye s’exprimait lors du Comité régional de développement (CRD) consacré à la sécurité routière.

    Cette réunion fait suite aux treize CRD déjà organisés dans les autres régions par le commandement territorial dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre la recrudescence des accidents de circulation, en relation avec l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), a-t-il expliqué.

    Cette rencontre, a-t-il ajouté, vise à trouver les voies et moyens pour éradiquer ce phénomène. Selon lui, c’est une occasion également pour tous les acteurs de faire  »un diagnostic exhaustif de la situation, et de proposer des solutions et un consensus sur le plan d’action futur qu’il faudra appliquer ».

    Les éléments qui sortiront de cette réunion seront reversés lors des états généraux des transports qui se tiendront au mois de juillet, sur instruction du chef de l’Etat, a indiqué le directeur général de l’ANASER.

    A l’en croire, le réseau routier du Sénégal est en bon état à 86%.

     »Ce qu’il nous faut, c’est juguler la négligence humaine, renforcer le contrôle routier, appliquer binôme contrôle sanction, mais aussi, de faire des opérations de formations de renforcements de capacités, d’éducation et de sensibilisation à la sécurité routière », a-t-il souligné.

     »Dans la région de Dakar, les accidents de la circulation sont liés principalement à l’excès de vitesse, aux comportements imprudents adoptés par certains conducteurs, à la distraction, mais également la faible maîtrise par certains conducteurs du code de la route », a port sa part relevé Assane Guèye, l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives.

    Fort de ce constat, il a assuré que les autorités régionales prendront à l’issue de ce CRD, des décisions qui leur incombent, alliant à la fois la prévention et la répression, pour éradiquer définitivement les accidents dans la région de Dakar.

    MK/ASB/OID

  • SENEGAL-SECURITE / L’Ecole de la marine nationale fête sa première promotion

    SENEGAL-SECURITE / L’Ecole de la marine nationale fête sa première promotion

    Dakar, 11 juin (APS) – Au total, cinq officiers élèves de la première promotion de l’Ecole de la marine (EMAN), dont une femme, ont reçu leur diplôme de fin de formation, mardi, à Dakar, a constaté l’APS.

    La cérémonie de remise des diplômes s’est déroulée au camp militaire général Mountaga Diallo, en présence de plusieurs autorités militaires et civiles.

    Les récipiendaires ont reçu leur parchemin et le sabre d’officier de la marine nationale des mains du chef d’état-major des armées (CEMGA), général Mbaye Cissé.

    Entrés en formation en septembre 2022, les cinq élèves-officiers ont été sélectionnés à partir de l’Ecole nationale des officiers actifs (ENOA), où ils ont obtenu leur brevet de chef de section, a fait savoir le directeur de l’EMAN, le capitaine de vaisseau, commandant Abdou Salam Diallo.

    Il a ajouté que « durant deux années académiques, ces officiers ont eu à suivre une formation, synthèse des réalités sénégalaises et des expériences dans les écoles navales fréquentées jusque-là par nos élèves officiers à travers le monde ».

    L’objectif poursuivi, dit-il, était de « former de jeunes officiers aptes à naviguer en toute sécurité, agir et réagir promptement comme un officier aguerri en toute circonstance ».

    « Cette cérémonie est un moment historique et charnière de l’appropriation du capital humain », a salué le CEMGA.

    Le général Mbaye Cissé a invité les récipiendaires à avoir « une posture d’incubateurs de solutions et de réponses scientifiques aux multiples équations que connaît le secteur, à travers le culte du travail bien fait, l’équité, le mérite, le respect mutuel, l’enthousiasme et la camaraderie ».

    Selon le général Cissé, la montée en puissance de la marine nationale qui s’est dotée de nouveaux bâtiments modernes, nécessite également la formation d’un personnel qualifié pour assurer la mise en œuvre et la maintenance de tous ces équipements.

    Ce personnel doit également avoir une maîtrise des mécanismes juridiques liés aux interventions en mer.

    MK/BK/ASG