Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL EDUCATION-RECOMPENSES / Bambey: les meilleurs élèves primés par le Conseil départemental

    SENEGAL EDUCATION-RECOMPENSES / Bambey: les meilleurs élèves primés par le Conseil départemental

    Bambey, 4 nov (APS) – Le Conseil départemental de Bambey a récompensé, ce samedi, les meilleurs élèves du moyen-secondaire et des centres de formation professionnelle du département.

    « Nous avons organisé cette journée pour célébrer nos meilleurs élèves et honorer nos vaillants enseignants », a déclaré le président du Conseil départemental de Bambey, Babacar Ndiaye.

    Les élèves qui ont décroché le baccalauréat avec la mention très bien ont reçu chacun un mini ordinateur et une enveloppe de cinquante mille francs CFA, ceux qui ont la mention bien un mini ordinateur et une enveloppe de vingt cinq mille francs CFA. Les autres lauréats ont reçu des kits scolaires.

    Le Conseil départemental de Bambey a profité de cette cérémonie pour honorer les pionniers du système éducatif.

    Ces lauréats  »pensionnaires des établissements du moyen et secondaire et des deux centres de formation professionnelle de Bambey et de Ndangalma ont été choisis grâce à leurs résultats de fin d’année », a dit le président Babacar Ndiaye.

    Cette initiative, selon lui,  »témoigne de l’importance » que l’institution accorde à l’éducation. « Désormais, sachez que cette journée de l’excellence est inscrite dans l’agenda du conseil départemental qui en fera une activité annuelle pour primer les meilleurs élèves du département mais surtout pour accompagner les acteurs du système éducatif » a-t-il fait savoir.

    Pour sa part, l’adjoint au préfet du département de Bambey, Mamadou Faye, a invité  »les acteurs notamment les élèves et leurs parents à créer une atmosphère paisible dans les écoles pour maintenir le cap de l’excellence ».

    Il a également demandé aux chefs d’établissement  »d’inscrire les meilleurs élèves de la circonscription aux concours nationaux pour mettre Bambey au devant la scène ».

    Parlant au nom des lauréats, Mame Diarra Faye qui a décroché son baccalauréat cette année avec la Mention très bien en série S2, a salué cette initiative du Conseil départemental, qui fait selon elle, de l’éducation  »son cheval de bataille ».

    MS/MK/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Diourbel : cinq communes vont bénéficier du PROMOGED

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-COLLECTIVITES / Diourbel : cinq communes vont bénéficier du PROMOGED

    Diourbel, 2 nov (APS) – Cinq communes de la région de Diourbel vont bénéficier du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED) dans le cadre de sa deuxième phase, a-t-on appris jeudi, de Yabsa Diop, son expert en développement institutionnel.

     »(…). Le PROMOGED qui exécute aujourd’hui ses activités de la première phase dans 148 communes réparties dans sept régions du Sénégal, sera étendu à la région de Diourbel, dans cinq localités », a dit M. Diop lors d’ un comité régional de développement (CRD) axé sur la gestion des déchets solides.

    La rencontré a été présidée par l’adjoint au gouverneur de Diourbel en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye.

    ‘’Les communes concernées sont Bambey, Ndangalma, Diourbel, Touba et Mbacké. Les études préliminaires sont en cours et un document sera élaboré avant de faire la requête de financement dans la zone d’extension’’, a-t-il précisé.

    Il a expliqué que ce processus  va passer de  » la gestion des déchets à l’économie des déchets avec toutes les opportunités en termes de création d’emplois, mais aussi en termes de création de richesses ». Ce projet, a-t-il ajouté, présente aussi des innovations sur le plan institutionnel dans la mesure où ça va permettre de clarifier les rôles et responsabilités des acteurs.

    Le projet va permettre également aux ‘’collectivités territoriales d’avoir des ressources plus importantes aux collectivités territoriales pour prendre en charge correctement leurs compétences transférées’’, a-t-il encore relevé.

    Yabsa Diop a précisé que CRD a été organisé pour  »présenter le projet d’extension du PROMOGED dans la région de Diourbel, mais aussi présenter le contenu de la loi d’orientation’’.

    Pour sa part, l’adjoint au gouverneur en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye, a préconisé ‘’une démarche participative et inclusive de tous les acteurs dans cette phase d’extension ». Il a également mis l’accent sur la nécessité de ‘’sensibiliser les populations à travers l’éducation environnementale, pour un changement de comportements.’’

    La deuxième phase d’extension du PROMOGED concerne les régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Louga.

    Organisé dans la salle de conférence de la gouvernance de Diourbel, le CRD a permis aux parties prenantes de discuter de l’extension du PROMOGED dans la région ainsi que du contenu du projet de loi d’orientation relatif à la gestion intégrée et durable des déchets solides.

    MK/AB/OID

  • SENEGAL-DIVERS / Un élève de six ans mortellement fauché par une charrette

    SENEGAL-DIVERS / Un élève de six ans mortellement fauché par une charrette

    Bambey, 31 oct (APS) – Un garçon de six ans, élève  en classe d’initiation (CI) à l’école franco-arabe de Bambey Sérère, a été mortellement fauché par une charrette, lundi, a appris l’APS auprès du directeur de l’établissement, Cheikh Tidiane Ngom.

    L’accident s’est produit vers 11h, à hauteur du lycée de Bambey Sérère. Une charrette qui se dirigeait vers marché hebdomadaire du village, a heurté violemment le jeune élève qui a succombé à ses blessures.

    Selon le directeur de l’école franco-arabe,  »tout est parti lorsque les élèves des écoles primaires ont été délogés par leurs aînés du nouveau collège d’enseignement moyen (CEM) de Bambey Sérère pour réclamer l’affectation de professeurs. »

    « Envahis par la peur après des jets de pierres des grévistes, les enfants sont sortis pour rentrer en empruntant la route latéritique très fréquentée par les charrettes les lundis coïncidant avec la tenue du marché hebdomadaire. Malheureusement, une charrette qui roulait à toute vitesse a fauché le gamin », a expliqué M. Ngom

    Le directeur de l’école franco-arabe estime qu »’on peut réclamer son droit sans user de violence, surtout pour des enfants du primaire ».

    Il est inadmissible que les gens viennent dans les écoles, surtout primaires, jeter des pierres pour déloger les potaches », a-t-il fustigé, soulignant qu’il suffit de demander aux responsables d’établissement de dire aux élèves de sortir en toute tranquillité et sans violence, si le motif avancé est valable.

    M. Ngom a indiqué qu’un autre élève de son établissement a été blessé à la tête après avoir reçu une pierre. Une situation qui atteste selon lui de l’urgence de trouver une solution aux multiples grèves des élèves à tous les niveaux.

    MS/MK/ADL

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / ISFAR : sit-in des élèves ingénieurs pour réclamer l’ouverture du restaurant 

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / ISFAR : sit-in des élèves ingénieurs pour réclamer l’ouverture du restaurant 

    Bambey, 30 oct (APS) – L’amicale des élèves ingénieurs de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey a organisé, lundi, un sit-in pour réclamer l’ouverture du restaurant de l’établissement pour permettre aux étudiants de démarrer leurs activités pédagogiques.

     »Depuis le 9 octobre, les étudiants sont mobilisés, prêts à faire cours mais il est impossible de faire nos cours pédagogiques sans un restaurant opérationnel. Donc, nous demandons aux autorités de l’ouvrir dans les meilleurs délais », a déclaré le porte-parole du jour, El Hadji Mamadou Bâ.

     »Cette situation risque à la longue, si rien n’est fait, de perturber tout notre cycle de formation », a-t-il ajouté, entouré de ses camarades.

    MS/MK/AB/SBS/OID

  • SENEGAL-SANTE / Du matériel médical d’une valeur de près de 300 millions offert à l’hôpital régional de Diourbel

    SENEGAL-SANTE / Du matériel médical d’une valeur de près de 300 millions offert à l’hôpital régional de Diourbel

    Diourbel, 29 oct (APS) – L’hôpital régional de Diourbel, Heinrich Lubke, a reçu, dimanche, un lot de matériel médical d’une valeur de près de 300 millions de francs CFA, offert par le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a constaté l’APS.

    Cette dotation est composée de lits, de chariots d’urgence, de respirateurs de transport et de réanimation, de lits de réanimation pédiatrique complets, de laryngoscope, de couveuses, de tables chauffantes, de tables de réanimation néonatale, d’hémoglobumètre, de tables opératoires, d’aspirateurs chirurgicaux, d’un appareil d’échographie cardiaque et d’un appareil de mammographie, entre autres.

    Elle a été remise au directeur de l’hôpital par la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, en présence du gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, et de plusieurs autorités admiratives locales et sanitaires.

    ‘’Ce matériel de près de 300 millions, qui est vraiment aux normes standards, a été acheté dans le cadre du budget de l’Etat sénégalais, pour renforcer le système de santé en asseyant de rapprocher l’offre de santé’’, a expliqué le ministre.

    ‘’Il a été commandé exceptionnellement par les professionnels de santé de toutes les différentes catégories socioprofessionnelles en vue de rendre leur utilisation très pratique’’, a précisé Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    La finalité à travers ‘’la réhabilitation de cette structure en termes d’appareil, de dotations en médicaments et de renforcement du personnel à travers d’autres spécialités est d’ériger l’hôpital régional de Diourbel en niveau 3’’, a-t-elle avancé.

    « Ces avancées significatives contribuent à renforcer notre capacité à répondre aux besoins de santé de nos concitoyens et à offrir des services de qualité’’, a pour sa part soutenu le président de la commission médicale d’établissement, Dr Mamadou Bèye.

    Fort de ce constat, le chirurgien urologue est ‘’convaincue que l’investissement dans des nouveaux bâtiments, l’ajout d’une unité de chimiothérapie, l’équipement du nouveau bloc opératoire, ainsi que le renforcement des ressources humaines, notamment les services de pédiatrie, de gynéco et d’imagerie, contribueront à une meilleure prise en charge de la population de Diourbel.’’

    MK/ASG

  • SENEGAL-SANTE  / Octobre rose : 13 076 femmes dépistées et 1 644 activités de prévention réalisées (ministre)

    SENEGAL-SANTE / Octobre rose : 13 076 femmes dépistées et 1 644 activités de prévention réalisées (ministre)

    Diourbel, 29 oct (APS) – Au total, 1 644 activités de sensibilisation ont été réalisées et 13 076 femmes dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus dans l’ensemble du pays, durant l’édition 2023 de la campagne « Octobre rose », a révélé, dimanche, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’La mobilisation et l’abnégation des prestataires de la santé et des acteurs communautaires a permis, pendant cette campagne 2023, d’obtenir, au niveau national, d’importants résultats. On peut citer la réalisation de 1 644 activités de sensibilisation et le dépistage de 13 076 femmes sur les cancers du sein et du col de l’utérus’’, a-t-elle déclaré.

    Le Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie officielle de clôture de la campagne ‘’Octobre rose’’, organisée à Diourbel, en présence de plusieurs autorités administratives, locales et religieuses.

    Elle a également fait état à cette occasion de la prise en charge de 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus et de 103 cas suspects de cancer du sein, de même que la vaccination de 1476 filles au HPV 1 et 2, pour les prémunir de ces deux cancers.

     ‘’Octobre Rose, bien plus qu’une campagne, est un moment de ralliement, un appel à l’action, une lueur d’espoir pour toutes les personnes touchées par les cancers en général, et par les cancers du sein et du col de l’utérus en particulier’’, a-t-elle souligné.

    Ce moyen constitue ainsi, selon la ministre, ’’l’occasion de promouvoir la détection précoce, la prise en charge et le soutien aux patients atteints de cancer du sein ou de cancer du col de l’utérus, de même qu’aux familles affectées par ces maladies, qui constituent de véritables problèmes de santé publique.

    A ce propos, elle est d’avis qu’à ce stade de la lutte, ‘’l’information, le soutien, le dépistage et la prise en charge précoces demeurent les armes les plus efficaces pour réduire les impacts de ces cancers qui touchent des femmes de tous âges, de tous milieux, et de toutes origines.’’

    A l’en croire, ‘’l’Etat du Sénégal qui a fait de la lutte contre les cancers une priorité, a consenti beaucoup d’efforts pour prévenir et réduire le poids des cancers sur la population générale, avec un accent particulier pour la prise en charge des femmes’’’, à travers notamment ’’l’élaboration d’un plan national dont la mise en œuvre a permis des avancées significatives (…).’’

    A ce sujet, elle a rappelé ‘’la résolution ferme des autorités à continuer à travailler pour un avenir où les cancers gynécologiques ne seront plus une menace pour la communauté’’. Toutefois, elle précise que ’’la lutte contre le cancer nécessite une approche multisectorielle impliquant toutes les forces vives de notre pays pour atteindre les objectifs.’’

    MK/ASG

  • SENEGAL - UNIVERSITE / Université de Bambey : les étudiants réclament la réouverture du campus social

    SENEGAL – UNIVERSITE / Université de Bambey : les étudiants réclament la réouverture du campus social

    Bambey, 28 Oct (APS) – La coordination des amicales de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé un sit-in ce samedi pour réclamer la réouverture du campus social, pour permettre la reprise des activités pédagogiques dans les meilleurs délais.

    « Nous lançons un appel solennel à toutes les autorités [afin] de prendre toute les mesures nécessaires pour la réouverture de ces universités », a déclaré le porte-parole du jour, Oumar Mahawa Sène.

    ‘Selon lui, beaucoup pensent que les cours ont repris dans cette université, alors que ce n’est pas le cas. Il estime qu’ »il est important de rétablir la vérité pour l’opinion », expliquant que  »depuis le 9 octobre, date à laquelle les apprentissages devaient démarrer, les campus sociaux des trois sites de l’université sont toujours restés fermés ».

    Il soutient que la réouverture du campus social est  »une urgence afin de permettre aux étudiants de terminer leurs examens, avant de démarrer cette nouvelle année académique 2023-2024 »’.

    MS/MK/ASG

  • SENEGAL-UNIVERSITES / L’État invité à « prendre au sérieux » la situation des universités pour une « reprise effective des cours »

    SENEGAL-UNIVERSITES / L’État invité à « prendre au sérieux » la situation des universités pour une « reprise effective des cours »

    Bambey, 28 oct (APS) – Le coordonnateur général du Forum civil, Birahim Seck, a invité samedi les autorités étatiques à « prendre » au sérieux la situation qui prévaut dans certaines universités sénégalaises en vue d’une « reprise effective des cours ».

     »L’Etat doit prendre au sérieux la situation qui prévaut dans des universités pour une reprise effective des cours », a-t-il déclaré, en marge d’un atelier de renforcement des capacités sur la fiscalité locale et la mobilisation des ressources au profit des commissions de fiscalité locale de Diourbel.

    Selon Brahim Seck,  »tous les acteurs, autorités, enseignants et étudiants doivent [faire] prévaloir le dialogue pour trouver une solution, synonyme de reprise des enseignements-apprentissages. »

    Il a ainsi demandé aux autorités universitaires de bannir toute référence à la force dans leur discours et exhorté les étudiants à répondre au dialogue s’ils sont invités pour ‘’asseoir une paix durable dans nos universités. »

    « L’éducation est un droit conféré par la Constitution. Par conséquent, c’est une obligation pour les autorités d’ouvrir les universités pour permettre aux étudiants d’étudier », a-t-il fait valoir.

    Plusieurs universités sénégalaises avaient décidé de suspendre leurs activités pédagogiques à la suite du saccage, en juin dernier, de certains de leurs locaux lors des manifestations qui avaient suivi le placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko.

    Aujourd’hui, si certains campus régionaux ont ouvert leurs portes, celui de l’université de Dakar reste encore fermé. Les autorités de la plus grande université sénégalaise invoquent le non achèvement des travaux de réparation des dégâts causés par les actes de vandalisme perpétrés en juin pour justifier ce retard, au grand dam des étudiants et des syndicats qui réclament avec insistance sa réouverture.

    MS/MK/ASG

  • SENEGAL -COLLECTIVITES / Les commissions de fiscalité locale de Diourbel invitées à jouer pleinement leur rôle

    SENEGAL -COLLECTIVITES / Les commissions de fiscalité locale de Diourbel invitées à jouer pleinement leur rôle

    Bambey, 28 oct (APS) – Le coordonnateur général du Forum civil, Birahim Seck, a invité, samedi, les commissions de fiscalité locale des communes de Bambey, Mbacké et Diourbel à jouer pleinement leur rôle, à travers notamment la maîtrise de leurs prérogatives déclinées dans le Code général des impôts.

    « Nous nous sommes rendu compte, après avoir eu une situation de référence, que ces commissions de fiscalité locale qui ont été installées ne fonctionnaient pas et leurs membres également n’ont aucune notion des prérogatives. Nous les invitons donc à les maîtriser pour jouer pleinement leur rôle », a-t-il déclaré.

    Brahim Seck s’exprimait ainsi lors de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement de capacités sur la fiscalité locale et la mobilisation des ressources au profit des commissions de fiscalité locale de Diourbel.

    La finalité de cette session est de  »mieux outiller ces commissions afin de leur permettre de mener à bien leurs missions, en rapport surtout avec le suivi et l’évaluation de l’impôt sur le patrimoine bâti et non bâti », a-t-il expliqué.

    M. Seck a par ailleurs invité les collectivités territoriales à  »rendre compte aux populations sur l’utilisation de l’argent mobilisé et adopté par le conseil municipal dans le budget ». Cette posture est  »la meilleure façon de faire le plaidoyer pour le consentement à l’impôt », a-t-il estimé.

    « Cet atelier est d’une importance capitale au regard des difficultés auxquelles les collectivités territoriales font face pour recouvrir la fiscalité au niveau local », a pour sa part relevé Abdou Ndiaye, secrétaire municipal à la commune de Bambey. Fort de ce constat, il est d’avis que cette formation  »peut être un début de solution. »

    Il en a profité pour rappeler les difficultés pour les collectivités territoriales à recouvrer leurs impôts, tout en estimant que le renforcement de capacités des membres des commissions de fiscalité locale peut être un début de solution à ce problème.

    MS/MK/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE-REPORTAGE / A l’heure des récoltes, les cultivateurs du Baol revigorés par l’espoir de bonnes  moissons

    SENEGAL-AGRICULTURE-REPORTAGE / A l’heure des récoltes, les cultivateurs du Baol revigorés par l’espoir de bonnes moissons

    +++Par Modou Sène, coorespondant de l’APS à Bambey+++

    Bambey, 27 Oct (APS) – Après plus de trois mois de travaux champêtres, le temps de dur labeur cède de plus en plus la place au bonheur de la récolte des périmètres cultivés dans le département de Bambey (Diourbel, centre) où les récoltes du mil et de l’arachide s’annoncent prometteuses en termes de rendement.

    A 9h du matin à Tawa, un village de la commune de Lambaye, dans le département de Bambey, les habitants sont à fond dans la récolte du mil et de l’arachide. Ici, il n’y a pas de temps à perdre. Si d’aucuns sont en train de transporter leurs mil vers des endroits préparés pour l’occasion, d’autres ont entamé la récolte des champs d’arachide.

    Un tour dans les périmètres cultivés permet de présager de bonnes récoltes dans cette partie du Sénégal appelée le Baol. C’est le cas par exemple du champ de mil de Moussa Diouf. Ce sexagénaire espère obtenir, au moins, trois tonnes de mil dans son périmètre cultivable d’environ un hectare.

    « Cette année, j’ai emblavé quatre champs de mil et un champ d’arachide. Par la grâce de Dieu le mil et l’arachide ont bien porté. Ce qui fait que nous avons de bons rendements », s’est réjoui le vieux Diouf.

     

    Le sentiment de bon augure est à peu près le même à Silane, un autre village situé dans la commune de Ngogom non loin de la route reliant Bambey-ville à l’autoroute Ila Touba. Sur place, les paysans sont à pied d’oeuvre pour les travaux de récolte.

    Vêtu de sa tenue de travail, casquette bien visée sur la tête, Moda Samb, supervise les travaux de récolte. Derrière sa machine tirée par son cheval pour l’arrachage des plants d’arachide avant le séchage, Moda Samb note que « les premières graines sorties de terre sont de bonne qualité ».

    « Nous rendons grâce à Dieu qui nous a gratifié d’un hivernage pluvieux. Ce qui a permis d’avoir de bon rendement surtout pour le mil et l’arachide », poursuit-il, d’un air qui laisse apparaitre un sentiment de fierté, mais surtout d’un devoir accompli pour se procurer de quoi se nourrir et nourrir sa famille.

    Pour le niébé, ajoute Moda Samb, « certains paysans ont de bons rendements. Ce qui n’est pas le cas pour tout le monde », indique-t-il, en pointant du doigt « la qualité des semences ».

    La plupart des cultivateurs interrogés se disent s’attendre à de bonnes récoltes, en raison notamment d’un hivernage pluvieux. Ils ne manquent pas également de se féliciter de la disponibilité des engrais, même s’ils trouvent que le prix reste toujours très élevé.

    En cela, ils invitent les pouvoirs publics à œuvrer à la mise en place de « nouveaux mécanismes » de distribution des semences et intrants agricoles.

    « L’État doit changer d’approche pour la distribution des semences puisque depuis des années les paysans dénoncent les mauvaises qualités des semences mises à leur disposition », estime à cet effet, Adama Faye.

    Selon cet agriculteur,  »les semences distribuées notamment pour l’arachide non seulement ne sont pas de bonne qualité mais, très souvent, elles viennent après la période de semis. »

    Se disant « convaincu » du rôle de l’agriculture pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du pays tant chantée, il a aussi invité les pouvoirs publics à davantage soutenir les agriculteurs, en leur dotant de matériels agricoles, « pour augmenter leur capacité de production ».

    MS/MK/SMD/MTN