Auteur/autrice : Moussa Konte

  • SENEGAL-MUSIQUE / L’Orchestra Baobab annonce la sortie de son prochain album en avril

    SENEGAL-MUSIQUE / L’Orchestra Baobab annonce la sortie de son prochain album en avril

    Dakar, 9 nov (APS) – L’Orchestra Baobab, groupe mythique de la scène musicale sénégalaise, créé dans les années 1970, va sortir un nouvel album au mois d’avril prochain, a annoncé son saxophoniste et chef d’orchestre, Thierno Kouyaté.

     »L’album dont nous avons entamé le travail il y a cinq ans, va sortir au mois d’avril », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’APS en marge du concert de commémoration des cinquante ans d’existence du groupe à l’institut français de Dakar.

    Le nouveau disque sera composé de 14 titres dont  »50 ans »,  »Boulen dem » (émigration irrégulière), on en encore  »Jambars yi » en hommage à Rudy Gomis, Attisso Barthélémy, Ablaye Mboup, Balla Sidibé, Issa Cissokho, Ndiouga Dieng, Thione Seck, des monuments  »qui ont donné une âme » au groupe, a t-il dit.

    Pendant presque deux tours d’horloge, le maestro et ses partenaires composés d’anciens et de jeunes musiciens comme le lead vocal de la soirée, Papino Koita, fils de Mountaga Koita, membre fondateur du groupe, ont transformé le théâtre de verdure de l’institut en un véritable chaudron à ciel ouvert.

    Le spectacle a démarré peu avant 21h par une chanson d’anniversaire exécutée en chœur par un public et mélomanes et autres inconditionnelles de tout âge et de diverses nationalités, venus en masse se régaler de ces notes de musique dont seuls ces baobabs vivants ont le secret.

    Dans un mélange de jazz, salsa, musique afro-cubaine et mbalax, ils ont passé en revue les grandes classiques du répertoire immense de l’orchestre, au grand bonheur des spectateurs qui ont dansé toute la soirée.

     »Ils ont joué à guichet fermé. A trois jours du concert, tous les billets étaient déjà écoulés, et les gens continuaient à nous en demander, pour dire la notoriété, l’amour et le respect dont jouissent encore ces artistes », a pour sa part déclaré le directeur de l’institut français de Dakar, Laurent Viguier.

    Selon lui, si l’Orchestra Baobab reste  »phénoménal » malgré le temps et l’évolution, c’est parce qu’il y a la  »constance dans le professionnalisme, dans le fait de produire une bonne musique, de s’entourer des bonnes personnes quand il faut renouveler ».

     »On reste dans le degré d’exigence. Et ça, je pense que c’est une leçon pour tous les artistes, de savoir que pour faire carrière et durer, il faut être dans la qualité », a-t-il ajouté.

    MK/FKS/OID

  • SENEGAL-MEDIAS / Momar Diongue magnifie la mise en place du centre multimédia de l’APS

    SENEGAL-MEDIAS / Momar Diongue magnifie la mise en place du centre multimédia de l’APS

    Dakar, 8 nov (APS) – La mise en place du centre multimédia de l’Agence de presse sénégalaise (APS) constitue « une innovation de taille » ayant permis de « positionner l’APS aussi bien dans l’évolution du secteur des médias mais aussi en termes de visibilité », a déclaré le nouveau directeur général de l’APS, Momar Diongue.

     »Je me réjouis vraiment de la mise en place de ce centre, une innovation de taille qui est devenu aujourd’hui un véritable moteur d’innovation et d’intervention », a-t-il déclaré, lors d’une visite avec le directeur sortant, Thierno Ahmadou Sy, du centre multimédia de l’APS,.

    M. Diongue s’exprimait en marge de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, prévue ce vendredi.

    Au centre multimédia de l’APS sis à la place de l’Indépendance, il a été reçu par le personnel de l’entreprise et l’ensemble des directeurs et chefs de services avec qui il s’est longuement entretenu.

     »En tout cas, les locaux paient la mine, le personnel est très jeune et dynamique. Et ce n’est pas étonnant que vous ayez atteint les résultats qui sont les vôtres aujourd’hui et qui ont permis vraiment de positionner l’APS aussi bien dans l’évolution du secteur des médias mais aussi en termes de visibilité », a-t-il laissé entendre.

     »Tout ça, on le doit à mon jeune frère Thierno qui a placé la barre assez haut, et il va falloir qu’on maintienne le cadre », a ainsi ajouté le nouveau directeur général de l’APS. Il s’est dit  »très heureux de retrouver un personnel jeune, dynamique, confiant et sachant vraiment là où il faut mettre le cadre ».

     »Vous êtes un personnel exemplaire qui, ces deux dernières années s’est donné entièrement. Je vous demanderai de bénéficier auprès de vous du même accompagnement que mon prédécesseur », a-t-il lancé à leur endroit.

    MK/ASG

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d’art contemporain’’

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Bassirou Diomaye Faye : ‘’La Biennale de Dakar est devenue une référence en matière d’art contemporain’’

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a estimé, jeudi, à Dakar, que la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art) était devenue une référence en matière d’art contemporain, en Afrique et dans le reste du monde.

    ‘’La Biennale de Dakar, dont nous célébrons la 15e édition, s’est imposée au fil des années comme une activité de référence en matière d’art contemporain en Afrique et dans le monde’’, a dit le chef de l’État.

    Le Dak’Art, dont il présidait la cérémonie d’ouverture, est ‘’un évènement majeur de promotion de la culture en général, du marché de l’art en particulier’’, a-t-il signalé.

    ‘’En dépit des divergences de toutes sortes qui auraient pu entraver sa croissance, elle est demeurée une plateforme d’expression artistique remarquable’’, a ajouté Bassirou Diomaye Faye en parlant toujours de la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar.

    ‘’Cette permanence dans l’innovation, nous la devons à l’appui substantiel de l’État du Sénégal, aux contributions de ses institutions partenaires et des privés, auxquels je voudrais assurer de toute notre gratitude pour leur accompagnement’’, a-t-il affirmé.

    M. Faye salue l’engagement de la communauté artistique en faveur de la Biennale de Dakar. ‘’L’engagement des artistes plasticiens qui portent la Biennale comme un joyau précis, façonné de leurs mains, je devrais dire de leurs pinceaux et doigts, est aussi un phare puissant qui illumine et oriente cette grande manifestation culturelle au-delà des frontières de notre continent.’’

    Il considère que ‘’la passion des artistes et de tout ce qui est artistique, de ceux qui aiment l’art et le font vivre, est […] un moteur puissant pour cette manifestation, le gaz de sa pérennité’’.

    Le président de la République salue la pertinence du thème de l’édition 2024 du Dak’Art : ‘’The Wake’’ (L’éveil). ‘’Cette thématique mondiale, l’une de fonctions essentielles de l’art, réside dans le fait de capter l’évanescent, le transitoire, le fugitif d’un monde en perpétuel mouvement, pour lui donner une consistance, une profondeur et une densité’’, a-t-il dit.

    Une ‘’vocation artistique assumée consiste […] à organiser le chaos du monde pour lui attribuer un sens’’, a poursuivi M. Faye, estimant que ‘’la culture reflète nos identités et les doutes en nous tous’’. ‘’Partout où nous allons, nous portons nos semelles, et laissons traîner dans le sillage la poussière de notre terre d’origine et de ses cultures.’’

    Bassirou Diomaye Faye estime, par ailleurs, que l’art est ‘’un antidestin qui contourne la finitude de la vie humaine pour inscrire l’œuvre dans l’éternité’’, en même temps qu’il contribue à ‘’conjurer les peurs qui inhibent pour mettre en exergue la beauté, la volonté, le courage’’.

    ‘’Ces peurs qui inhibent, symbolisées par le contexte géopolitique international troublé, ainsi que les menaces environnementales, nous édifient à suffisance sur le besoin impérieux de cultiver la paix et la concorde entre les peuples’’, a-t-il analysé.

    MK/ASG/ADL/ESF

  • SENEGAL-CULTURE-TIC-PERSPECTIVES / Le numérique, une opportunité à saisir pour la valorisation du patrimoine immatériel, dit Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-CULTURE-TIC-PERSPECTIVES / Le numérique, une opportunité à saisir pour la valorisation du patrimoine immatériel, dit Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 7 nov (APS) – Les acteurs du secteur de la culture doivent davantage profiter des opportunités du numérique pour mieux valoriser le patrimoine immatériel du Sénégal, a insisté, jeudi, à Dakar, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

    L’économie culturelle « est de plus en plus numérique », a fait observer le chef de l’État, en présidant la cérémonie d’ouverture de la 15ᵉ édition de la Biennale d’art contemporain de Dakar, qui se poursuivra jusqu’au 7 décembre prochain.

     »Le numérique offre donc une opportunité à saisir dans la valorisation de notre patrimoine immatériel. Le secteur culturel national devra davantage saisir et exploiter ces potentialités considérables offertes par le numérique », a-t-il déclaré.

    Le numérique occupe une place de plus en plus importante dans l’économie de la culture au point de devenir « incontournable pour valoriser, sur les différentes plateformes, les créations de nos artistes et offrir davantage d’opportunités d’emploi aux jeunes », a-t-il souligné.

    Il a évoqué, à ce sujet, un rapport de l’UNESCO de 2018 qui appelle à « replacer les politiques culturelles, la créativité au cœur du développement ».

    Ce document, ajoute le chef de l’État, renseigne que  »les technologies numériques ont transformé l’achat de valeurs culturelles, si bien que l’économie culturelle est de plus en plus numérique ».

    Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé  »l’intérêt particulier » qu’il accorde à l’économie de la culture, dans le sens de « soutenir toutes les filières et favoriser l’achat d’entreprises et d’industries culturelles créatives vecteurs d’emploi pour les jeunes et les femmes en particulier ».

    Le secteur de la culture renferme  »un fort potentiel en création de richesses et d’emplois, qu’il importe […] d’organiser, d’exploiter, par un accès facilité aux données culturelles, l’accompagnement des créateurs par la professionnalisation et le financement entre autres », a relevé le chef de l’État.

    En cela, il a promis un « renforcement de la décentralisation culturelle par un soutien plus affirmé à l’administration culturelle locale et aux événements sur l’ensemble du territoire national ».

     »Je tiens, à ce propos, dans un souci d’équité territoriale, à ce que notre culture bénéficie à tous nos compatriotes et que parallèlement, le besoin d’expression culturelle ainsi que la valorisation du patrimoine des communautés soient comblés, car il y va de notre cohésion nationale », a souligné le président de la République.

    Bassirou Diomaye Faye a également appelé à un « sens élevé des responsabilités » pour « cultiver les vertus de solidarité, de concertation, de collaboration entre l’institution étatique et les professionnels de la culture, entre les artistes eux-mêmes et avec nos partenaires aussi ».

    MK/SMD/ADL/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art: Bassirou Diomaye Faye rend hommage aux défunts pionniers

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-CULTURE / Dak’art: Bassirou Diomaye Faye rend hommage aux défunts pionniers

    Dakar, 7 nov (APS)- Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu, jeudi, à Dakar, un vibrant hommage aux  »défunts artistes qui ont marqué de par leurs empreintes indélébiles, l’organisation de la biennale de l’art africain contemporain », communément appelée Dak’art.

     »Et comment, à ce moment de mon propos, ne pas prendre le risque de parcourir le travail des souvenirs vivaces de la Biennale de Dakar, saluer les silhouettes d’amis passés dans notre monde, mais dont les souvenirs, les sourires et les traits de génie ont façonné en quelque sorte l’esprit du Dak’art », a-t-il déclaré, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la biennale.

    Revenant sur ces artistes de renom, le chef de l’Etat a cité, entre autres, Issa Samb dit  »Joe Ouakam », Souleymane Keita, Alpha Sow, Yacine Ndiaye, Djiby Ndiaye, Moustapha Dimé, Amadou Sow et Ndary Lo.  »A tous, je dis au nom de la République reconnaissante, nous ne vous oublierons jamais », a-t-il témoigné.

    Le président de la République a aussi salué le choix des organisateurs de cette édition de rendre hommage à  »deux artistes plasticiens talentueux, Anta Germaine Gaye, spécialiste reconnue de la peinture sous verre, et au défunt artiste Mohamadou Ndoye Dout’s décédé en juin 2023 à l’âge de 50 ans ».

     »Dout’s, rappelé si jeune il y a un an auprès du Seigneur, s’est particulièrement distingué au sein de la communauté par des actes de bienveillance et de solidarité, notamment la construction de salles de classe et la fourniture d’équipements et de consommables à des établissements de santé, entre autres », a-t-il relevé.

     »Quant à Anta Germaine Gaye, son sourire éclatant et bienveillant rassure et réconforte, autant que son immense talent mis au service d’une technique picturale. Professeure d’éducation artistique, elle exerce avec amour son métier, elle a éveillé nos sens par la qualité méticuleuse de ses œuvres », a ajouté le chef de l’Etat.

    Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs  salué la participation de tous les créateurs à cette 15e édition de la biennale, les 129 artistes du programme officiel unique comprenant les trois pavillons nationaux et ceux de la manifestation OFF qui étendent les limites géographiques de la Biennale au-delà du Dakar ».

     »Votre présence fraternelle constitue une illustration de la vocation internationale de la Biennale de Dakar » a-t-il formulé à leur endroit.

    A ce propos, il a adressé ses  »vives félicitations » aux membres du comité d’organisation, ainsi qu’à  »tous ceux qui, dans l’anonymat des coulisses, et dans des conditions parfois extrêmes, déploient des efforts incommensurables jour et nuit pour que la Biennale de Dakar conserve son lustre et rayonne encore davantage ».

    Côté animation, outre la musique capverdienne et américaine, le metteur en scène sénégalais Madiaw Ndiaye a présenté une pièce inspirée du thème général de la Biennale de Dakar  »The Wake, l’éveil, le sillage ou encore Xallu wi en wolof.

    MK/SBS/FKS/SKS/ADL

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le  »Dak’art », un levier clé dans l’atteinte des objectifs culturels de l’agenda Sénégal 2050 (organisation)

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le  »Dak’art », un levier clé dans l’atteinte des objectifs culturels de l’agenda Sénégal 2050 (organisation)

    Dakar, 7 nov (APS) – La Biennale de l’art africain contemporain de Dakar  »Dak’art » représente un levier clé et un exemple vivant sur lequel les nouvelles autorités peuvent s’appuyer pour atteindre les objectifs culturels fixés dans le nouveau référentiel des politiques publiques  »Sénégal 2050 », a fait savoir son président du comité d’orientation, Moustapha Ndiaye

     »La Vision 2050 a choisi la culture comme une des filières stratégiques, avec l’ambition, de créer 560 000 nouveaux emplois, (…), et de faire de Dakar, la capitale mondiale de la mode et de la culture africaine. La Biennale de Dakar représente un levier clé de cette grande ambition et en est un exemple vivant », a-t-il déclaré.

    M. Ndiaye s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la cérémonie de l’art africain contemporain (7 novembre – 7 décembre), présidée officiellement par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

     »Cet honneur est d’autant plus grand qu’il s’agit du premier événement culturel auquel vous me faites l’honneur de prendre part depuis votre brillante accession à la magistrature suprême de votre pays », a ainsi salué le président du comité d’orientation.

    La biennale de Dakar, selon lui, à travers ces éditions successives, s’est affirmée non seulement comme un espace d’exposition et de partage, mais aussi comme une force économique majeure, capable de générer des revenus substantiels, d’encourager l’entrepreneuriat créatif et de stimuler le tourisme culturel.

     »A ce jour, nous en sommes à plus de 3000 participants, et nous avons enregistré plus de 500 inscriptions sur la plateforme destinée aux manifestations off qui sont une vitrine pour nos artistes talentueux et prometteurs », a-t-il avancé.

    Moustapha Ndiaye ajoute que la Biennale,  »en plus du rôle crucial qu’elle joue dans le rayonnement international du Sénégal, positionne notre pays comme une destination incontournable pour les artistes, les collectionneurs et les amateurs d’art au monde entier ».

    C’est pourquoi,  »l’accompagnement de l’État et de nos partenaires est fondamental », a-t-il dit, estimant que  »nous devons continuer à renforcer les politiques publiques et les investissements dans les industries créatives pour en faire non seulement des moteurs de croissance, mais aussi des catalyseurs de changements positifs sociaux ».

    À ce propos, il a souligné que  »la culture n’est pas un luxe préservé à une élite, mais un bien collectif, un moteur de croissance économique et un levier essentiel pour l’avenir de notre pays ».

     »Ensemble, nous devons œuvrer pour que les industries culturelles et créatives continuent de s’épanouir et d’offrir à notre société les opportunités de développement, d’emploi et d’expression »’, a-t-il martelé.

    MK/OID/ASB

  • SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Les membres de la commission d’examen et de validation des entreprises de presse installés

    SENEGAL-MEDIAS-REGULATION / Les membres de la commission d’examen et de validation des entreprises de presse installés

    Dakar, 6 nov (APS) – Les membres de la commission en charge de l’examen et de la validation des déclarations des entreprises de presse au Sénégal, ont été installés dans leurs fonctions mercredi au cours d’une cérémonie solennelle, a constaté l’APS.

    Au nombre de sept, ils ont désormais la charge de valider les déclarations des entreprises de presse via la plateforme Déclaration médias du Sénégal, mise en place en août dernier par la tutelle, a expliqué Mouhamed Seck, directeur de cabinet du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    « Donc, c’est une commission qui va extraire l’ensemble des documents qui sont enregistrés au niveau de la plateforme, les étudier, valider leur authenticité, avant de procéder à une délibération pour dire que telle ou telle entreprise est conforme à la loi, conforme au Code de la presse, et donc reconnue officiellement par les services du ministère », a-t-il ajouté.

    Depuis la mise en place de ladite plateforme, 167 entreprises de presse se sont enregistrées à ce jour, a fait savoir M. Seck.

    Il a précisé que l’installation de cette commission s’inscrit dans la continuité de la mise en œuvre du Code de la presse, lequel impose selon lui des normes strictes aux entreprises qui veulent exercer dans le domaine des médias.

    La commission qui a une durée d’un an renouvelable va dans un premier temps étudier ce premier lot d’inscrits sur la plateforme évolutive, a précisé l’un des membres, le journaliste Daouda Mine.

    Il souligne toutefois que cette commission est appelée à « durer dans le temps et va se réunir en fonction des dossiers qui seront mis sur la plateforme ».

    MK/BK/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Défis sécuritaires : Birame Diop préconise une approche régionale et internationale

    SENEGAL-AFRIQUE-SECURITE / Défis sécuritaires : Birame Diop préconise une approche régionale et internationale

    Dakar, 5 nov (APS) –  »Une approche régionale et internationale placée sous le sceau de la coopération » représente la réponse appropriée face aux défis sécuritaires de plus en plus ‘’croissants et complexes’’ en Afrique de l’Ouest, a affirmé le ministre des Forces armées, le général de brigade aérien, Birame Diop.

     »Une approche régionale et internationale placée sous le sceau de la coopération est nécessaire pour venir à bout de ce ces défis sécuritaires croissants et complexes tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crimes transfrontaliers, auxquels la sous-région est aujourd’hui confronté », a-t-il déclaré.

    Le ministre des Forces armées s’exprimait à l’ouverture du colloque scientifique organisé par l’Amicale sénégalaise de la communauté du Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA) sur le thème :  »La démocratie à l’épreuve des nouveaux défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest ».

     »Ce sujet d’une actualité brûlante et d’une importance capitale intervient dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest est confrontée à une convergence de défis sécuritaires conjugués aux difficultés économiques et environnementales qui sapent les fondements de la démocratie et de l’Etat de droit », a-t-il relevé.

    Selon lui, la sous-région ouest africaine  »fait face à des menaces multiformes alimentées par des réseaux criminels qui exploitent la porosité des frontières et la vulnérabilité de certaines populations ».

    Le général Diop a signalé que  »l’expansion de l’insécurité et l’incapacité de nos forces de défense et de sécurité à contrôler ces vastes zones montrent à suffisance que la réponse militaire n’est pas la solution ».

    Fort de ce constat, Birame Diop est d’avis qu’une approche globale qui prend en compte les aspects politiques, sociologiques et économiques, prenant en compte la démocratie en considération comme pilier, ainsi que le renforcement de nos institutions de sorte qu’elles puissent rassurer nos populations, est nécessaire.

     »La coopération au sein de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest)  est aussi indispensable pour mutualiser nos moyens dans le respect de la dignité et de la souveraineté de chaque Etat membre, mais aussi élaborer une vision intégrée au service d’une paix durable centrée sur l’humain, pour une Afrique de l’ouest et un Sahel plus sûr et démocratique », a-t-il ajouté.

    MK/ASG/AKS

  • SENEGAL-QUEBEC-MUSIQUE-PERSPECTIVES / Coopération culturelle : deux artistes sénégalais et québécois montrent la voie

    SENEGAL-QUEBEC-MUSIQUE-PERSPECTIVES / Coopération culturelle : deux artistes sénégalais et québécois montrent la voie

    Dakar, 5 nov (APS) – La chanteuse sénégalaise Kya Loum et le producteur québécois DJ Ghislain Poirier souhaitent renforcer leur collaboration en vue de donner davantage d’intensité à la diplomatie culturelle entre le Sénégal et le Québec.

    « Collaborer artistiquement, ce n’est pas une transaction, c’est quelque chose qui se passe de façon naturelle, et la rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans cette dynamique, un pas de plus vers le renforcement de la diplomatie culturelle entre nos deux États », a expliqué DJ Ghislain Poirier.

    Il s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée lundi à Dakar, en prélude au 4ᵉ Forum international sur l’entrepreneuriat, organisé par la délégation générale du Québec au Sénégal.

    Cette rencontre de deux jours, qui s’ouvre mardi dans la capitale sénégalaise, sera l’occasion pour les artistes et musiciens de réfléchir sur les enjeux du secteur, ainsi que sur la meilleure manière de s’approprier des opportunités telles que la monétisation et l’intelligence artificielle.

    DJ Ghislain Poirier dit connaître « un peu la musique sénégalaise » à travers des artistes de groupes de rap tels que « Daara-J, le Positif black soul (PBS) ».

    « En tant qu’artiste, je pense que c’est important de faire des liens, et nous allons cet après-midi, Kya et Moi, animer ensemble un concert qui est déjà un bon premier pas dans cette direction », a-t-il ajouté.

    « Aujourd’hui, on va partager tout simplement la scène et voir où cela peut nous mener », a pour sa part soutenu la chanteuse sénégalaise Kya Loum.

    Cette rencontre, dit-elle, « est une opportunité de s’enrichir artistiquement, mais aussi de créer des ponts et liens pour mettre en lumière et mieux faire connaitre la musique sénégalaise au public québécois ».

    MK/BK/FKS/AKS

  • SENEGAL-CULTURE-SCIENCES / L’Académie nationale des sciences et techniques lance une nouvelle section dédiée aux arts et lettres

    SENEGAL-CULTURE-SCIENCES / L’Académie nationale des sciences et techniques lance une nouvelle section dédiée aux arts et lettres

    Dakar, 31 oct (APS) – L’Académie nationale des sciences et techniques a mis en place une nouvelle section dénommée art, lettres et affirmations culturelles, a-t-on appris de sa vice-présidente, Rokhaya Sène.

     »Il a été mis en place au sein de notre académie, une nouvelle section qu’on a dénommée art, lettres et affirmations culturelles’, a-t-elle déclaré, mercredi, en marge d’une séance dédiée à l’art et à l’humanisme du poète Léopold Sédar Senghor.

     »Cette ouverture, c’est pour permettre à l’académie d’embrasser toutes les dimensions qui peuvent lui permettre d’être au-devant de tous les problèmes de développement que notre pays connaît », a-t-elle expliqué.

     Le professeur Maguèye Kassé, critique d’art a souligné de son côté, qu’en créant la section art, lettres et affirmations culturelles, l’académie ‘’essaie de conjuguer les arts, les sciences dites exactes, et les sciences humaines, dans lesquelles, il y a évidemment la culture, les arts’’.

    Il revient donc, a-t-il souligné, aux membres de cette nouvelle section, ‘’le redoutable privilège de montrer à nos compatriotes et au monde ce que signifient les arts d’abord, quelle est l’importance de l’art chez nous’’.

    Il leur appartiendra aussi de ‘’déterminer ce que signifie l’art africain pour les autres pays et les autres peuples qui ont reconnu avec beaucoup de difficultés, au courant du siècle passé, l’importance d’une connaissance très précise de ce que c’est que l’art africain dans sa diversité’’, a ajouté M. Kassé.

    MK/FKS/AB