Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    SENEGAL-CULTURE-CINEMA / Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma porté sur les fonts baptismaux

    Dakar, 5 fév (APS) – Des acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma ont mis en place un collectif en vue de défendre leurs intérêts professionnels et sociaux.

    Le Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC)  »vise à unifier les acteurs autour d’un cadre professionnel, lutter pour une meilleure reconnaissance du métier d’acteur à travers un statut juridique clair et la protection des droits sociaux », a expliqué sa présidente, Joséphine Mboup.

    Lors d’une de la conférence organisée, elle annoncé que le collectif va ainsi travailler à la mise en place de  »normes contractuelles et des barèmes de rémunération justes, favoriser la formation continue et l’accès aux opportunités internationales, notamment à travers des bourses d’études et des collaborations Nord-Sud ».

    Il va également  »travailler en partenariat solide avec les institutions nationales (…) et les producteurs pour une régulation plus juste du secteur », a ajouté Joséphine Mboup.

    La présidente du CAASAC a relevé que malgré l’essor fulgurant des séries locales devenues une véritable alternative aux télé novelas,  »les contrats sont précaires, souvent établis à l’avantage des producteurs, les acteurs n’ont pas accès à la sécurité sociale ni à une couverture médicale ».

    Ces manquements, dit-elle, sont liés, entre autres, à la  »non-maîtrise des questions juridiques, à la faible connaissance des droits d’auteur et des droits voisins, a l’absence de protection en cas de litige contractuel, ainsi qu’au faible accès aux formations adaptées ».

     »Avec une meilleure organisation des contrats, une grille salariale claire et un accès aux droits voisins, les acteurs pourraient enfin profiter pleinement du boom économique de l’audiovisuel sénégalais », estime la présidente du Collectif acteurs et actrices sénégalais de l’audiovisuel et du cinéma (CAASAC).

    MK/OID

  • SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Des légendes du Hip-hop Galsen enflamment le Grand Théâtre national

    SENEGAL-MUSIQUE-CULTURE / Des légendes du Hip-hop Galsen enflamment le Grand Théâtre national

    Dakar, 1er fev (APS) – Des pionniers du rap sénégalais ont enflammé, vendredi, la salle de spectacle du Grand Théâtre devant un public de nostalgiques et de jeunes de la nouvelle génération venus assister à cette soirée de retrouvailles riche en émotions et en symbolisme.

    C’est le groupe afro-rap hardcore, Rapadio (ou Rap’Adio) fondé au Sénégal par Keyti ou KT (Cheikh Sène), Deug Iba (Ibrahima Ndiaye) et Daddy Bibson (Cheikh Bounama Coly), ex-membre de Pee Froiss qui a ouvert ce concert célébrant les trente-cinq ans d’existence du rap sénégalais, devant une foule électrique composée de fan de la première heure, qui ont grandi avec ces icônes du rap, et de jeunes attirés par l’héritage musical et la modernité du genre.

    Pendant trois tours d’horloge, des groupes mythiques des années 90 à l’instar de Jant Bi, Bat Haillon Blin-D, Gaston Bandit Mic, CBV, Da Brains, Wa BMG 44, Sister Fa, Pee Frois, PBS et la chanteuse Viviane Chidid, ont illuminé la scène devant un public venu nombreux pour assister à ce spectacle dont le parrain était le chanteur Youssou Ndour.

    La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, le Directeur général du Port de Dakar, Wally Diouf Bodian, l’ancien maire de la ville de Dakar, Barthélémy Diaz, ainsi que plusieurs autorités administratives ont assisté à l’évènement.

    Avec des cris d’enthousiasme et une énergie palpable ponctuée par des salves d’applaudissements, ces mélomanes ont accompagné les légendes, désormais mûres, qui se sont relayées sur scène avec une présence imposante, mêlant charisme et sagesse, à travers notamment leur accoutrement streetwear, symbole de leur lien indéfectible avec la culture urbaine.

    Les spectateurs visiblement envahis par les souvenirs qui affluent ont chanté en chœur avec leurs idoles durant tout le spectacle, scandant dès les premières notes, les paroles de tous ces morceaux emblématiques qui ont marqué une époque.

    Le moment fort du spectacle a été l’entrée du jeune rappeur Ngaka Blindé, invité sur scène par Bakhaw de Da Brains et Simon de Bisbi Clan. Ensemble, ils ont revisité la chanson Link, en y ajoutant une touche contemporaine, créant ainsi un pont historique entre deux générations.

    Au-delà du divertissement, les artistes ont aussi délivré des messages empreints de réflexions sociales et culturelles. Ils ont appelé à l’unité et la cohésion, la lutte contre l’injustice, le culte du travail, des valeurs qui ont toujours été au cœur du rap sénégalais. Ils rappellent également l’importance de rester authentique tout en s’adaptant aux évolutions de la société.

    Les organisateurs ont aussi rendu hommage aux grands animateurs, danseurs et graffeurs qui ont accompagné l’évolution de la culture urbaine au Sénégal.

    Le spectacle qui illustre la vitalité du rap sénégalais s’est terminé dans une apothéose collective, avec tous les artistes sur scène face à un public ému et galvanisé par ce voyage musical.

    MK/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-NECROLGIE-REACTION / Décès du Pr Abdoulaye Dièye : l’UCAD rend hommage à un homme qui a « consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public »

    SENEGAL-UNIVERSITES-NECROLGIE-REACTION / Décès du Pr Abdoulaye Dièye : l’UCAD rend hommage à un homme qui a « consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public »

    Dakar, 31 jan (APS) – L’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a rendu hommage au professeur Abdoulaye Dièye, décédé jeudi, à Dakar, saluant l’engagement d’un enseignant-chercheur à la faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) qui a consacré sa vie à l’enseignement et à la recherche en droit public.

     »Ancien Rapporteur général de la Commission nationale de réforme des institutions  (CNRI), son expertise et ses connaissances approfondies des questions constitutionnelles en faisaient une référence incontournable tant pour les étudiants que pour ses collègues universitaires », écrit l’UCAD à travers ses médias sociaux.

    Elle ajoute que le Professeur Dièye,  »reconnu pour sa brillante carrière de constitutionnaliste », a  »marqué de son empreinte le domaine du droit et des institutions au Sénégal ».

     »Tout au long de sa carrière, il avait aussi œuvré pour une gestion foncière plus juste et équitable », a encore relevé l’UCAD, présentant ses condoléances  »les plus attristées à sa famille biologique et académique ».

    MK/SBS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-COMMEMORATION / Vulgarisation de la pensée de Cheikh Anta Diop : la marche Dakar-Thieytou démarre samedi  

    SENEGAL-SOCIETE-COMMEMORATION / Vulgarisation de la pensée de Cheikh Anta Diop : la marche Dakar-Thieytou démarre samedi  

    Dakar, 30 jan (APS) – La marche annuelle organisée en prélude de l’anniversaire du décès de l’historien et homme politique Cheikh Anta Diop (29 décembre 1923 – 7 février 1986) va partir de Dakar samedi pour rallier Thieytou , le village natal du savant sénégalais, dans le département de Bambey (centre), a-t-on appris jeudi des organisateurs.

    Les marcheurs, essentiellement des disciples et sympathisants de l’historien, vont prendre départ samedi, à huit heures, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Ils vont « faire six jours pour effectuer ce trajet long de 154 km », a déclaré Nicolas Boissy, coordonnateur de la marche, lors d’une conférence de presse consacrée aux préparatifs de cette marche.

    Il a rappelé que cette initiative a pour objectif de « vulgariser et faire connaître davantage la pensée et la vision du professeur Cheikh Anta Diop, le pharaon du savoir ».

    Pour ce faire, des panels, expositions et causeries « sont prévus tout le long du trajet, notamment dans les écoles pour partager avec les élèves, la vision du penseur », selon Nicolas Boissy.

    Selon Mamadou Fall Hervé, parrain de l’édition de cette année,   »l’histoire de Cheikh Anta Diop doit être intégrée dans les curricula afin que sa vision d’un État fédéral africain, étape fondamentale pour la reconnaissance africaine, soit concrétisée ».

     »Toutes les valeurs qu’il portait et l’héritage qu’il a laissé nous appartiennent. Pour dire tout simplement que nous sommes en train de célébrer non pas un Sénégalais, mais un patrimoine africain et de l’humanité, venant du Sénégal », a ainsi soutenu l’avocat réunionnais inscrit au barreau de Saint-Pierre et Paris, Said Larifou.

    « Pour la première fois, les autorités étatiques seront aux côtés des organisateurs en termes de présence et de soutien matériel, logistique et financier », a rassuré Serigne Fall Guèye, directeur du Grand Théâtre national, qui a abrité la conférence de presse des marcheurs.

    Décédé le 7 février 1986, à Dakar, Cheikh Anta Diop a été inhumé à Thieytou son village natal et celui de ses ancêtres, dans la région de Diourbel (centre).

    Le 8 février 2008, le ministre de la Culture du Sénégal d’alors, Mame Birame Diouf, avait inauguré un mausolée perpétuant la mémoire de l’universitaire sénégalais. Ce mausolée, qui figure sur la liste des sites et monuments classés du Sénégal, est chaque année le lieu de convergence de beaucoup de militants et sympathisants de son œuvre intellectuelle et politique.

    La confrontation, au Sénégal, de l’historien Cheikh Anta Diop avec le grammairien Léopold Sédar Senghor, est souvent citée comme l’un des épisodes intellectuels et politiques les plus saillants de l’histoire contemporaine du pays.

    MK/SBS/FKS/BK/SMD

  • SENEGAL-MUSIQUE / Prix découvertes RFI : Sahad Sarr parmi les finalistes

    SENEGAL-MUSIQUE / Prix découvertes RFI : Sahad Sarr parmi les finalistes

    Dakar, 29 jan (APS) – L’artiste musicien sénégalais Sahad Sarr fait partie des dix finalistes du prix Découvertes RFI, a appris l’APS du comité d’organisation de ce trophée qui met en avant les talents musicaux du continent africain.

    Abdou Karim Sarr ou Sahad, frère cadet de l’universitaire et penseur Felwine Sarr, est un auteur-compositeur et chanteur devenu une figure incontournable de la scène musicale sénégalaise.

    Le fondateur du groupe « Sahad and The Nataal Patchwork », peut également se prévaloir d’une réelle audience sur la scène internationale, grâce notamment à ses textes engagés.

    Surnommé le « James Brown sénégalais », il navigue entre soul, jazz, rock, afrobeat et folk.

    Après un premier EP intitulé Nataal (2015), suivi de l’album Jiw en 2017, il a dévoilé en 2023 Lumma. Cet opus, fruit de plusieurs années de travail, mêle afro-fusion, jazz et sonorités sahéliennes, reflétant une identité musicale riche et engagée.

    Sahad a fondé le label indépendant Stereo Africa 432, dont l’ambition est de « déconstruire les clichés sur la musique africaine » et de « promouvoir une vision plus authentique et équitable de cette scène ».

    Il accompagne ainsi des artistes émergents porteurs de « messages forts » et leur offre des outils de professionnalisation, grâce notamment à un studio dédié à la musique et à la photographie.

    En 2024, il a été désigné lauréat du prix AFIELD Fellowship 2024, en reconnaissance de son impact dans le secteur culturel à Dakar à travers son label Stereo Africa 432.

    MK/BK

  • SENEGAL-CULTURE-SAUVEGARDE / La protection des biens culturels, un « impératif moral », selon Birame Diop

    SENEGAL-CULTURE-SAUVEGARDE / La protection des biens culturels, un « impératif moral », selon Birame Diop

    Dakar, 28 jan (APS) – La protection des biens culturels, bien plus qu’un impératif juridique, est un impératif moral, a déclaré, mardi, à Dakar, le ministre des Forces armées, Birame Diop.

     »La protection des biens culturels est plus qu’un impératif juridique, c’est un impératif moral », a-t-il dit à l’ouverture d’un atelier régional de formation civilo-militaire certifiée sur la protection des biens culturels au titre de la convention de La Haye de 1954.

     »La présence de tous ces militaires et professionnels du patrimoine de huit pays d’Afrique à cet atelier est une affirmation de notre volonté de renforcer la coopération internationale et les capacités de nos différents pays dans la défense de notre héritage commun », a indiqué Birame Diop.

    Les biens culturels, « témoins vivants de notre histoire et de notre civilisation, sont bien souvent délibérément visés, dégradés, profanés et détruits, privant ainsi les générations futures d’un héritage précieux ».

    Entre autres exemples d’atteintes au patrimoine, il a rappelé  »la barbarie perpétrée à Tombouctou en 2012, au cours de laquelle des trésors inestimables, à savoir des manuscrits anciens et des mausolées vieux de plusieurs siècles, ont été méthodiquement détruits, causant une perte incommensurable pour l’humanité ». 

    Il estime que ces actes de vandalisme ne sont pas seulement des  »crimes contre la culture », mais représentent aussi des  »attaques contre l’identité même des peuples », dans le but d »’effacer les traces du passé », de « semer la discorde » et d’ »entraver le développement de nos sociétés ».

    Fort de ce constat, Birame Diop est d’avis que  »la collaboration entre les forces de sécurité et les autorités civiles chargées de la sauvegarde du patrimoine, qu’il soit matériel ou immatériel, culturel ou naturel, est donc essentielle pour la sauvegarde de notre patrimoine culturel commun, notamment en Afrique ».

     »La sauvegarde du patrimoine culturel ne saurait être l’apanage d’un seul secteur ou d’une seule institution. Elle exige une approche holistique et collaborative qui implique tous les acteurs, qu’ils soient civils ou militaires, nationaux ou internationaux », a pour sa part martelé la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    La Convention de La Haye de 1954 est le premier et le plus complet des traités multilatéraux consacrés exclusivement à la protection du patrimoine culturel en temps de paix comme en cas de conflit armé.

    MK/ASB/FKS/BK

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PATRIMOINE / Bakary Sarr souligne l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PATRIMOINE / Bakary Sarr souligne l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée

    Gorée, 17 jan (APS) – Le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au patrimoine historique, Bakary Sarr, a souligné, vendredi, l’urgence de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île de Gorée, classée patrimoine mondiale de l’UNESCO depuis 1978, et aujourd’hui menacée par l’érosion côtière et la vétusté des bâtiments historiques.

     »Nous venons de faire une visite des lieux, un certain nombre de lieux historiques, des lieux de mémoire, ainsi qu’une partie du littoral. Et le constat est qu’il urge aujourd’hui de prendre des mesures conservatoires pour sauver l’île », a-t-il déclaré.

    M. Sarr s’exprimait ainsi à l’issue d’une visite de travail sur l’île de Gorée, où, entre autres lieux historiques, il s’est rendu, successivement, au palais du gouverneur de Gorée construit en 1964, à l’ancienne bâtisse de la sœur Anne Marie Javoueh. Il a terminé son périple au centre culturel Boubacar Joseph Ndiaye, où il a eu un entretien à huit-clos avec l’équipe municipale et plusieurs responsables de l’île.

    Cette visite, dit-il,  »s’inscrit dans la politique de réhabilitation et de promotion du patrimoine historique définie par le chef de l’Etat qui a donné des instructions claires en demandant au secrétariat d’Etat, précisément, de faire l’état des lieux, des îles comme Gorée, Carabane et les autres sites historiques, les lieux de mémoire, afin d’évaluer ce qu’il y a à faire pour la conservation, la préservation de ces lieux de mémoire ».

     »Nous avons voulu donc donner suite à ces directives, diagnostiquer avec les concernés le caractère spécial de ces lieux, la sensibilité et le fait que c’est à la fois un site culturel et naturel, vivant et dynamique », a-t-il ajouté.

    D’après le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique,  »pour ce que l’île représente dans les mémoires, dans les mémoires passées comme dans les mémoires chaudes (…), et aussi bien au niveau de la diaspora, il y a lieu donc de prendre des mesures ».

    Toutefois, Bakary Sarr est d’avis que ces mesures doivent être multi sectorielles, pour prendre en considération tous les aspects liés à la fois, à l’histoire, à l’environnement, à la culture, à l’économie, au tourisme et au cadre de vie des insulaires.

     »Nous avons voulu donc venir faire l’état des lieux, regarder, voir et naturellement ce qui va suivre ce sont des décisions pour agir vite », a-t-il promis, en s’adressant à l’équipe municipale.

     »Nous habitons un territoire où il y a des bâtiments très anciens. Nous habitons un territoire où les populations doivent vivre décemment. Donc, le fait qu’il y ait des bâtiments qui appartiennent encore à l’Etat sur l’île et sur lesquels on ne peut pas faire des travaux de réhabilitation pour permettre à nos populations d’avoir un habitat décent nous gêne profondément », a pour sa part relevé l’adjointe au maire, Pine Henriette Faye, tout en saluant la démarche inclusive du secrétariat d’Etat.

    Le directeur du patrimoine, Oumar Badiane, déclare que  »le patrimoine bâti, le patrimoine historique est presque très affecté depuis des années par l’environnement, par le temps ». Il estime qu »’il y a également lieu de prendre des mesures urgentes pour une meilleure valorisation de ce site du point de vue du tourisme, des infrastructures, et également de toutes les activités socio-économiques et culturelles qui sont à l’intérieur ».

    Selon lui, l’Etat doit mettre en place  »un fonds dédié pour la réhabilitation et accompagner les familles dans la maintenance de leurs demeures qui sont classées ».

    MK/FKS/ASG

  • SENEGAL-CULTURE / « Déeyante ak àdduna » de Maya Ines Touam, une « exposition immersive célébrant le monde du vivant » 

    SENEGAL-CULTURE / « Déeyante ak àdduna » de Maya Ines Touam, une « exposition immersive célébrant le monde du vivant » 

    Dakar, 16 jan (APS) – L’exposition individuelle « Déeyante ak àdduna » (Les murmures du vivant, en français) de l’artiste algérienne Maya Ines Touam, présentée à la galerie Manège, se veut une immersion célébrant le monde du vivant, précise son médiateur, Djibril Thiam.

    « C’est une exposition individuelle intitulée +Déeyante ak àdduna+ pour dire les murmures du vivant de Maya Ines Touam. Elle se veut une exposition immersive célébrant le monde du vivant, dans une cohabitation parfaite entre l’homme et la nature sous toutes ses formes », a-t-il expliqué lors d’une visite organisée à l’intention de journalistes.

    « Déeyante ak àdduna » s’inscrit dans le cadre de la prolongation de la nouvelle édition du parcours et des off de la Biennale de Dakar.

    Toutes les œuvres ont été réalisées au Sénégal, notamment à Saint-Louis, en collaboration avec les artistes locaux.

    Djibril Thiam signale que l’artiste franco-algérienne, qui vit à Marseille, a bénéficié d’un accompagnement du fonds dotation de la compagnie fruitière, pour faire « une résidence de deux temps en deux mois à Saint-Louis ».

    Il a indiqué que ce séjour a « permis de présenter ce travail réalisé en deux séries ». « D’une part les tableaux de photos montées et retouchées aux couleurs vives ; et d’autre part, des œuvres sculptées qui sont plus sur les cosmogonies sénégalaises, les contes et l’histoire des génies comme Mame Coumba Bang », a-t-il relevé.

    « À travers des mises en scène détaillées dans un décor assez sombre, Maya Inès Touam révèle, en rythme, l’influence et la coprésence de l’homme et de la nature. Clin d’œil à Henry Matis, l’artiste nous propose un corpus visuel composé d’herbiers de fresques humaines et végétales », a-t-il indiqué.

    Selon la commissaire de l’exposition, Kène Aîcha Sy, « elle voulait qu’on soit dans des coloris comme ça pour envoyer à la terre, mais la terre qu’on a à Sangalkam […], qui est très bonne, et donc on a choisi d’avoir ce rouge pour renvoyer à cette terre-là, puisqu’on parle du vivant, on parle de la relation entre l’homme et le vivant ».

     »Et la dernière chose, c’est qu’elle voulait qu’on rentre comme dans un temple ou dans une mosquée, dans un lieu de méditation. C’est pour ça que c’est très sombre et que les éclairages sont comme ça », a-t-elle ajouté.

    L’objectif poursuivi est de faire en sorte que le public, « quand il entre dans l’exposition, soit dans un esprit de méditation, de réflexion sur la nature et à son respect. ».

    L’exposition se poursuit jusqu’au 29 janvier prochain.

     MK/ASG/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : les films récompensés seront diffusés dans plusieurs villes africaines

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Fespaco 2025 : les films récompensés seront diffusés dans plusieurs villes africaines

    Dakar, 15 jan (APS) – Le Délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), Alex Moussa Sawadogo, a annoncé, mardi, que les films récompensés lors de cette 29e édition prévue du 22 février au 1er mars prochain seront diffusés, une semaine durant, dans plusieurs villes africaines.

     »L’objectif est de permettre aux populations qui n’ont pas pu faire le déplacement à Ouagadougou, d’avoir l’opportunité de vivre la créativité de l’industrie cinématographique africaine », a-t-il déclaré lors d’une conférence presse organisée à Ndjamena, la capitale du Tchad, pays invité d’honneur de cette édition.

    Pour cette présente édition, il a rappelé que 235 films venant de 48 pays ont été retenus sur une liste de 1351 films tous visionnés par le comité de sélection.

     »Ce record de films jamais atteint dans l’histoire du Fespaco traduit la vitalité du cinéma africain malgré les difficultés, notamment financières, auxquelles, il est aujourd’hui confronté », a-t-il affirmé.

    S’agissant des innovations de cette année, il a annoncé la mise en place d’un  »Prix Thomas Sankara pour le panafricanisme » destiné à  »récompenser des producteurs, réalisateurs dont les projets contribuent à renforcer le panafricanisme sur le continent africain ».

    Le film  »Yambo Ouologuem, la blessure » [portrait de l’écrivain malien Yambo Ouologuem 1940-2017 accusé injustement de plagiat] du réalisateur Sénégalais Kalidou Sy est en lice pour ce prix Thomas Sankara, du nom de l’ancien président burkinabé, anti impérialiste et révolutionnaire assassiné le 15 octobre 1987.

    Le jury de cette section Prix Thomas Sankara sera présidé par le Rwandais Kivu Ruhorahoza, producteur et metteur en scène. Au total, 14 films sont en lice pour cette distinction.

    Alex Moussa Sawadogo a également dévoilé les membres du jury de la section  »Perspectives » dénommée  »antichambre » où on note la présence de la cheffe du service culture de l’Agence de presse sénégalaise (APS), Fatou Kiné Sène, du réalisateur et acteur ivoirien Alex Ogou, du cinéaste sud africain Teboho Edkins comme président, entre autres.

    Vingt films dont deux sénégalais,  »Une si longue lettre » de Angèle Diabang et  »Timpi Tampa ou Empreinte » de Adama Bienta Sow, seront soumis à l’appréciation de ce jury  »Perspectives ».

    Le réalisateur sénégalais et ancien secrétaire permanent du Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuel (FOPICA), Abdoul Aziz Cissé, présidera le jury Yennenga post-production où sept projets seront présentés.

    MK/FKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye rend visite à des guides religieux à Dakar

    SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Malick Ndiaye rend visite à des guides religieux à Dakar

    Dakar, 9 jan (APS) – Le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, a rendu visite, ce jeudi, au khalife de la famille Omarienne, à celui de Médina Gounass et à l’Archevêque de Dakar, pour dit-il, recueillir leurs prières pour la réussite de sa mission.

    Le président de l’Assemblée nationale, accompagné de plusieurs députés, dont la présidente du groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Aïssata Tall Sall, ainsi que la première questeur, Aïcha Touré, a entamé sa visite à la Médina, où il a été reçu par Thierno Madani Tall, khalife de la famille omarienne à Dakar.

    Il s’est ensuite rendu à la résidence de Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, située à Fann Résidence, avant de terminer sa tournée chez Thierno Amadou Tidiane Ba, Khalife général de Médina Gounass, dans le quartier Bopp.

    Le président de l’Assemblée nationale a sollicité des prières auprès des trois chefs religieux pour la réussite de la mission pour laquelle ses collègues et lui ont été élus.

    Il a également demandé des prières pour le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, afin que leur ‘’volonté de transformer le pays à travers les projets ambitieux qu’ils envisagent de réaliser soit réalisée’’.

    Thierno Madani Tall, le khalife général de la famille Omarienne, s’est réjoui de cette visite et a formulé des prières pour ‘’la réussite de la 15ᵉ législature dans sa mission au service du peuple’’.

    ‘’Ma fonction m’oblige à prier pour que vous répondiez aux attentes du peuple’’, a pour sa part déclaré Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar.

    Le khalife de Médina Gounass, actuellement en séjour à Dakar, a lui aussi prié pour la ‘’paix et la prospérité’’ au Sénégal, rappelant également par la même occasion, l’importance de ‘’préserver la cohésion sociale’’ dans le pays.

    BB/MK/OID