Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Diourbel: des producteurs formés aux différentes méthodes de compostage

    SENEGAL-AGRICULTURE / Diourbel: des producteurs formés aux différentes méthodes de compostage

    Diourbel, 16 déc (APS) – Des producteurs agricoles de la région de Diourbel  ont été formés aux différentes méthodes de compostage, un mode de stabilisation et de traitement des déchets organiques biodégradables utilisant le processus naturel de décomposition de la matière organique en présence d’air.

    ‘’Nous sommes aujourd’hui réunis avec les producteurs de la plateforme de Diourbel pour discuter des pratiques du compostage et également son utilisation dans les parcelles, un élément important face aux difficultés liées au faible niveau de fertilisation de sols’’, a expliqué, samedi, le point focal du projet  »Dundal Suuf » dans le bassin arachidier et la zone des Niayes, Nogaye Ndiaye.

    Lancé en 2020, le projet  »Dundal Suuf » de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a pour objectif de résoudre les défis liés à la fertilisation des sols, aux subventions et à la règlementation sur les engrais au Sénégal.  »Dundal Suuf » vise également l’augmentation de la productivité agricole afin de réduire la faim, la pauvreté et la malnutrition.

    Selon Nogaye Ndiaye, Diourbel fait partie des zones du bassin arachidier où le sol est naturellement pauvre avec des rendements faibles.

    ‘’C’est la raison pour laquelle, en partenariat avec l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) et la Direction régionale de développement rural (DRDR), nous avons initié cette activité pour discuter avec les acteurs sur les bonnes pratiques et partager avec eux, les techniques de compostage », a-t-elle ajouté.

     »On a surtout échangé sur les trois principales catégories de composteurs à savoir la meule, la fosse et le caisson », a pour sa part précisé le formateur du jour, Moussa Diagne, ingénieur agronome à la DRDR de Diourbel.

    Ces trois procédés, a-t-il expliqué, soumis à une élévation de température pendant plusieurs semaines permettent d’aboutir à un produit final stable sans impact négatif sur l’environnement.

    Aujourd’hui, cette technique est utilisée dans les trois départements de la région de Diourbel sur 518 hectares par plus de 300 producteurs, selon lui.

    MK/OID

  • SENEGAL-SANTE / Une ressortissante de Diourbel offre du matériel médical à sa ville d’origine

    SENEGAL-SANTE / Une ressortissante de Diourbel offre du matériel médical à sa ville d’origine

    Diourbel, 15 déc (APS) – Le district sanitaire de Diourbel (centre) a reçu des équipements médicaux d’une valeur de près de 17 millions de francs CFA offerts par une ressortissante de la ville vivant à l’étranger, a constaté l’APS, vendredi.

    Le don comprend des lits, de pèse-bébés, des pèse-personnes, des blouses, des bottes, des seringues et d’autres outils.

    ‘’C’est un important lot [d’équipements] médicaux qu’on vient de recevoir’’, a fait observer le docteur Moussa Diouf, médecin-chef du district sanitaire de Diourbel, lors de la réception du don.

    Le matériel offert va surtout servir à la prise en charge des urgences, selon lui.

    Les postes de santé de la commune peuvent en bénéficier, a dit Moussa Ndiaye.

    Les équipements offerts au district sanitaire permettront en même temps de soutenir ‘’le système de gratuité et de semi-gratuité’’ des soins, dont bénéficient certains patients, selon M. Ndiaye.

    Le maire de Diourbel, Malick Fall, a invité les autres ressortissants de la ville à faire de même que la donatrice en venant en aide aux populations.

    MK/ESF

  • SENEGAL- SANTE / Université de Bambey : la santé de la reproduction au menu des cinquièmes journées de santé publique

    SENEGAL- SANTE / Université de Bambey : la santé de la reproduction au menu des cinquièmes journées de santé publique

    Bambey, 16 déc (APS) – L’Université Alioune Diop de Bambey, abrite ce vendredi, une rencontre sur la santé de la reproduction sous toutes ses formes notamment la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, des adolescents et de la nutrition (SRMNIA-N) à l’initiative de l’Association sénégalaise des professionnels de la santé publique (ASPSP).

     »L’objectif de cette rencontre est  »d’échanger,  de diagnostiquer les problèmes autour de la santé de la mère, de l’enfant, du nouveau-né, de l’adolescent, mais aussi de la nutrition’’, a expliqué le professeur Adama Faye, président de l’ASPSP lors de la cérémonie d’ouverture de ces cinquièmes journées de santé publique..

    Pendant trois jours,  a-t -il dit ,  »des acteurs et experts vont discuter, échanger pour ensemble, produire des évidences sur les stratégies et interventions communautaires en SRMNIA-N’’.

    Les échanges vont aussi porter sur  »les soins obstétricaux néonatals d’urgence, la planification familiale, la prise en charge intégrée des maladies du nouveau-né et de l’enfant, les violences basées sur le genre, la nutrition et la santé maternelle et infantile’’.

    ‘’Il faut que les décisions prises par nos autorités, aient un ancrage scientifique. Et donc, nous pensons que nous allons pouvoir alimenter ces décisions à travers nos évidences, et ces évidences pourront guider les politiques ou bien réorienter les politiques qui sont actuellement mis en œuvre’’, a avancé le professeur Adama Faye.

    ‘’La santé communautaire a un rôle important à jouer dans l’atteinte des ODD en 2030, et ce congrès, permettra d’avoir une évaluation et également de mesurer le niveau des indicateurs, mais surtout, de formuler des recommandations pertinentes pour le ministère de la santé et de l’action sociale’’, a pour sa part ajouté, Abdoul Aziz Ndiaye, professeur titulaire en santé publique.

    MK/SKS/MTN

  • SENEGAL - SOCIETE / Élections de représentativité syndicale : la CNTS, l’UNSAS, la CNTS-FC en  tête à Mbacké

    SENEGAL – SOCIETE / Élections de représentativité syndicale : la CNTS, l’UNSAS, la CNTS-FC en tête à Mbacké

    Mbacké, 13 déc (APS) – La Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) est donné vainqueur des élections de représentativité syndicale dans le département de Mbacké (ouest) avec 182 voix, suivie de l’UNSAS (169 voix), de la CNTS-FC (147 voix) et de la CSA (140 voix).

    ‘’A l’issue de ce scrutin, les quatre centrales syndicales les plus représentatives du département sont la CNTS, en tête avec 182 voix, suivie de l’UNSAS, 169 voix, puis de la CNTS-FC avec 147 voix et la CSA qui a 140 voix’’, a informé le préfet de Mbacké, Khadim Hann.

    Il s’exprimait après le dépouillement, suivi de la proclamation des résultats de la commission électorale des élections de représentativité des centrales syndicales.

    Il s’est réjoui du ‘’bon déroulement du scrutin et de la compréhension des représentants des centrales syndicales qui ont permis d’établir un climat apaisé dans l’ensemble.’’

    Seuls 893 des 4213 électeurs du département répartis entre l’école Mame Mor Diarra de Mbacké et l’école Serigne Abdourahmane Mbacké de Ndam ont voté. Le taux de participation s’élève à 21,19%.

    Des représentants syndicaux ont déploré ce faible taux de participation des électeurs, pointant du doigt la tenue de ce scrutin un jour ouvrable, situation qui, selon eux, a beaucoup impacté ce taux de participation.

    AN/MK/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES-FONCTIONNEMENT / UADB : le nouveau recteur décline les grandes lignes de son mandat après son installation

    SENEGAL-UNIVERSITES-FONCTIONNEMENT / UADB : le nouveau recteur décline les grandes lignes de son mandat après son installation

    Bambey, 14 déc (APS) – Le nouveau recteur de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB), le professeur Ibrahima Faye, installé mercredi dans ses fonctions, a décliné « les grandes lignes » de son mandat qu’il compte utiliser pour notamment apporter des solutions aux problèmes d’infrastructures et d’insertion professionnelle.

    « Les défis vont entre autres porter sur la massification de l’université, les problèmes d’infrastructures, le déficit budgétaire, l’utilisation de TIC et l’aide à l’insertion professionnelle des diplômés », a-t-il indiqué lors de son installation par le directeur de l’enseignement supérieur, Amadou Abdoul Sow.

    La cérémonie s’est déroulée dans l’enceinte de l’université Alioune Diop, en présence du préfet du département de Bambey, Aïssatou Touré Ba, et de plusieurs autorités administratives, locales, religieuses et académiques.

    Le professeur Ibrahima Faye, jusque-là vice-recteur en charge des questions pédagogiques, remplace le professeur Mahy Diaw, en poste depuis 2019.

    Ibrahima Faye devient le cinquième recteur de cette université multisites mise en service depuis 2008, avec des campus à Bambey, Diourbel et Ngoundiane.

    Le nouveau recteur compte partager, « dans les jours à venir », « les grandes lignes » de son nouveau projet avec le conseil académique, le conseil d’administration et l’ensemble des acteurs de la communauté, « pour une implication de tous » ces acteurs concernés. Il signale que ce projet a été « déjà entériné par la tutelle ».

    MK/BK/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE -ELEVAGE / Diourbel : vers la mise en œuvre de comités de gestion des plaintes dans les secteurs agricole et pastoral

    SENEGAL-AGRICULTURE -ELEVAGE / Diourbel : vers la mise en œuvre de comités de gestion des plaintes dans les secteurs agricole et pastoral

    Diourbel, 13 déc (APS) – Abdoulaye Sow, sociologue, expert en sauvegarde sociale au ministère de l’Elevage et des Productions animales, a annoncé, mercredi, l’installation prochaine, dans la région de Diourbel, de comités de gestion des plaintes dans les secteurs de l’agricultures et de l’élevage, pour une meilleure prise en charge des griefs entre acteurs, a constaté l’APS.

    ‘’Dans la région de Diourbel, il va y avoir différents comités de médiation et de gestion des plaintes au niveau local, départemental et régional (…)’’, a-t-il déclaré lors d’un atelier régional de partage du Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) avec les acteurs du secteur de l’élevage et de l’agriculture de Diourbel.

    Cette initiative, dit-il, s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage (PCAE). D’un coût global de 134 milliards de francs CFA, le PCAE a pour objectif d’améliorer la productivité des chaînes de valeur agricoles, notamment l’accès au marché des produits de base de l’agriculture et de l’élevage, dans le bassin arachidier et les zones agropastorales.

    ‘’Dans la mise en œuvre de cette compétitivité, prévient-il, il peut y avoir des difficultés ou bien que les bénéficiaires du programme identifient des préoccupations ou des besoins de clarification.’’

    Il a expliqué que ‘’c’est dans ce cadre qu’on a mis en place ce mécanisme de gestion des plaintes pour faciliter les échanges et la résolution de ces conflits potentiels’’.

    Il annonce que ‘’dans chaque région d’intervention, il va y avoir différents comités de médiation et de gestion des plaintes au niveau local, départemental et régional’’. Ils seront ‘’présidés par les autorités administratives, en rapport avec les services techniques déconcentrés, les organisations de producteurs, les représentants d’associations d’éleveurs et d’agriculteurs et ceux de collectivités territoriaux’’, a-t-il précisé.

    Toutefois, ‘’si dans le traitement d’un dossier on juge nécessaire d’avoir l’expertise d’un autre acteur qui n’a pas été identifié dans les membres du comité, rien n’empêche ce comité de solliciter l’expertise de cet acteur-là pour la résolution des conflits potentiels’’, a-t-il ajouté.

    ‘’Les comités vont être installés en début 2024. Les membres vont être formés. Et les supports de communication vont être partagés avec les différents circuits de traitement des plaintes’’, selon Abdoulaye Sow.

    Le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a préconisé une ‘’harmonisation des mécanismes de gestion des conflits déroulés par les différents projets de l’Etat intervenant au niveau dans la rrégion, ainsi que la mise en place de comités au niveau de chaque commune pour une meilleure efficacité.’’

    MK/ASG/SBS/AKS

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Diourbel : 60 fermes polypoles et quatre fermes aquacoles aménagées en 2023 par le PROVAL-CV

    SENEGAL-AGRICULTURE / Diourbel : 60 fermes polypoles et quatre fermes aquacoles aménagées en 2023 par le PROVAL-CV

    Diourbel, 12 déc (APS) – Soixante fermes polycoles et quatre fermes aquacoles ont été aménagées cette année dans la région de Diourbel (ouest) par le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVAL-CV), a affirmé, mardi, le chef du bureau des régions de Diourbel et Thiès dudit projet, Papa Codé Wade.

    ‘’Pour l’année 2023, on a accéléré le processus. Ce qui nous a valu comme résultats, la réalisation de soixante périmètres polycoles, ainsi que l’aménagement de huit autres fermes aquacoles au niveau de la région’’, a-t-il déclaré.

    M. Wade s’exprimait ainsi lors de la réunion du Comité régional de concertation et de suivi (CRCS) du PROVAL-CV. Cette réunion a pour objectif de faire l’évaluation de la situation d’exécution des activités de l’année 2023 et présenter la programmation du prochain semestre.

    ‘’Sur les soixante fermes polypoles entièrement clôturées, cinquante sont dotées de mini-forages, dont trente-neuf qui sont déjà équipées de système solaire’’, a-t-il précisé.

    Il a précisé que les fermes aquacoles, au nombre de quatre, ‘’sont réalisées avec des bassins de 100m3, avec en moyenne dans chaque site, six bassins et une mini écloserie (…) qui va produire des alvins qui vont alimenter les différentes fermes aquacoles’’.

    Papa Codé Diouf a dans le même sillage souligné l’aménagement de huit unités de transformations pour les femmes en cours de réalisation. « Leu état d’exécution est de 80%, il ne reste que les finitions, et le matériel qui fait fonctionner ces unités doit être livré fin décembre, pour que les unités puissent être opérationnels à partir du premier trimètre de 2024’’, a-t-il expliqué.

    Malgré toutes ces performances, il est d’avis que ‘’la maîtrise de l’eau constitue aujourd’hui la première étape pour atteindre les objectifs du projet, à savoir créer des emplois et améliorer les revenus des différents bénéficiaires.’’

    ‘’Certes, il y a le problème de la salinité de l’eau qui se pose au niveau de la région de Diourbel. Toutefois, il y a des opportunités qui s’offrent avec les nouveaux forages et les anciens qui seront réhabilités, pour que l’eau soit plus accessible aux différents producteurs de la région afin de leur permettre de faire des activités agricoles de grande envergure’’, a-t-il rassuré.

    Pour l’année 2024, dit-il, les objectifs du PROVAL-CV vont consister à ‘’terminer très rapidement au courant de ce premier trimestre tous les travaux, mais aussi de voir la partie valorisation avec les différents partenaires au niveau de la région pour davantage outiller les populations’’.

    MK/ASG

  • SENEGAL-SOCIAL / Elections de représentativité syndicale:  plus de 12.000 électeurs inscrits à Diourbel

    SENEGAL-SOCIAL / Elections de représentativité syndicale: plus de 12.000 électeurs inscrits à Diourbel

    Diourbel, 11 déc (APS) – Au total, 12079 électeurs sont attendus aux urnes à Diourbel à l’occasion des élections de représentativité de centrales syndicales des travailleurs prévues mardi sur l’ensemble du territoire national, a appris l’APS auprès de l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale, Mouhamadou Sansou Diallo.

    ‘’Sur les trois départements, nous avons 12076 électeurs dont 4105 électeurs à Diourbel, 4286 électeurs pour Mbacké et 3688 électeurs pour le département de Bambey’’, a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.

    Ces électeurs sont les travailleurs au sens du code du travail, à savoir ceux qui sont sous le régime d’un contrat à durée déterminée ou indéterminée, de même que les autres travailleurs à contrats atypiques notamment les saisonniers, les journaliers, les stagiaires, les travailleurs temporaires, a-t-il expliqué.

    ‘’L’essentiel, selon  Mouhamadou Sansou Diallo, c’est de pouvoir établir qu’ils ont travaillé au sein de l’entreprise pendant six mois, lors des douze derniers mois d’activités ».

    S’agissant des centres de vote, il a indiqué que le département Diourbel abrite quatre centres dont un à Ndoulo, un à Ndindy deux autres à Diourbel commune à savoir l’école élémentaire SEIB et l’école Mame Diarra qui polarise l’essentiel des électeurs avec ses six bureaux de vote.

    Le département de Mbacké compte deux centres, Serigne Abdou Rahmane, Mame Mor Diarra, qui vont polariser tous les travailleurs de cette circonscription. Et pour Bambey,  »nous avons un bureau par commune et deux au niveau de la préfecture », a indiqué l’inspecteur.

    Selon  M. Diallo,  »toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement de ces élections ».

    Il a ainsi invité les douze centrales syndicales en lice à ‘’mobiliser massivement leurs militants pour relever de la participation à ces élections qui vont permettre à terme de mesurer la représentativité des centrales syndicales de travailleurs au Sénégal, ceci, pour mieux permettre au gouvernement et aux partenaires sociaux de mener des négociations dans la transparence et la démocratie ».

    MK/SKS/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-SPORTS / Mbacké : la municipalité remet des subventions aux ASC

    SENEGAL-COLLECTIVITES-SPORTS / Mbacké : la municipalité remet des subventions aux ASC

    Diourbel, 10 déc (APS)-Le maire  de Mbacké, Gallo Ba a remis, dimanche, des subventions aux différentes Associations sportives et culturelles (ASC) de la commune qui se sont engagées dans le championnat national populaire de football, a constaté l’APS.

    Les subventions ont consisté à donner une enveloppe de cent mille FCFA à chacune des ASC de la commune, ainsi que cinq-cents mille francs CFA à l’Organisation départementale des activités de vacances (ODCAV).

     »En plus de ces ASC (…), nous avons également donné une subvention de cent-cinquante mille francs CFA aux districts, aux clubs d’art martiaux et à tous ceux qui interviennent globalement dans le domaine du sport au niveau de la commune », a dit le maire.

    L’objectif à travers cet appui financier de l’équipe municipale est de participer à « la construction d’un écosystème sportif local, propice à l’éclosion de talents et des performances individuelles et collectives », a fait valoir Gallo Ba.

    En marge de la cérémonie de remise de subventions aux ASC, le maire de Mbacké a tenu à rappeler au monde du sport que le nouveau stade de la commune, dont les travaux sont déjà achevés, sera inauguré « très prochainement ».

    « (…) Soyez rassurés, dans les prochains jours, une date sera prise en relation avec les plus hautes autorités pour que le stade soit ouvert au bénéfice de la jeunesse », a-t-il martelé.

    AN/MK/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-MINES / Bambey : des élus territoriaux formés sur la gestion des revenus du secteur extractif

    SENEGAL-COLLECTIVITES-MINES / Bambey : des élus territoriaux formés sur la gestion des revenus du secteur extractif

    Gawane, 7 déc (APS) – Des élus territoriaux des communes de Lambaye, Baba-garage et Gawane, dans le département de Bambey, ont bénéficié, mercredi, d’une formation sur la gestion des revenus du secteur extractifs, organisée par le Forum civil, a constaté l’APS.

    « Cette formation est à saluer, d’autant plus que nous sommes dans une zone nouvellement minière où les populations ont intérêt à savoir comment fonctionne la mine, à connaître leurs droits et devoirs afin de mieux échanger et entretenir les relations plus équilibrées en termes de connaissances avec les exploitants de cette mine », a déclaré le maire de Baba-garage.

    Depuis 2017, une importante mine de phosphate est en cours d’exploitation à Gadd Bissik, un périmètre que se partagent les communes de Gawane, Lambaye et Baba-Garage, a rappelé Modou Ndiaye, lors d’un atelier de renforcement de capacités des élus territoriaux.

    « Depuis lors, nos relations avec les gens de la mine sont plus que déséquilibrées car ils sont des experts en la matière alors que nous élus et populations, avons aucune connaissance approfondie en la matière », a-t-il déploré.

    Fort de ce constat, Modou Ndiaye est d’avis que cet atelier leur permettra d’être suffisamment outillés pour savoir exactement les droits qu’offrent les textes et règlements en vigueur afin de les faire valoir.

    Il s’agit d’une formation qui vient à son heure, dans un contexte où les populations locales se posent beaucoup de questions sur la nature des activités effectuées au niveau des sites ainsi que sur la destination des recettes d’exploitation, a pour sa part indiqué le maire de Gawane, Ndongo Faye.

    « Elle nous a surtout permis de comprendre beaucoup de choses en termes de ressources minières et de transparence dans leur gestion », a renchéri Massaër Ndiaye, le représentant des impactés de la mine de Gadd Bissik.

    MK/OID/ASB