Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SÉNÉGAL-FORMATION-EMPLOI / Diourbel : ouverture officielle des classes École-Entreprise

    SÉNÉGAL-FORMATION-EMPLOI / Diourbel : ouverture officielle des classes École-Entreprise

    Diourbel, 19 mai (APS) – La ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Mariama Sarr, a procédé, vendredi, à l’ouverture officielle des classes École – Entreprise, pour l’année 2023, a constaté l’APS.

    Lancé par le président de la République, le Programme de Formation École Entreprise (PF2E), a pour objectif d’améliorer l’employabilite d’au moins 25 mille jeunes sur cinq ans, selon un modèle alliant 20% de théorie et 80% de pratique rémunérée au sein d’une entreprise.

    Pour cette année,  »nous avons mis en place 20 classes au profit de 360 jeunes des régions de Ziguinchor, Kaolack, Saint-Louis, Diourbel et Thiès, répartis dans cinq filières et douze métiers », a fait savoir Mariama Sarr, lors de la cérémonie nationale marquant l’ouverture officielle des classes École – Entreprise, organisée à Diourbel.

    À travers ce programme,  »inspiré des modèles suisse et allemand, dit-t-elle, l’État du Sénégal a la ferme volonté d’apporter des réponses pertinente à la problématique de l’emploi en donnant aux apprenants, des compétences en adéquation avec les besoins pour leur enrôlement massif dans les entreprises ».

     »Depuis un siècle, ce modèle nous donne des résultats satisfaisants en contribuant au faible taux de chômage des jeunes grâce aux nombreuses opportunités de travail et les bonnes conditions d’insertion qu’elle offre », a pour sa part souligné Sönke Siemon, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Sénégal.

    Toutefois, précise-t-il,  »pour que ce modèle puisse apporter les résultats escomptés au Sénégal, les parties prenantes doivent apporter, dans sa mise en œuvre, des nouveaux paradigmes du système éducatif et la réalité socioéconomique du pays ».

    MK/OID

  • SENEGAL-SOCIETE  / Diourbel : des journalistes sensibilisés sur le traitement médiatique des violences sexuelles

    SENEGAL-SOCIETE / Diourbel : des journalistes sensibilisés sur le traitement médiatique des violences sexuelles

    Diourbel, 15 mai (APS) – Une session de formation sur les questions relatives au traitement médiatique des violences sexuelles s’est ouverte lundi, à Diourbel, à l’intention des journalistes, a constaté l’APS.

    Cette rencontre d’une journée est à l’initiative de l’Association des juristes sénégalaises (AJS), en collaboration avec l’Union européenne.

    Elle entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet  »Contribuer à l’éradication des violences sexuelles par la sensibilisation, la vulgarisation et l’application effective de la loi criminalisant le viol et la pédophilie en zone urbaine et périurbaine ».

    Ce projet intervient dans six régions: Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Diourbel.

    La formation a pour objectif de  »faire une analyse critique des reportages médiatiques existant sur les violences sexuelles », a fait savoir Aissetou Kanté, magistrat, conseillère à la Cour d’appel de Dakar.

    Elle consiste principalement, a-t-elle précisé, à  »renforcer les compétences des professionnels des médias, en les sensibilisant davantage sur les violences sexuelles et le rôle qu’ils doivent jouer dans la protection des droits des victimes, en faisant focus sur la loi de 2020 criminalisant le viol et la pédophilie ».

     »Ce manque de sensibilisation et de formation amène souvent certains journalistes, dans le processus de production, à reproduire les informations reçues ou à rédiger des articles, sans contextualiser les évènements, ni multiplier les sources », a de son côté soutenu le journaliste formateur, Mame Gor Ngom.

    Il estime que « la violence sexuelle n’est pas un fait divers, mais un problème social dont le traitement requiert une application médiatique adéquate, dépourvue de publication de photos, encore moins de détails morbides ».

    Pour son traitement,  »le journaliste doit avoir une posture active », et  »être assez imprégné avant de donner l’information, tout en plaçant la dignité humaine au cœur du traitement, selon M. Ngom.

    MK/ASB/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Université de Bambey : les étudiants réclament de meilleures conditions de vie dans le campus social

    SENEGAL-EDUCATION-HUMEUR / Université de Bambey : les étudiants réclament de meilleures conditions de vie dans le campus social

    Bambey, 12mai (APS) – La coordination des amicales de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) a organisé, vendredi, un sit-in devant la direction du Centre régional des œuvres universitaires (CROUS) de ladite université, pour réclamer une amélioration  »significative » de leurs conditions de vie au sein du campus social, a constaté l’APS.

    « Aujourd’hui, nous avons organisé ce sit-in devant les locaux du CROUS pour déplorer les conditions de vie des étudiants de l’université Alioune Diop de Bambey », a expliqué Oumar Mahawa Séne, porte-parole du jour des étudiants.

    Selon lui, l’université de Bambey qui compte aujourd’hui plus de dix mille étudiants, ne dispose que d’un seul restaurant d’une capacité d’accueil de 150 places.

    C’est pour cette raison, explique-il, que la coordination des amicales de l’UADB a,  » depuis bientôt un mois, décrété un mot d’ordre de journées sans ticket (JST), pour attirer l’attention des autorités sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés ».

    « Si les étudiants n’arrêtent pas leur mot d’ordre de JST qui a une incidence financière majeure, les restaurants seront fermés », a de son côté menacé le chef du service administratif du CROUS, Aliou Fall.

    Toutefois, pour rassurer les étudiants, il a rappelé que  »l’État est en train de construire un restaurant de mille places qui sera bientôt réceptionné », ainsi que  »des pavillons et un centre médical dont les travaux sont à un état très avancé, pour améliorer les conditions de vie des étudiants ».

    MS/MK/MD/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Baba Garage réclame le renforcement de ses infrastructures sociales de base

    Baba Garage, 11 mai (APS) – Des habitants de l’arrondissement de Baba Garage, situé à 120 km à l’est de Dakar, dans le département de Diourbel (région centre), ont plaidé, mercredi, pour la réalisation de plusieurs infrastructures sociales de base, en vue d’améliorer leurs conditions de vie, a constaté l’APS.

    Ces habitants ont entre autres, réclamé l’érection d’un poste de santé dans chaque commune, un lycée à Keur Samba Kane, des mini forages dans les périmètres maraichers communaux, ainsi que l’achèvement des travaux de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane.

    Ils s’exprimaient à l’occasion de la tournée économique, entamée mercredi, à Bambey, par le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    L’objectif, a-t-il dit, est d’aller rencontrer les communautés et les populations de l’ensemble des communes de la région pour vérifier, visiter les réalisations de l’État, des communes, mais aussi des initiatives communautaires.

    Il s’agira, selon Ibrahima Fall, de ’’recueillir les préoccupations et doléances des populations et voir au niveau national quelles sont les solutions qui pourront être apportées, et le cas échéant, rédiger un rapport qui sera transmis aux autorités centrales.

    La finalité, précise-t-il, c’est avoir un tableau de bord qui doit également guider notre gouvernance et nous permettre d’évaluer notre action à la tête de la région de Diourbel.

    Dans l’arrondissement de Baba Garage, M. Fall s’est d’abord recueilli au mausolée de Cheikh Anta Diop, à Thieytou, avant d’aller au domicile du khalife de Dinguiraye.

    Après cette visite de courtoisie, il s’est ensuite rendu successivement aux périmètres maraichers de Ndiégué et Keur Ousmane Kane, villages situés dans la commune de Baba Garage, puis à Keur Samba Kane où s’est tenue une audience populaire organisée devant la mairie.

    L’accès des femmes aux financements, l’enrôlement des jeunes de la localité dans le programme Xeyou Ndaw Yi, l’élargissement de la carte sanitaire et la construction d’un lycée ont été principalement au menu des besoins exprimés par les habitants.

    Selon le chef de l’exécutif régional, ‘’’les services concernés vont prendre en compte toutes ces préoccupations qui seront étudiées et remontées à l’autorité pour une meilleure prise en charge.

    ’’Les travaux de réalisation de la route reliant Bambey à Touba Toul, par Baba Garage et Keur Samba kane seront également diligentés et achevés dans les délais impartis’’, -t-il rassuré.

    Ibrahima Fall a par ailleurs invité les populations à investir davantage dans l’agriculture et l’élevage, en collaboration avec les collectivités territoriales et les différents programmes sectoriels déployés dans la région, tel que le Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur.

    MS/MK/AKS

  • SENEGAL-ELECTIONS-FICHIER / Listes électorales : Diourbel enregistre 4537 nouvelles inscriptions et 1383 modications

    SENEGAL-ELECTIONS-FICHIER / Listes électorales : Diourbel enregistre 4537 nouvelles inscriptions et 1383 modications

    Diourbel, 9 mai (APS) – Au total, 4537 nouvelles inscriptions et 1383 modications ont été enregistrées dans le département de Diourbel (centre) à l’issue de la révision exceptionnelle des listes électorales, à indiqué à l’APS, le préfet du département, Mamadou Khouma.

     »Sur les 13 commissions, nous avons comptabilisé 4537 inscriptions nouvelles, dont 2814 à Diourbel (62%), 517 à Ndindy (13%) et 1146 à Ndoulo (25%), a-t-il fait savoir.

    le préfet du département de Diourbel a fait état de  1383 modifications au cours de la période de révision exceptionnelle des listes électorales.  »Et à ce niveau, la commune de Diourbel revient toujours en tête avec 53% des modifications, suive par l’arrondissement de Ndoulo avec 27% et celui de Ndindy avec 25% », a énuméré Mamadou Khouma.

    L’autorité préfectorale a fait remarquer « qu’aucune décision judiciaire n’a été enregistrée dans le département, durant la période contentieuse ».

    M. Khouma s’est par ailleurs réjoui de l’implication des acteurs, notammet les différents états-majors politiques pour la « qualité dans le travail de sensibilisation du début jusqu’à la fin du processus ».

    MK/MTN

     

  • SENEGAL-MUSIQUE-RAP / Elzo Jamdong annonce un nouvel album qui va ‘’sonner sénégalais’’

    SENEGAL-MUSIQUE-RAP / Elzo Jamdong annonce un nouvel album qui va ‘’sonner sénégalais’’

    Diourbel, 8 mai (APS) – Le rappeur Elzo Jamdong, a annoncé dimanche à Diourbel que son prochain album qui va sortir au mois de juillet, sera principalement marqué par des sonorités puisées du patrimoine musical sénégalais.

    ‘’C’est un album qui est en train d’être produit à travers les voyages que nous faisons dans le Sénégal, en recueillant les sonorités régionales. Il va sortir en juillet. Et ce sera un album qui va sonner sénégalais, pour ne pas dire très sénégalais et africain aussi (…), et que nous avons hâte de partager avec le public’’, a-t-il déclaré

    Elzo Jamdong, de son vrai nom Elhadj Diallo, s’exprimait ainsi lors d’un entretien accordé à l’APS, en marge du concert qu’il a donné ce week-end, à Diourbel, dans le cadre de sa tournée nationale  »Mën na nekk » (c’est bien possible, en wolof). Un projet qu’il a mis en place en collaboration avec la coopération allemande Giz, en vue de renforcer l’employabilité des jeunes.

    ‘’C’est un projet qui réunit à la fois, ‘’une émission de télé, des podcasts, des concerts, et un album (…), dans lequel, nous voulons utiliser ma modeste notoriété pour attirer les jeunes et leur donner des informations dont ils n’ont pas souvent accès, notamment les formations disponibles dans les centres de formations professionnels, les offres d’emploi, les pôles emploi’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Ils (ces jeunes) pensent également que le Sénégal est un pays pauvre.  Et moi je veux aller en contre-sens de ça, pour leur dire que dans un pays où on a du soleil 365 jours l’année, l’océan sur toute sa partie ouest, de l’or, du zircon, du gaz, du pétrole, un sol fertile, on peut y réussir à condition de le croire et de se donner les moyens d’y arriver.’’

    Pour ce natif de Dakar-Plateau,  »Mën na nekk » résume toute son ‘’idéologie’’ en tant ‘’qu’artiste patriote qui a eu l’occasion de vivre à l’étranger, de travailler avec des professionnels de la musique internationaux, mais avec un pied à terre, dans son pays d’origine le Sénégal.’’

    ‘’D’ailleurs c’est pour cette raison-là que j’ai toujours accordé une grande importance à l’écriture de mes textes en wolof, car je tenais à cette appartenance là parce que je suis un grand fan de rap sénégalais, le rap wolof, cette empreinte-là qui m’a fait aimer la musique et que je tiens à garder’’, a-t-il laissé entendre.

    Toutefois, ajoute-il ‘’afin d’avoir un meilleur ancrage et impacter positivement le pays qui m’a donné l’opportunité de me faire connaître en tant qu’artiste reconnu à travers le monde, j’ai pris la résolution de revenir au bercail pour mieux concrétiser cet engagement que j’ai souvent parlé dans ma musique.’’

    ‘’Ainsi, après beaucoup d’aller et de retour entre l’Europe et le Sénégal, j’ai en 2021, pris la décision de rentrer définitivement au Sénégal et de mener mon activité d’entrepreneur culturel en temps plein ici au Sénégal’’, a-t-il souligné.

    Revenant sur sa première expérience à Diourbel, Elzo Jamdong dit avoir été ‘’agréablement surpris’’ par la présence massive de ces jeunes venus communier avec lui, au terrain des sapeurs-pompiers. ‘’Je sais que j’avais des fans à Diourbel via les réseaux sociaux. Donc je savais qu’il y’avait de l’attente. Mais pas autant que je l’ai vu en live and direct. Le public était vraiment chaud et c’était l’un des plus chaud’’, a-t-il salué.

    Aux jeunes talents qui qui s’étaient relayés sur scènes pour assurer sa première, il les a invités à ‘’ne pas se sous-estimer’’ et à ‘’batailler tous les jours pour’’ pour ainsi ‘’creuser et challenger leur créativité.’’

    ‘’On est dans un monde où personne d’autre ne peut œuvrer plus que toi pour ta propre réussite. Et dans lequel également des jeunes se sont fait connaître avec juste un téléphone portable en faisant une vidéo. Donc ils doivent croire en eux-mêmes, se donner les moyens, même en étant au fin fond d’une zone rurale dépourvue d’infrastructures’’, a-t-il lancé à leur endroit.

    MK/ADC

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Mamadou Talla inaugure le nouveau centre d’état civil de Diourbel

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Mamadou Talla inaugure le nouveau centre d’état civil de Diourbel

    Diourbel, 6 mai (APS) – Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Mamadou Talla, a procédé, samedi, à l’inauguration du nouveau centre d’état civil, un bâtiment érigé dans l’enceinte de la municipalité de Diourbel, a constaté l’APS

     »La construction de ce bâtiment s’inscrit dans le cadre du vaste programme de modernisation et de sécurisation de l’état civil, entamé ces dernières années pour le gouvernement du Sénégal avec un appui financier de l’Union européenne », a expliqué le ministre lors de cette cérémonie d’inauguration jumelée aux activités de lancement de la caravane nationale de sensibilisation sur l’état civil.

    L’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, l’adjoint au gouverneur, Oumar Ndiaye et le maire de la ville de Diourbel, Malick Fall, ont pris part cette rencontre, en marge de laquelle 20 motos ont été livrés pour faciliter le déplacement des agents.

    Selon Mamadou Talla, l’Etat du Sénégal, dans le cadre d’un vaste programme de modernisation et de sécurisation de l’état civil, a entamé  »la construction et la réhabilitation de 52 centres d’état civil pour un objectif final de 601, en raison d’un centre par collectivité territoriale ».

    Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires a aussi révélé que quelques  »cinq millions d’actes sont déjà numérisés’’.

    Ce processus d’informatisation s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un  »registre national devant permettre une interaction de toutes les structures utilisatrices d’actes d’état civil », a-t-il poursuivi.

    L’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, Jean-Marc Pisani, a pour sa part insisté sur la pertinence d’une bonne  »campagne de sensibilisation, combinée à la mise en place d’un fichier national unique pour résorber ce gap ».

     »Avec une moyenne nationale de 77%, des efforts importants restent encore à faire pour un enregistrement massif des populations à l’état civil », a relevé le diplomate.

    MK/SMD

  • SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    SENEGAL-MONDE-SANTE / Un officiel de l’OMS invite les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme

    Diourbel, 6 mai (APS) – Le représentant résident par intérim d’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal, Vincent Sodjinou, a invité les Etats à plus d’engagement dans la lutte contre le paludisme qui reste malgré les efforts,  »la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays ».

     

    ’’Le paludisme demeure toujours la première cause de consultation, d’hospitalisation et de décès dans de nombreux pays (…), j’invite donc chaque Etat membre à redoubler son engagement à mettre en œuvre un plan d’accélération ambitieux et innovant pour réduire rapidement le fardeau du paludisme et sauver les vies de ses populations’’, a-t-il déclaré.

     

    Vincent Sodjinou s’exprimait samedi, à Diourbel (centre)  à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le paludisme, axée cette année sur le thème :  »Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover et mettre en œuvre ».

     

    Cette journée, constitue selon lui,  »une opportunité pour les Etats, de renouveler leurs engagements politiques et de renforcer les investissements dans la lutte contre le paludisme, dont l’élimination demeure une urgence pour sauver des vies’’.

     

    A elle seule, fait-t-il savoir, ’’la région africaine de l’OMS a enregistré 234 millions de cas de paludisme et 593 000 décès dus à cette maladie en 2021’’, soit la plus  »lourde charge de morbidité et de mortalité palustres »

    Il s’y ajoute également que près de  »30 % des personnes vivant dans la plupart des pays africains n’ont pas accès aux services de santé essentiels (…) ».

    Le représentant résident par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Sénégal a toutefois indiqué qu’entre 2000 et 2021,  »plus de 1,6 milliard de cas de paludisme et 11 millions de décès dus à cette maladie ont été évités dans la Région africaine de l’OMS ».

     Des progrès  »appréciables » pour le Sénégal

     »Dans l’ensemble, en ce qui concerne la réduction de l’incidence du paludisme, huit pays (…) sont sur la bonne voie pour atteindre la cible fixée pour 2025 », a relaté le fonctionnaire de  l’OMS.

    Il note aussi que 15 pays ont obtenu une  »réduction insuffisante », contre 20 qui ont connu une  »stagnation ou une augmentation du nombre de cas », signalant que  dix autres pays ont enregistré  »une hausse de la mortalité » liée au paludisme.

    Au Sénégal, dit-t-il, des  »progrès appréciables ont été enregistrés dans la lutte contre le paludisme, avec la prévalence parasitaire qui est passée de 1,2 % en 2014 à 0,4% en 2017 ».

    Vincent Sodjinou évoque également une  »réduction appréciable’ » de la mortalité palustre, avec une baisse de 28 % du nombre de décès liés au paludisme dans la population générale.

     »Cependant, malgré la baisse importante du nombre de cas observée sur toute l’étendue du territoire, les régions comme Kolda (sud), Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est) continuent de porter le fardeau du paludisme et méritent une attention particulière », a-t-il fait remarquer.

    Venu représenter le ministre de la Santé et de l’Action sociale,  le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, a estimé que  »le défi majeur de notre pays reste, aujourd’hui plus que jamais, l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 avec le soutien de nos partenaires ».

    L’atteinte de cet objectif passera nécessairement par  »la combinaison des efforts de toutes les forces vives de notre pays, en vue d’impulser une dynamique nationale qui permettra de nous mettre en route vers l’élimination du paludisme à l’horizon 2030 », a poursuivi l’autorité administrative.’’

    MK/SMD

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Diourbel : plaidoyer pour la réalisation d’un nouveau forage à Touré Mbonde

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Diourbel : plaidoyer pour la réalisation d’un nouveau forage à Touré Mbonde

    Touré Mbonde, 5 mai (APS) –Ibra Kane, le maire de Touré Mbonde, une commune située dans le département de Ndoulo,  a plaidé, vendredi, pour la réalisation d’un deuxième forage dans cette localité, afin de pallier le manque d’eau auquel sont confrontées, au quotidien, ses populations.

    ‘’Nous sollicitons de l’Etat la construction d’un deuxième forage au niveau de la commune qui, depuis plusieurs années, est confronté à un manque criard d’eau’’, a-t-il dit, en marge de la tournée économique du gouverneur de la région de Diourbel.

    ‘’Le seul forage dont dispose la commune aujourd’hui, en état de vétusté avancé, date de 1988 et n’est plus en mesure de satisfaire entièrement la demandé face notamment à l’augmentation importante de la population enregistrée ces dernières années’’, a-t-il expliqué.

    Il a également réclamé la construction d’un collège d’enseignement moyen (CEM) et d’un lycée, afin de permettre aux élèves de la commune, obligés jusqu’ici d’aller poursuivre leur cursus secondaire à Diourbel, de rester dans la commune pour une meilleure optimisation des résultats scolaires.

    ‘’Toutes ces revendications seront portées aux plus hautes autorités de ce pays et ce dans les meilleurs délais’’, a assuré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall.

    A Touré Mbonde, M. Fall, accompagné des chefs des services régionaux, s’est d’abord rendu successivement au périmètre maraîcher de Teungue Sérère, ensuite à l’école élémentaire de Dara 2 et au stade municipal, avant de discuter avec les populations lors d’une audience populaire organisée devant la mairie.

    Selon lui, la commune de Touré Mbonde, à cheval entre la sortie de l’autoroute à péage et la bretelle menant vers la commune de Diourbel, pourrait devenir un jour  »le Diamniadio de la région ».

    Il a signalé que ‘’de nombreux projets porteurs à réaliser dans la commune sont en cours d’étude, y compris un grand parc industriel écovillage.’’

    MK/ASG/ASB

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : 5867 inscrits et 2540 modifications enregistrés à Bambey

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Listes électorales : 5867 inscrits et 2540 modifications enregistrés à Bambey

    Bambey, 5 mai (APS) – Le département de Bambey a enregistré 5867 inscrits et 2540 modifications, à l’issue de la révision exceptionnelle des listes électorales, a indiqué à l’APS la présidente de la commission électorale départementale autonome (CEDA), Aïssatou Diarra.

    « Selon les dernières informations reçues, dans les douze commissions installées dans le département de Bambey, 5867 personnes se sont inscrites sur le fichier électoral et 2540 demandes de modification relatives au changement d’adresse et au changement de statut ont été enregistrées dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales », a-t-elle précisé dans un entretien accordé à l’APS.

    Elle a rappelé que cette révision exceptionnelle a été menée concomitamment avec la distribution des cartes d’électeur.  ‘’Sur les 1618 cartes reçues, 269 ont été distribuées dans le département, tandis que 1349 autres cartes sont toujours en souffrance’’, a informé Aïssatou Diarra.

    Elle a invité tous les citoyens qui s’étaient inscrits lors de la précédente révision à aller récupérer leurs cartes d’électeur au niveau des différentes commissions de distribution.

    S’agissant de la phase contentieuse qui prend fin ce samedi, elle a indiqué qu’’’aucune demande de réclamation n’est enregistrée pour le moment.’’

    Elle assure que la révision s’est déroulée dans de bonnes conditions dans l’ensemble’’, à l’exception de ‘’quelques soucis d’ordre logistique liés à la supervision du travail des commissions’’.

    MS/MK/ASG/ASB