Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-SOCIETE / Vers l’adoption de ‘’dispositions spécifiques’’ contre la violence et le harcèlement au travail

    SENEGAL-SOCIETE / Vers l’adoption de ‘’dispositions spécifiques’’ contre la violence et le harcèlement au travail

    Dakar, 27 nov (APS) – Des ‘’dispositions spécifiques’’ prises pour sanctionner la violence et le harcèlement au travail seront introduites dans le code du travail sénégalais, a-t-on appris, mercredi, à Dakar, du ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.

    ‘’Conformément à une instruction du chef de l’État’’, un ‘’nouveau code du travail’’ est en train d’être élaboré, a dit M. Diémé, ajoutant que ‘’des dispositions spécifiques contre la violence et le harcèlement au travail’’ vont y figurer.

    ‘’Nous en sommes à l’avant-projet’’ de code du travail, a-t-il précisé.

    Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions intervenait à une réunion consacrée aux résultats d’un projet recherche sur la violence et le harcèlement au travail, l’inégalité de rémunération entre les femmes et les hommes.

    Des dispositions garantissant l’‘’égalité’’ entre les hommes et les femmes en matière de rémunération et de gestion des carrières seront également introduites dans le code du travail, selon Yankhoba Diémé.

    Le projet de recherche sur la violence et le harcèlement au travail est une initiative de la France et de l’Organisation internationale du travail (OIT). Il concerne le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau et le Sénégal.

    Ce projet est mis en œuvre pour promouvoir la convention et la recommandation de l’OIT relatives à la violence et au harcèlement dans le monde du travail.

    ‘’À la lumière des tendances, des défis et des bonnes pratiques identifiées par des experts venus de divers horizons, nous avons des raisons de croire que nous y arriverons ensemble. Nous y parviendrons ensemble, décideurs politiques [et] partenaires sociaux’’, a assuré Yankhoba Diémé en parlant des modifications en cours du code du travail.

    ‘’Des phénomènes pernicieux, totalement incompatibles avec le travail décent’’

    M. Diémé dit espérer que la réunion à laquelle il participe va ‘’déboucher sur des consensus forts et une feuille de route permettant d’arriver à un monde du travail plus juste, plus exempt de violence et de harcèlement’’.

    ‘’Dans la Stratégie nationale de développement Sénégal 2025-2029, qui fait du développement du capital humain l’un de ses piliers fondamentaux, la mise en place d’un système de protection sociale inclusif et accessible pour tous fait partie des objectifs poursuivis’’, a-t-il souligné.

    ‘’La violence et le harcèlement sont des phénomènes pernicieux, totalement incompatibles avec le travail décent’’, estime la représentante de l’OIT au Sénégal, Fatim Christiane Ndiaye.

    Ces deux maux ‘’portent atteinte à la dignité et à la sécurité de millions de personnes dans le monde’’, a signalé Mme Ndiaye.

    ‘’Ces fléaux concernent aussi bien les deux sexes. L’observation du phénomène a permis de constater qu’il touche plus fortement certains groupes de travailleurs, notamment les femmes’’, a-t-elle dit.

    La représentante de l’OIT au Sénégal invite les gouvernements, y compris celui du Sénégal, à ratifier la convention numéro 190 de ladite organisation sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail.

    Cette convention a été adoptée par la majorité des États membres de l’Organisation internationale du travail, le 1er juin 2019.

    ‘’La convention 190 et la recommandation 206 reflètent la préoccupation des États à mettre fin à ce fléau qui ne saurait être pour nous une fatalité’’, a dit Fatim Christiane Ndiaye.

    MK/FKS/ESF

  • SENEGAL-MAROC-RELIGION / Grande Mosquée de Dakar : un symbole des relations entre Dakar et Rabat

    SENEGAL-MAROC-RELIGION / Grande Mosquée de Dakar : un symbole des relations entre Dakar et Rabat

    Dakar, 22 nov (APS) – La Grande Mosquée de Dakar est le symbole par excellence des relations historiques et fraternelles qui lie le Sénégal au Maroc, a affirmé, vendredi, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdourahmane Ndiaye.

     »La Grande mosquée de Dakar, avec son architecture de type berbère, est un symbole des relations historiques et fraternelles qui lient le Sénégal au Maroc », a-t-il déclaré, à la cérémonie d’ouverture de la célébration du soixantième anniversaire de la construction de cet édifice religieux situé au coeur de Dakar.

    Fruit de la coopération avec le royaume chérifien, la Grande Mosquée de Dakar a été inaugurée le 23 mars 1963 par le Roi Hassan II du Maroc et le président Léopold Sédar Senghor.

    La célébration de ce soixantième anniversaire est aussi l’occasion aujourd’hui de réaffirmer la volonté des plus hautes autorités de préserver et de renforcer ces liens séculaires, a affirmé Abdourahmane Ndiaye, soulignant que c’est également le lieu de rendre un vibrant hommage aux pères fondateurs qui  »nous ont laissé cet héritage d’une si grande valeur ».

     »Soixante ans après, nous souhaitons que cette commémoration (…) soit le début d’un souffle nouveau pour une coopération encore et toujours plus féconde entre nos deux pays », a poursuivi M. Ndiaye.

     »Depuis cette date, la collectivité léboue de Dakar célèbre les fêtes de l’Aïd el-Kébir et de l’Aïd el-Fitr dans cette mosquée qui fut d’abord le cimetière musulman de Dakar, fermé en 1912 et qui fut ensuite un terrain de football, que l’on appelait déjà terrain El Haji Malik Sy, disciple du vénéré chef religieux Cheikh Ahmed Tidiane qui repose à Fès », a indiqué pour sa part le grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop.

    Visible de loin grâce à son minaret culminant à 67 mètres,  »cette grande mosquée, un phare de foi et de spiritualité demeure une œuvre architecturale sacrée qui appartient désormais à notre mémoire et à notre patrimoine ancestral commun’’, a souligné le secrétaire général de la fondation Mohammed VI des Oulémas africains, Ali Mohamed Rifki.

    Il a ainsi appelé les deux communautés à ‘’travailler la main dans la main par un labeur de concertation adéquat, continu et sans relâche à mettre en pratique l’esprit de paix qui anime nos cœurs, nos œuvres, pour que la fraternité, la concorde et le respect de la dignité africaine soient la règle générale’’.

    MK/OID/ADL/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-MUSIQUE / Cheikh Ndiguël Lô annonce la sortie d’un 6e album pour célébrer ses 50 ans de carrière

    SENEGAL-CULTURE-MUSIQUE / Cheikh Ndiguël Lô annonce la sortie d’un 6e album pour célébrer ses 50 ans de carrière

    Dakar, 22 nov (APS) – Le musicien-chanteur sénégalais Cheikh Ndiguël Lô a annoncé la sortie prochaine de son sixième album en 2025, date à laquelle, il va célébrer ses 50 ans de carrière.

     »Je travaille sur un nouvel album qui doit sortir l’an prochain parce qu’en 2025, on va célébrer les 50 ans de carrière musicale sur scène, et aussi fêter en même temps mes 70 ans’’, a-t-il déclaré.

    Cheikh Lô s’exprimait lors d’un entretien avec des journalistes, en prélude du concert  »pour la fraternité et la paix universelle » qu’il doit donner, samedi, à l’Institut français de Dakar, dans le cadre de la 6e édition du  »Gingembre littéraire », une initiative du journaliste El Hadj Gorgui Wade Ndoye, placée sous le thème :  »Sport et cohésion sociale ».

    Il a promis un ‘’morceau inédit » pour le public lors de ce live, qui selon lui, sera à l’image de son ‘’immense carrière’’.

    Le nouvel album, dit-il, sera composé ‘’exceptionnellement’’ de treize titres, dont ‘’Développement africain’’, une chanson en reggae qui parle de l’Afrique et de ses ‘’dirigeants véreux’’.

     »D’habitude, je sortais 9 ou 10 titres, mais comme cela va faire dix ans depuis la sortie du dernier album (Balbalou sorti en 2015),  cela va être un bonus pour tous mélomanes’’, a-t-il expliqué.

    Tous les morceaux de cette nouvelle production ont été composés durant le confinement du à la pandémie du Covid-19, a-t-il précisé.

    A l’en croire, la pochette de l’album est déjà faite, tandis que le label  »World Circuit Records », basé à Londres, est en train de faire le mastering.

    Une riche carrière toujours au sommet

    Né en 1955 à Bobo Dioulasso, d’une famille sénégalaise installée au Burkina Faso, Cheikh Lo a su s’imposer comme une figure emblématique de la scène musicale africaine et mondiale grâce a sa voix envoutante, ses rythmes hybrides et son style singulier.

    Ses premières armes musicales, cet autodidacte les a faites dans les années 1970 en tant que batteur dans les orchestres locaux, tels que  »volta jazz » au Burkina Faso autrefois Haute volta avant de s’installer à Dakar dans les années 1978 où il travaille à la Soctrac (Société des transports en commun du Cap-Vert).

    Il y poursuit en même temps sa formation musicale auprès des Ousmane Diallo plus connu sous le nom de  »Ouza ». Il accompagnera aussi Papa Wemba dans les années 1980, une fois à Paris.

    Depuis lors, ce passionné de musique, reconnu pour sa polyvalence et sa créativité, a sorti cinq albums :  »Né la Thias » en 1996,  »Bamba Gueej » ensuite 1999,  »Lamp Fall » en 2005,  »Jamm  » en 2010 et  »Balbalou » 2015.

    Ces albums teintés d’une ambiance musicale riche, mixte de mbalax, de la musique mandingue, du reggae et de rythmes afro-cubains, ont tous été couronnés de succès au niveau international.

    ‘’Tu te rends compte, il y a 5 albums qui sont demeurés numéro 1, jamais numéro 2. Et ça, on peut dire que c’est du jamais vu dans le milieu musical’’, s’est-t-il réjoui, sourire aux lèvres.

    ‘’Parfois, tu peux être numéro 1. L’année prochaine, par exemple, tu es numéro 4. Mais de 1995 à 2015, tous les albums sont demeurés numéro 1. Je crois que ça, c’est un beau panneau’’, a ainsi martelé Cheikh Lô.

    Mais pour cet auteur-compositeur-interprète, la plus grande consécration de sa belle carrière est intervenue en 2015 lorsqu’il est honoré à Budapest (Hongrie) du prix Womex, devenant ainsi le premier musicien africain à remporter ce prestigieux trophée international annuel dédié aux musiques du monde sous toutes leurs formes.

    Durant la 14e édition, il n’y avait que des Européens et des Américains qui occupaient la première place.

    ‘’C’était une surprise, pour la première fois, un Africain décrochait ce prix. Donc c’était un prix non seulement pour le Sénégal, mais pour toute l’Afrique. Et cela, c’est un bon cheminement pour moi’’, a-t-il soutenu.

    Toutefois, Cheikh Lô déplore ‘’le manque de considération des autorités d’alors après ce sacre inédit ».

    ‘’Le Womex, je peux dire que c’est la Coupe du Monde.  Et quand je suis revenu avec le trophée, il n’ y a eu ni accueil, ni réception de la part des autorités, notamment le chef de l’Etat, Macky Sall, comme s’il sous-estimait ce prix. Et voilà quelque chose qui m’a trop touché’’, a-t-il regretté.

    2025 une année de célébration

    Du haut de ses 70 ans Cheikh Ndiguel Lô veut encore continuer de capter et d’inspirer.

    Pour ce faire, il envisage de célébrer durant toute l’année 2025, ses cinquante ans de carrière, en partageant avec le monde entier, sa discographie riche et variée, restée une référence pour les amateurs de musique africaine, à travers notamment des concerts et spectacles.

    ‘’Je crois que toute l’année, ce seront des prestations d’anniversaires et aussi de célébrations. Que ce soit à Dakar, en Afrique, en Europe, un peu partout dans le monde, par rapport aux tournées, partout où je vais me produire, ce sera une fête, toute l’année’’, a-t-déclaré.

    Selon lui, ces cinq dernières décennies n’ont été pour lui que ‘’joie et succès permanent’’.

    ‘’Moi, je n’ai pas senti des trucs sombres dans ma carrière. On peut dire que tellement j’aime la musique (…) au point que je ne vois rien d’autre que du bonheur’’, a ainsi laissé entendre le chanteur.

    La recette de ce succès cinquantenaire, a-t-il indiqué, c’est ‘’le travail permanent, dans la rigueur et le sérieux’’.  »Non, ce succès, il n’y a pas de demi-mesure, il n’y a que le boulot », a t-il avancé.

    ‘’Toujours être en studio, toujours écrire, toujours répéter, voir les harmonies, les mélodies, et ensuite passer en studio pour sortir un disque. C’est un travail permanent, de tout temps’’, lance le baye fall.

    Fort de ce constat, il a ainsi invité les musiciens sénégalais de la nouvelle génération à s’en inspirer et prendre exemple sur les grands ténors du continent pour rayonner, tout en étant fortement ancrés dans leur identité culturelle.

    ‘’De plus en plus, on ne sent pas beaucoup l’originalité de cette nouvelle génération. Ils ont tous été influencés par les Américains. Donc, en gros, ils perdent leur culture, leur originalité. Je crois qu’ils doivent apprendre à voir aussi, écouter beaucoup les anciens », a t-il relevé.

    La musique : une histoire de famille chez les Lô

    Installé il y a une vingtaine d’années avec sa famille dans sa villa à Keur Massar, à 25 kilomètres à l’ouest de Dakar, le chanteur y a aménagé un studio pour s’adonner plus tranquillement à son art, à l’écart de la capitale sénégalaise bouillonnante.

    Aujourd’hui, Cheikh Lô, avec ses deadlocks, a  transmis naturellement sa passion, la musique, à ses deux enfants.

    ‘’Je ne leur ai rien imposé. Je suis très démocrate. C’est venu, comme ça, naturellement, ils se sont intéressés aux instruments et ils ont appris à jouer de la musique’’, a-t-il tenu à préciser.

    ‘’Massamba, il ne chante pas parce qu’il a une voix de crapaud. Mais il est ingénieur de son et joue bien l’instrument. Kiya, elle chante bien. Mais je lui ai dit quand même d’arrêter un peu la musique parce qu’elle fait actuellement son master en droit. Après, elle pourra en faire son loisir’’, a expliqué le père.

    Un artiste engagé

    Musicien intemporel et universel, Cheikh Lô s’est aussi révélé ces dernières années comme étant un artiste engagé qui s’intéresse à la situation politique de son pays.

    Lors des émeutes de mars 2021, il avait publié sur sa page Facebook, un message adressé à Macky Sall, en lui demandant de se ‘’plier aux exigences des jeunes pour éviter le pire’’.

    ‘’Je me suis adressé à lui directement sur Facebook pour l’avertir et le calmer aussi. Peut-être qu’il n’a pas bien reçu mon message, ou qu’il n’a pas voulu m’écouter, du moment où il s’est entêté’’, a-t-il relevé, indiquant que son propre fils à même reçu une balle à l’épaule lors de ces manifestations.

    Cet engagement, dit-il, s’explique par le fait que ‘’depuis 1960 à nos jours, c’est la même chanson qui se répète à travers des dirigeants malhonnêtes et corrompus’’.

    ‘’Maintenant qu’il y a eu ce changement de régime, je crois que les données vont changer. J’ai ce pressentiment. D’abord, avec tous les discours que j’entends, j’ai quand même de l’espoir. Je crois que le Sénégal va changer complètement de visage, et ils vont contaminer aussi l’Afrique’’, a-t-il soutenu.

    MK/ADL/FKS/OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Dakar Plateau : Pastef-les Patriotes en tête au centre Berthe Maubert

    SENEGAL-LEGISLATIVES-RESULTATS / Dakar Plateau : Pastef-les Patriotes en tête au centre Berthe Maubert

    Dakar, 17 nov (APS) – Le parti Pastef- les Patriotes a gagné les cinq bureaux de vote du centre de vote Berthe Maubert de Dakar Plateau avec 520 voix, suivi de Sam Sa Kaadu qui a obtenu 322 parmi les 1122 suffrages valablement exprimés.

    La coalition Takku Wallu Sénégal arrive en troisième position avec 53 voix, contre 36 pour la Coalition Jamm Ak Njariñ.

    MK/SMD/AKS

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Le président de la CENA invite les populations à aller voter pour  »faire entendre leurs voix »

    SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Le président de la CENA invite les populations à aller voter pour  »faire entendre leurs voix »

    Dakar, 17 nov (APS) – Le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Abdoulaye Sylla, a invité les Sénégalais à aller voter massivement dans le calme et la sérénité pour faire entendre leurs voix.

     »J’invite les populations à sortir massivement, aller voter dans le calme et la sérénité, pour faire entendre leurs voix » a-t-il déclaré, à l’école Sénégal-Japon, à l’issue de sa tournée dans plusieurs centres de vote du département de Dakar.

    Selon lui, le constat global est que le scrutin se déroule de manière  »paisible » et  »sans difficultés particulières, même si l’affluence ‘’laisse à désirer ».

    Il a rassuré que  »le scrutin sera transparent » et que les résultats seront  »conformes à l’expression des suffrages des électeurs ».

     »La CENA y veillera, parce que la CENA est représentée par des contrôleurs dans tous les bureaux de vote du Sénégal. Pour dire que les résultats qui seront proclamés par les autorités compétentes seront forcément en adéquation avec l’expression majoritaire du suffrage des électeurs », a-t-il martelé.

    Pour Abdoulaye Sylla,  »il revient maintenant aux électeurs de se mobiliser et de faire entendre leur voix à travers les urnes, parce que les élections législatives sont importantes à plus d’un titre ».

     »Il s’agit d’élire des députés qui votent la loi que le gouvernement exécute à travers des politiques publiques qui sont mises en œuvre grâce aux ressources que les députés mettent à sa disposition à travers le côté du budget », a-t-il expliqué.

    Fort de ce constat, le président de la CENA dit espérer que d »’ici 18 heures, les gens vont se mobiliser et vont voter massivement, tranquillement, et attendre sereinement la proclamation des résultats’’.

     »Il va de l’avenir de ce pays qui a besoin de ressentir l’engagement de tous ses fils et de toutes ses filles pour le développement socio-économique », a-t-il avancé.

    MK/OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Dakar Plateau: faible affluence au centre Berthe Maubert

    SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Dakar Plateau: faible affluence au centre Berthe Maubert

    Dakar, 17 nov (APS) – Une faible affluence est notée au centre Berthe Maubert de Dakar-Plateau où le vote pour les législatives anticipées a démarré à 8h, a constaté l’APS.

    Au total, 2612 électeurs répartis en cinq bureaux de vote sont attendus dans ce centre situé sur l’avenue Albert Sarraut de Dakar.

    Le matériel électoral est en place. Les membres des bureaux et les forces de sécurités sont présents. 

    Les rares électeurs sont principalement des personnes en âge avancé pour la plupart et des éléments des forces de défense et de sécurité, dont notamment le grand chancelier, le général Mélissa Niang qui a voté au bureau numéro 1.

    Selon Amadou Ndoye, un électeur, cette faible affluence se justifie par le fait que  »ce scrutin n’a pas la même portée populaire que celle de l’élection présidentielle ».

    Pour sa part, le président du bureau de vote numéro 3, Mouhamed Fadel Coly, se dit optimiste, espérant que les électeurs viendront en masse dans l’après-midi.

    MK/OID

  • SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Dakar Plateau: le vote a démarré à 8h dans plusieurs bureaux

    SENEGAL-LEGISLATIVES-SCRUTIN / Dakar Plateau: le vote a démarré à 8h dans plusieurs bureaux

    Dakar, 17 nov (APS) – Le vote a démarré à 8h dans plusieurs bureaux de la commune de Dakar-Plateau, où sont attendus 24863 électeurs répartis dans sept centres et soixante-dix bureaux de vote.

    Il s’agit de l’Ecole Adja Mame Diagne (22 bureaux), du CES Malick Sy (2 bureaux), de l’École Berthe Maubert (5 bureaux), Ecole Cheikh Amadou Mbacké ex Kleber (4 bureaux), Ecole El Hadj Bibi Ndiaye (10), École Moustapha Diop (8 bureaux), Ecole Ibrahima Diop ex Clémenceau (8 bureaux) et Ecole Rebeuss (11 bureaux).

    Selon plusieurs présidents de bureaux de vote, tout le matériel électoral est disponible.

    Le plus difficile, ont-ils expliqué, c’était de placer les 41 bulletins dans un ordre facilement accessible aux électeurs.

    Contrairement à l’élection présidentielle de mars, l’affluence n’est pas encore au rendez-vous à l’ouverture des bureaux.

    Le vote se poursuit sans problème sous surveillance de la police.

    MK/OID

  • SENEGAL-MEDIA-TECHNOLOGIE / Des professionnels des médias formés sur l’Intelligence artificielle

    SENEGAL-MEDIA-TECHNOLOGIE / Des professionnels des médias formés sur l’Intelligence artificielle

    Dakar, 13 nov (APS) – Une session de formation sur l’Intelligence artificielle (IA) s’est ouverte ce mercredi, à la Maison de la presse Babacar Touré, au profit des professionnels des médias sénégalais, à l’initiative du Conseil international de l’intelligence artificielle (CONIA), a constaté l’APS.

     »L’Intelligence artificielle et médias en Afrique » est le thème de cette formation réunissant au total 120 journalistes et techniciens, répartis en trois cohortes. Elle est organisée en collaboration avec le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS).

    L’étape du Sénégal intervient après celles de la Côte d’ivoire et du Togo où 300 hommes et femmes de médias ont été formés.

    Cette formation vise à familiariser les professionnels des médias avec l’Intelligence artificielle.

    Le but est également de développer chez les participants une compréhension holistique de l’I.A, une capacité à évaluer la qualité et la véracité des informations à l’ère de l’I.A, en plus d’une adaptabilité à travers la culture de compétences pour naviguer dans un paysage médiatique en constante évolution.

    « L’IA est l’une des plateformes de technologie aux multiples possibilités qui, appliquée au métier de journalisme permettra aux professionnels des médias de travailler plus efficacement et de manière plus pratique surtout dans la documentation », a relevé le représentant du ministère de la communication, des télécommunications et de l’économie numérique, Amadou Kanoute

    Selon lui, c’est ‘’un impératif aujourd’hui pour les professionnels des médias de bénéficier d’une formation continue, adéquate et adaptée aux nouvelles technologies devenues incontournables dans la pratique de leurs professions’’.

    Pour le secrétaire général du Synpics, Ahmadou Bamba Kassé, « les journalistes sont à la croisée d’obligations personnelles et professionnelles de rehausser eux-mêmes le niveau de compréhension des enjeux qu’ils ont devant eux ». Selon lui,  »former ces soldats de l’information à l’utilisation de l’I.A, c’est leur permettre de se baigner dans cet univers et de se l’approprier ».

    Le Directeur général du Bureau d’Information et de Communication du gouvernement, Mame Goor Ngom a quant à lui, rappelé les avantages qu’offre l’IA aux hommes de médias, citant notamment le ‘’gain de temps considérable et la conduite d’enquêtes en profondeur’’. « Elle nous permet aussi de vérifier très vite les informations, d’équilibrer les reportages et faire une vérification effective des faits (Fact-checking) », a-t-il avancé.

    KM/MK/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Golfe de Guinée : les acteurs maritimes invités à être un modèle de résilience face aux défis numériques

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Golfe de Guinée : les acteurs maritimes invités à être un modèle de résilience face aux défis numériques

    Dakar, 11 nov (APS) – Le directeur de l’Ecole nationale à vocation régionale de cybersécurité (ENC-VR) de Dakar, commissaire Papa Guèye, a invité les acteurs maritimes du golfe de Guinée à faire du secteur maritime « un modèle de résilience » face aux défis numériques, notamment les cybermenaces, en constante évolution.

     »Ensemble, faisons du secteur maritime un modèle de résilience face aux défis numériques d’aujourd’hui et de demain, face notamment aux cybermenaces qui sont en constante évolution », a-t-il déclaré.

    Le commissaire Papa Guèye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’une session de renforcement de capacités des acteurs maritimes des pays du golfe de Guinée, organisée par l’Institut de sécurité maritime interrégional d’Abidjan (ISMI) en partenariat avec l’ENC-VR de Dakar.

    Il s’agit d’un stage de formation de cinq jours sur la sécurité informatique au profit des techniciens informaticiens de l’architecture de Yaoundé

    L’objectif principal de cette formation est d’ »analyser ensemble les risques pouvant affecter les ports, les navires et les plateformes offshore, afin de développer une expertise pour lutter contre les attaques actuelles et détecter les menaces futures ».

    Ces menaces ciblent, entre autres,  »les systèmes de navigation, les communications et les réseaux de gestion portuaires qui peuvent perturber non seulement les opérations cruciales, mais également menacer la sécurité des équipages, de l’environnement marin », a fait savoir M. Guèye.

    C’est pourquoi, a-t-il fait savoir,  »un programme adapté a été élaboré, pour renforcer les compétences des auditeurs, incluant des cas réels d’attaque et en ciblant des infrastructures maritimes pour les sensibiliser aux menaces concrètes qui pèsent sur votre domaine ».

     »Ces études de cas seront enrichies par des exercices pratiques visant à renforcer vos capacités opérationnelles, votre attitude, votre posture pour être apte à réagir efficacement face à des incidents », a-t-il ajouté à leur endroit.

    La finalité, selon lui, est  »qu’à l’issue de cette formation, chacun puisse jouer un rôle clé dans la défense numérique de nos institutions maritimes en adoptant et en appliquant les meilleures pratiques de cybersécurité, renforcées par l’expérience pratique et l’analyse des situations réelles ».

     »Mais pour être efficace cette lutte-là, il est important que les personnels qui arment cette architecture, puissent avoir des connaissances techniques approfondies en matière de culture informatique, pour pouvoir faire face aux cybermenaces », a pour sa part déclaré l’administrateur principal des affaires maritimes et portuaires d’Abidjan et directeur de l’ISMI, colonel Aké Lazare Abe.

    MK/ASG/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-HOMMAGE / Galerie nationale : une exposition met en exergue  »l’éclat de vie » de feu Mohamadou Ndoye Dout’s

    Dakar, 9 nov (APS) – Une exposition solo intitulée  »Hommage à Mohamadou Ndoye Dout’s » s’est ouverte, samedi, à la galerie nationale d’arts, dans le cadre de la 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) pour magnifier l’œuvre d’une  »figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, voire africaine ». 

    Mohamadou Ndoye Douts, décédé le 9 juin 2023, est un artiste plasticien sénégalais contemporain de la troisième génération de l’Ecole nationale des arts (Ena) de Dakar.

    Sorti major de sa promotion à l’Ena en 1999, Dout’s Ndoye de son nom d’artiste, originaire du village lébou de Diender, dans les Niayes, et parrain à titre posthume de la présente biennale, s’est fait connaitre grâce à ses toiles inspirées de l’architecture des quartiers populeux de la Gueule Tapée, de la Médina (Train train Médina) où il a longtemps vécu.

    Dout’s, était  »quelqu’un qui avait un extraordinaire sens de l’humour, une très grande gentillesse, un sourire toujours à la bouche, et c’est ce que nous avons essayé de refléter dans cette exposition », a fait savoir le commissaire de l’exposition, Sylvain Sankhalé

     »Donc, ce n’est pas une exposition triste. C’est un éclat de vie. Et toutes les couleurs qui sont là prouvent à l’évidence qu’il est toujours avec nous », a-t-il ajouté.

    La scénographie de la pièce de l’exposition est une réalisation de l’architecte sénégalaise vivant aux États-Unis, Rokhaya Sèye.

    Dans un style intimiste, elle a redessiné l’espace avec des pièces limitées de la collection personnelle de Mohamadou Ndoye, conservées jusqu’ici à son domicile de Diender, sans suite chronologique, encore moins de matériel didactique, avec des cartels vides.

     »Un clin d’œil que nous avons fait à Dout’s de cette manière là », a expliqué Sylvain Sankhalé, poursuivant que  »nous avons eu un formidable accueil de sa famille d’abord, parce que toutes les pièces qui sont là sont des pièces qui étaient dans son atelier. Et donc, je n’ai pas eu recours aux pièces dans des collections privées ».

    Cette exposition est un  »grand moment d’émotion, (…), et nous sommes très fiers de lui, fiers de rendre hommage à une figure emblématique de la scène artistique sénégalaise, la scène artistique africaine, la scène artistique mondiale », a dit à son tour la secrétaire générale de la biennale, Marieme Ba.

    Selon elle, le fait de rendre ainsi hommage à Dout’s,  »l’absent le plus présent de la biennale, c’est de garder de bons souvenirs, une très belle idée de sa démarche, de sa conception, de son engagement de la vie et son engagement autour de sa communauté ».

    MK/OID/SKS/FKS