Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-FRANCE-ARMEE / Des brevets parachutistes remis à 59 militaires sénégalais

    SENEGAL-FRANCE-ARMEE / Des brevets parachutistes remis à 59 militaires sénégalais

    Dakar, 08 mai (APS) – Cinquante-neuf militaires sénégalais ont reçu, mercredi, à Dakar, leur brevet TAP (troupe aéroportée/parachutiste), à l’issue d’une formation conjointement organisée par les forces armées françaises et sénégalaises.

    Les récipiendaires ont reçu ces brevets TAP des mains du Général de brigade Etienne du Peyroux, commandant des Eléments français au Sénégal (EFS), responsable du partenariat militaire dans toute la zone de la CEDEAO. La cérémonie s’est tenue en marge de la commémoration de la date du 08 mai 1945, marquant la capitulation allemande lors de la seconde Guerre mondiale.

    La remise de ce brevet TAP marque l’aboutissement d’une « séquence de formation d’une dizaine de jours », qui s’est déroulée au quartier « Frédéric Geille » de la base militaire des Eléments français au Sénégal, avec des sauts en parachute effectués dans la zone du lac Rose », a expliqué le Général de brigade Etienne du Peyroux.

    Selon lui, cette formation au profit des soldats sénégalais a permis « un renforcement de la coopération dans les activités très techniques de formation, d’échanges de compétence et de culture militaire » et montre bien la qualité des « échanges entre les deux armées. »

    Fort de ce constat, il estime que « nos armées ont besoin de travailler ensemble », soulignant que c’est « de ce travail ensemble quand on est alliés, qu’on tire des facteurs de progrès ».

    KM/MK/ASG

  • SENEGAL- SOCIETE / Le Médiateur de la République prône une meilleure règlementation du foncier

    SENEGAL- SOCIETE / Le Médiateur de la République prône une meilleure règlementation du foncier

    Dakar, 7 mai (APS) – Le médiateur de la République, Demba Kandji, a préconisé, mardi, des réflexions approfondies pour une réglementation du foncier au Sénégal.

    ‘’La préoccupation majeure du Sénégal, c’est la terre. Où habiter ? Où cultiver ? Donc, nous avons entrepris cette réflexion pour essayer, dans le cadre de nos pouvoirs de proposition et de suggestion, de ficeler des directives à confier à ceux qui décident’’, a-t-il déclaré.

    Demba Kandji s’exprimait ainsi lors d’un atelier d’échanges sur le foncier, organisé par la Médiature de la République, en collaboration avec l’Association des anciens gouverneurs, des mouvements de la société civile, l’Association des chefs de villages et d’autres acteurs de la zone sylvopastorale.

    Cette rencontre est initiée au regard ‘’des plaintes qui sont plus ou moins récurrentes par rapport aux aliénations de sols en milieu rural dont les paysans se plaignent et pour lesquelles le médiateur est saisi par des élus locaux et agents de l’administration’’, a-t-il expliqué, insistant sur ‘’la nécessité de protéger le foncier rural.’’

    Selon lui, les réflexions entamées devront permettre de ‘’proposer des solutions à l’autorité sur le foncier’’, notamment à ‘’l’intérieur du pays’’, où on assiste à ‘’une décomposition de la configuration sociale de l’habitat.

    A l’en croire, la problématique de la Corniche Ouest de Dakar ‘’n’est qu’une petite bande par rapport à ce qui est en train de se passer dans le pays’’.

    Pour Babacar Diop, point focal foncier du Cadre national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et du Cadre de réflexion sur le foncier au Sénégal, ‘’il nous faut aller vers une réforme foncière consensuelle, participative et inclusive.’’

    Pour ce faire, il invite les autorités compétentes à ‘’écouter la position des communautés locales au niveau du foncier, les agrobusiness qui occupent nos terres et tous les autres acteurs pour éviter ces différents conflits fonciers.’’

    KM/MK/ASG

  • SENEGAL-MONDE-CRISE / A Istanbul, Amadou Mame Diop réaffirme le soutien du Sénégal au peuple palestinien

    SENEGAL-MONDE-CRISE / A Istanbul, Amadou Mame Diop réaffirme le soutien du Sénégal au peuple palestinien

    Dakar, 2 mai (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a réaffirmé, la détermination du Sénégal à soutenir le peuple palestinien.

     »Aussi, voudrais-je réaffirmer ici la détermination de l’Assemblée nationale du Sénégal à œuvrer, côte à côte avec le Gouvernement, pour promouvoir, soutenir et mener partout où besoin sera, le combat du peuple frère de Palestine », a-t-il déclaré lors de la 5ème conférence de la plateforme de Jérusalem interparlementaire.

     »Liberté et indépendance pour la Palestine’’, était le thème de cette rencontre qui s’est déroulé récemment à Istanbul, dans un contexte marqué par une recrudescence de violences dans le conflit opposant la Palestine à Israël.

    Selon Amadou Mame Diop, il est aujourd’hui regrettable de constater qu’en dépit des multiples efforts diplomatiques consentis, tant au sein des Nations Unies comme dans différentes instances internationales (…), la situation en Palestine, non seulement demeure toujours dans l’impasse, mais empire.

    Toutefois, dit-il, une raison pour autant ‘’baisser les bras et laisser nos frères palestiniens continuer à souffrir des affres de l’occupation, des humiliations et exactions de tous genres dont ils font l’objet, avec leurs lots quotidiens de victimes innocentes ».

    ‘’Notre conscience collective, notre souci de justice et de liberté, notre devoir de solidarité et les valeurs universelles que nous partageons avec les autres religions révélées, ne nous autorisent, nullement, à rester inactifs, à accepter l’inacceptable’’, a-t-il avancé.

    A ce propos, le président de l’Assemblée nationale a salué ‘’les efforts inlassables de la Oummah islamique pour aider le peuple frère de Palestine à recouvrer ses droits légitimes, à vivre en paix dans un Etat indépendant et souverain, avec des frontières sûres, sécurisées et reconnues, avec Jérusalem Est, comme capitale.’’

    Il a dans la même veine, soutenu que le Sénégal, ‘’fidèle à ses principes de solidarité, de promotion et de respect des droits de l’homme, s’inscrit dans cette dynamique en continuant d’assurer la présidence du Comité Spécial de l’Organisation des Nations Unies pour le respect des droits inaliénables du peuple palestinien.’’

    A l’en croire, ‘’ce n’est que par le respect des droits fondamentaux du peuple frère de Palestine et la garantie des libertés de toutes les composantes religieuses de la ville sainte de Jérusalem, que l’on peut assurer une paix juste et durable dans cette région qui a tant souffert à travers des décennies.’’

    Fort de ce constat, il a invité ses collègues parlementaires à ‘’trouver les moyens et les mécanismes permettant de relancer le processus de règlement de la question palestinienne, et d’assurer, en urgence, la préservation du statut historique, juridique et politique de la ville sainte de Jérusalem, illégalement soumise à de nombreuses violations, à des atteintes grave à son identité et son intégrité ».

    MK/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Assemblée nationale : la nouvelle secrétaire générale du syndicat des travailleurs installée

    SENEGAL-SOCIAL / Assemblée nationale : la nouvelle secrétaire générale du syndicat des travailleurs installée

    Dakar, 26 avril (APS) – Sokhna Diagne, nouvelle secrétaire générale du Syndicat des travailleurs de l’Assemblée nationale, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), a été officiellement installée vendredi trois jours après son élection, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’installation de Sokhna Diagne, interprète à l’hémicycle, titulaire d’un doctorat en lettres, option anglais, a été organisée à la salle des commissions de l’institution parlementaire.

    À cette occasion, Sokhna Diagne s’est engagée pour les quatre prochaines années à  »tout mettre en œuvre » pour concrétiser entre autres préoccupations majeures des travailleurs,  »l’installation d’un statut de fonction publique parlementaire, le projet d’habitat un agent un toit, la couverture  sanitaire, ainsi que de meilleures conditions de vie et de travail ».

    Elle a sollicité l’engagement et le soutien total de tous les travailleurs, pour un travail d’équipe et collégial, en vue de mener à bien ces défis, dans un contexte actuel de mutations sociales, pour une transformation sociale, dans le respect mutuel au profit exclusif des travailleurs de l’Assemblée nationale.

     »Pour un syndicalisme d’inclusion et de transformation sociale dans un monde en perpétuelle évolution », était le thème principal de ce congrès.

    MK/AKS/ASB

  • SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Alioune Sall s’imprègne de la situation de l’APS

    SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Alioune Sall s’imprègne de la situation de l’APS

    Dakar, 25 avr (APS) – Le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a visité, jeudi, l’Agence de presse sénégalaise et ses différents services pour s’imprégner des conditions de travail des agents de ce média de service public.

    C’est peu après 10 heures 30 minutes que le ministre, accompagné de membres de son cabinet, est arrivé dans les locaux de l’agence nationale, situés à la Maison de la presse Babacar-Touré. Sur place, il a été accueilli par le directeur général, Thierno Ahmadou Sy, les différents responsables et l’ensemble du personnel de l’APS.

     »L’objectif de cette première visite que j’effectue depuis ma nomination est de s’imprégner de la situation de toutes les structures sous tutelles, après avoir convié à une réunion physique, l’ensemble des directeurs sous tutelle, pour s’enquérir de la situation de chaque structure’’, a-t-il déclaré.

    La finalité,  »c’est, au-delà même des doléances, écouter les travailleurs et partenaires sociaux sur comment améliorer leurs conditions et outils de travail, pour relever ensemble les défis et challenges qui nous attendent, en vue de hisser l’APS aux mêmes standards que les agences citées en exemple en termes de moyens et de contenus, à travers le monde », a-t-il souligné.

    La présidente de l’amicale des agents de l’APS, Khadidiatou Sakho, et le secrétaire général de la section Synpics de l’APS, Abdou Kogne Sall, ont plaidé à l’unisson pour l’octroi à l’APS  d’un siège ‘’digne de ce nom’’, pour ‘’en faire un instrument de souveraineté qui cadre avec la volonté des nouvelles autorités.’’

    ‘’Alors qu’elle est créée depuis 1959, bien avant la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS) et le quotidien national Le Soleil, l’APS est le seul média étatique de la sous-région qui ne dispose pas de siège’’, a pour sa part déploré le président du conseil d’administration de l’APS, Moustapha Samb.

    Pour le directeur de la communication, Ousseynou Dieng, l’attribution d’un siège à l’APS est ‘’un défi majeur que les autorités doivent relever pour permettre à l’agence d’être souveraine et porter ainsi la voix de la diplomatie sénégalaise.’’

    ‘’Tous ces agents qui effectuent tous les jours un travail républicain et patriotique remarquable, sans partis pris, et reconnu de tous, méritent plus de soutien de la part des autorités’’, selon le directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy.

    Reprenant la parole à la suite de ces différentes interventions, le ministre a promis de ‘’faire en sorte, en fonction des moyens, de répondre aux attentes et revendications de manière favorable, pour que les agents puissent s’exprimer et travailler dans des meilleures conditions.’’

    Alioune Sall a par ailleurs salué  »les résultats encourageants enregistrés par l’APS ». L’ambition, selon lui, est de faire de cette  »entreprise en pleine évolution, la vitrine médiatique du Sénégal, pour assurer son rôle d’informer les Sénégalais sur le plan national comme international, de manière juste, avec des informations vérifiées et fiables. »

    MK/FKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Amnesty international invite le président Faye à abroger l’arrêté  »Ousmane Ngom »

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Amnesty international invite le président Faye à abroger l’arrêté  »Ousmane Ngom »

    Dakar, 24 avril (APS) – Le directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama, a invité, mercredi, le chef de l’Etat à abroger l’arrêté  »Ousmane Ngom », interdisant les manifestations politiques dans le centre ville de Dakar.

    Emis en 2011 par l’ancien ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, cet arrêté interdit toute manifestation dans l’espace compris entre l’avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel, ainsi qu’aux abords immédiats du Monument de la Renaissance et devant les hôpitaux.

    « Nous invitons les nouvelles autorités compétentes, en l’occurrence le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à abroger l’arrêté afin de permettre à tous les Sénégalais de manifester pacifiquement, sans restriction, partout où ils le jugent nécessaire », a-t-il déclaré, plaidant par la même occasion pour « une réforme de la justice et des règles d’engagement à la police ».

    Seydi Gassama intervenait ainsi à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Amnesty international sur la situation des droits humains à travers le monde.

    Selon lui, « la période 2023 a été surtout marquée au Sénégal par une répression des droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, avec notamment des arrestations arbitraires de journalistes, militants et défenseurs des droits humains. »

    « Entre mars 2021 et juin 2023, au moins 56 personnes ont été tuées dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre lors de manifestations, et un millier d’autres au moins ont été blessées », a- t-il ajouté.

    A l’en croire, « aucune des informations judiciaires ouvertes à propos de ces décès et autres exactions n’a connu de succès. Ce qui, selon lui, témoigne de la volonté manifeste d’accorder l’impunité qui s’est manifestée par la loi d’amnistie adoptée par le gouvernement sortant ».

    Fort de ce constat, Seydi Gassama est d’avis que des réformes majeures et profondes doivent être envisagées dans l’optique de renforcer davantage les droits humains, et plus spécifiquement, ceux des femmes et des enfants talibés (élèves des écoles coraniques).

    MK/ASG/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Mise en place d’un observatoire national de la démocratie participative

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Mise en place d’un observatoire national de la démocratie participative

    Dakar, 23 avril (APS) – L’ONG Enda Ecopop et le projet USAID d’appui à la gestion des finances publiques ont mis en place, mardi à Dakar, un Observatoire national de la démocratie participative (ONDP), une initiative visant à inciter l’Etat et ses démembrements à faire preuve de plus d’ouverture et de transparence dans l’élaboration de leurs budgets.

    ‘’Ce cadre va permettre à tous les acteurs, dans les processus de démocratie participative, surtout au niveau du budget participatif, d’avoir toutes les informations sur l’évolution des actions qui sont mises en avant (…)’’, a expliqué Abdoulaye Cissé, directeur exécutif par intérim de l’ONG Enda Ecopop.

    Ce cadre permettra également de ‘’faire leur suivi, mais aussi d’échanger sur les perspectives, défis et enjeux’’.

    Selon lui, ‘’la formation d’une masse critique de facilitateurs et de conseillers’’ mettant en avant la participation et l’engagement citoyen est un impératif dans l’institutionnalisation du budget participatif.

    ‘’Ce cadre est donc mis en place dans une logique de collaboration entre le gouvernement américain et le gouvernement du Sénégal (…)’’, a pour sa part précisé Mamadou Mansour Diagne du projet USAID d’Appui à la gestion des finances publiques.

    Le but est de ‘’mieux mettre en œuvre les directives de l’UEMAO en termes de transparence budgétaire et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques’’, a-t-il ajouté.

    Selon le chef de division étude et planification à la Direction de la promotion de la bonne gouvernance, Papa Aly Lo, ‘’cet observatoire va (…) contribuer à matérialiser l’engagement du Sénégal pour concrétiser l’institutionnalisation de l’approche du budget participatif, dans le cadre du Partenariat pour le gouvernement ouvert.

    MK/ASG/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-CRISE / Les travailleurs invités à faire des propositions soutenables de résolution de la crise (ministre) 

    SENEGAL-COLLECTIVITES-CRISE / Les travailleurs invités à faire des propositions soutenables de résolution de la crise (ministre) 

    Dakar, 19 avr (APS) – Le nouveau ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, a invité vendredi au cours d’une audience, les délégués de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, à proposer au Gouvernement des propositions soutenables de résolution de la crise que traverse ce secteur depuis deux ans.  

    M. Fofana a demandé à l’intersyndicale de se  »constituer en groupes de travail pour formuler des propositions soutenables de résolution de la crise, pour le Gouvernement et en particulier, pour les collectivités territoriales, au regard des dispositions relatives au statut général des fonctionnaires des collectivités territoriales », a indiqué un communiqué transmis à l’APS.

    Le ministre a informé de la  »disponibilité du Premier ministre à recevoir l’Intersyndicale dans les délais les meilleurs, sur la base des propositions formulées par les groupes de travail, reconnaissant la légitimité des revendications des travailleurs »,

    Il a affirmé à l’intersyndicale  »la volonté du Gouvernement d’œuvrer à la résolution de cette crise », relevant les difficultés qu’éprouvent leurs compatriotes pour disposer des documents d’état civil, depuis leurs mots d’ordre de grève consécutifs.

    Balla Moussa Fofana a également fait part de sa volonté de nouer  »des relations de partenariat avec l’intersyndicale afin de pouvoir améliorer les conditions de travail et d’existence des agents, qui sont des acteurs incontournables dans cette mission de délivrance de services de qualité aux citoyens », selon la même source.

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    MK/ASB/AB

  • SENEGAL-RELIGIONS / Concours de récitation du Coran dédié à Cheikh Ibrahima Niass : le chef de l’État sollicité

    SENEGAL-RELIGIONS / Concours de récitation du Coran dédié à Cheikh Ibrahima Niass : le chef de l’État sollicité

    Dakar, 18 avr (APS) – Le coordonnateur général du Grand prix international Cheikh Ibrahima Niass pour la récitation du saint Coran, Mouhamed Abdoul Malick Niass, a fait part de son souhait de voir le président de la République soutenir l’organisation de cette compétition.

    ‘’Créé depuis 2013, le Grand prix international Cheikh Ibrahima Niass pour la récitation du saint Coran, premier évènement de ce genre dans ce pays, doit mériter l’attention de tout le monde, y compris des nouvelles autorités, notamment le chef de l’État, à qui je demande solennellement de nous accompagner dans l’organisation des prochaines éditions’’, a-t-il dit.

    Mouhamed Abdoul Malick Niass tenait un point de presse consacré au bilan de la 11e édition du Grand prix international Cheikh Ibrahima Niass pour la récitation du Coran.

    Selon lui, 73 candidats représentant 29 pays ont pris part à la dernière édition de ce concours.

    Le Bangladais Abu Rayhane Shahidallah a remporté le Grand prix.

    Iman Ramadan, une Égyptienne, a pris la deuxième place du concours. La troisième est revenue au Sénégalais Mouhamed Mahi Touré.

    Par ordre de mérite, les lauréats ont reçu 10 millions, 5 millions et 3 millions de francs CFA, selon Mouhamed Abdoul Malick Niass.  

    Le plus prestigieux cadeau offert par le comité d’organisation du concours est le volume d’ouvrages de l’exégèse du saint Coran de Cheikh Ibrahim Niass (1900-1975), a-t-il dit.

    Par son prestige et la qualité de ses participants, le Grand prix international Cheikh Ibrahima Niass pour la récitation du Coran contribue au rayonnement du Sénégal dans le monde musulman, selon son coordonnateur général.

    Il annonce la création prochaine d’un centre de formation entièrement dédié à l’apprentissage du Coran, à Médina Baye, dans la commune de Kaolack (centre), selon les règles prescrites et les valeurs enseignées par le prophète Mohammed.

    Le coordonnateur général du Grand prix international Cheikh Ibrahim Niass pour la récitation du Coran s’est réjoui de la création, à la présidence de la République, d’une direction des affaires religieuses et de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision du chef de l’État a été annoncée lors du dernier Conseil des ministres.

    MK/AB/ESF

  • SENEGAL-RELIGION / Le pèlerinage aux lieux saints de la chrétienté prévu du 24 août au 15 septembre

    SENEGAL-RELIGION / Le pèlerinage aux lieux saints de la chrétienté prévu du 24 août au 15 septembre

    Dakar, 16 avr (APS)  – Le pèlerinage catholique aux lieux saints de la chrétienté se déroulera du 24 août au 15 septembre, a annoncé, mardi, le président du Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC), Mgr Paul Abel Mamba, évêque du diocèse de Tambacounda.

    ’’Je suis heureux, au nom de mes frères évêques de la Province ecclésiastique de Dakar (PED) et en ma qualité de Président du Comité interdiocésain national des Pèlerinages catholiques (CINPEC), de (…) vous informer officiellement de la tenue, du 24 août au 15 septembre, du Pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté’’, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

    Au total, le CINPEC prévoit de  »convoyer 350 pèlerins, avec le soutien de l’Etat, premier partenaire de l’Eglise, et des chancelleries’’, a-t-il dit, précisant que ‘’les inscriptions se poursuivent depuis le 08 avril au prix de trois millions cinq cent mille francs.’’

    ‘’Pour cette année jubilaire où le CINPEC célèbre ses 60 ans d’existence, un itinéraire attractif menant sur six pays est proposé aux pèlerins qui ont fait confiance à notre structure ces six dernières décennies, pour se lancer sur les routes de la foi, à la rencontre du Dieu vivant et vrai de Jésus-Christ’’, a-t-il fait savoir.

    Selon Mgr Paul Abel Mamba, « ce périple spirituel de 21 jours, conduira successivement les pèlerins à Rome, où bat le cœur de notre Eglise, sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul, suivie d’une rencontre avec le Saint-Père, le Pape François, lors de l’audience publique du mercredi.’’

    Ensuite, ‘’si les conditions de sécurité nous le permettent, comme nous l’espérons, nous poursuivrons, ensuite, notre périple spirituel par une immersion en Terre sainte d’Israël, sur les pas du Christ, revisitant tous les pans de sa vie, de sa naissance, à Bethléem, au tombeau vide, à Jérusalem, en passant par sa vie publique, à Nazareth ».

    Après cette étape, « les pèlerins reviendront à Lourdes, pour s’instruire à l’école de Marie, l’Immaculée conception, dans cette cité mariale où elle apparut à une jeune fille, Bernadette Soubirous, en 1858’’, a-t-il ajouté.

    A l’en croire, ce pèlerinage 2024 prendra fin aux pieds de Notre-Dame de Fatima, au Portugal, après une halte tout aussi sanctifiante à Saint Jacques de Compostelle, en Espagne.

    MK/ASG/AB