Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / L’Etat du Sénégal a racheté la bibliothèque personnelle du président Senghor (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / L’Etat du Sénégal a racheté la bibliothèque personnelle du président Senghor (officiel)

    Dakar, 6 juin (APS) – La bibliothèque personnelle de l’ancien président de la République Léopold Sédar Senghor (1906-2001), récemment mise à la vente aux enchères en France, a été complètement rachetée par l’Etat du Sénégal, a révélé, à l’APS, le directeur du Livre et de la Lecture, Ibrahima Lo, se félicitant de « volumes variés et de très grande valeur ».

    L’annonce de la vente aux enchères de la bibliothèque du président-poète Léopold Sédar Senghor avait été faite le 16 février dernier.

    Le gouvernement du Sénégal, craignant une dispersion de la collection de livres de l’ancien chef de l’État, avait demandé la suspension de cette opération.

    L’État sénégalais a ensuite entamé des négociations avec la maison de ventes pour acquérir la bibliothèque personnelle du président Senghor qui a passé les dernières années de sa vie à Verson, en France.

    Suite aux instructions du chef de l’Etat, une mission du ministère de la Culture conduite par le secrétaire d’Etat en charge du patrimoine et des Industries créatives s’est rendue à Caen, en France.

    Dans cette ville, elle a rencontré le commissaire-priseur avec lequel elle a conclu le rachat de cette bibliothèque par l’Etat du Sénégal, a rappelé Ibrahima Lo dans un entretien accordé à l’APS.

    « Cette bibliothèque personnelle du président Senghor, déjà convoyée à l’ambassade du Sénégal à Paris, devrait venir à Dakar incessamment », a annoncé M. Lo, sans donner de détails sur le montant de la transaction.

    Des volumes variés et de très grande valeur

    « Elle est composée de trois cartons de livres, soit près de 1200 unités, avec des volumes variés, mais de très grande valeur. Il s’agit d’ouvrages dédicacés offerts à Senghor, sur lesquels il a personnellement travaillé (…) », a-t-il précisé.

    Cette bibliothèque comprend aussi des ouvrages qui n’ont pas été dédicacés, que « le poète-président a acquis lui-même par rapport à l’attention qu’il accordait à certaines problématiques », a-t-il ajouté.

    Il a annoncé que « la destination finale de ces ouvrages » devrait être la future bibliothèque nationale. « Cette dernière n’étant pas encore sortie de terre, il y a un certain nombre d’infrastructures appartenant au ministère de la Culture qui peuvent valablement recevoir ces fonds documentaires en attendant qu’ils soient fléchés vers la destination finale », a indiqué M. Lo.

    A l’en croire, la construction de cette bibliothèque est placée par les nouvelles autorités parmi les priorités de l’Etat sénégalais, pour en faire « un espace de documentation, de recherche, d’information ».

    « La bibliothèque nationale sera aussi un espace mémoriel, qui aura cette mission-là de réorganiser les patrimoines de l’Etat et de les rendre disponibles et accessibles, principalement aux citoyens d’abord et à tout ceux qui, pour une raison ou une autre, peuvent vouloir travailler sur nos collections documentaires », a encore fait valoir le directeur du Livre et de la Lecture.

    Ibrahima Lo a aussi rappelé que « c’est la troisième fois qu’une vente aux enchères du patrimoine de Senghor se trouve agitée, la première fois remontant à la vente, en 2021, d’un tableau de l’artiste peintre français Pierre Soulages, surnommé +Le maître du noir+ ».

    Ce tableau, acquis par le poète-président en 1956, avait scellé l’amitié entre Senghor et le peintre français. Il avait été vendu à 1, 5 million d’euros, soit 983 millions de francs CFA, selon des médias français.

    Il y a eu ensuite la vente des bijoux et décorations militaires de l’ancien président, que le Sénégal a acquis pour 244 mille euros, soit environ 160,064 millions de francs CFA, après avoir obtenu la suspension de leur vente aux enchères.

    Exercer une préemption ou convoquer la loi française

    Pour que cette situation ne se reproduise plus, il propose à l’Etat sénégalais d’ »exercer, soit une sorte de préemption pour l’essentiel des biens du président Senghor […], ou plus radicalement convoquer la loi française qui institue la nécessité de retourner à leurs origines les biens culturels spoliés ».

    « Et si l’on parvient, dans le cadre de négociations entre Etats à mettre en avant ces dispositifs, je crois que cela aiderait à sécuriser ces patrimoines et dans le temps à les mettre à disposition du Sénégal », a-t-il dit.

    Il a rappelé que la délégation qui a séjourné en France s’était également donné pour mission, parallèlement au rachat de la bibliothèque de Senghor, de « s’intéresser à toutes ces identités remarquables qui ont contribué à la création de la nation sénégalaise ».

    Il s’agit des « chefs d’Etat, et subsidiairement de tous les responsables d’institutions idéalement en vie et dont les archives et la documentation peuvent avoir un intérêt pour notre pays. »

    Pour ces personnes ressources, dit-il, « nous avons rencontré le président Abdou Diouf qui […] a exprimé sa disponibilité à mettre à la disposition du Sénégal, les documents éventuellement qui lui appartiendraient et qui pourraient avoir un intérêt pour l’histoire de notre pays. »

    « Nous avons discuté avec une autre personnalité intéressante pour la mission, Gérard Bosio, un collectionneur d’art qui a travaillé dans l’ombre de Senghor pendant une bonne trentaine d’années pour avoir été son attaché culturel […] », renseigné le directeur du Livre et de la Lecture.

    « Ce monsieur, qui fut très proche de Senghor et qui a continué la collaboration avec lui, de son admission à l’Académie française jusqu’à sa mort », a selon lui « une remarquable collection d’ouvrages », qui, de son point de vue, « mériterait d’être conservée dans un musée dédié à Senghor. »

    MK/ASG/SMD/BK

  • SENEGAL-SECURITE / Le nouveau Directeur général de la Police installé dans ses fonctions

    SENEGAL-SECURITE / Le nouveau Directeur général de la Police installé dans ses fonctions

    Dakar, 6 juin (APS) – Le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, a installé, jeudi, l’inspecteur général de police, Mame Seydou Ndour, dans ses nouvelles fonctions de directeur général de la Police nationale, en remplacement du contrôleur général de police, Seydou Bocar Yague.

    La cérémonie d’installation s’est déroulée à la direction de la formation de la Police nationale, en présence du chef d’état-major général des armées, Mbaye Cissé, du haut commandant de la Gendarmerie et directeur de la justice militaire, Martin Faye, et de plusieurs autorités militaires et administratives.

    Inspecteur général de police, Mame Seydou Ndour, a été, entre autres, chef de la section de police judiciaire au commissariat de Thiaroye, directeur de la police de l’air et des frontières, avant d’être porté à la tête de la Police nationale.

     »Un haut fonctionnaire au parcours élogieux jalonné de grandes réussites, qui de par ses qualités humaines et professionnelles exceptionnelles, a toujours su, par son style de management adapté, motiver et inspirer ses personnels pour atteindre les résultats en adéquation avec les objectifs visés », a souligné le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine.

    Le ministre a invité le patron de la Police à  »apporter des solutions structurantes et durables à ces fléaux qui perturbent notre quotidien que sont les nombreux cas d’agressions notés, l’encombrement des voies publiques et l’insécurité, et le trafic de drogue ».

    Le nouveau directeur de la Police nationale s’est engagé à  »travailler sans relâche pour le bien-être des populations et l’intérêt de la République, à travers une Police forte, bien préparée et équipée, dans le respect des lois et règlements en vigueur ».

    Mame Seydou Ndour a aussi promis de  »renforcer la lutte contre la délinquance urbaine en installant une réelle politique de police de proximité et réconcilier, par la même occasion, la Police avec les populations ».

    Il compte aussi consolider les acquis légués par son prédécesseur et poursuivre  »les réformes majeures entamées pour moderniser la Police, dans une démarche inclusive, en conformité avec les exigences actuelles ».

    MK/ASB/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Article 19 réclame l’intégration de la digitalisation dans l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information

    SENEGAL-SOCIETE / Article 19 réclame l’intégration de la digitalisation dans l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information

    Dakar, 5 juin (APS) — Le directeur régional de l’organisation non gouvernementale Article 19, Alfred Nkulu Bulakali, a invité les pouvoirs publics sénégalais, mercredi, à Dakar, à intégrer la digitalisation dans l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information.

    « Concernant l’accès à l’information, un avant-projet ayant reçu un avis favorable de la Cour suprême a été proposé pour le gouvernement sénégalais. Malheureusement, en examinant le texte, on se rend compte que la dimension digitalisation n’a pas été prise en compte, alors qu’il nous semble indispensable de l’intégrer pour une meilleure efficacité de la loi », a-t-il déclaré.

    Alfred Nkulu Bulakali intervenait à un panel sur l’accès à l’information et la digitalisation, dans le cadre de la « Semaine du gouvernement ouvert dans le monde », une initiative visant à rendre les communautés « plus fortes, plus ouvertes, participatives, inclusives et responsables », avec la contribution de réformateurs du monde entier, au sein des gouvernements et de la société civile.

    Le directeur régional de l’ONG Article 19 considère qu’une loi sur l’accès à l’information doit comporter des passerelles de divulgation d’informations à travers les moyens numériques, mais également donner aux citoyens la possibilité d’utiliser le numérique pour exercer leurs droits à la participation dans la conduite de l’action publique.

    « L’accès à l’information, a-t-il dit, est non seulement un droit fondamental, mais il occupe également un rôle important dans la redevabilité des acteurs publics, la promotion de la transparence dans la conduite de l’action publique et la participation citoyenne. »

    Il rappelle, de ce point de vue, que « des évolutions positives ont pu être constatées au Sénégal, concernant la digitalisation des procédures, avec la modernisation de l’administration », même si des « difficultés d’accès et de fonctionnement ont pu être notées ».

    Fort de ce constat, Alfred Nkulu Bulakali est d’avis que les recommandations qui sortiront du panel « permettront d’attirer l’attention des autorités sur le besoin d’une loi d’accès à l’information sensible à la digitalisation, pour un meilleur engagement de l’État à accompagner le gouvernement ouvert au Sénégal. »

    MK/BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIAL / Des journalistes et élus locaux sensibilisés sur le processus d’extension du RNU

    SENEGAL-SOCIAL / Des journalistes et élus locaux sensibilisés sur le processus d’extension du RNU

    Dakar, 4 juin (APS) – Une session de partage et de sensibilisation sur le processus de mise à jour et d’extension du Registre national unique (RNU), instrument de ciblage du gouvernement pour le pilotage des politiques de protection sociale, s’est ouverte mardi, à Dakar, à l’intention des journalistes et des élus, a constaté l’APS.

    Cette rencontre d’une journée est à l’initiative de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSSN), en collaboration avec la Banque mondiale.

    Elle cible  »les membres des réseaux des journalistes et élus en protection sociale, reconnus pour le rôle important qu’ils ne cessent d’assumer pour l’amélioration des conditions de vie des populations, particulièrement celles pauvres et ou vulnérables », a expliqué la déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Aminata Sow.

    L’objectif de cet atelier est d’ »informer les journalistes et les élus sur le processus et les modalités de la mise à jour et l’extension du RNU à un million de ménages », a-t-elle indiqué.

    Il vise également à  »partager avec eux, le dispositif de gestion des réclamations et à renforcer la communication sur le RNU en tant qu’outil de ciblage des politiques sociales de l’Etat et des partenaires au développement », a précisé la déléguée générale.

     »Le gouvernement s’est résolument engagé aux côtés des partenaires techniques pour élargir le Registre qui compte près de 455 000 ménages représentant 30 % des ménages du pays, à un million de ménages afin de disposer d’un outil permettant en cas de choc d’agir rapidement et efficacement’’, a rappelé Mme Sow.

    Avec l’appui de l’Agence nationale des statistiques et de la démographie (ANSD) et de la Banque mondiale, a-t-elle fait savoir, une carte de vulnérabilité a été produite, permettant la répartition équitable, à l’échelle nationale, des quotas d’extension du RNU.

    A l’en croire,  »le travail d’extension qui est en cours permettra non seulement d’élargir le RNU, mais aussi de renforcer la qualité et la précision des données qui seront collectées au sein des ménages ».

    La finalité, c’est de de permettre au gouvernement de  »disposer d’un outil permettant en cas de choc d’agir rapidement et efficacement », a avancé Aminata Sow.

    MK/ASB/OID

  • SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Un piano ENSHU E150 offert à la commune de Gorée

    SENEGAL-JAPON-COOPERATION / Un piano ENSHU E150 offert à la commune de Gorée

    Dakar, 31 mai (APS) – L’Organisation japonaise de soutien à l’avenir (OJSA) a offert, vendredi, à la commune de Gorée, un piano ENSCHU E150 du fabricant japonais Enshu Instruments.

    L’instrument est décoré de peintures d’oiseaux de l’espoir, réalisées par l’artiste Suda Yuma qui, malgré des troubles du développement depuis son enfance,  »crée des œuvres fantastiques », a fait savoir l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Osamu Izawa.

    Le piano, a t-il dit, a été offert par l’OSJA en prélude au festival de musique pour la paix des enfants du monde prévue samedi à Gorée.

    Le diplomate a indiqué que c’est en ‘’faisant le rapprochement de l’histoire des deux villes, Hirochima et Gorée, que l’Organisation japonaise a décidé de collaborer avec la commune pour le don de piano » en perspective du festival, lequel, a t-il précisé, sera  »animé par des enfants et pour les enfants ».

    MK/OID

  • SENEGAL-TRANSPORT / DDD : le nouveau directeur promet une modernisation basée sur la préservation de l’environnement

    SENEGAL-TRANSPORT / DDD : le nouveau directeur promet une modernisation basée sur la préservation de l’environnement

    Dakar, 30 mai (APS) – Le nouveau directeur général de la société de transport public, Dakar Dem Dikk (DDD), Assane Mbengue, a exprimé, jeudi, sa volonté de privilégier la modernisation de cette boite dans le cadre de l’exécution de ses missions.

     »Notre ambition avec DDD est de prendre résolument la route de la modernité, tenant surtout en compte la préservation de notre planète et de notre environnement », a-t-il déclaré.

    M. Mbengue s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de passation de services avec son prédécesseur, Ousmane Sylla.

    Il a ainsi exprimé sa volonté de  »faire jouer pleinement Dakar Dem Dikk, son rôle dans le maillage uniformisé du système de transport urbain, interurbain et international, le tout, dans une dynamique d’intégration multimodale. »

     »Cela nécessitera d’engager des chantiers dans le but d’une transformation profonde et harmonisée, en réponse à l’appel de mobilité dynamique basée sur l’interconnectivité des différents modes de transport », a souligné le nouveau directeur de DDD.

    Il a par exemple assuré que   »la digitalisation » sera l’un des principaux outils sur lequel il compte s’appuyer afin que  »l’ensemble des services soient interconnectés pour répondre davantage aux attentes des usagers. »

    Aux personnels de l’entreprise, le nouveau directeur général a promis d »’améliorer leurs conditions de vie et de travail à tous les niveaux », à travers notamment  »la remise à niveau, la modernisation et le relèvement technique des plateaux et outils de travail. »

    MK/AKS

  • SENEGAL-SOCIAL / Le RNU,  »vecteur d’inclusion sociale » et  »outil puissant d’aide à la décision » (officiel)

    SENEGAL-SOCIAL / Le RNU,  »vecteur d’inclusion sociale » et  »outil puissant d’aide à la décision » (officiel)

    Dakar, 29 mai (APS) – Le registre national unique (RNU), une base de données utilisée dans la politique sociale de l’Etat sénégalais, est à la fois un vecteur d’inclusion sociale et un outil puissant d’aide à la décision, a indiqué, mercredi, le secrétaire général du ministère la famille et des solidarités, El Hadji Ndiogou Diouf.

     »Instrument de ciblage des bénéficiaires de programmes sociaux du gouvernement destinés aux populations pauvres et vulnérables, institutionnalisé par décret 2021-1052 du 02 août 2021, le RNU demeure aujourd’hui, un important vecteur d’inclusion sociale et un véritable outil puissant d’aide à la décision », a-t-il déclaré.

    M. Diouf s’exprimait ainsi lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de partage des retours d’expériences des utilisateurs du RNU et de révision de la fiche unifiée d’enquête.

    Il a rappelé que la mise en place du RNU découle de la volonté du gouvernement de  »créer une base de données dynamique des ménages pauvres et vulnérables, afin de favoriser l’harmonisation des interventions sociales qui leur sont adressées ».

    Selon lui,   »la pandémie de Covid-19 a suffisamment montré l’importance du registre dans les interventions d’urgence car permettant de déployer avec rapidité et efficacité, l’assistance aux ménages affectés » dans un cadre juridique permettant d’améliorer la coordination de la protection sociale en réduisant la fragmentation des interventions.

    Il a ajouté que c’est fort de ce constat que la délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale a entrepris l’extension du RNU à un million de ménages, afin de pouvoir satisfaire au mieux, les besoins d’informations et des données des projets et programmes à vocation sociale.

    L’objectif, c’est, au-delà des ménages pauvres, toucher les ménages vulnérables, et faire de la RNU, un outil fiable de coordination et de suivi, pour une bonne exécution des actions de protections sociale’’, a expliqué pour sa part Aminata Sow, déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale.

    Dans cette perspective, les différents participants vont au cours de cet atelier de deux jours, ‘’passer en revue les acquis et insuffisances du RNU’’, a-t-elle indiqué.

    Ils auront aussi à ébaucher des pistes de solutions allant dans le sens l’amélioration de la fiabilité du registre, de son appropriation par les acteurs, du renforcement de la sécurité et de la protection des données, du feed-back lors de l’utilisation des données et de l’interconnexion des systèmes d’informations, selon elle

    MK/OID

  • SENEGAL-EMPLOI / L’administration du travail invitée à s’adapter pour mieux répondre aux nouveaux besoins et attentes

    SENEGAL-EMPLOI / L’administration du travail invitée à s’adapter pour mieux répondre aux nouveaux besoins et attentes

    Dakar, 23 mai (APS) – Le secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abdoulaye Guèye, a souligné, jeudi, la nécessité pour l’administration du travail de s’adapter aux mutations, afin de mieux répondre aux nouveaux besoins et attentes.

    ’’Notre administration du travail devra s’adapter aux mutations et répondre favorablement à ces nouveaux besoins et attentes par des interventions et des dispositifs adaptés aux exigences et aux réalités du monde du travail’’, a-t-il déclaré.

    Cette adaptation est un ‘’impératif face aux effets induits de la pandémie de covid-19 (…), la transformation des modes classiques d’organisation du travail inhérents à la digitalisation et à l’intelligence artificielle, au chômage massif des jeunes, à l’exploitation prochaine dans notre pays du gaz et du pétrole’’, a-t-il expliqué.

    Abdoulaye Guèye s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des journées du monde du travail (JMT), organisées par l’Amicale des inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale (AICTSS), sur le thème : ‘’La législation sociale sénégalaise face aux nouveaux enjeux et aux mutations du monde du travail.’’

    La thématique de ce conclave  »nous plonge dans une réflexion scientifique pour mieux cerner les aspects juridiques liés à la gouvernance des politiques impactant l’emploi, la prise en compte des nouvelles formes d’organisation du travail, et l’extension de la protection sociale sous l’angle de son organisation et de son mode de financement’’, a-t-il souligné

    Dans cette perspective, dit-il, ‘’la réforme en cours de la législation du travail, de la sécurité sociale et de la sécurité sociale doit s’adapter aux mutations intervenues dans le marché du travail, sans oublier la mère des batailles que constitue le renforcement plus étendu des pouvoirs juridiques de l’administration du travail.’’

    ‘’Cette réforme du code du travail déjà amorcée par le comité technique et le comité de pilotage devra aussi prendre en compte les nouvelles orientations stratégiques et priorités adoptées à la vision systémique de transformation de notre pays.’’

    Le secrétaire général du ministère du Travail juge que ‘’le défi de l’emploi et de l’employabilité pour les personnes en âge de travailler demeure une problématique qui appelle de la part de tous les acteurs une approche concertée et inclusive.’’

    A ce titre, ‘’le soutien au secteur privé est un impératif afin de disposer d’un environnement des affaires attractif et propice à la création massive d’emplois décents et dans le respect des droits légitimes des travailleurs’’, a-t-il avancé.

    MK/ASG

  • SENEGAL-RELIGION-ATTENTES / Popenguine : le chef de l’État invité à donner la priorité à jeunesse et à la réduction du coût de la vie

    SENEGAL-RELIGION-ATTENTES / Popenguine : le chef de l’État invité à donner la priorité à jeunesse et à la réduction du coût de la vie

    Popenguine, 20 mai (APS) – L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a invité, lundi, le chef de l’État à inscrire en priorité dans sa nouvelle feuille de route, les questions relatives à la jeunesse, au coût de la vie et à la lutte contre le changement climatique.

    « J’appelle le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour soulager les ménages de la cherté de la vie, prêter une oreille attentive à cette jeunesse désorientée et à lutter plus efficacement contre le changement climatique », a-t-il déclaré à l’occasion de la cérémonie officielle de l’édition 2024 du pèlerinage marial de Popenguine (18-20 mai).

    Cet évènement religieux a pris fin ce lundi, après la célébration eucharistique, moment charnière de ce rendez-vous annuel majeur des fidèles catholiques sénégalais .

    La prise en charge de ces questions prioritaires devrait permettre au gouvernement de garantir la protection et le bien-être de la population, selon l’archevêque de Dakar.

    Revenant sur le dénouement de la présidentielle du 24 mars dernier, l’archevêque de Dakar a relevé que  »notre pays a su encore une fois, faire preuve de résilience et de maturité démocratique »’, avec une nouvelle alternance au sommet de l’Etat.

    Il a invité la classe politique  »à chercher l’intérêt général en lieu et place de tout intérêt particulier ou sectaire, le tout dans une cohésion sociale, socle d’un développement harmonieux ».

    L’archevêque de Dakar a de même convié les hommes politiques à  »promouvoir les valeurs qui constituent l’identité de notre société, dans le respect de nos diversités. »

    Il a formulé, à ce sujet, des prières à l’endroit des nouveaux dirigeants, afin qu’ils aient  »la claire vision de ce qu’ils doivent faire, et la force de l’accomplir. »

    « L’Eglise mérite toute la reconnaissance de la République car elle a toujours joué sa partition dans l’effort national de développement, à travers des positions sages, courageuses et pertinentes », a pour sa part soutenu le ministre de l’intérieur, Jean Baptiste Tine, en charge des cultes.

    Il a assuré que  »la vie inspirante de la vierge Marie sera un intrant important dans le nouveau projet de société défini par les autorités » nouvellement arrivées au pouvoir à la faveur de la présidentielle du 24 mars dernier.

    Se réjouissant de la présence de représentants des autres foyers religieux à ce rendez-vous annuel, le ministre de l’Intérieur a magnifié  »la parfaite communion légendaire » entre les communautés musulmane et catholique, « dans un contexte d’extrémisme religieux de plus en plus noté. »

    Il a par ailleurs réitéré l’engagement du gouvernement à poursuivre le programme de modernisation du site de Popenguine et des autres diocèses du Sénégal.

    MK/DOB/BK

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Popenguine : 1500 gendarmes déployés pour les besoins du pèlerinage marial

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Popenguine : 1500 gendarmes déployés pour les besoins du pèlerinage marial

    Popenguine, 20 mai (APS) – Au total, 1500 gendarmes ont été déployés pour assurer la sécurité des personnes et des biens à l’occasion de la 136ᵉ édition du pèlerinage marial de Popenguine, qui prend fin ce lundi, dans le département de Mbour, à près de 70 kilomètres au sud de Dakar, a-t-on appris du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la légion de gendarmerie de Thiès.

    « La gendarmerie nationale, comme pour les éditions précédentes, a déployé d’importants moyens pour une couverture sécuritaire du pèlerinage marial de Popenguine » (18-20 mai), a indiqué le lieutenant-colonel Diop.

    Selon lui, il a été mobilisé « 1500 gendarmes, 150 véhicules, vingt motos, vingt chevaux du groupement monté de la gendarmerie, deux ambulances médicalisées, six drones ainsi que des véhicules d’hydrocarbure qui sont déployés sur Popenguine ».

     

    « Ce dispositif est composé d’éléments qui sont situés sur les axes routiers qui mènent sur Popenguine et qui ont pour seule mission, de faciliter l’accès à Popenguine à tous les fidèles, mais également des éléments de la police judiciaire qui sont partout dans la ville afin de faire face à toute sorte de criminalité », a-t-il précisé.

    Le lieutenant-colonel Alioune Diop a par ailleurs invité tous les pèlerins à « bien veiller aux prescriptions du code de la route et  des consignes des éléments qui sont sur les axes routiers ». Il leur a également demandé d’éviter de « fréquenter la plage dont l’accès est interdit. »

    MK/FKS/BK