Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-COLLECTIITES–ENERGIE / Diourbel : 105 localités vont avoir accès à l’électricité grâce au PADAES

    SENEGAL-COLLECTIITES–ENERGIE / Diourbel : 105 localités vont avoir accès à l’électricité grâce au PADAES

    Diourbel, 27 oct (APS) – Cent-cinq localités des départements de Mbacké et Bambey, dans la région de Diourbel (centre), vont accéder à l’électricité grâce au Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité au Sénégal (PADAES), a-t-on appris, mercredi, auprès d’Ousmane Diallo, conseiller technique et superviseur de la Banque mondiale à la Senelec, la Société nationale d’électricité.

    « Dans le cadre de la mise en œuvre du PADAES, projet mis en place par l’Etat du Sénégal pour un accès universel à l’électricité d’ici à l’horizon 2025, la région de Diourbel bénéficie de 105 localités dont 87 pour le département de Mbacké et 18 pour le département de Bambey’’, a-t-il déclaré lors de la réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée au projet.

    Il a précisé que pour toutes ces localités ciblées, les travaux vont, entre autres, porter  sur « l’amélioration des niveaux de tension et de la qualité de service, mais aussi la densification et l’extension du réseau pour donner l’accès à des ménages, postes de santé et établissements scolaires qui n’ont pas encore connu l’électricité ».

    « C’est un projet qui vient pour le bénéfice des populations qui en ont besoin, parce qu’il vient densifier le réseau existant et faire aussi des extensions au niveau de ces localités, surtout les lotissements d’extension où les habitants n’arrivent pas à avoir accès à l’électricité », a pour sa part soutenu l’adjoint au gouverneur de Diourbel en charge des affaires administrative, Omar Ndiaye.

    Il concourt également, « à côté des autres projets en cours de réalisation dans la région, à l’accès universel de tous les citoyens à l’électricité, conformément à la politique définie par l’Etat », a ajouté M. Ndiaye.

    L’adjoint au gouverneur a sollicité auprès de la Senelec, la publication de la matrice de l’ensemble des programmes et projets qui œuvrent dans le domaine de l’électricité au niveau de la région de Diourbel. Selon lui, elle permettra aux autorités locales d’avoir un tableau de bord leur permettant de faire le plaidoyer pour avoir le maximum de villages électrifiés au niveau de leurs communes.

    MK/ASB/OID

  • SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Une ambulance médicalisée offerte à la commune de Tocky Gare

    SENEGAL-SANTE-EQUIPEMENT / Une ambulance médicalisée offerte à la commune de Tocky Gare

    Tocky Gare (Diourbel), 26 oct (APS) – La commune de Tocky Gare, dans l’arrondissement de Ndoulo (centre), a réceptionné, jeudi, une ambulance médicalisée offerte par le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    La cérémonie de remise de l’ambulance s’est tenue devant les locaux de la mairie, en présence de plusieurs autorités locales et religieuses.

     »Cette dotation longtemps attendue va considérablement améliorer l’évacuation et la prise en charge des malades par les deux postes de santé que compte la commune », a salué le maire de Tocky Gare, Moussa Thiaw.

    Le médecin-chef du district sanitaire de Diourbel, docteur Moussa Ndiaye, venu représenter le ministère de la Santé et de l’Action sociale, a invité les techniciens et le personnel médical « à faire un bon usage de cet outil coûteux de dernière génération. »

    Il a ajouté que  »la carte sanitaire rurale a été nettement améliorée ces dernières années à Diourbel, afin de permettre aux populations locales de bénéficier de soins de proximité de qualité. »

    MK/ADL/BK

  • SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Diourbel : vers la cartographie des organisations de la société civile travaillant sur les ODD

    SENEGAL-SOCIETE-DEVELOPPEMENT / Diourbel : vers la cartographie des organisations de la société civile travaillant sur les ODD

    Diourbel, 25 oct (APS) – Une consultation régionale sur l’inventaire des organisations de la société civile (OSC) travaillant sur les Objectifs de développement durable (ODD) s’est ouverte mercredi, en perspective de la mise en place d’une cartographie de toutes les OCS via une plateforme numérique nationale, a appris l’APS.

    ’’L’objectif principal dudit projet est de favoriser la mise en réseau des acteurs du développement durable et d’améliorer la visibilité des efforts organisationnels existants de la société civile pour mettre en œuvre les ODD’’, a expliqué, la présidente de l’ONG Femme enfance et environnement (FEE), Ngara Diouf et représentante du CONGAD.

    Elle a précisé que le projet est mis en œuvre par la Francophonie dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal et Togo), en vue de réaliser une cartographie des OSC actives sur les ODD dans chaque pays.

    Au Sénégal, dit-t-elle,  »la cartographie sera réalisée par le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD) à travers le Groupe de travail des OSC sur le suivi des ODD, avec l’appui technique et financier de l’IFDD et de la Fondation Epicafrica.’’

    A l’issue de cette cartographie, « une plateforme dynamique permettant d’avoir en un clic, l’adresse physique de l’organisation, ses domaines d’interventions, sa contribution au niveau des ODD, sera mise en ligne afin de permettre à l’Etat et aux bailleurs d’avoir une visibilité directe sur les différentes actions de ces OCS », renseigne Ngara Diouf.

    MK/SKS/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Université de Bambey : la géométrie et l’analyse au menu d’une rencontre sous-régionale

    SENEGAL-UNIVERSITE-FORMATION / Université de Bambey : la géométrie et l’analyse au menu d’une rencontre sous-régionale

    Bambey, 23 oct (APS) – Une session de formation sur la géométrie et l’analyse s’est ouverte lundi à l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB), à l’intention des chercheurs et des étudiants venus de plusieurs pays de la sous-région ouest africaine, a constaté l’APS

    « Cette rencontre de deux semaines a pour objectif d’encadrer et de dispenser des cours en géométrie, analyse et leurs applications aux étudiants diplômés et jeunes chercheurs de la région de l’Afrique de l’ouest’’, a expliqué le président du Conseil d’administration de l’Ecole mathématique africaine (EMA), Abdoul Salam Diallo.

    Au total, « une cinquantaine d’étudiants chercheurs vénus du Sénégal, du Bénin de la Guinée, du Burkina Faso (…), sélectionnés à l’issue d’un appel à candidature, seront formés sur les modules d’avenir comme la géométrie et l’analyse’’, a précisé M. Diallo.

    Cette initiative vise à développer et promouvoir les mathématiques pour permettre aux étudiants d’avoir les outils nécessaires dans cette discipline », a-t-il souligné.

    Le chef du département mathématique de l’UADB, Dr Abdoul Aziz Fall a soutenu que cette session de formation doit également servir de cadre d’échanges et de réseautage pour favoriser des opportunités de collaboration entre chercheurs et étudiants.

    Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette formation, le recteur de l’UADB, Pr Mahy Diaw s’est félicité « du choix porté sur l’UADB d’accueillir cette rencontre qui répond aux orientations de l’université ».

    Il a réitéré la disponibilité de l’université à toujours accompagner toutes les initiatives participant au rayonnement de l’étudiant.

    MS/MK/ASB/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Diourbel : 250 kits de fournitures scolaires remis à des élèves de la commune

    SENEGAL-EDUCATION-SOCIAL / Diourbel : 250 kits de fournitures scolaires remis à des élèves de la commune

    Diourbel, 22 oct (APS) – Le mouvement pour le développement et l’entraide « And Défar Sunu Gokh » a offert des lots de fournitures scolaires à des élèves issus principalement du quartier Cheikh Ibra Fall, à Diourbel (centre), en vue d’accompagner leurs parents « en ces temps difficiles ».

    Les bénéficiaires ont reçu leurs lots de fournitures lors d’une cérémonie tenue samedi, en présence du maire de Diourbel, Malick Fall.

    Ils ont reçu leurs kits composés de cahiers, de livres, de manuels et de matériel de géométrie des mains du président du mouvement « And Défar Sunu Gokh », Cheikh Kane Diop.

     »Au total, nous avons remis 250 lots de fournitures scolaires destinés aux élèves de la commune de Diourbel résidant principalement au quartier Cheikh Ibra Fall », a dit M. Diop, lors de la cérémonie de remise.

    Selon lui, cette initiative vise à « soutenir et accompagner les parents d’élèves de ce quartier populaire, en ces temps difficiles ».

    « Ce geste, au-delà de son aspect solidaire, contribue également à renforcer l’accès à l’éducation pour tous », comme préconisé par les autorités étatiques et locales du Sénégal, a souligné le maire de Diourbel.

    MK/BK

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-TRANSPORT / Bambey : la fréquence des accidents sur l’axe Séo-Gatte inquiète les populations locales

    SENEGAL-COLLECTIVITES-TRANSPORT / Bambey : la fréquence des accidents sur l’axe Séo-Gatte inquiète les populations locales

    Bambey, 21 oct (APS) – Les usagers de la route reliant Séo à Gatte, deux villages de Ndangalma, une commune du département de Bambey (centre), se disent inquiets de la fréquence des accidents sur ce tronçon de deux kilomètres.

    Cette route était une piste en latérite avant son bitumage en 2020-2021, grâce à une convention conclue par la commune de Ndangalma et le Fonds d’entretien routier autonome (FERA).

    « Depuis que cette route a été bitumée, l’on ne peut pas rester un mois sans qu’il y ait un accident mortel », déplore Dieynaba Diouf, une habitante de Séo dont la maison fait face à ce tronçon redoutée de nombreux habitants de cette partie du Baol.

     »Ce sont les charretiers et les motos Jakarta qui paient le plus lourd tribut aux accidents » sur cert axe, selon Massamba Sall, président de l’association « Gatte Bokk Xalaat », qui vise à fédérer les habitants de Gatte autour des objectifs de développement de leur village.

    Il affirme que les accidents sur cette route sont dus principalement à « un manque de panneaux de signalisation, mais surtout de ralentisseurs », entre Séo et Gatte, sur la Route nationale numéro trois.

    « Vous l’avez constaté vous-même, il n’y a que deux ralentisseurs entre Séo et Gatte, et pratiquement aucun panneau de signalisation tout au long de la route. Et les charrettes l’empruntent nuit et jour, sans compter les conducteurs de motos qui […] gagnent leur vie » grâce à ce tronçon, dit-il.

    Aussi les habitants réclament-ils l’érection de ralentisseurs et de panneaux de signalisation. Ils demandent aussi l’installation de lampadaires et l’aménagement d’une voie sablonneuse pour les charrettes, parallèlement à la route.

    « A notre avis, pour limiter les accidents [sur cette route], il faut impérativement aménager une voie de contournement pour les charretiers », dit Abdoulaye Faye, un conducteur de « moto Jakarta ».

    Il reste que le bitumage de ce tronçon a donné un coup de fouet à l’économie de Gatte, plus grand village de la commune de Ndangalma, si ce n’est du département de Bambey, avec une population estimée à plus de 15.000 habitants.

    « Cette route à un impact considérable sur le développement intégral de notre village. Elle a permis aux producteurs et éleveurs du village de Gatte et environs de pouvoir transporter leurs produits dans les grands marchés à l’intérieur du pays », souligne Massamba Sall, président de l’association « Gatte Bokk Xalaat ».

    Le bitumage de ce tronçon  »a toujours été une doléance pour nous populations de Gatte, et c’est pour moi l’occasion de remercier les autorités gouvernementales d’avoir répondu au cri de cœur des habitants de Gatte », a-t-il ajouté.

    « Ici à Gatte, l’activité de prédilection des populations reste l’agriculture et l’élevage. Avant, les gens avaient beaucoup de peine à écouler leurs récoltes mais grâce à cette route, on peut rallier la Route nationale en moins de quinze minutes », a-t-il indiqué, avant de plaider pour davantage d’infrastructures pour son village.

    MS/MK/BK

  • SENEGAL-INDUSTRIE-AGRICULTURE / Un syndicat appelle l’État à renforcer la capacité de production de la SONACOS

    SENEGAL-INDUSTRIE-AGRICULTURE / Un syndicat appelle l’État à renforcer la capacité de production de la SONACOS

    Diourbel, 18 oct (APS) – Le Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal a plaidé, mardi, à Diourbel (centre), pour le renforcement de la capacité de production de la SONACOS, la principale usine de production d’huiles végétales du pays, aujourd’hui ‘’en danger de mort’’.

    Le secrétaire général de ce syndicat, Samuel Ndour, a fait ce plaidoyer lors d’une conférence de presse.

    ‘’Si les autorités étatiques ne prennent pas des mesures salvatrices en veillant surtout au renforcement de ses capacités, la SONACOS est vraiment en danger de mort’’, a prévenu le syndicaliste.

    Samuel Ndour estime que ‘’la situation de la SONACOS est maintenant plus que préoccupante’’.

    ‘’Pour la campagne 2022-2023, elle n’a pu collecter que 22.000 tonnes de graines d’arachide, qui sont réparties entre ses sites de stockage. Il n’y a pas eu de trituration. Les usines sont à l’arrêt depuis des mois’’, s’est inquiété M. Ndour.

    ‘’Les investissements attendus depuis plus d’un an tardent à voir le jour. Le chiffre d’affaires des ventes d’huile raffinée est très faible’’, a-t-il signalé.

    Le Syndicat national des travailleurs des industries des corps gras et activités similaires du Sénégal souhaite que l’État fasse des ‘’investissements conséquents’’ pour la SONACOS, dans le but de ‘’réhabiliter son outil de travail très vétuste’’.

    Son secrétaire général appelle les autorités à procéder à ‘’la fermeture des frontières et des ports aux exportations de graines d’arachide, conformément aux dispositions du décret 2010-15 du 13 janvier 2010’’, dans le but d’assurer ‘’un approvisionnement correct des usines sénégalaises’’ en graines d’arachide.

    La SONACOS est en train de négocier un prêt de 100 milliards de francs CFA auprès d’Afreximbank, dans le but de rénover ses équipements et d’augmenter sa capacité de collecte de graines d’arachide, a déclaré son ex-directeur général, Modou Diagne Fada, au début de l’année.

    La rénovation des équipements est la première étape d’un ‘’grand plan de redressement’’ de l’entreprise, selon M. Diagne.

    MK/ASB/ESF

  • SENEGAL -TRANSPORT-SECURITE / Diourbel : les motos taxis « Jakarta » interdites de circuler la nuit, à partir du 21 octobre

    SENEGAL -TRANSPORT-SECURITE / Diourbel : les motos taxis « Jakarta » interdites de circuler la nuit, à partir du 21 octobre

    Diourbel, 17 oct (APS) – Les conducteurs de taxi motos « Jakarta » seront , à compter du 21 octobre prochain, interdits de circuler de 00h à 6h du matin sur toute l’étendue du département de Diourbel, pour réduire les risques d’agressions dont ils font fréquemment l’objet, notamment la nuit, a appris l’APS auprès du préfet, Mamadou Khouma.

    ‘’Par arrêté, il sera, à compter du 21 octobre 2023, interdit à tout véhicule de moto taxi +Jakarta+ de circuler de minuit au petit matin, dans les trois mois à venir, sur toute l’étendue du département’’, a-t-il annoncé.

    L’objectif, selon le préfet de Diourbel, est de ‘’réduire drastiquement les cas d’agressions et de vols dont font l’objet ces temps-ci les conducteurs de taxis motos, en attendant que des réponses sécuritaires y soient apportées ».

    ‘’Le dernier cas enregistré a occasionné la mort d’un jeune homme qui a reçu plusieurs coups de couteaux de la part de ses assaillants qui lui avaient tendu un piège, tard dans la nuit, avant de s’éclipser avec son véhicule », a-t-il expliqué.

    Il a ainsi demandé ‘’à la police et la gendarmerie de veiller rigoureusement au respect de cette mesure.’’

    MK/ADL/ASB

  • SENEGAL-UNIVERSITE - SANTÉ / Université Cheikh Ahmadoul Khadim : les sciences infirmières et obstétricales au menu d’une rencontre

    SENEGAL-UNIVERSITE – SANTÉ / Université Cheikh Ahmadoul Khadim : les sciences infirmières et obstétricales au menu d’une rencontre

    Touba, 16 oct (APS) – L’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba (centre) a abrité, lundi, une rencontre sur l’implantation des programmes universitaires en sciences infirmières et obstétricales, a constaté l’APS.

    ‘’L’objectif est de créer un cadre de concertation interuniversitaire pour que in fine nous puissions véritablement (…) avoir un programme harmonisé et asseoir de bonnes bases de pour des formations de qualité (…)’’, a expliqué le docteur Makhouradia Thiam, chef département des Sciences infirmières de l’UCAK, une branche du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim.

    Cette rencontre qui s’est déroulée sous forme de panel bimodal suivi de discussions a été présidée par la directrice des ressources humaines (DRH) du ministère de la Santé et de l’action sociale, Awa Fall Diagne, en présence du président du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, Serigne Ahmadou Badawi Mbacké.

    Elle a vu la participation des représentants des départements des Sciences Infirmières et Obstétricales des facultés ou UFR santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès (UIDT), de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), de l’université d’Abomey Calvi (Bénin), de l’université de Lomé (Togo).

    Plusieurs institutions et acteurs de la formation en sciences infirmières et obstétricales ont également pris part à cette rencontre interuniversitaire.

     »Ce moment d’échanges de qualité et de partage d’expériences contribuera pleinement à l’implantation des programmes universitaires en sciences infirmières et obstétricales, à l’UCAK », selon la directrice des ressources humaines (DRH) du ministère de la Santé et de l’action sociale.

    CGD/MK/OID

  • SENEGAL-FORMATION-HUMEUR / Isfar de Bambey : le SAES décrète un arrêt des cours, mardi et mercredi

    SENEGAL-FORMATION-HUMEUR / Isfar de Bambey : le SAES décrète un arrêt des cours, mardi et mercredi

    Bambey, 16 oct (APS) – Le syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (Diourbel centre) a annoncé un arrêt total des cours et des activités administratives, mardi et mercredi, pour exiger la prise en charge de leurs revendications, selon un communiqué transmis à l’APS.

    Les syndicalistes disent avoir ’’constaté avec beaucoup de regrets et de désolation des lenteurs dans le remplacement du personnel enseignant et de la recherche (PER) et du personnel administratif, techniques et spécialisés (PATS) partis à la retraite.’’

    Ils fustigent également ’’la dégradation continue de leurs outils de travail, l’insuffisance de bureaux surtout d’équipements de bureau pour les enseignants, l’état défectueux des salles de cours’’, ainsi que  ’’l’arrêt de la construction des laboratoires et de la salle multimédia, la réfection des poulaillers et du mur de clôture du centre d’application pédagogique (CAP).

    Par ailleurs,  ils demandent « l’autonomisation de l’ISFAR comme structure spécifique travaillant essentiellement sur le vivant »

    MS/MK/ADL/OID